Le nouveau président argentin Javier Milei commence à faire trembler les murs !

  • il y a 7 mois
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Transcription
00:00 *Musique*
00:13 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:16 *Musique*
00:17 Ici en France, on subventionne, on subventionne, on subventionne, on subventionne absolument tout.
00:24 Mais alors, dans la patrie du tango en Argentine, ça ne se passe pas du tout comme ça en ce moment.
00:31 Et ça se passe comment ? Écoutez.
00:33 *Musique*
00:41 Bon appétit messieurs et gloire à Victor Hugo évidemment, une pièce absolument éternelle.
00:50 Bon appétit.
00:51 Alors effectivement, bon appétit, vous savez qu'ici dans Bercov dans tous ses états et à Sud Radio, on se demande,
00:57 vous vous demandez aussi évidemment, c'est vrai nos impôts c'est très bien et on paye des impôts et c'est très bien de payer des impôts hein,
01:04 pour que les services publics fassent leur boulot.
01:08 Mais où va l'argent ? Où va l'argent ? Par exemple,
01:11 il y a eu quelque chose qui se passait à Buenos Aires, vous savez, avec Javier Millei.
01:16 Javier Millei c'est le nouveau président argentin, effectivement il est haut en couleur,
01:21 il est très spécial, on l'aime ou on le déteste, en tout cas,
01:25 ça fait quelques, quoi, trois mois qu'il est là ou quatre mois qu'il est là,
01:30 et bien ou cinq mois, il n'y va pas avec le dos dans la cuillère, il y va très fort.
01:35 Écoutez ce qu'il vient de dire effectivement au Parlement dans son discours de l'Union,
01:40 dans son premier discours sur l'état de la nation, écoutez.
01:43 "Et à sa vez, élimineremos el financiamiento publico de los partidos politicos.
01:48 Cada partido tendrá que financiarse con aportes voluntarios de donantes o filiados propios."
01:54 Applaudissements, applaudissements. Alors qu'est-ce qu'il a dit, Javier Millei ?
02:00 Et bien on traduit, il déclare ceci très exactement.
02:04 "Le soutien financier aux partis politiques est désormais terminé.
02:08 Ceux qui le souhaitent peuvent financer leur parti par des contributions volontaires."
02:14 Alors là c'est très intéressant, il ajoute que les personnes reconnues coupables de corruption en rappel
02:21 ne pourront pas se présenter aux élections.
02:23 Et il ajoute aussi, écoutez-moi bien, "réduction des dépenses de l'État à 25% du PIB".
02:30 Simplement je signale en passant que chez nous les dépenses de l'État montent à 58% du PIB en 2022,
02:39 rapport de l'INSEE, 58% du PIB et il annonce aussi une grande réforme de la fiscalité.
02:46 Mais pourquoi ça a attiré notre attention ?
02:50 Parce qu'effectivement, est-ce qu'on peut se poser la question, les partis politiques,
02:55 toutes tendances confondues, extrême droite, extrême gauche, centre modéré,
03:01 les Républicains, la Renaissance, la France insoumise, le parti communiste, l'Oral-Assemblée Nationale, etc.
03:10 Mais attendez, c'est très bien, vous avez un parti politique, vous faites de la politique,
03:14 et je considère ça, et je ne suis pas le seul, comme extrêmement utile,
03:18 en tout cas si non utile, du moins nécessaire à la pluralité des opinions.
03:22 Sauf que, sauf que, sauf que, dites-moi pourquoi l'État doit subventionner les partis politiques ?
03:30 Non mais, je pose la question, et vous me direz, 0826 300 300 si vous êtes d'accord ou pas,
03:36 je m'explique, je vais dire, à partir du moment où vous fondez un parti politique,
03:41 où vous êtes militant de parti politique, où vous êtes sympathisant de ce parti,
03:45 où vous allez voter pour ce parti, notamment par exemple aux Européennes,
03:49 mais alors écoutez, il faut apporter sa contribution, c'est normal,
03:53 qu'un parti politique ait des donateurs, même des riches et généreux donateurs,
03:59 ou des donateurs modestes, il n'y a pas de problème.
04:02 Mais en quoi, en quoi, encore une fois on pose la question,
04:06 en quoi l'État doit subventionner effectivement les partis politiques ?
04:12 Comme en quoi l'État doit subventionner la presse et les médias ?
04:16 La presse et les médias peuvent vivre de la publicité, peuvent vivre de leurs auditeurs,
04:21 peuvent demander effectivement du crowdfunding et des dons à leurs auditeurs et à leurs sympathisants,
04:26 de même que les partis politiques, mais expliquez-moi en quoi l'État,
04:30 c'est-à-dire tous les contribuables doivent contribuer, doivent payer de l'argent,
04:35 leurs impôts pour des partis politiques ?
04:38 Ne parlons pas des associations, c'est encore un autre problème.
04:41 Mais enfin, il est quand même...
04:43 Quand Xavier Milleil, on peut penser ce qu'on veut de Xavier Milleil, le président argentin,
04:48 mais quand il dit "attendez, les partis politiques, pourquoi ? Pourquoi on va les subventionner ?"
04:53 Oui, qu'on paye le législatif, tout à fait, les députés, que l'on paye les sénateurs,
05:02 que l'on paye effectivement la justice, que l'on paye tout le pouvoir régalien,
05:08 l'armée, la finance, la défense, etc.
05:11 Enfin, on ne va pas revenir là-dessus.
05:13 Très bien, mais dites-moi en quoi les partis politiques,
05:17 en tout cas on peut se poser la question,
05:19 de les financer et à proportion de quoi ?
05:22 A proportion de leurs votants.
05:24 Mais que les votants mettent aussi la main au panier.
05:27 Pourquoi je mettrais la main au panier par mes impôts,
05:31 et je ne mettrais pas la main au panier,
05:33 plutôt que de les mettre dans les impôts,
05:35 que de les mettre aux partis qui m'intéressent,
05:37 aux partis dont je suis proche, aux partis dont je suis sympathisant ?
05:41 En tout cas, c'est une vraie question qu'a posée le président argentin.
05:46 Est-ce que franchement, l'État est là ? Pourquoi ?
05:49 Encore une fois, quel est le périmètre des dépenses publiques ?
05:54 Quel est le service public ?
05:56 Les services publics, que ce soit les transports, la santé, l'éducation,
06:01 et évidemment au premier chef, bien sûr,
06:03 que là, il faut payer et il faut contribuer, bien sûr.
06:07 Que ce soit tout le reste qui est du côté régalien.
06:12 Mais les partis politiques, mais un certain nombre d'associations,
06:16 mais un certain nombre de... même, je dirais, oui, de presse.
06:21 C'est-à-dire que le pluralisme, mais le pluralisme doit exister par nous !
06:25 Si on nous enlève toute initiative, si on ne veut plus rien voir,
06:29 et bien, qu'est-ce qui se passe ?
06:31 Il se passe que des partis politiques, effectivement,
06:34 vont compter sur les subventions.
06:37 Non, les partis politiques doivent compter aussi,
06:41 en tout cas, sur leurs sympathisants, leurs militants.
06:46 En tout cas, alors je ne sais pas ce que vous en pensez,
06:48 ce que vous êtes pour ou contre,
06:50 appelez-nous 081 26 300 300,
06:52 mais je ne vois pas pourquoi la question ne pourrait pas être posée,
06:57 qui est la question fondamentale.
06:59 Où va notre argent ? Où il va ?
07:02 Quand, par exemple, ce chef d'entreprise qui nous racontait
07:06 que s'il engageait quelqu'un à 1000 euros ou à 2000 euros net par mois,
07:12 lui devait payer 4000 euros net.
07:15 Qu'est-ce qui se passe pour chacun, encore une fois ?
07:18 Tant qu'on n'aura pas fait l'audit général, la mise à plat,
07:22 et la mise sur la table de tout cela,
07:25 comme font les copropriétaires d'un immeuble,
07:27 pourquoi les copropriétaires de l'immeuble France
07:30 ne font pas, effectivement,
07:32 n'ont pas un audit généralisé
07:35 de où vont leurs impôts,
07:39 où va leur argent ?
07:40 C'est fondamental.
07:42 Mais alors que Xavier Milel vient de poser la question pour les partis politiques,
07:46 eh bien, on verra ce qui se passe en Argentine,
07:48 en tout cas, c'est une question qui méritait, je crois, d'être posée.

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