Le ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, Frédéric Valletoux, à propos de la constitutionalisation de l'IVG : «On a donné la possibilité aux sages-femmes de pratiquer des IVG chirurgicales. Aujourd'hui le décret qui permettait de préciser la manière dont on exerce cet acte ne me satisfait pas. Je remets à la concertation cet arrêté, je vais le reprendre avec les professionnels».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Et une consultation pour une IVG médicamenteuse qui était à 200 euros passe à un peu plus de 250 euros.
00:06 Donc on a une application de 25% de l'augmentation de l'acte qui était attendue.
00:13 La deuxième chose, c'est qu'on a donné la possibilité en 2022 aux sages-femmes de pratiquer et même des IVG chirurgicales.
00:22 Aujourd'hui, le décret qui permettait de préciser la manière dont on exerce cet acte ne me satisfait pas et ne satisfait pas non plus aux sages-femmes
00:32 parce qu'il a été entouré d'un certain nombre de précautions ou de conditions.
00:40 Par exemple, de la présence d'un médecin spécialiste en orthogénie, d'un gynécologue optétricien.
00:47 C'était surtout une consultation préalable avec un médecin.
00:49 Donc ça revenait à ne pas changer beaucoup les choses et à ne pas permettre de faire monter en responsabilité des sages-femmes
00:55 qui ont toutes compétences pour pratiquer ce type d'acte.
00:58 Donc je remets à la consultation cet arrêté.
01:01 Je vais le reprendre avec les professionnels, autant les représentants des sages-femmes que les gynécologues obstétriciens
01:09 de manière à ce qu'on puisse donner une vraie délégation de responsabilité aux sages-femmes.
01:15 Ce qui permettra aussi de mieux assurer l'accès à l'interruption volontaire de processus.
01:20 [Musique]
01:24 [SILENCE]