the Good Forum Luxe 2024 - Table ronde | L'ère du design éco-circulaire

  • il y a 6 mois
Table ronde : L'ère du design éco-circulaire
Christelle Capdupuy, Chief Sustainability Officer - Louis Vuitton
Coralie de Fontenay, co-fondatrice et co-CEO - Luximpact
Nicolas Gerlier, Fondateur - La Bouche Rouge
Guillaume Lascourrèges, Directeur Développement Responsable - Clarins
Pierre Luu, Directeur Marketing et partenariats - ID Genève

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Transcript
00:00 On va donc enchaîner avec la dernière table ronde de la matinée mais pas des moindres parce qu'on va parler justement de l'ère du
00:05 design éco-circulaire et la veste que je porte en est un bon exemple. On sait qu'une grande partie
00:09 des impacts économiques, sociaux et environnementaux des produits et des services se décident à l'étape du design et il apparaît
00:16 évident qu'agir à ce niveau là c'est un levier puissant pour actionner la transformation des entreprises.
00:21 Parfois encore une approche on va dire relativement nouvelle.
00:24 Certaines marques n'ont pas attendu pour s'emparer du sujet, d'autres se sont créés sur un modèle circulaire.
00:30 C'est les impacts natifs For Good dont on parlait et donc pour échanger autour de cette table ronde j'invite mesdames
00:36 Christelle Capdupuy et Coralie Defontenay et messieurs Nicolas Gerlier, Guillaume Lascourèges et Pierre Lou. Je vous en prie venez me rejoindre.
00:44 Il va falloir récupérer
00:46 des micros parce que vous allez être nombreux. Alors qui veut prendre un micro ? Prenez-en un.
00:52 Qui n'a pas de micro ? Voilà allez-y je vous en prie installez-vous.
00:55 Voilà merci beaucoup. Alors voilà ça y est on a partagé trois hommes d'un côté,
01:05 trois femmes de l'autre. Là on est sur une parité parfaite mais voilà un petit échange si vous le souhaitez.
01:10 Je vous taquine parce que tout à l'heure
01:12 Alain Ducasse parlait justement d'un besoin de parité. Là on est plutôt pas mal à ce niveau là sur la table ronde donc
01:17 donc c'est parfait.
01:19 Merci beaucoup en tout cas d'être là. Je laisse les galants. Oui oui c'est gentil en plus alors c'est parfait mais oui il faut garder la
01:24 galanterie aussi. Alors justement je vais vous présenter en premier Nicolas Gerlier alors même si voilà finalement
01:30 il y a un mélange on va dire et c'est ça qui est intéressant comme je parlais entre on va dire des plus
01:35 des groupes plus anciens avec une histoire aussi, une mutation parce qu'on est en train de parler de mue ici depuis ce matin et puis
01:42 ces structures on va dire
01:45 Impact natives c'est votre cas Nicolas Gerlier puisque vous avez fondé la bouche rouge
01:50 dans un secteur aussi qui est une industrie polluante. Vous allez nous en parler alors vous avez
01:56 cédé la main mais évidemment pour vous c'est toujours votre bébé et c'est important pour vous de parler de ce sujet là. A vos côtés
02:02 Christelle Capdupuis merci beaucoup d'être avec nous, un chief sustainability officer au sein du groupe donc
02:09 LVMH. Vous inscrivez dans un programme
02:13 live 360 dont vous nous avez parlé tout à l'heure et donc spécifiquement Louis Vuitton parce que là j'ai cité LVMH mais je dis
02:20 Louis Vuitton c'est pour ça que j'étais en train de me perdre dans mes notes tout en vous regardant en même temps mais j'y suis
02:24 j'y suis revenue
02:26 voilà
02:27 exactement merci beaucoup
02:29 Coralie Fontenay alors là voilà à nouveau une jeune structure c'est pour ça je disais qu'on
02:33 alterne vous êtes cofondatrice et co-CIO de Lux Impact donc vous allez nous parler de cette structure que vous avez créé d'emblée en vous disant
02:41 moi je pars d'un modèle et voilà et je m'y applique
02:44 vous êtes aimablement invité par un de nos partenaires à IAG Luxury
02:48 Management. A vos côtés Guillaume Lascouret, je vous remercie beaucoup d'être avec nous donc la Clarins, un directeur développement
02:55 responsable au sein de Clarins qui va nous parler aussi de la démarche aussi de votre structure et puis Pierre Lou qui est là pour
03:01 représenter ID Geneve, là encore une jeune startup qui a à peu près
03:06 environ même pas quatre ans d'existence pas tout à fait, directeur marketing et partenariat de cette horloger
03:13 éco-responsable suisse qui est précurseur aussi en la matière et qui veut faire bouger le secteur voilà déjà j'ai pris
03:20 cinq minutes à présenter tout le monde mais c'était quand même important
03:23 alors on commence par un premier temps d'échange entre vous autour justement de ce sujet du design
03:28 éco-circulaire pour voir comment chacun s'en empare évidemment je vais commencer par
03:33 aller du côté de Christelle Capdupuis et de Louis Vuitton vous parlez de créativité
03:38 circulaire vous vous êtes fixé un des objectifs de moyens quels sont ces objectifs ?
03:43 Merci bonjour à tous et toutes donc effectivement
03:46 chez Louis Vuitton on est animé par la créativité circulaire c'est à dire comment inscrire le design et la conception dans une boucle vertueuse
03:55 d'utilisation des ressources naturelles donc des matières premières on a plus de 500 matières premières chez Louis Vuitton
04:02 la première chose c'est d'inscrire dès le design en fait dès les premières étapes du design la fin d'usage
04:07 je parle pas de fin de vie je parle de fin d'usage parce que les matières
04:11 enfin les produits comme les vitrines sont des réservoirs de matières premières donc comment dès les premières étapes du design
04:17 intégrer la réparabilité le démantèlement on a un exemple sur une paire de sneakers où récemment on a en fait
04:23 changé la conception du produit pour avoir une colle entre deux matières premières
04:28 qui permet un démantèlement beaucoup plus simple parce que vous savez que si on a un mélange de matières premières on peut pas réutiliser
04:33 donc comment vraiment dès les premières étapes avoir ce sujet sur la table
04:38 il y en a un deuxième dont on n'a pas beaucoup parlé ce matin mais que dans le luxe on regarde ce qu'on appelle le sales who
04:42 donc le sales who c'est
04:45 produire et transporter uniquement ce qu'on vend
04:47 voilà pour ne pas générer d'obsolète donc chez Louis Vuitton c'est une obsession et c'est bien ça aussi d'avoir une boucle vertueuse
04:54 donc comment ne produire et ne transporter que ce qu'on vend ou ne vendre que ce qu'on produit et ce qu'on transporte
04:59 puis vous parlez d'objectifs de moyens donc on en a plusieurs je vais aller rapidement sur deux
05:03 le premier c'est qu'on a un objectif d'ici 2025 c'est d'avoir 100% de toutes les matières premières dont je vous ai parlé tout à l'heure
05:10 qui soit recyclées ou en certification environnementale on était déjà à 80% fin d'année dernière
05:17 et le deuxième sujet dont on parle beaucoup moins j'en ai un petit peu parlé tout à l'heure c'est les vitrines
05:22 on est présent dans 60 pays on a 460 magasins donc à peu près 5000 vitrines
05:26 donc c'est très bien de s'occuper des produits si on s'occupe pas des vitrines on s'occupe pas de tout l'impact environnemental de Louis Vuitton
05:33 donc on a un objectif de moyens qui est de réutiliser de recycler de
05:39 stocker localement les matières qu'on utilise dans toutes nos vitrines pour pouvoir les réutiliser et vraiment avoir un
05:45 réservoir de matières premières avec ses vitrines pour s'inscrire dans cette boucle
05:49 alors vous représentez on va dire un panel très large et tout à l'heure je pourrais vous faire réagir aussi parce que là ce sont
05:54 vos objectifs mais parfois c'est pas si simple que ça aussi et ça il faut en parler
05:57 je poursuis avec Guillaume Lascourèges donc la Reims pour vous avez une devise c'est rendre la vie plus belle et transmettre un monde plus beau
06:04 alors ça c'est je pense que ça fait une promesse pour tout le monde exactement avec évidemment un impératif de recyclabilité comment vous l'appliquer
06:12 bonjour à toutes et à tous alors c'est vrai que la promesse est très ambitieuse et elle pense justement je pense la circularité le futur
06:19 alors on a je pense un peu comme tout le monde dans le secteur
06:24 une ambition d'une circularité d'avoir 100% d'emballages recyclables de jouer la recharge
06:29 Après il faut se le dire c'est un casse tête d'abord la recyclabilité c'est
06:35 même un cauchemar pour certains qui développent puisque il va il faut absolument connecter
06:41 l'intégralité des exigences de transformer la formule la protéger la délivrer
06:46 être un produit désirable et puis à la fin oui effectivement dans sa fin de vie est ce qui va être recyclable est ce qui va être
06:51 même réutilisable
06:53 On a la chance d'être un secteur qui a la capacité d'innover beaucoup d'utiliser beaucoup de matières
06:59 sauf que à la fin de vie il n'y a pas du tout cette capacité de gérer ces différentes matières
07:04 donc le premier exercice de la recyclabilité de notre côté en fait ça a été de se mettre à la diète
07:09 en fait dans les différents matériaux qu'on peut utiliser si on prend la famille des résines plastiques
07:15 il ya dix ans à peu près 10 15 ans on utilisait entre 15 et 20 matières différentes
07:20 Aujourd'hui on n'a plus que trois résines pourquoi parce qu'en fait ce sont les seules trois résines qui sont aujourd'hui gérées à l'échelle
07:27 dans les centres de tri par les centres de recyclage
07:31 donc l'exercice de l'éco conception la circularité c'est d'abord un peu se réfréner ça veut pas dire qu'on a cassé l'inventivité
07:37 on a amené en fait de la difficulté dans le développement donc c'est plus ça qui en fait qui arrive avec le recyclabilité
07:45 de se dire je suis capable de faire la même chose voire même de faire mieux parce qu'on cherche aussi l'excellence
07:50 en finalement en contenant certains choix
07:53 on y arrive
07:56 on a encore plein de barrières à passer ou à casser parfois
07:59 et dans un autre exemple qu'on pourrait évoquer tout à l'heure c'est vrai qu'il ya
08:03 aussi cette question d'aller travailler sur
08:06 des chemins communs avec notamment le secteur pour se dire que la recyclabilité va pouvoir se décupler
08:12 il faut pas oublier que la france a la chance d'avoir
08:14 au travers du luxe le deuxième secteur exportateur dans la balance commerciale
08:19 ça veut dire qu'en fait on se retrouve dans une multitude de marchés dans des scénarios complètement différents
08:24 où nos produits arrivent et que notre réflexion si elle n'était que française
08:29 elle serait très facile
08:30 mais en fait il faut qu'on soit déjà aussi compliant et compatible avec cette économie circulaire partout dans le monde donc là on a aussi
08:36 vraiment cet enjeu là de pensée globale et est ce que notre produit notre service comment il va vivre
08:41 justement un peu partout dans le monde
08:43 voilà donc on voit que ce sont des sacrés défis dont on va continuer à parler mais justement
08:47 on a l'illustration voilà comme je disais de grands groupes comme vous il ya les impacts natifs for good qui ont tourmis on va dire
08:53 dans l'autre sens d'une certaine façon on va commencer on va dire par le pionnier
08:57 Nicolas Gerlier vous avez créé la bouche rouge il y a sept ans vous l'avez quitté là en janvier vous avez toujours un oeil dessus on
09:04 va dire donc on est quand même dans un secteur le maquillage industrie polluante et vous êtes un pionnier
09:10 qu'est ce qui vous a animé vous vous dites cette créduce on en parle des
09:13 d'éco circulaire de voilà de produits vous c'est créé du désir aussi qui vous a animé
09:18 alors oui bonjour à tous
09:21 je pense en effet qu'il faut créer le désir alors j'en sais que le mot désir est un peu galvaudé je pense que c'est
09:25 très important aussi de
09:27 revenir un peu à l'essentiel dans notre cerveau la différente partie on a le cortex qu'est la raison puis on a le
09:31 le street homme qui est celui qui va
09:34 construire cette décision par le plaisir par le désir et si on regarde l'histoire de l'humanité c'est quand même le désir
09:39 le plaisir qui a régi le monde et qui l'a influencé donc il faut en tenir compte et je pense
09:44 que si l'écologie avait utilisé cette idée du désir du bénéfice pour changer le monde ça aurait été
09:51 plus rapide et je pense qu'on ne serait pas forcément là aujourd'hui
09:54 donc moins humblement dans mon métier dans la beauté je trouvais intéressant de renouer
09:59 ce lien entre hautement désirable et hautement responsable
10:04 et c'est ce que j'ai engagé à faire avec la bouche rouge je crois que c'est
10:09 l'opportunité du luxe aujourd'hui et aussi le sens pour moi de mon engagement dans ce secteur
10:13 dans ce secteur alors juste rappeler un peu le principe quand même de la bouche rouge justement pour ceux qui ne vous connaîtraient pas
10:19 bien sûr la bouche rouge l'idée et le moteur pour moi
10:23 d'avoir créé cette maison c'était vraiment de réinventer une relation avec le quotidien
10:29 parce que la beauté la cosmétique fait partie de notre quotidien c'est dans tous les sacs à main
10:34 dans toutes les salles de bain et l'idée était simple c'est de se dire on peut finalement réinventer une nouvelle approche avec
10:40 non plus des produits mais des objets des objets rechargeables sans plastique et sans pétrochimie
10:48 et pour moi c'est très important de souligner qu'il est
10:51 indispensable de réinventer la relation à l'objet pour transformer notre notre relation et notre manière de consommer
10:58 alors puisque vous parlez de réinventer on va parler de réinventer la joaillerie maintenant avec luxe impact qui porte bien son nom et
11:04 coralie de fontenay en l'essentiel de l'impact ce sont les pierres
11:08 évidemment et c'est le sujet c'est au centre de la création de notre entreprise alors dites nous en plus
11:13 et bien merci mille fois et bonjour à tous donc en effet après 20 ans
11:19 plus de 20 ans dans les grands groupes et notamment chez quartier
11:23 j'ai eu envie d'avoir une posture un peu plus entrepreneuriale
11:27 et j'ai cofondé luxe impact avec deux vétérans frédéric denarp et
11:33 et sandrine de l'âge est vraiment la mission de luxe impact c'est de faire bouger notre industrie notamment l'industrie joaillière
11:40 et de la pousser vers plus d'impact
11:42 environnemental et social
11:45 en fait on est un incubateur de marques
11:47 alors on se renie on se refait pas à nous on a été élevé dans les grandes maisons pour nous une maison de luxe
11:53 c'est une maison qui a de l'histoire
11:54 donc nos marques c'est des marques du 19e siècle qui
11:58 sont ont été porteurs dont les créateurs ont été porteurs d'une grande vision
12:03 sont tellement visionnaires qu'en fait leurs bijoux sont encore dans les musées aujourd'hui
12:09 alors ces marques on les a fait renaître on les fait renaître
12:12 mais avec une posture résolument moderne et elles sont entreprises à mission
12:17 donc c'est ce qu'on disait en fait les impacts natifs peuvent plus facilement
12:21 tout réagencer pour bien sûr être dans le bon sens donc nous la mission première
12:26 c'est l'impact au sein d'une incubateur de ces marques et aujourd'hui
12:29 je suis là pour vous parler justement de la maison Rouvna qui elle est toute circulaire il y a un constat assez clair en joaillerie
12:36 c'est que 90% de l'impact carbone dans l'ensemble des scopes 1, 2, 3 c'est la pierre
12:41 donc nous nous allons faire à travers nos différentes maisons en sorte de ne plus
12:49 faire d'extraction minière alors il y a trois manières de le faire soit vous allez sur des matériaux biosourcés
12:54 soit vous prenez des pierres circulaires soit vous utilisez ces nouveaux matériaux innovants comme les diamants de synthèse
13:00 donc Rouvna est
13:02 complètement circulaire c'est un magnifique joaillier du second empire qui est qu'on a fait renaître avec Marie Bertelon
13:09 il y a un an et puis je vous parlerai des enjeux et des contraintes tout à l'heure et de son business model
13:16 alors nous l'enjeu c'est de faire redécouvrir les trésors oubliés et en fait faire du neuf
13:22 faire du nouveau avec de l'ancien qui n'est pas forcément du neuf justement
13:26 voilà donc vous êtes une
13:28 start-up toute neuve mais qui a beaucoup d'histoire aussi finalement
13:31 on dit qu'on est des start-up de 150 ans d'histoire
13:33 voilà exactement
13:35 alors on parlait de réinventer le secteur de la cosmétique le secteur de la joaillerie maintenant on est dans celui de l'horlogerie
13:42 avec vous Pierre Lou et donc Idée Genève qui est né justement d'un besoin de traçabilité
13:46 dans le secteur vous voulez justement apporter une nouvelle vision alors quel est votre modèle ?
13:51 tout d'abord merci beaucoup pour l'invitation
13:54 je vais juste contextualiser un petit peu Idée Genève c'est une marque horlogère suisse qui a un peu plus de trois ans
14:00 donc on est bien sûr un petit poussé dans l'industrie
14:03 on se trouve vraiment à la croisée de la tradition horlogère suisse et des principes de l'économie circulaire
14:11 c'est pourquoi en fait on se définit
14:13 complètement en tant qu'impact natif
14:15 c'est à dire qu'au delà d'être pionnier d'une nouvelle narration dans l'industrie
14:20 notre travail vise vraiment à mettre en avant
14:23 des véritables solutions
14:26 pour aider à répondre à certaines problématiques liées à
14:29 l'économie
14:32 écoresponsable donc en fait nous pensons que l'industrie de luxe doit être exemplaire d'une certaine manière et nous voulons mettre
14:39 justement en lumière certaines possibilités
14:41 mettre en avant qu'une traçabilité
14:44 qu'une transparence et qu'une production issue de l'économie circulaire est complètement possible
14:50 notre modèle de production en réalité il consiste à travailler de manière disruptif
14:56 avec des fournisseurs avec plus de 40 fournisseurs
14:58 qui nous donnent accès en fait à leurs déchets dans un rayon de 200 km dans le Jura
15:04 pour créer un acier 100% recyclé
15:10 avec des standards qui sont les standards de l'industrie de luxe horlogère un acier 44-41 pour les connaisseurs
15:16 pour nous en fait cette volonté elle est vraiment
15:19 de créer une nouvelle identité dans le luxe et de justement mener la conversation et d'être leader dans cette conversation
15:26 on pense que justement il faut apporter des solutions concrètes
15:30 bien sûr réalisables à notre échelle on est conscient que pour un grand groupe les volumes de production sont différents
15:35 c'est pour ça voilà étant un PAC natif c'est beaucoup plus simple
15:39 c'est plus simple alors là encore vous allez parler aussi de vos défis on va dire c'est le deuxième tour de table parce qu'il y a
15:44 une réalité il y a des choses qui sont écrites sur le papier quand on parle d'économie circulaire
15:48 mais il y a d'importants défis à relever je vais repasser la parole Christelle
15:53 Capdupuis c'est pas si simple que ça qu'est ce qui pêche encore ?
15:57 j'adorais vous dire que oui mais non
16:00 non en fait la première difficulté c'est que
16:02 circularité donc on parle de boucle alors quand vous êtes dans les entreprises de fonctionnement classique c'est assez linéaire
16:08 c'est à dire que vous avez des créateurs ils créent ensuite on va produire
16:11 on va transporter puis on va vendre et tout à l'heure ce que je vous ai expliqué c'est que justement
16:15 en fait par exemple je donnais l'exemple du design où il faut dès les premières étapes du design
16:19 parler fin d'usage donc ça veut dire qu'un designer
16:21 doit parler avec les personnes qui vont être en charge du démantèlement
16:24 donc en fait cette circularité là on doit l'appliquer à la gouvernance de l'entreprise
16:28 et tout le monde doit se retrouver autour de la table en même temps donc changer une organisation une gouvernance
16:35 l'ordre des choses dans des processus dans des grands groupes pour les personnes qui
16:39 y sont c'est pas si simple que ça voilà ça c'est la première difficulté
16:43 la deuxième faut quand même qu'on se dise les choses on parle de matières recyclées tous
16:46 chaque fois qu'on recycle on perd des caractéristiques techniques c'est comme ça
16:50 voilà donc il y a effectivement l'innovation qui doit être là aussi pour nous y aider mais du coup c'est pas immédiat
16:56 et du coup quand on prend ces deux sujets qui est la gouvernance de l'entreprise
17:00 le recyclage des matières premières il y a quelque chose qui arrive sur la table c'est qu'en fait c'est complètement
17:04 antinomique avec le rythme qu'on a tous et notamment le rythme des collections pour une maison comme Louis Vuitton
17:10 donc aujourd'hui on se bat pour ça le maître mot étant l'anticipation
17:13 voilà donc on essaie d'anticiper au maximum c'est un énorme challenge au quotidien
17:19 même si les gens sont autour de la table même si les collaborateurs sont de
17:23 super bonne volonté parce qu'ils comprennent ils ont envie de participer à tout ça
17:27 mais au final on a quand même un timing qui est là qui faut respecter
17:31 et c'est pas si simple de trouver des fournisseurs qui du jour au lendemain
17:34 vous arrivez en vous donnant des matières recyclées qui sont prêtes donc tout ça nécessite d'anticiper et parfois
17:38 de travailler avec des fournisseurs sur une collection qui va être dans deux ans et demi donc c'est vraiment pas simple
17:45 surtout encore une fois dans des organisations qui sont extrêmement structurées et linéaires donc ce mouvement de circularité appliqué à l'organisation
17:52 aujourd'hui c'est un gros challenge
17:54 Voilà un premier défi à relever alors Coraline Fontey vous avez commencé à en parler aussi
17:57 avec ce que vous mettez en place vous créez aussi une nouvelle filière
18:01 j'imagine c'est pas si simple que ça aussi quels sont les défis que vous avez à relever ?
18:06 Oui absolument
18:08 en fait l'enjeu est aussi que Rouvena ne veut pas rester joyeux de quartier l'idée
18:12 c'est d'avoir une envergure et de pouvoir scaler à minimum
18:18 donc en fait il a fallu créer une filière parce que la filière de la pierre circulaire n'existe pas alors
18:22 on pouvait à la fois prendre un peu de démonter dans les ventes aux enchères on peut et ça c'est quand même très joli
18:28 prendre enfin accueillir les pierres de nos clients c'est quelque chose qui se fait plus place Vendôme et qui est quand même
18:34 incroyable parce que ces pierres ont du sens et en fait on dit que 70% des pierres de la terre sont déjà extraites mais qu'elles
18:40 dorment dans les coffres forts
18:42 des clients et des négociants donc nous justement
18:45 Vous voulez faire un braquage non plus ?
18:47 Exactement donc on les fait revenir
18:49 et du reste on est là pour les expertiser et on a aussi beaucoup travaillé bien sûr avec les négociants de pierres
18:55 alors c'est avec eux qu'on a travaillé
18:58 et avec qui on s'attèle à prendre toutes ces pierres dont ils peuvent nous certifier
19:04 qu'elles sont anciennes et ces certifications émises dans la blockchain qui permet du reste après de suivre les vies futures
19:10 de nos bijoux
19:12 alors ça veut dire qu'une fois qu'on a mis ça en place et qu'on a trouvé des partenaires parce qu'il y a quand même des mines
19:17 fermées alors il vous ouvre le troisième coffre de mines anciennes fermées alors qu'on peut reconnaître aussi parce qu'en fait les pierres de couleur on reconnaît
19:24 leurs origines
19:26 il faut aussi après inventer le bijou qui permet d'accueillir finalement toutes ces pierres qui vont être
19:31 particulières on est quand même dans la personnalisation alors idem
19:35 on est chez Rouvna, Rouvna est là pour faire des bijoux reconnaissables et signatures j'en porte là quelques deux exemples
19:42 et en fait ces bijoux on les a éco conçus donc ça nous pousse à créer autrement et c'est le bijou qui accueille la pierre
19:48 plutôt que
19:50 alors moi je dis qu'on a tout détricoté dans les grandes maisons on a un design et puis on puise la matière pour répondre
19:56 exactement à un design répétitif alors en fait on continue à extraire
19:59 alors que nous on a un design reconnaissable mais qui s'adapte
20:03 à chacune des pierres voilà donc c'est ça qui fait qu'on a tout détricoté dans l'autre sens et qu'on a mis même pour les
20:09 pièces accès
20:11 voilà des choses faisables qui sont en haute joaillerie dans la... on n'est que sur la pièce unique mais qui se font pas quand on parle de pièces
20:17 répétitives
20:19 exactement alors vous avez tout détricoté justement peut-être la difficulté aussi Guillaume
20:23 Lascourèche c'est que dans ces sujets là et notamment les solutions qu'on peut chercher
20:28 ce sont des solutions qui sont pas nécessairement là qu'il faut aussi les créer
20:31 alors il faut les créer il faut les financer
20:34 alors il y a deux choses je dirais la première
20:36 essentielle c'est les murs d'investissement qu'il faut consentir sur toute la chaîne de valeur à la fois nos fournisseurs potentiellement quand ils créent des nouvelles matières
20:44 même le simple accès à la matière recyclée
20:47 si on veut une matière recyclée de qualité où on a une perspective par exemple d'avoir
20:52 des plastiques qui sont recyclés avec la technique du recyclage chimique donc ça nous permettrait d'avoir une matière qui est équivalent au vierge
20:58 une usine de recyclage chimique c'est un peu plus d'un milliard d'investissements
21:02 donc à chaque fois il y a des investissements massifs à faire donc ça veut dire aussi renchérir potentiellement le prix aussi des produits qu'on peut
21:09 développer
21:11 et après il y a aussi
21:13 l'invention à avoir et parfois ça a été très bien introduit par Hélène Vallade sur la question de travailler ensemble
21:18 le sujet de la compétition va être de plus en plus essentiel à développer parce que effectivement tout seul nos bras sont un peu courts
21:26 on n'est pas capable de marcher mais on va peut-être pouvoir courir justement
21:30 en étant plusieurs et là par exemple on est sur un projet
21:33 aux côtés de L'Oréal et Chanel sur un projet de consigne donc la fabrique circulaire
21:38 Exemple enfin pas simple à consigner. Pas simple alors déjà à recharger c'est pas simple mais se dire qu'on va consigner un produit un emballage
21:47 le faire partir dans un cycle de lavage le ramener à l'usine le remplir
21:52 vous imaginez les casse-tête de traçabilité de process qualité etc
21:57 et donc voilà on est en train de se poser ces questions là qu'est ce qu'on est capable de faire jusqu'où on peut aller
22:01 qu'est ce qui est en fait il faut travailler aussi cette
22:04 la réassurance aussi des équipes qui vont travailler dans cette chaîne de valeur
22:08 les laboratoires avec leur process les équipes des opérations etc en disant on va faire complètement différemment mais faudra continuer à faire la même chose
22:15 et donc en busquillant un peu tout le monde il faut créer
22:19 les conditions de la réussite en leur donnant aussi la capacité de
22:23 de parfois rater des choses aussi
22:26 et donc ces projets de consortium aussi sont là pour
22:29 on n'a pas raté tout seul on a raté à plusieurs parce que je pense qu'on va rater les trucs
22:34 mais on va forcément beaucoup apprendre et on va être ensuite capable
22:37 de déceler ce qui fonctionne et après l'incrémenter le faire monter en
22:41 en efficacité en échelle
22:45 alors Nicolas Gernier vous pouvez réagir aussi à tout ce qui a été dit depuis le début et aussi l'une des approches que vous aviez
22:50 vous aviez depuis le début et qui est quand même un des
22:52 des enjeux majeurs parce qu'on parlait je parlais d'industrie polluante en introduction c'est la question du plastique et vous la beauté sans plastique ça a
22:59 été aussi un des gros défis à relever
23:01 oui et je rebondis sur ce qui était souligné aussi par Pierre c'est vrai que
23:07 pour une petite maison c'est plus simple que pour un grand groupe on navigue plus facilement sur un petit bateau que sur un très
23:13 grand bateau donc il faut aussi le dire parce que c'est important et pour revenir aussi à ce que
23:18 soulignait Christelle je pense que c'est très important en effet de penser le produit de penser la création aujourd'hui en
23:26 imaginant la fin de vie du produit c'est à dire le moment où il va être trié ou recyclé
23:32 c'est absolument capital aujourd'hui on peut plus l'oublier
23:36 et pour rejoindre aussi le point de Guillaume et d'Hélène en effet ce sujet de la fin de vie du produit je pense qu'il est
23:43 urgent
23:44 de
23:45 s'associer tous ensemble
23:47 pour construire
23:49 le chemin qui sera long et difficile parce que on entend beaucoup de choses et pas forcément des choses
23:55 véridiques alors pour reparler du plastique précisément
23:58 aujourd'hui le plastique c'est un peu une impasse on entend beaucoup de chiffres moi j'ai commencé la bouche rouge il y a huit ans
24:03 j'en suis parti en janvier il y avait une idée qui était centrale c'était de se dire
24:08 inventons une nouvelle approche de la beauté sans plastique
24:13 à l'époque il n'y avait pas beaucoup de chiffres aujourd'hui il y a des chiffres qui sont assez forts on entend parler du septième continent
24:18 mais pour être plus concret
24:19 on entend que l'on produit aujourd'hui à près de 400 millions de tonnes de plastique par an dont la moitié à usage unique
24:26 on entend aussi que 90% du plastique qu'il y a dans les océans
24:30 est issu de ce que l'on produit dans notre quotidien et dans nos industries
24:34 et puis si on regarde la cosmétique plus précisément
24:38 la cosmétique est considérée en fonction des classements entre la troisième et quatrième
24:42 industrie la plus polluante en termes de plastique donc il y a une impasse sur le sujet du plastique comment on y répond avec
24:47 ses contraintes et sa mesure petite entreprise grande entreprise
24:50 aujourd'hui les sujets qui sont évoqués pour moi me semblent pas forcément les bonnes réponses il y a le plastique recyclé ou le plastique
24:57 biosourcé plastique recyclé c'est
24:59 finalement aujourd'hui on le sait plus on recycle le plastique plus il va se détériorer et rejeter dans le contenant ou dans l'air
25:07 des matières des matières chimiques ça c'est le premier point et je pense c'est un enjeu important et qu'il faut le souligner
25:12 il est souvent un peu ignoré et le deuxième point c'est le plastique
25:17 biosourcé moi j'étais le premier à trouver ce sujet intéressant j'ai à l'époque développé la première
25:23 fibre de brosse de mascara en matière biosourcé voyez pour être vraiment pointu
25:29 et rapidement j'ai été confronté et ça c'est important de le rappeler en tant qu'entrepreneur ou en tant que native on
25:37 commet aussi des erreurs on voit aussi les limites c'est que aujourd'hui il n'est pas
25:40 possible de trier correctement le plastique biosourcé donc c'est un véritable enjeu si vous produisez une nouvelle matière qui n'est pas
25:48 à la fois qualifiable par le consommateur mais aussi par l'industrie qui le recycle ça devient un double problème donc faire très attention
25:54 et c'est pour ça que cet appel à travailler tous ensemble sur demain
25:59 est absolument une urgence parce qu'on peut enclencher des industries
26:04 colossales dans une voie qui n'est pas la bonne si on travaille tous ensemble je pense qu'on aura
26:08 plus naturellement la capacité à interagir et à corriger le tir s'il le faut voilà donc c'est pour moi très important
26:13 alors vous le rejoignez tous et je suis sûr que Christelle Capdupie on parlera aussi de travailler ensemble et justement Pierre-Loup
26:19 vous votre ambition justement c'est de créer un lab pour proposer à d'autres aussi des solutions finalement
26:25 oui en fait totalement on parle beaucoup de coopération je pense que tout le monde a parlé aujourd'hui
26:30 cette idée pour nous de l'idée lab c'est d'avoir un département en interne qui est spécialisé dans la recherche de solutions concrètes
26:36 pour répondre à ces problématiques et de justement
26:39 influencer l'industrie horlogère dans un premier temps mais l'industrie de manière plus globale dans un futur dans un
26:45 long terme
26:48 par exemple on va travailler avec beaucoup de startups une startup comme nopla une startup britannique qui vient de not plastic
26:54 qui nous a permis de lancer notre premier packaging en
26:58 biodegradable en algues qui se dissout dans l'eau en quelques heures qui peut être utilisé pour arroser vos plantes par exemple
27:05 et l'idée pour nous c'est qu'en fait on veut soutenir
27:08 des startups innovantes et rendre concrète
27:12 leurs activations à travers nos produits et à travers l'expérience client
27:16 donc l'idée de ce lab en fait c'est de le lancer en 2025
27:21 Et l'idée de fond c'est quand même de ne pas
27:26 devenir une manufacture horlogère classique mais plutôt de mutualiser des expertises
27:31 sur l'économie circulaire et devenir un peu une marque référente sur le sujet pour l'industrie
27:37 voilà c'est un peu ça l'idée c'est ça l'idée alors il ya aussi embarqué tout le monde et embarqué aussi le consommateur
27:42 vous votre slogan c'est la conviction au poignet c'est bien ça alors justement comment vous les embarquer aussi vos clients
27:48 c'est exactement ça c'est notre slogan la conviction au poignet
27:52 je pense que l'ancrage majeur pour convaincre nos clients c'est de dire que l'idée genève c'est la première marque
27:59 horlogère de luxe suisse entièrement
28:02 issue de l'économie circulaire c'est quelque chose de nouveau
28:05 et que nos clients comprennent en fait que
28:08 nous fabriquons des montres qui reflètent les valeurs et
28:11 les principes de ceux qui veulent s'engager en faveur du climat
28:15 donc c'est cette idée qui est très importante bien sûr on est conscient que les biens de luxe sont des biens positionnels avant tout
28:21 mais en plus de cela nos clients veulent justement affirmer leur conviction
28:26 ils veulent justement
28:28 prendre part à cette nouvelle économie
28:30 juste pour rebondir dernier point nos clients sont souvent d'ailleurs des activistes ou même des acteurs de la transition écologique de par leur métier
28:38 et on communique assez régulièrement
28:41 Sur nos prises de parole par exemple on était au world economic forum à Davos le mois dernier on sera au change now summit
28:48 le mois prochain on est très fier d'être la première marque horlogère suisse à être invité
28:52 avec un petit côté glamour parce que Leonardo DiCaprio est dans ce monde
28:56 exactement je pense que c'est un peu important de dire que
29:00 pour finir on a l'implication d'activistes connus comme Leonardo DiCaprio mais qui sont des investisseurs
29:06 et qui ne sont pas des ambassadeurs c'est quelque chose qui est très important pour nous
29:09 ça nous permet de faire résonner un peu notre message
29:13 alors vous le montrez en exemple et on va pouvoir aussi le voir alors je vois devant moi deux minutes alors ça va être
29:19 monstrueux parce que si je fais un dernier tour de table avec vous tous ça va être compliqué
29:22 c'est très compliqué l'exercice ça s'est réduit plus vite que je ne pensais il doit y avoir une accélération en coulisses
29:28 Nicolas Gerlier peut-être pour rebondir parce que là on voit des marques qui s'engagent
29:33 ou des plus anciennes etc mais il faut aussi avoir une autre manière de
29:38 consommer et ça c'est vraiment au coeur de se poser la question aussi du bénéfice consommateur
29:43 oui brièvement parce que le temps court moi l'idée centrale de la bouche rouge c'est vraiment de se dire que
29:50 on achète une fois en recherche pour toujours
29:52 on parle beaucoup de recharge je le dis parce que on me
29:56 souligne parfois le fait que j'ai été premier à réintroduire cette idée de recharge attention à la recharge c'est pas une fin
30:00 si la recharge devient des obsolètes demain ça sera une catastrophe si la recharge est un deuxième packaging c'est aussi une catastrophe
30:07 il faut penser cette recharge comme une nouvelle relation à l'objet
30:11 nouvelle relation à notre produit dans notre quotidien pour créer du beau et c'est le rôle du luxe et c'est ce qui m'anime c'est créer
30:16 finalement
30:17 des récits mais aussi du concret des produits qui se recharge parce qu'on y était attaché et je crois que l'artisanat est une
30:23 très belle opportunité de créer une relation et
30:27 et une force dans le temps pour un objet alors justement vous parliez de désir
30:31 l'approche du beau aussi corallier de frontenay qui doit être différente
30:36 oui alors peut-être aussi pour conclure je crois qu'en effet j'ai envie de partager deux
30:40 deux choses la première c'est qu'en effet
30:42 notre approche nous pousse à requestionner la notion de beau en effet un beau qui est peut-être moins standard
30:47 les pierres qu'on accueille elles ont une âme
30:51 c'est peut-être pas le bleu
30:53 profond de la place Vendôme et il y a cette petite touche de vert et ainsi à ça donc en fait notre approche c'est
30:59 le beau est-il pas plus celui qui a une âme
31:04 on parlait avec Nicolas du beau à l'intérieur à l'extérieur voilà donc je pense que
31:08 on orme beaucoup il y a aussi la notion de beauté à travers les continents
31:13 donc voilà comment on commence à ouvrir et ouvrir ses yeux j'ai envie de dire au beau et à ce qui est différent
31:19 tout en gardant bien sûr une signature de marque donc dans une idée très artistique nos acheteurs de pierres
31:24 n'achètent pas n'importe quelle pierre et ils sont garants du certain niveau de qualité parce que ce beau ne se fait pas sans
31:29 qualité puis là j'ai une invitation mais et on le disait aussi avec Nicolas en fait il faut que
31:34 tout ça soit du plaisir donc l'idée c'est de créer ensemble
31:37 c'est avec avec du plaisir d'inventer des choses nouvelles de
31:41 contraintes alors nous par exemple les écrins on prend pas des écrins avec des matières recyclées on achète que des vieux écrins
31:47 et on les fait taguer par des street artistes
31:49 voilà et je pense que la circularité absolue vous permet d'inventer des choses que vous n'auriez jamais imaginé avant donc
31:55 je vous invite à créer pour pour créer cette circularité
31:59 alors Guillaume Lascourage qu'est ce que vous inspire aussi tout ce qui a été dit ces approches plus on tire le fil du sujet du
32:05 design éco circulaire plus on soulève aussi de questions donc c'est la difficulté de d'avoir synthétisé un
32:10 sujet qui est quand même très vaste
32:13 je pense qu'on fait plein de choses très très bien
32:15 mais il faut qu'on l'explique plus peut-être et la pédagogie comment finalement
32:20 les clients les consommateurs etc vont y adhérer vont y venir
32:23 moi je suis très content quand des études nous disent qu'ils sont super engagés mais bon
32:27 je suis pas sûr qu'ils viennent d'abord pour ça c'est pas grave
32:30 mais comment si on fait écho à ce qui était dit comment ça devient cool de recharger quand bien ça devient cool d'être sobre dans
32:36 certains usages
32:37 donc ça c'est important et j'avoue qu'il ya certains jours de la semaine où j'ai envie de casser la pyramide des messages
32:42 souvent la rse est à la cave
32:45 et donc je pense qu'il faut que les marques aussi arrivent à faire remonter
32:48 dans le récit les sujets de la rse
32:51 pour créer quelque chose de plus tangible de compréhensible et que le consommateur se dire ok je
32:57 joue dans ce chemin de la circularité parce que j'ai choisi le produit dans sa recharge en sa consigne ou que sais-je
33:03 mais il ya la question vraiment d'expliquer
33:06 pourquoi on le fait et pourquoi c'est intéressant que vous le fassiez
33:09 merci à vous alors christelle cap du puits qu'est ce que vous pourriez dire en guise de conclusion
33:14 en fait en conclusion par rapport à tout ce que vous avez dit moi je pense aussi que
33:19 Sur pas mal de marques en fait dans le luxe pour les consommateurs
33:24 on doit l'être de toute façon doit être ce stade de boland doit être circulaire donc
33:28 c'est même pas un histoire c'est intégré dans l'adn de la marque en fait dans la branle des quittés donc
33:32 par rapport à je crois que c'est vous qui disiez effectivement moi aussi quand je vois les études que 30% 40% des clients mettent
33:38 ça dans le top priorité des achats j'y crois pas trop
33:41 je pense aussi que c'est assez facile de mettre tous les clients dans un même
33:44 dans un même ensemble donc faut faire très attention à tout ça
33:47 mais au delà de ça au delà des clients moi je pense aussi qu'on est en train juste de parler de business continuity en fait
33:54 on est en train de parler de la continuité de notre business parce que sans matières premières recyclées sans certification environnementale
34:01 sans reuse vous avez parlé de fin de vie moi je préfère parler de fin d'usage
34:06 on va pas y arriver en fait donc là on est en 2024 on se dit encore si ça passe
34:10 en 2030 on se revoit tous si on n'a pas intérêt ça dans la manière de gérer nos business ça ne passera pas
34:16 donc au delà de du consommateur au delà de la sustainability comme étant un critère d'achat moi je pense que c'est la sustainability
34:24 comme un critère de continuité de nos business en fait.
34:27 Voilà on va dire que c'est une très bonne conclusion et d'ailleurs
34:29 Bah merci beaucoup merci à tous les cinq de vous être prêté à l'exercice sur un sujet qui est très vaste mais qui résume à
34:38 lui seul c'est l'ère du design éco circulaire mais on voit que voilà ça y est il faut y aller merci beaucoup et je repasse la
34:44 parole à à Emily pour la dernière séquence de cette matinée

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