Regardez On refait le match du 09 mars 2024 avec Philippe Sanfourche.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 19h20h30, on refait le match sur RTL.
00:09 Présenté par Philippe Sanfourche.
00:11 Bonsoir à tous et merci d'être avec nous comme chaque samedi à 19h.
00:24 Il n'y a pas de bonnes habitudes, pourrait-on dire.
00:26 Si, il y en a de très bonnes, c'est de se retrouver à nos côtés tous les samedis pour écouter le foot à vive sur RTL tous les week-ends.
00:35 Un peu comme à la télé sur M6, puisque c'est l'information de la semaine sur le plan médiatico-sportif,
00:41 l'attribution des deux prochaines Coupes du Monde sur les antennes du groupe M6, évidemment, RTL.
00:47 Faisant partie du groupe, nous ne pouvons que nous en réjouir.
00:51 Je vous le disais, on est ensemble jusqu'à 23h, puisque dès la fin d'en refaire le match, vous retrouverez Eric Silvestro, Karine Galli et Xavier Domergue dans RTL Foot,
01:00 avec une très belle affiche ce soir, Lance-Brest, le foot vrai, mais le foot vrai au très haut niveau à Bollard ce soir.
01:06 Pour leur retour en analysé, en débat sur toute une semaine d'actualité, terrain mais pas que, les tribunes, l'arbitrage, les instances, l'économie, les médias, la politique,
01:15 tout l'univers du ballon rond décortiqué par la crème de la crème, le gratin des analystes foot.
01:21 A mes côtés ce soir, le procureur Gilles Verdez.
01:25 - Bonsoir. - Très élégant le procureur ce soir.
01:28 - Dominique Sévrac, le parisien. - Bonsoir. Il n'a pas le physique de radio et il s'habille très très bien. Il est vraiment superbe ce Gilles.
01:34 - Pas de tacle dès le sommaire, Dominique Sévrac.
01:36 Et Dave Apadou, notre voieur France-Football, la chaîne L'Equipe et RTL régulièrement, souvent avec Eric Silvestro à 20h,
01:44 mais aussi, et on apprécie, dans On refait le match. Bonsoir Dave.
01:47 - Je passe une tête de temps en temps. Bonsoir, vous allez bien ?
01:50 - Je vais très bien. - Le menu a l'air alléchant.
01:52 - Je sais que vous êtes très inspiré par le menu et notamment sur le côté gastronomique de l'Euro 2000.
01:57 - Et les toilettes, et les toilettes.
02:00 - Au sommaire ce soir, donc, trois grands débats dans la première heure.
02:04 Retour sur la qualification du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions.
02:07 Louis Sénéryqué n'a peur de personne. Est-il réaliste ou présomptueux ?
02:11 Et puis Kylian Mbappé a un doublé en réponse à sa mise à l'écart sur le banc ces derniers temps.
02:16 Est-ce qu'il a éteint toute polémique ? Est-ce qu'on est à l'abri d'un nouvel épisode d'ici la fin de saison ?
02:22 Le deuxième débat, on le disait, des saucisses sans viande à l'Euro 2024.
02:26 Cet été, des toilettes non genrées. La politique était en train d'instrumentaliser la compétition.
02:31 Et puis l'OM, l'Ile, le PSG, tous vainqueurs cette semaine en Coupe de France.
02:36 C'est un heureux hasard ou le signe d'un vrai progrès du football français sur la compétition européenne-continentale.
02:43 À 20h, les débats flash. Vous en avez l'habitude désormais avec l'arrivée de l'indispensable Karine Galli
02:48 qui nous rejoindra pour quatre questions, quatre réponses en 45 secondes chrono.
02:53 Ce soir, Lesmélou, le Brestois, en équipe de France. Est-ce impensable ?
02:59 L'affaire Vinicius, l'attaquant brésilien du Real qui n'a pas eu de carton rouge pour une agression
03:04 encore cette semaine en Ligue des Champions. Le Real est-il arbitré différemment des autres clubs ?
03:10 Farioli, l'entraîneur niçois, peut-il redresser la situation après une énième défaite ?
03:15 Et l'Europe qui commence à s'éloigner pour l'OGC Nice.
03:18 Et puis Corinne Diacre qui sort de son silence. A-t-elle encore sa place au plus haut niveau ?
03:23 On est ensemble jusqu'à 20h30. Merci d'être avec nous. On refait le match ? C'est parti !
03:33 Avant d'ouvrir les débats, place au direct, direction le Moustoir.
03:37 Il y avait un match de Ligue 1 cet après-midi à 17h entre Lorient et Lyon
03:43 avec une belle victoire des Lyonnais qui relance l'OL dans la compétition et dans le classement.
03:50 Je jette tout de suite un œil sur ce classement. Lyon qui remonte à la dixième place à quatre points de Reims
03:56 alors que pour Lorient, c'est compliqué toujours, à 15ème avec 25 points.
04:01 Tout ça s'est déroulé sous les yeux avertis de Philippe Audouin.
04:05 Bonsoir Philippe. - Salut Philippe. Bonsoir tout le monde.
04:07 C'était le centenaire du Moustoir. Il y avait un maillot collector spécial pour cette fête populaire
04:16 pour ce bon club de Lorient et les Merlues. On peut dire que la fête a été un petit poil gâchée ce soir.
04:22 Oui, parce que Lorient ne s'est pas hissé à la hauteur de l'événement piètre prestation des joueurs de Régis Lebrus
04:28 qui pourtant s'était imposé il y a une semaine dans le derby breton à Rennes.
04:32 En première mi-temps, Lyon aurait dû ouvrir le score.
04:35 Les 20 premières minutes de Lyon sont intéressantes avec plusieurs occasions.
04:38 Il faut un double arrêt de Mvogo pour empêcher Tolisso et Benrama d'ouvrir le score.
04:43 Ensuite, c'est Matic qui tente sa chance et puis Clinton Matin également sur une tête à bout portant
04:47 qui aurait pu ouvrir le score. Et puis finalement, Lyon a marqué alors que Lorient avait tendance à réagir
04:53 en tout début de deuxième mi-temps. Il y avait une frappe d'Abergel sur un bon mouvement
04:56 qui était passé juste au-dessus. Et puis deux minutes après, Tagliafico, tête plongeante
05:00 sur un excellent centre de Clinton Matin. 1-0 et 12 minutes plus tard sur une contre-attaque
05:06 rondement menée avec une passe de Cacré depuis ses 20 mètres quasiment qui lance Baldé.
05:11 Baldé qui évite le tacle dans le vide de la porte et qui va battre Mvogo. 2-0 à la 64e.
05:17 Lyon qui a assuré avec une maîtrise technique bien supérieure sans faire un très grand match.
05:23 Les Lyonnais ont assuré l'essentiel en tout cas.
05:25 - Un mot Philippe avant de te libérer pour aller en zone mixte et en conférence de presse
05:29 recueillir les premières réactions à écouter dans RTL Foot tout à l'heure et dans la matinale de RTL.
05:36 Ton avis Philippe sur le niveau de cette équipe lyonnaise ? On avait dit une ultra dépendance à la casette.
05:42 Là, ils réussissent à marquer sans lui. Ils sont dixièmes ce soir. Je regarde à 8 points de lance
05:48 qu'ils sont sixièmes. Il reste 9 journées de championnat pour eux maintenant.
05:52 Est-ce que l'Europe est un doux rêve ou est-ce que sur ce qu'on a pu voir ce soir, ça peut être envisageable ?
05:56 - Ça va être difficile quand même parce qu'il y a beaucoup d'écarts.
06:00 Lyon s'est éloigné de la zone rouge. C'est ça le principal enseignement grâce à cette cinquième victoire
06:06 sur les six dernières journées pour les Lyonnais. En revanche, pour remonter au niveau des places européennes,
06:13 il faudrait vraiment compter sur beaucoup de faux pas des équipes qui postulent et qui vont quand même
06:18 sans doute accélérer le rythme d'ici la fin. Les Lyonnais, même s'il y a une victoire logique aujourd'hui,
06:24 sont quand même peut-être un ton en dessous de ceux qui prétendent à l'Europe.
06:29 - Très bien. Merci pour l'œil de l'observateur ce soir de Philippe Audouin qui était au moustoir
06:35 pour cette victoire lyonnaise 2-0 face à Lorient. Petit tour de table, messieurs, sur ce constat
06:42 de l'Olympique lyonnais qui rebondit. On le disait, la dépendance à la casette, manifestement.
06:47 Ils ont réussi à faire 100. - Oui, moi je trouve que c'est assez prometteur pour Lyon.
06:52 Récemment, on faisait un débat sur Lyon, peut-il être européen ? Alors, pas encore. Mais néanmoins,
06:56 face à Lorient qui n'a pas joué là mais qui restait sur de très bonnes performances, victoire à Rennes
07:01 avec les 11 mèmes, je trouve que Lyon a été solide. Alors, sans génie, oui, mais solide.
07:06 Et moi, j'aime bien la construction de Sage. C'est-à-dire qu'une sorte de 4-1, 4-1,
07:12 avec au milieu de terrain Matic qui est une super recrue et puis Cacretto Lissau,
07:17 je trouve que ça fonctionne très bien, c'est complémentaire, c'est solide.
07:20 Et comme ça fait du sur place devant, je pense que Lyon ne doit rien s'interdire, très franchement.
07:24 - Ils vont avoir du mal à passer au-dessus des concurrents qui les devancent.
07:30 On l'a vu la semaine dernière contre Lens, dès que le niveau s'élève un petit peu, Lyon a du mal.
07:36 La championnat de France, avec cette championnat à 18, il n'y a pas de ventre mou,
07:40 il y a les bons qui sont devant, on va dire que les bons ça s'arrête à peu près à Brest ou à Monaco.
07:46 - C'est-à-dire qu'il y a deux bons ? - Les bons, il y en a très peu.
07:50 Après, il y a les moyens, puis il y a les nuls. Et Lyon, ils sont dans les nuls quand même.
07:53 Ils sont vraiment dans les nuls, de la 10e à la 18e place, c'est une bande de nuls.
07:58 - Ils étaient dans les nuls, ils sont en train de s'en extraire.
08:00 - Oui, ils sont un peu moins nuls que les vraiment nuls, mais ils sont quand même encore dans les nuls.
08:05 - On est une semaine à la réalité lyonnaise, c'est que ce n'est pas assez fort pour faire le match avec Lens,
08:10 et c'est bien plus fort que ceux qui vont lutter pour le maintien, c'est-à-dire Lorient, Metz et compagnie.
08:16 En fait, elle est là, la réalité, il ne faut pas s'inventer une vie.
08:19 L'Europe, je pense qu'éventuellement, c'est par la coupe, parce que maintenant que tu es en demi-finale,
08:23 tu reçois Valenciennes, donc là c'est encore...
08:25 - Pierre Sage nous a expliqué que c'était Pierre Thirard.
08:28 - Après on peut s'inventer des adversaires, il voulait le PSG au parc.
08:32 - Je pense qu'il voulait le PSG au parc ici, là j'avais plus de chance.
08:35 Non, évidemment, elle est là la petite éclaircie,
08:38 mais je pense qu'au niveau du championnat, ils sont en train de bien faire ce qu'ils ont à faire,
08:41 et moi je rejoins Gilles là-dessus, j'ai l'impression qu'ils posent des bases
08:45 pour ce que devra être Lyon l'an prochain, parce que là ce n'est pas le mien.
08:48 - Mais avec Textor, il ne restera pas, Pierre Sage, il ne restera pas avec Textor,
08:51 avec un actionnaire aussi fou, qui veut du clin-clin, qui a failli prendre Gattuso,
08:55 qui est sans doute le pire entraîneur qu'on a vu cette saison au Lyon.
08:58 - Ils se sont redressés avec Pierre Sage, regardez.
09:00 - Il ne reste que Grosso, on parlera tout à l'heure de l'OM avec Gasset,
09:03 c'est un peu le retour aux valeurs.
09:05 - Moi je lui dis qu'il est bon, Philippe, je vous dis qu'il est bon,
09:07 je vous dis que Textor ne le gardera pas. - Bah il vous écoute.
09:09 - Moi je ne suis pas d'accord avec le constat de Dominique quand même,
09:11 parce que Lyon les a fracassés en début de saison, ils étaient relégables,
09:15 on se demandait collectivement est-ce qu'ils vont descendre.
09:19 Alors on peut contester le mercato d'hiver, bon ils ont joué à plein sur un mercato d'hiver,
09:22 moi je déteste ça, mais bon. - 58 millions.
09:24 - Voilà, c'est légal, ils l'ont fait.
09:26 - 58 millions et toujours avec les primes, les options, les machins, si on met tout,
09:30 c'est à plus de 100 millions.
09:32 - Oui, alors on peut encore une fois, sur le fond, je trouve ça improbable et surréaliste,
09:37 mais néanmoins, aujourd'hui ils produisent quand même quelque chose de cohérent,
09:40 quand on regarde un match de Lyon, on a l'impression d'avoir une équipe.
09:43 - Oui, bien sûr. - Et ça on peut le saluer quand même.
09:46 - Si tu parles de Grosso, qui est l'autre plus gros nul de la Ligue 1 avec Gattuso,
09:50 évidemment quand il n'y a rien, là Pierre Sage il a donné une cohérence,
09:54 il a donné un cadre, une tactique, même avec San Lacazette,
09:57 Thuré a marqué des buts, donc ça c'est intéressant, mais malheureusement,
10:00 ça va être un feu de paille, malheureusement, parce qu'il est là depuis combien de temps,
10:04 Pierre Sage ? Depuis 2 mois ? - Depuis le 1er novembre, quelque chose comme ça.
10:07 - 2 mois, donc il va faire 6 mois, 6-7 mois, et on verra.
10:10 - On va voir, justement, si le milieu lyonnais est capable d'ouvrir les yeux
10:15 et d'écouter Dominique Segrac pour que Pierre Sage fasse un minimal,
10:19 une saison supplémentaire. - J'aimerais.
10:21 - 9h15 sur RTL, on refait le match, la première courte pause,
10:26 et on revient pour parler de la qualification du Paris Saint-Germain,
10:30 cette semaine heureuse du PSG, la réponse de Kylian Mbappé,
10:33 jusqu'où peut espérer aller ce PSG-là ?
10:48 La gestion du temps de jeu et le statut de Kylian Mbappé ont occupé les esprits,
10:52 les débats ces derniers jours, les conséquences sportives sont incertaines pour l'instant,
10:57 ce match, on dira un peu plus.
10:59 La frappe, le but ! Le but de Kylian Mbappé !
11:03 Il a trouvé le petit filet opposé !
11:06 Il n'y avait pourtant pas beaucoup d'angle pour Kylian Mbappé.
11:09 - On est très contents, c'était l'objectif, on voulait se qualifier,
11:14 mais aujourd'hui on voulait aussi gagner, se rendre le match un peu plus tranquille,
11:18 c'est ce qu'on a fait, on avait un plan de jeu qui était clair.
11:21 - Personne ne nous bat sur un point, aucune des autres équipes ne peut avoir plus d'enthousiasme que nous.
11:27 On n'a pas de pression, on n'a aucun problème à rivaliser avec qui que ce soit.
11:32 - Le PSG est donc de retour dans le Grand 8 européen, ça faisait 3 ans,
11:39 Paris est en quart avec City, le Real, le Bayern, excusez du peu,
11:44 et surtout Paris n'a pas tremblé, 2 victoires solides en 2 matchs face à l'Areal Sociedad.
11:49 Est-ce qu'on peut dire que sur cette double confrontation, le PSG a passé un cap cette saison ?
11:55 - Surtout au match retour, parce que le match aller est inabouti,
11:58 il est dû un peu au fait que l'Areal Sociedad s'est présenté sans une dizaine de joueurs,
12:04 dont les attaquants, ceux qui marquent des buts, même si c'est une équipe qui marque peu de buts.
12:08 Mais au match aller, au match retour, je trouve que c'est vraiment abouti,
12:11 je trouve que c'est vraiment un gros match, dans une ambiance, pas survoltée,
12:14 mais très sympa, qui aurait pu être rapidement attractant,
12:18 en tout cas j'en ai vu avec le PSG, j'en ai vu d'autres, une belle maîtrise.
12:21 - Soyez honnête Dominique, c'est vrai qu'on y était tous les deux.
12:24 Vous avez senti un moment ou un autre l'odeur du sang dans ce stade ?
12:29 - Non, mais parce que comme l'a dit Kylian Mbappé,
12:33 le PSG s'est rendu assez facilement le match en marquant dès la 15ème minute,
12:36 ce qui pour moi était terminé, je pouvais faire mes papiers, mes retours,
12:39 je pouvais faire une semaine de travail, je savais déjà que j'allais se qualifier.
12:42 Donc non, non, mais c'est le match retour qui me fait dire que ce PSG progresse,
12:47 peut-être pas aussi vite que certains l'aimeraient,
12:49 peut-être qu'il marque encore beaucoup de buts en transition et pas seulement en possession,
12:53 mais on va peut-être en parler, mais je trouve qu'il y a un calme que diffuse Louis-Henri Caillep,
12:57 qui est pourtant un personnage volcanique,
13:00 il essaye d'enlever toute la pression négative qu'il y a ces dernières années autour du PSG,
13:04 ses éliminations ridicules, ses affaires, vous avez vu que cette année,
13:08 si y'avait pas les passes d'armes avec Mbappé, on s'ennuierait,
13:11 y'a pas de joueur qui fait la fête, ou en tout cas on le sait pas,
13:13 y'a pas de conduite en état d'ivresse, y'a pas de joueur qui prend le faux permis,
13:17 comme j'ai connu dans le passé, y'a pas de... il se passe rien quoi !
13:20 Et lui il enlève toute la pression négative des dernières années,
13:23 - T'es à deux doigts de t'ennuyer quoi !
13:25 - Bah non mais c'est génial, parce qu'en fait on revient au foot,
13:28 et le PSG se qualifie grâce au foot !
13:30 - Je t'empere un peu l'histoire, c'est-à-dire que pour parler d'une espèce de montée en puissance,
13:35 il faudrait quand même que ça se vérifie sur plusieurs matchs,
13:37 on était quand même sur plusieurs prestations, où tu te dis "mais où est-ce qu'il va ?"
13:42 - C'était assez inquiétant ce qu'on voyait en Ligue 1 !
13:44 - On est bien d'accord, c'est-à-dire les matchs de Trennes, Brest...
13:48 - N'oubliez pas qu'ils ont eu du point d'avance à ce moment-là !
13:50 - Non mais très bien, on peut m'expliquer ce qu'on veut,
13:52 ce que je veux dire c'est que ce match-là de la Real Sociedad,
13:55 je parle du match retour, parce que le match aller on peut discuter,
13:58 il n'était pas bon, mais ils avaient fait le job,
14:00 le match retour qui pour le coup, je suis d'accord,
14:02 ils les maîtrisaient, ils se sont rendus l'existence facile,
14:04 pour me parler de quelque chose qui prend forme,
14:06 il faudrait quand même que ça se vérifie sur la durée.
14:09 Moi pour l'instant, j'attends de voir,
14:11 franchement en face c'était quand même très moyen,
14:13 après attention, j'en retire rien, il faut être capable de les prendre ces matchs-là,
14:16 et il faut surtout être capable de ne pas laisser aller le match,
14:19 là où tu ne veux pas qu'il aille, c'est-à-dire un but de la Real Sociedad,
14:22 un public qui prend feu, toi qui revois des fantômes sortis d'il y a quelques années,
14:27 je pense que c'est déjà arrivé au PSG,
14:29 ils ont su s'éviter ça, très bien.
14:31 - Il n'y avait pas Marquinhos au coup d'envoi, il n'y avait pas eu de pénalité.
14:33 - Oui, aujourd'hui Marquinhos, quand tu sais qu'il n'est pas au coup d'envoi, tu trembles !
14:36 - Non, mais moi je suis content même,
14:38 j'ai connu un PSG où dès qu'il manquait un joueur, c'était un drame absolu,
14:41 là il y avait Berraldo, le gars il a la liste des champions,
14:44 il ne savait pas ce que c'était, il a regardé la télévision,
14:46 l'Europe il ne connaissait pas, il joue en charnière avec Lucas Andradez,
14:49 donc c'est une charnière de gaucher, avec Nuno Mendes qui n'a pas joué de quasiment un an,
14:53 premier match titulaire en Ligue...
14:55 - Oui, mais je pense que tu aurais été beaucoup plus inquiet
14:57 si avec ce panorama que tu me décris, c'est Manchester City en face.
15:00 - Oui, évidemment.
15:02 Gilles Verdez, on est en train finalement de parler d'un PSG calme, serein,
15:08 et ce serait la patte de Louis Sénriquet.
15:11 - C'est risible.
15:13 - Vous ne souscrivez pas.
15:15 - Non mais, je reste cohérent, j'ai toujours dit qu'il était très mauvais,
15:18 je ne savais pas comment il pouvait réussir,
15:20 et que son principal problème était de vouloir être star à la place des stars ou de la star.
15:27 Mais là où il est malin, aidé par Nasser, en stratégie,
15:31 c'est que comme il a tué la star, comme Mbappé s'en va,
15:34 il sait qu'il est maintenant la star, et donc il n'en rajoute pas.
15:38 Ça je lui reconnais le mérite de ne pas en rajouter.
15:40 Mais franchement...
15:42 - Il est chaud en conférence de presse, il a encore fait un show aujourd'hui,
15:44 en lui demandant si Mbappé serait titulaire demain.
15:47 - Avec le soleil, vous faites ça un show, vous en êtes réduit à des shows sur la météo ?
15:51 Non mais arrêtez, ça aurait été un autre entraîneur, vous auriez dit "il est nul, qu'est-ce que c'est que ce gars, il se moque de nous et tout ça".
15:57 - Je ne vais pas me laisser au Pocatino nous faire des black-golf.
15:59 - L'apologie de Louis Sénriquet, je vous la laisse, moi je ne partage pas.
16:02 Mais là où ils sont forts en stratégie, c'est qu'ils arrivent à pratiquement brader dans leur esprit cette saison.
16:08 C'est-à-dire que pour eux, cette saison n'existe plus, ils sont dans la reconstruction de l'après.
16:13 Et comme il n'y a plus aucune pression, Nasser qui dit "faites-vous plaisir", il n'y a pas de pression.
16:17 - Tu crois ? Tu le crois ?
16:19 - Non mais je dis que c'est de la stratégie immense.
16:22 - Oui, il y a de ce secours quand même, puisque la question que je voulais vous poser par rapport justement à ce qu'on a entendu dans le petit...
16:29 ce qu'on appelle le teaser dans le métier avant d'ouvrir ce débat, où on entendait donc Louis Sénriquet
16:36 parler du fait que le PSG a une envie décuplée, dit plus grande que n'importe quelle autre équipe,
16:43 et on a peur de rien de faire ça.
16:46 - Et on n'a pas de pression. C'est dingue, parce que le PSG, qu'est-ce que c'est que le PSG ?
16:49 C'est un club qui gagne chaque année les championnats, et donc tout le monde ne juge que par la Ligue des champions.
16:53 Et chaque année ils se fracassent souvent en huitième de finale, donc on dit qu'ils sont nuls,
16:56 qu'ils ont mal dépensé leur argent, incompétence à tous les niveaux, pourtant ils mettent des bons entraîneurs,
17:00 Tourelle, Emery, machin, mais ça ne marche jamais.
17:03 Et lui il dit qu'on n'a pas de pression parce qu'on ne l'a jamais gagné.
17:06 Donc ce n'est pas nous qui... Nous ne sommes pas attendus, c'est City qu'on attend, c'est le Bayern qu'on attend.
17:11 - On n'a le droit de pas être tristes, parce qu'en même temps il dit qu'il la sent quand même autour du club la pression.
17:16 - Oui, mais moi je ne suis pas très fin de sa part, parce que le PSG est écrasé depuis des années par la pression.
17:20 Tous ceux qui sont partis, les Thiago Silva, l'Edison Cavallis, mais quand on jouait, on avait une telle pression en Ligue des champions,
17:25 c'est-à-dire que si on ne gagnait pas tous les matchs, on était vu comme les derniers des nuls, et donc on déjouait.
17:30 Et là, Ben Aki, il leur dit "C'est pas grave les gars, nous on n'a pas de pression, on est bien,
17:34 si on tombe sur City, on va se faire démolir, mais c'est pas grave.
17:37 Et si on tombe sur Porto, sur Eindhoven ou Roderbunt, peut-être qu'on a un coup à jouer,
17:41 on sera dans le dernier carré", il a dit aujourd'hui, qui voulait le dernier carré.
17:44 Donc moi je trouve ça très malin.
17:46 - Ça va au-delà, ça va au-delà. C'est-à-dire que pour le PSG, ce serait un problème de gagner avec Bape, je vous assure.
17:53 C'est un problème de gagner, c'est pour ça.
17:55 - Mais qu'est-ce que vous êtes à dispo alors, Mathias ?
17:58 - Mais bien sûr, c'est dans leur esprit, ils sont à la saison d'après.
18:04 Dans leur esprit, mais arrêtez !
18:06 - Mais non !
18:07 - C'est dingue, mais vous niez l'évidence avec du talent, mais comme ça, sans vergogne, etc.
18:11 - Ils font quoi cette saison, ils la mettent à la poubelle ?
18:13 - Evidemment, dans leur esprit, cette saison, elle est à la poubelle.
18:16 Mais c'est compliqué pour eux, et vous imaginez si Bape gagne.
18:19 Bon voilà, il gagne, il fait une Ligue des Champions avec des buts incroyables comme là,
18:23 il est ballon d'or, il va être ballon d'or avec le maillot de Madrid.
18:26 Très compliqué à gérer pour le PSG, tout ça, très compliqué.
18:29 Donc dans leur esprit, quand ils disent "il n'y a pas de pression",
18:31 "Oh là là, Nasser qui dit, oui Bape était bon, mais c'est le collectif",
18:35 ils sont déjà dans la saison d'après.
18:37 - Moi je crois...
18:38 - Voilà, cette saison, elle est extrêmement complexe.
18:40 - Oui, mais moi je crois qu'en fait, là, on est en train de recracher une espèce de petite musique
18:45 qui existe déjà depuis l'été dernier, c'est-à-dire, c'est une saison de reconstruction,
18:49 c'est une saison de transition, ça n'existe pas dans les grands clubs, une saison de transition,
18:52 surtout quand tu es à l'échelle du PSG.
18:54 - Là, factuellement, quand on voit la manière dont l'effectif a été transformé, transfiguré,
19:00 c'est arrivé de Dembélé, de Colomoni, de Gonzalo Ramos, au milieu de terrain,
19:04 Ugarte, dans toutes les lignes, Lucas Hernandez...
19:08 - Oui, toutes les lignes, mais vous vous retrouvez avec une attaque à 150 millions qui est assise sur le banc.
19:12 - Mais à part ça...
19:13 - Non mais à part ça, je veux dire, quoi, Ugarte il est venu gratuitement...
19:16 - Quand Guglielmi arrive, tu ne te dis pas "bon ben c'est lui qui a fait..."
19:18 - Non, peut-être pas que Guglielmi, mais je veux dire, en tout cas, ils ont investi,
19:21 en tout cas le fait est qu'ils ont investi beaucoup, beaucoup d'argent,
19:24 il faut arrêter de se raconter des salades...
19:27 - C'est de la reconstruction de luxe, mais c'est de la reconstruction...
19:29 - Oui, non, mais c'est de la reconstruction, mais dans tous les cas,
19:31 le fait est que Paris étant surdimensionné à l'échelle de l'Allied Guin,
19:34 il n'y a pas d'autre échelle, il n'y a pas d'autre graduation que la Ligue des Champions.
19:38 Et moi, on ne m'enlèvera pas de l'esprit que quand même, ce rendez-vous il est quand même à part,
19:43 parce que 1) la gestion d'Mbappé n'est pas du tout la même,
19:45 et 2) qu'est-ce qu'a dit depuis des semaines Louis Senneriqué, le fameux Louis Senneriqué ?
19:49 "Mon équipe sera meilleure en février", en février, ça correspond à quoi ?
19:52 "Bah, elle est à la reprise de la Ligue des Champions", il ne l'a pas dit au hasard cette date !
19:55 Ça veut bien dire que ce rendez-vous, il est quand même sacralisé du côté du PSG,
19:59 même si on évite les déclarations à la Nasser d'il y a quelques années,
20:03 qu'on veut absolument gagner la Ligue des Champions,
20:05 là, ils se rendent bien compte que peut-être ils sont loin du compte,
20:07 mais moi, je ne crois pas du tout à cette histoire-là,
20:09 je pense que s'ils peuvent y aller, ils vont y aller, mais on ne pense pas...
20:11 - C'est là où Gilles se trompe, c'est-à-dire que le menteur, c'est Nasser, celui qui nous a dit
20:15 "on veut former le nouveau Messi", finalement, ils l'ont pris de libre de Barcelone plutôt qu'ils l'ont formé,
20:22 il faut absolument gagner la Ligue des Champions dans les 5 ans, je ne sais pas quoi,
20:25 ou dans les 3 ans, je ne sais plus ce qu'il avait dit, mais c'est des sorts nets,
20:28 donc tu confonds avec Nasser qui est le fou de ce club,
20:32 qui a été un problème depuis, et qui est toujours un problème depuis 2011,
20:36 avec un Louis Senneriqué qui a gagné la Ligue des Champions.
20:38 - Ça, c'est votre théorie ! - Mais pourquoi vous dites que c'est un problème ?
20:40 - Il a toujours dit, Dominique, que c'était un problème de Nasser.
20:42 - C'est un problème avec quel blanc ?
20:43 - C'est un problème d'avoir le téléphone des joueurs, de les caljoler, d'aller contre l'entraîneur...
20:47 - Oui, parce que vous ne regardez qu'une partie du film, mais le reste, la progression...
20:50 - C'est le téléphone de Nasser, toi, ici ?
20:51 - Non, mais je vais vous... - On dirait qu'il y a un avocat !
20:54 - Non, mais quand on fait un bilan, il faut qu'il s'agisse d'être complet,
20:56 je compte sur vos nettes têtes intellectuelles, on va essayer de vous y aider.
21:00 Le bilan de Nasser quand il va à Doha, c'est quoi ?
21:03 C'est pas forcément "mais t'as fini combien en Ligue 1 ?" etc.
21:06 C'est "où est-ce qu'on a progressé dans les instances, où en est le branding, où en est la marque,
21:10 où en est la zone d'influence ?"
21:13 Aujourd'hui, le fait est que 10 ans plus tard, 10 ans après leur arrivée, ou 12 ans, comme vous voulez,
21:17 ils sont les patrons du football français, ils sont co-dirigeants du football européen,
21:21 que le patron de la FIFA, il habite à Doha,
21:24 que la marque Paris-Saint-Germain est une des plus connues du monde, tous par confondu !
21:30 Je finis là-dessus, aujourd'hui les San Antonio Spurs,
21:33 c'est pas n'importe quoi les Spurs de San Antonio en basket, c'est une légende !
21:37 Aujourd'hui, quand ils sont en train de redémarrer la marque de San Antonio,
21:40 ils disent que le modèle à copier, c'est le PSG !
21:43 C'est un autre débat !
21:46 Mais je nie pas cette partie-là !
21:49 C'est la partie de la marque éthique, avec Ami Jiafon, et tu verras si ils t'écoutent !
21:53 Je vous propose de faire une très courte pause à 19h28,
21:58 et on revient après pour la deuxième partie de ce dossier Paris-Saint-Germain,
22:03 avec notamment la gestion de Kyan Bappé, où en est-on ?
22:07 Il a joué tout le match, on pouvait se poser la question !
22:10 Est-ce qu'on est à l'abri d'une nouvelle crise avant la fin de saison ?
22:13 A tout de suite !
22:26 On refait le match jusqu'à 20h30 avec Gilles Verdez, Dominique Sévrac, Dave Apadou,
22:31 Karine Galli nous rejoindra à 20h pour les débats flash,
22:35 et ensuite de 20h30 à 23h, RTL Foot, sous la houlette d'Eric Silvestro,
22:41 avec notamment la grande affiche de la soirée entre Lens et Brest.
22:47 Dans un instant, on va parler de l'euro 2024,
22:51 et de toutes les petites tractations, manipulations politiques et sociologiques autour de cet événement,
22:57 avec des toilettes non-genrées, avec des saucisses Veggie...
23:04 - Sans que ça ne soit pas passé !
23:06 - Quelle est la portée de tout cela ? On va s'y pencher dans un instant,
23:09 mais j'aimerais qu'on termine sur le Paris-Saint-Germain, et notamment sur le Kyan Bappé,
23:12 puisque c'est quand même une question qu'on s'est posée jusqu'au matin du match !
23:16 Est-ce que le bras de fer entre le coach, le club et le joueur allait pouvoir durer jusqu'en Ligue des Champions ?
23:23 Est-ce qu'on allait le voir sur le banc, peut-être au début, ou en cours de partie ?
23:27 On a bien vu qu'il n'en a rien été, et que le résultat est un doublé de Kyan Mbappé,
23:32 qui s'est exprimé au sortir du match sur sa relation avec son coach,
23:37 donc après la rencontre au micro de nos confrères de Canal+
23:40 et sa réponse a un petit peu changé la donne...
23:44 Je n'ai pas de message particulier, c'est juste que je veux toujours jouer la Champions League,
23:48 c'est une compétition très importante, j'essaye de toujours performer,
23:51 des fois j'y arrive, des fois je n'y arrive pas, mais je ne serai jamais un joueur qui me cache.
23:55 Tout va bien avec le coach ?
23:56 Très bien, très bien, il n'y a aucun problème avec lui, même si les gens peuvent penser qu'il y a un problème.
24:02 J'ai bien des problèmes, mais le coach n'en est pas un.
24:04 "J'ai bien des problèmes, mais le coach n'en est pas un", qui vise-t-il du coup ?
24:08 Peut-être Nasser El-Ralaifi ? Ce dernier a répondu également à nos confrères de Canal+.
24:14 Je pense que Kylian, c'est Kylian, c'est un des meilleurs joueurs au monde,
24:19 il a quelque chose entre nous aujourd'hui, il a la contre avec nous aujourd'hui,
24:24 mais c'est sûr, on construit quelque chose pour l'avenir aussi.
24:28 Voilà, il termine en disant "c'est sûr, on construit quelque chose pour l'avenir aussi".
24:32 Est-ce que finalement le problème de Kylian Mbappé, ce serait pas surtout Nasser El-Ralaifi ?
24:37 D'abord, Nasser, c'est ce que je disais, il lui dit "au revoir et à bientôt".
24:44 L'émir lui a dit "bonne chance" à l'Elysée d'une manière très diplomatique.
24:49 Pour répondre à Dominique, c'est d'ailleurs Nasser qui a organisé tout ça,
24:53 parce que vous critiquez le rôle de Nasser au PSG, Nasser sait bien plus que ça.
24:56 C'est lui qui a fait que la visite de l'émir du Qatar à l'Elysée se passe très bien.
25:00 Moi je parle de foot, c'est un refus de match, c'est un refus de monde.
25:04 Puisque la rencontre a été mise en scène entre l'émir et Mbappé.
25:09 Tu me dis que Nasser a le ballon et qu'il connait des gens, il a un bon réseau.
25:14 Je voudrais qu'il gagne la Ligue des Champions avec son club.
25:17 Il s'en fout de la Ligue des Champions, arrêtez Dominique, vous êtes pénible.
25:21 Là maintenant, c'est la paix armée, l'émir a dit "on arrête tout".
25:26 Et maintenant, ils essayent de calmer les choses.
25:28 Et là où Mbappé n'est pas encore d'accord, c'est qu'ils veulent que Mbappé le rétrocède
25:33 d'une bonne partie de sa prime à la signature au Real.
25:36 Et ça, ça achope. Il est d'accord pour renoncer à ses primes,
25:39 mais pour reverser une partie de sa prime à la signature à lui, c'est plus compliqué.
25:44 C'est le seul club au monde où il faut payer pour partir quand on est libre.
25:47 C'est un devoir moral.
25:50 Pour rejouer, vous savez qu'il était dans le Loft au début de saison,
25:53 il a dû abandonner une partie de ses primes, de l'ordre de 100 à 150 millions d'euros,
25:57 pour rejouer au football. C'était à Toulouse en août.
26:01 Et maintenant, Gilles nous explique que pour être tranquille pour la fin de saison,
26:06 pour jouer au football, vivre son rêve d'être footballeur,
26:09 il va falloir qu'il abandonne sa future prime à la signature dans une petite partie du futur club où il va aller.
26:15 Puis quoi, après il faut qu'il donne 5% de ses salaires tous les mois dans son prochain club ?
26:20 Non mais c'est complètement hallucinant.
26:22 C'est le Qatar, c'est un pays qu'on a pu voir pendant la Coupe du Monde à part.
26:28 C'est un club vraiment à part.
26:31 Foutez-lui la paix, c'est le meilleur joueur du monde.
26:33 Le premier but qu'il a mis à San Sébastien, il n'y a que lui qui peut le mettre.
26:36 Il est fantastique. La façon dont il s'agrandit l'angle, cette frappe sèche,
26:40 petit filet opposé, elle est extraordinaire.
26:42 Laissez les jeux au foot, il va peut-être emmener Paris en demi-finale et peut-être en finale.
26:48 Et plus il y a Finité, c'est vraiment pénible.
26:51 Cette faculté du PSG à posséder parmi les meilleurs joueurs du monde des talents inespérés
26:58 et de les fracasser, de les abîmer, de ne pas les mettre dans les bonnes conditions, c'est vraiment pénible.
27:04 C'est vrai que ça se finit souvent mal, mais là c'est quand même incroyable.
27:08 Parce qu'on parle du joueur sans doute qui a été le plus professionnel, le plus exemplaire qu'il soit.
27:12 Que ça se finisse mal avec Neymar, j'adore Neymar, mais on va dire que ça tombe un petit peu sous le sens.
27:16 Parce que Neymar a à peu près fait tout pour que l'histoire finisse en eau de boudin.
27:20 Mbappé quand même, je trouve que finalement, quel est son crime ?
27:25 D'aller au bout de son contrat et de ne pas prolonger ?
27:27 En plus de prévenir suffisamment tôt ses patrons, c'est-à-dire en janvier, pour qu'ils aient le temps de préparer l'avenir.
27:34 C'est-à-dire, je vous informe, je ne vous mets pas devant le fait accompli le 30 juin.
27:37 Donc je trouve ça plutôt clean. Là-dessus, la gestion, elle est cataclysmique.
27:42 Mais maintenant, dans la phrase de Mbappé, il y a un petit peu, tu sens maintenant une espèce d'accord tacite.
27:48 C'est-à-dire, on sent que ça va être rock'n'roll et ça va nous intéresser, nous, parce qu'il faut qu'on fasse des débats.
27:53 Il peut parler très clairement. Là, par exemple, demain, il joue contre Reims.
27:56 Et ce qui peut démarrer sur le banc.
27:58 Exactement. Parce que vous avez entendu une des phrases de Mbappé, je ne sais pas si c'était la dernière,
28:02 c'est "je veux absolument jouer la Ligue des champions".
28:06 Et tu sens d'ailleurs que même dans la gestion de Louis-Saint-Riquet, il n'a pas fait de fantaisie sur la Ligue des champions.
28:10 Mbappé, il est là de la première à la dernière minute.
28:12 Ce qui laisse entendre que, bon allez, je vous conseille, amusez-vous sur le championnat, faites ce que vous voulez.
28:17 Mais par contre, la Ligue des champions, on est d'accord, vous et moi, je la joue.
28:20 Et évidemment qu'ils ont intérêt à ce qu'il la joue.
28:22 Et là, tu sens qu'il va y avoir un fonctionnement comme ça, il ne faudra pas être surpris.
28:25 Et ça, il va l'accepter, parce que ça va avoir une incidence.
28:28 Il a l'air de l'accepter. Sa phrase, c'est bien "je veux jouer la Ligue des champions".
28:31 Il va faire mano à mano avec les plus grands buteurs européens.
28:33 S'il a moins de temps de jeu, il y aura moins de buts.
28:35 Si le ballon d'or, ça ne se joue à rien.
28:37 Il est en tête du nombre de buts, là où on se parle, au 9 mars, donc au 10 mars.
28:43 Oui, la lutte avec Harry Kane, avec Arling Halland, on se joue là-dessus.
28:48 Ce n'est pas la Ligue 1 et ses statistiques qui vont faire de lui un ballon d'or.
28:51 C'est gagner la Ligue des champions, gagner l'euro, éventuellement discuter pour les Jeux olympiques.
28:56 Oui, mais vraiment à la marge.
28:58 Donc, il sait très bien que s'il veut faire tout ça...
29:00 S'il ne gagne que l'euro, que Arling Halland regagne avec Manchester City
29:03 et qu'il met deux buts en finale de Ligue des champions, ça peut se jouer sur des choses comme ça.
29:07 Euro contre Ligue des champions, je pense que l'euro primera.
29:09 C'est mon opinion.
29:10 Comme il n'y aura pas Halland à l'euro, non.
29:13 Et surtout, le poids de la Ligue 1 n'est pas suffisamment important pour peser dans le vote.
29:16 Je le dis hélas, mais c'est comme ça.
29:18 La première Ligue, la Ligue 1 éventuellement et encore.
29:21 Mais aujourd'hui, la Ligue des champions a cannibalisé tout ce qui existe en club.
29:24 Et l'euro ou une Coupe du monde font de l'ombre à peu près tout.
29:28 D'ailleurs, on l'a vu avec Arling Halland.
29:30 Et pourtant, la Coupe du monde, elle est en décembre.
29:32 Il a dû s'incliner devant Messi, qui, hormis la Coupe du monde, n'avait pas fait un ombre.
29:35 Et pourtant, elle est en décembre.
29:36 Et lui, la dernière image, la dernière impression qui compte.
29:40 Et pourtant, il a gagné tout ce qu'il pouvait gagner.
29:43 Il était resté sur l'Argentine six mois avant.
29:45 Alors qu'Halland, il a gagné avec des champions en juin dernier.
29:47 Le poids des compétitions d'équipe nationale, toujours.
29:51 Donc, le bras de fer n'est pas forcément terminé.
29:53 Et on pourrait avoir quelques rebondissements dans les semaines.
29:56 Les mois à venir.
29:58 Courte pause.
29:59 On refait le match et on se retrouve à parler.
30:01 Euro 2024.
30:03 Saucisses et toilettes.
30:06 On refait le match.
30:08 Avec Philippe Sanfourche.
30:11 Philippe Sanfourche.
30:13 On refait le match sur RTL.
30:16 On refait le match avec Dominique Sévrac, Gilles Verdez et Dave Apadou.
30:21 Karine Galli nous rejoindra à 20h pour leur deuxième grand débat.
30:25 On refait le match dans cette première heure.
30:27 Direction l'euro en Allemagne.
30:29 Euro 2024 dans moins de 100 jours désormais.
30:31 14 juin, 14 juillet.
30:33 L'Allemagne qui dévoile petit à petit les contours de sa compétition.
30:36 Une compétition qui se veut écologiste et inclusive.
30:40 La ministre de l'Intérieur, Nancy Faeser, a déclaré vouloir présenter le pays
30:44 comme ouvert et moderne avec une société diversifiée.
30:48 Le résultat de tout cela, ce sont quelques mesures choc.
30:51 Par exemple, dans 10 stades, dont celui de la finale à Berlin,
30:54 les toilettes seront non genrées.
30:56 Donc, finies les toilettes hommes ou femmes.
30:58 Consommation d'eau limitée au strict minimum.
31:01 Avec de l'eau usagée pour les toilettes.
31:04 A la buvette, pas d'alcool.
31:06 Donc, évidemment, pas de bière.
31:08 Fini les vrais hot-dogs.
31:09 Place aux saucisses sans viande.
31:11 Plats végétariens, végétaliens, sans gluten et sans lactose.
31:14 Alors, on dit quoi ?
31:15 On dit bravo les Allemands d'accompagner les changements de la société.
31:19 Ou on dit, halte là, la dictature écolo-wow qui a eu raison du foot.
31:23 Pour moi, c'est du génie.
31:25 Je leur dis bravo.
31:26 Moi, je suis pour l'abolition des toilettes genrées partout.
31:29 Dans les collèges, les écoles, en France, partout.
31:31 Pour moi, je suis pour l'abolition des gens.
31:32 - Pas des toilettes en général, des toilettes genrées.
31:34 - Genrées, je suis pour l'abolition des gens.
31:36 Donc, je trouve que là, ils marquent un point extraordinaire.
31:39 Leur euro est déjà réussi.
31:41 Ils sont déjà dans un euro du futur.
31:43 Et ils font passer tous les autres pour des ringards absolus.
31:46 J'espère qu'aux Jeux Olympiques, on va les imiter.
31:48 Mais ça me paraît trop tard.
31:49 C'est formidable.
31:50 Cette alimentation qui va être choisie inclusive,
31:54 vous avez prononcé le mot, pour tout le monde.
31:56 Où chacun s'y retrouve.
31:58 Mais Philippe, c'est formidable.
31:59 Bravo l'Allemagne.
32:00 - Moi, je crois que pour le coup...
32:02 - Derrière, Badour.
32:03 - OK, on peut comprendre le côté visionnaire éventuellement.
32:06 Et peut-être qu'ici, dans 150 ans, on sera peut-être là.
32:09 Mais moi, je crois toujours que ça peut avoir un contre-effet, ce truc-là.
32:12 C'est-à-dire d'imposer des choses de manière aussi absolue,
32:15 aussi spectaculaire, aussi non négociable, aussi fermée.
32:20 Parce que vous n'avez que le choix entre ça
32:22 et la bonne saucisse allemande traditionnelle.
32:26 - Ça existera toujours.
32:28 Si les gens veulent en manger, ils y vont.
32:30 - Alors voilà, on est là.
32:31 Oui, mais je pense même que ça peut avoir un effet de rejet.
32:34 - Mais pourquoi on mange, Philippe ?
32:35 - Moi, je pense même que ça peut avoir un effet de rejet.
32:37 C'est-à-dire qu'on est quand même dans une société
32:39 qui est en recherche de repères.
32:41 On ne va pas développer ici, mais globalement,
32:43 on sent bien qu'on est dans un moment un petit peu particulier.
32:46 Et moi, je trouve que cette façon d'imposer de manière abrupte,
32:49 je pense que des gens peuvent tourner le dos à ça.
32:52 Alors que je suis assez d'accord,
32:53 ça peut être quelque chose, effectivement,
32:55 où tu te dis "ouais, c'est peut-être ça l'avenir".
32:57 Mais moi, je pense que par ça, on peut se retourner.
32:59 - Sur ce symbole, Deb, moi je préfère un euro qu'on m'annonce comme ça,
33:03 qu'une Coupe du Monde où,
33:05 au bilan carbone désastreux avec des morts sur les stades,
33:08 avec des toilettes genrées,
33:10 avec n'importe quoi dans les assiettes,
33:13 avec un bilan carbone global nullissime,
33:17 avec un traitement des femmes dans le pays scandaleux.
33:20 Donc vous voyez à quoi je fais allusion.
33:22 Donc, ok, c'est peut-être de la cosmétique.
33:26 Ok, il y aura peut-être des gens qui vont se dire...
33:29 - Mais pas des gens, la plupart !
33:31 - Ça fait quand même polémique en Allemagne.
33:34 Ce que disait Deb est illustré notamment,
33:37 parce que ça devient un petit débat politique en Allemagne.
33:41 Et donc, vous avez des membres de la CDU,
33:44 qui est un parti qui a pignon sur rue, important,
33:47 un parti de pouvoir en Allemagne,
33:50 qui dénonce une dérive et une pensée unique,
33:52 qui exclut les supporters qui aiment le bon vivre.
33:55 Ils vont devoir combattre toutes ces nouvelles contraintes
33:57 qui ressemblent à une dictature intellectuelle.
33:59 - Oui, mais ça c'est la vieille Allemagne,
34:01 comme Deb, que j'adore, incarne la vieille France.
34:03 C'est-à-dire que c'est le passé.
34:06 La CDU, je ne fais pas de politique,
34:08 mais c'est fini tout ça.
34:09 Maintenant, c'est le futur qui se construit.
34:11 - Mais le futur n'a pas été découpé !
34:13 - Le mouvement est irrésistible, que vous le vouliez ou non !
34:16 - Vous allez dans les heures qui précèdent un match à Dortmund,
34:19 on a eu l'occasion d'y aller ces derniers temps à plusieurs reprises,
34:21 avec l'équipe de France et avec le Paris Saint-Germain.
34:23 Vous avez 70 000 Allemands qui se retrouvent.
34:26 En plus à Dortmund, ça converge,
34:28 c'est des supporters qui viennent, qui font 50, 100, 150 km.
34:31 Bon, ils passent toute l'après-midi devant le stade.
34:35 Excusez-moi, mais on conserve quand même des habitudes très ancrées,
34:41 sans que tout le monde soit totalement ivre.
34:44 On boit de la bière qui est de la vraie bière,
34:46 on mange des bretzels qui sont des vrais bretzels,
34:48 on mange des saucisses qui sont des vraies saucisses.
34:50 - Féliciter que les gens boivent des litres de bière et arrivent ivres, morts au stade !
34:52 - Je vous ai dit que ce n'était pas dans des proportions forcément délirantes.
34:56 Mais il y a tout de même une tradition qui perdure,
34:59 on ne peut pas du jour au lendemain dire "Reset, on passe à autre chose"
35:02 et tous ces gens-là restent chez eux !
35:04 - Si, on peut puisqu'on le fait !
35:06 - Attendons que vous applaudissez ça !
35:08 - C'est un chef-d'œuvre !
35:10 - Attendons de voir comment ça se passe en Vendée dire
35:12 que c'est la dictature du bon goût de je ne sais pas quoi.
35:15 Là, vous commencez à faire la critique
35:17 avant qu'on ait commencé à voir comment ça va se passer à l'euro.
35:19 Dave nous dit que les gens vont même se retourner contre le truc.
35:22 - Je vous dis, on prend l'exemple des toilettes non genrées.
35:25 - Qu'est-ce que ça apporte ?
35:28 - L'abolition des genres.
35:31 Et les gens qui n'ont pas de genre,
35:34 qui ne sont ni hommes ni femmes,
35:36 ceux qui ne sont pas genrés,
35:38 ils allaient où aux toilettes ?
35:40 Il n'y a plus de genre !
35:42 - Mais vous voulez une société !
35:44 - Mais alors voilà, ça c'est tout !
35:46 Vous vous démasquez, vous voulez une société indifférenciée.
35:51 Moi je suis désolé, j'ai ma gamine de 15 ans,
35:53 je sais que tu lui proposes d'aller dans des toilettes
35:55 où il y a tout le monde qui va,
35:57 je suis désolé, et ce ne sera pas la seule.
35:59 Effectivement, tu as le droit à ton intimité,
36:01 tu as le droit à ta pudeur, mais ça évidemment,
36:03 vous ne voulez pas en entendre parler.
36:05 Vous ne voulez pas en entendre parler,
36:07 bientôt vous voudrez une société transparente,
36:09 une société sans porte, une société sans verrou.
36:11 - Mais ça n'empêche pas !
36:13 Si il y a des toilettes non genrées,
36:15 ça n'empêche pas d'aller aux toilettes
36:17 et d'être bien, tranquille, à l'abri des regards.
36:19 - Elle n'a peut-être pas envie d'aller aux toilettes
36:21 là où les hommes vont ?
36:23 - C'est quand même fermé.
36:25 - Ce n'est pas toujours un modèle de propreté,
36:27 les toilettes non genrées.
36:29 - J'ai l'impression qu'il n'y a que l'Allemagne
36:31 et qu'il n'y a que l'euro qui fait ça.
36:33 J'ai l'impression qu'on ne vit pas dans le même monde.
36:35 Tout ce que vous dites, les saucisses sans viande,
36:37 sans gluten, le machin,
36:39 ça c'est déjà dans tous les magasins où je vais,
36:41 dans toutes les marques, toutes les plus grandes.
36:43 - Sauf que tu as la possibilité de manger autre chose.
36:45 - Et ça c'est un choix de notre part dans un magasin,
36:47 alors qu'un stade c'est un lieu qui rassemble toute la population.
36:49 - Philippe, si ça existe, c'est qu'il y a un public qui l'achète.
36:51 - Est-ce que ce public est majoritaire ?
36:53 - Je ne sais pas,
36:55 je vois, peut-être que c'est mon tropisme parisien,
36:57 mais je vois les épiceries bio
36:59 pullulées dans Paris,
37:01 il y en a partout, tout le temps.
37:03 - Vous ne voulez pas laisser la liberté aux gens
37:05 de consommer une vraie saucisse plutôt qu'une saucisse végane
37:07 s'ils préfèrent la vraie saucisse ?
37:09 - Vous, vous êtes dans une dictature, vous ne voulez pas ?
37:11 - Non, bien sûr,
37:13 vous êtes pour la dictature.
37:15 - Aujourd'hui, Dev, qui impose
37:17 à manger de la saucisse avec de la viande aujourd'hui ?
37:19 - Vous avez posé la question pour les gens qui ne mangent pas de viande ?
37:21 - Que les deux y soient,
37:23 je n'ai pas dit que j'étais contre la saucisse végane,
37:25 je suis contre uniquement la saucisse végane.
37:27 - Aujourd'hui, il y a uniquement de la viande
37:29 dans les stades.
37:31 - Mettons aussi la dictature viande.
37:33 - Mettons aussi la saucisse végane, donc vous êtes pour une dictature
37:35 contre une autre dictature.
37:37 - Les toilettes non genrées, énormément
37:39 d'établissements scolaires en France commencent à expérimenter,
37:41 ça avance, on y vient,
37:43 et à juste titre, avec bonheur.
37:45 - Débat intéressant que je voudrais qu'on termine
37:47 sur quelque part un face-à-face,
37:49 puisque l'actualité
37:51 parfois se télescope, et il se trouve que cette
37:53 semaine, on a appris qu'il était
37:55 quasiment bouclé le fait que la
37:57 Ligue 1 allait
37:59 changer de naming, c'est-à-dire
38:01 la marque Uber Eats
38:03 arrive en fin de contrat, et
38:05 le grand favori, Mc Donald's.
38:07 - Le fast-food. - Le fast-food, avec un
38:09 contrat à 20 millions d'euros par
38:11 saison. - Et pas connu pour faire des aliments. - Est-ce qu'on est pas un peu dans
38:13 un grand écart ? C'est-à-dire que d'un côté, on a l'Allemagne
38:15 qui pousse le curseur très loin
38:17 sur
38:19 ce qu'on a dit, tout écolo,
38:21 vegan, et la Ligue 1
38:23 qui accole son nom à un géant
38:25 de la malbouffe, quand même,
38:27 il faut bien le dire.
38:29 - J'avoue, c'est pas très heureux. - Où placez le curseur ?
38:31 Qui a raison ? - Ceux qui ont raison,
38:33 il y a ceux qui vont vous parler
38:35 de la vie des gens, de la bonne santé,
38:37 de l'avenir des enfants, de l'avenir de la planète,
38:39 puis il y a ceux qui vont vous parler d'argent,
38:41 les grandes clubs de Ligue 1 qui vont vous dire
38:43 "Moi si je veux recruter Lest Melou l'année prochaine
38:45 ou lui donner un salaire, il faut qu'elle
38:47 s'appelle la Ligue 1, donc
38:49 Mc Donald's, visiblement, de ce que vous dites.
38:51 Donc voilà, en fait, il y a les réalistes, et puis
38:53 nous on est axés...
38:55 Dave, il va penser que Gilles et moi, on est des doux rêveurs
38:57 parce qu'on veut un monde non genré,
38:59 on veut qu'il y ait des saucisses vegans
39:01 partout, mais voilà, je pense que c'est utile,
39:03 c'est nécessaire en fait, on est en train de crever
39:05 du réchauffement climatique,
39:07 donc tout ce qui fera que...
39:09 Moi je suis plutôt sur ces questions-là que le genre,
39:11 mais toutes ces questions-là, je trouve qu'elles sont essentielles
39:13 et que l'Allemagne fait un grand pas en avant
39:15 quand Kylian Mbappé, en tant que sportif
39:17 de haut niveau, ne veut pas associer son nom
39:19 à KFC, le vendeur de poulet,
39:21 à Coca-Cola, le vendeur
39:23 de soda sucré, donc je pense
39:25 que la Ligue 1 à Mc Donald's, il n'aimerait pas,
39:27 et bien je trouve que c'est intéressant.
39:29 - Oui, bon, il a associé son nom au Qatar pendant 7 ans,
39:31 ça, je me suis senti
39:33 moins critique, quoi. - Et quand on
39:35 est vertueux, on n'est pas obligé d'être vertueux partout, quoi,
39:37 c'est déjà pas mal de l'être un peu, quoi. - Très bien, très bien,
39:39 mais... - A géométrie variable.
39:41 - Le nom qui était à coller à la Ligue 1
39:43 jusque-là n'était pas beaucoup plus vertueux,
39:45 avec l'exploitation des livreurs, etc.
39:47 - Vous pouvez vous faire livrer des poireaux
39:49 et des poireaux. - Avec l'exploitation des livreurs,
39:51 etc. Donc c'était pas
39:53 beaucoup mieux, hein. La Ligue 1
39:55 est tellement mal financièrement que
39:57 la moindre entreprise qui allait verser
39:59 ce que les clubs, effectivement, rêvent d'avoir,
40:01 allait l'emporter.
40:03 Donc là, je trouve qu'on fait un peu les viergers
40:05 effarouchés, moi je prends jamais le nom
40:07 de façon des sponsors. Ce que je
40:09 ne comprends pas d'ailleurs, c'est que quiconque
40:11 prononce le nom de ses foutus sponsors,
40:13 que ses sponsors payent, mais qu'on n'en parle jamais !
40:15 - Moi, je vous en parle. - Non, mais non, mais non !
40:17 - Pour le coup, c'est factuel. - Ah non, non, non !
40:19 - Ça, Philippe, non, excusez-moi, on n'a pas... - Moi, je le prononce
40:21 chaque année. - Je dis le Stade Vélodrome, hein.
40:23 - Moi aussi ! - Moi, je prononce jamais
40:25 tous ces trucs-là ! - Je ne prononce pas le naming du Stade.
40:27 - Après, je pense que c'est un débat symbolique.
40:29 Pardon, mais... - Ouais. - Parce que
40:31 je pense que McDonald's n'a pas grand-chose
40:33 à gagner, je veux dire, c'est déjà un géant.
40:35 On parle de McDonald's parce que c'est le nom
40:37 que vous avez cité. C'est déjà un géant
40:39 de son... dans son domaine. - Ouais, enfin, les positions acquises,
40:41 c'est une force du quotidien. - Oui, non, mais
40:43 très bien ! Moi, je pense que c'est surtout
40:45 une histoire un petit peu de prestige,
40:47 que peut-être McDonald's France, peut-être le patron,
40:49 il aime le foot, enfin, il y a toujours une espèce
40:51 de truc un peu d'égo là-dessus.
40:53 - C'est la danseuse du patron. - Mais je ne suis pas
40:55 persuadé que les ventes
40:57 de McDonald's dépendent de cette
40:59 histoire d'association de Ligue 1.
41:01 Moi, c'est pour ça que je dis que sur le symbole,
41:03 il y a eu plus heureux comme
41:05 association, parce que c'est vrai que c'est... Tu ne penses pas
41:07 quand tu parles de sport, et notamment de son élit,
41:09 tu ne penses pas... - On oublie rien vite, hein ! - On dirait d'oublier rien vite. - Enfin, les jeunes, ils vont
41:11 dans ces fast-foods ! - Exactement ! - Oui !
41:13 - Les jeunes, ils vont dans ces fast-foods ! - Oui, oui !
41:15 - C'est un problème, parce que c'est le partenaire de la Ligue 1. - Il y a des débats qu'on pourrait élargir aussi...
41:19 - Oui ! - Il y a des débats qu'on pourrait aussi élargir au...
41:21 au pari en ligne, et à toutes ces... - Exactement !
41:23 - Ces choses qui font vivre le football,
41:25 mais qui parfois... - Mais il y a Coca-Cola
41:27 qui est un sponsor, mais de jeux olympiques
41:29 énormissimes, bon, ben, ils sont là,
41:31 et ce n'est peut-être pas la meilleure solution. - C'est dommage !
41:33 - Dernière pause avant 20h dans "On refait le match",
41:35 et on va retourner sur le terrain
41:37 pour le bilan des clubs français en Coupe d'Europe
41:39 cette saison, et ce qu'il signifie
41:41 que la Ligue 1 est en progrès ! A tout de suite !
41:43 - On refait le match...
41:45 - Avec Philippe Sanfour...
41:49 - On refait le match...
41:51 - Avec Philippe Sanfour...
41:53 - Et il n'a fallu qu'une mi-temps
41:55 à l'Olympique de Marseille pour imprimer son tempo,
41:57 conspuer son ancien entraîneur
41:59 Marcel Hinault, et couler
42:01 le sous-marin jaune de Villarreal.
42:03 - On est contents
42:05 sur, voilà, tout l'ensemble
42:07 du match, notamment,
42:09 on n'a pas pris le but, on n'a pas concédé ce soir,
42:11 c'était l'étape à passer, et voilà,
42:13 il y a eu du sérieux et de la concentration,
42:15 et voilà, un gros match de toute l'équipe.
42:17 - J'ai dit à mes joueurs
42:19 que je les félicitais,
42:21 mais que dans
42:23 3 jours, on jouait un match de championnat,
42:25 et qu'il fallait rester
42:27 les pieds sur terre. Donc il ne faut
42:29 surtout pas s'en flairer.
42:31 - La voix rassurante
42:33 de Jean-Louis Gasset, à LOM,
42:35 qui a marché sur Villarreal
42:37 4 buts à 0, on n'oubliera pas non plus
42:39 les Lillois qui sont allés s'imposer
42:41 très largement 3-0
42:43 face aux Autrichiens du Sturm Graz,
42:45 avec notamment une première période
42:47 de très belles factures, parce que
42:49 ce qui est intéressant
42:51 dans ces résultats des clubs français
42:53 cette semaine, c'est qu'il y a le résultat,
42:55 mais il y a la manière aussi, on a vu des très belles choses
42:57 sur le terrain. Je vous pose la question
42:59 très clairement, est-ce que le foot français
43:01 est en progrès ? - Alors...
43:03 - Gilles Verdez ? - Moi je vais essayer d'être positif quand même,
43:05 je vais dire oui, bon il n'y avait personne en face
43:07 au Sturm Graz, ok ?
43:09 Une équipe entraînée par Marcel Lignieux, on a vu ce que ça donnait,
43:11 et la Real Sociedad, c'est très moyen.
43:13 Mais je vais vraiment être positif, parce que
43:15 j'ai aimé l'implication.
43:17 Il y a des saisons où les clubs
43:19 français n'en avaient rien à faire, ils le montraient
43:21 de manière ostensible, c'est-à-dire
43:23 qu'ils méprisaient ça, ils faisaient tourner,
43:25 alors ils disaient "oui, on n'a pas les effectifs".
43:27 Et là, je trouve qu'on se bat.
43:29 On a eu des résultats bons, moins bons, avant
43:31 les 3 succès, mais je trouve qu'on se bat,
43:33 on est présent, on est encore en course
43:35 pour remporter 3 Coupes d'Europe, voilà.
43:37 Non mais on est encore en cours, Dominique,
43:39 on pourrait être... D'habitude on est lourdé,
43:41 on n'est plus là. Et là, donc là, j'ai envie d'être
43:43 positif sur le côté, au moins
43:45 on ne méprise pas ces Coupes d'Europe,
43:47 on en gagne tellement peu que si on peut en accrocher
43:49 une, ce serait formidable. - Malheureusement, Gilles, je crois que
43:51 c'est circonstanciel. - Oui.
43:53 - Je crois que malheureusement,
43:55 avec d'autres adversaires, tu l'as dit, la semaine suivante
43:57 ou dans quelques jours, quelques semaines,
43:59 on pourra avoir des résultats complètement différents.
44:01 Il y a quoi ? Il y a le PSG, qui est au-dessus de la Ligue 1,
44:03 donc de temps en temps, il lui arrive d'arriver
44:05 en quart de finale, ça c'est une bonne nouvelle.
44:07 Il y a un club qui est en train de se refaire la cerise, c'est Marseille
44:09 avec Jean-Luc Gasset, mais bon, en même temps,
44:11 c'est pas difficile de remplacer un nul
44:13 comme Gattuso, même si c'est très bien
44:15 ce que fait Jean-Luc Gasset.
44:17 Donc voilà, je pense quand même qu'on bataille
44:19 comme des chiffonniers pour
44:21 pas descendre à l'indice UEFA derrière
44:23 les Pays-Bas, on est encore à touche-touche,
44:25 si le PSV Eindhoven est éliminé... - Là c'est bien parti quand même,
44:27 on va le faire, on n'a pas besoin de faire...
44:29 - Si le PSV Eindhoven est éliminé par Dortmund, on sera sûr de garder
44:31 notre place, mais quand même, on a
44:33 bataillé toute la saison, on aura eu des sueurs froides,
44:35 donc malheureusement non, Philippe,
44:37 la Ligue 1, le football français,
44:39 le club ne progresse pas, malheureusement.
44:41 - Et d'ailleurs, si on avait fait le débat
44:43 au tour précédent, alors peut-être que vous l'aviez fait, je sais pas,
44:45 mais quand il y a eu
44:47 une hécatombe, que ce soit Rennes,
44:49 que ce soit... - Un gros éclamage, oui. - Exactement,
44:51 et ça participe à nos Jeudis noirs,
44:53 je pense que le débat était tout autre, pourtant,
44:55 il y a quelques jours à peine,
44:57 je pense que là, c'est vraiment indexé,
44:59 mais Ascension, après, faut rien retirer, ils ont fait le job,
45:01 vous l'avez dit, avec un certain enthousiasme,
45:03 avec une certaine manière, et ça,
45:05 c'est appréciable, mais effectivement,
45:07 en fait, il n'y a aucun résultat, là, où vous tombez
45:09 de votre chaise en disant "Ah, celui-là, il n'était pas
45:11 attendu, ils ont surperformé".
45:13 Les tirages
45:15 au sort qui vont arriver, c'est vendredi prochain,
45:17 je pense que là, tu y verras
45:19 plus clair. Moi, j'ai encore des gros
45:21 doutes sur la compétitivité de la Ligue 1, d'ailleurs, le fait
45:23 qu'elle soit touche-touche avec les Pays-Bas, m'inquiète,
45:25 en fait, au fond. - Avant de se quitter pour
45:27 le flash de 20h, juste en un mot pour vous,
45:29 Lille, Marseille, Paris, qui ira le plus loin
45:31 en Coupe d'Europe cette saison ? - Lille. - Paris.
45:33 - Lille. - Ah, Lille,
45:35 devant la plus petite des
45:37 compétitions, donc, avec le plus
45:39 évidemment de chances
45:41 d'aller loin. On refait le match,
45:43 c'est jusqu'à 20h30 le foot, c'est jusqu'à 23h,
45:45 petite pause, on se retrouve après
45:47 les infos de 20h, à tout de suite.
45:49 On refait le match
45:51 avec Philippe Sanfou.
45:53 RPL.
45:55 On refait le match,
45:57 les débats flash.
45:59 - La dernière ligne droite d'"On refait le match"
46:01 avec Karine Galli, Dominique Selorac,
46:03 Gilles Verdez et
46:05 Dave Apadou, avant de retrouver
46:07 RTL Foot, toute l'équipe, Eric Silvestro,
46:09 Karine Galli, Xavier Domergue,
46:11 jusqu'à 23h pour la grande
46:13 affiche du soir entre
46:15 Lens et Brest. Troisième
46:17 débat flash de la soirée,
46:19 on va reparler de ce qui s'est passé hier.
46:21 A Nice, rien ne va plus.
46:23 A Nice, six matchs désormais sans victoire
46:25 après cette nouvelle défaite
46:27 à domicile face à Montpellier.
46:29 Les Aiglons, qui on s'en souvient
46:31 étaient un temps leader,
46:33 l'ontant dauphin du Paris Saint-Germain,
46:35 décringolent petit à petit,
46:37 pointent désormais à la cinquième place, peuvent
46:39 même être doublés par Lens ce soir avec
46:41 un simple match nul des Nordices.
46:43 Francesco
46:45 Farioli,
46:47 l'entraîneur niçois,
46:49 on l'a lu,
46:51 soutenu par sa direction, mais
46:53 le croyez-vous capable de redresser
46:55 la situation et de faire de Nice
46:57 un Européen en fin de saison ?
46:59 Dave Apadou, vous avez 45 secondes.
47:01 - Vous savez, Philippe, je suis content que le football
47:03 de temps en temps ne mente pas et
47:05 que le football reprenne ses droits.
47:07 C'est une équipe Nice qui a longtemps
47:09 pratiqué un football cynique, qui a tiré des
47:11 résultats incroyables, des 1 à 0
47:13 avec un contenu qui frisait
47:15 le zéro pointé. Alors après, bravo à eux,
47:17 ils prenaient les points quand ils se présentaient.
47:19 Mais le fait est qu'à un moment, ce cynisme-là
47:21 te rattrape. Ce jeu
47:23 minimaliste ne peut pas être payant sur
47:25 la durée d'une saison. Et je suis content qu'en ce
47:27 moment, Nice soit rattrapée par
47:29 cette pauvreté dans le jeu. Et vous avez
47:31 parlé de l'affiche qui va suivre entre Lens
47:33 et Brest. Je me réjouis plutôt de voir
47:35 que Lens retrouve des couleurs, que Brest
47:37 continue à être très
47:39 très haut dans cette Ligue 1 parce que je suis en faveur
47:41 des équipes qui produisent du jeu. Nice a
47:43 longtemps été la négation du jeu cette saison.
47:45 Je ne vois pas Farioli, cette saison, je parle bien
47:47 de cette saison, redresser le navire. Il y a des
47:49 équipes beaucoup plus performantes. Donc je
47:51 trouve ça très bien qu'il soit puni. - Donc pas
47:53 d'Europe pour Nice avec
47:55 Farioli. On pourra pousser le débat peut-être
47:57 plus tard sur faut-il
47:59 se séparer ou non de Farioli. Mais en tout cas, pour l'instant,
48:01 la question, elle est très claire. C'est est-ce que Nice va
48:03 rester accrochée à l'Europe ou non avec cet
48:05 entraîneur à sa tête ? Tour de table
48:07 pour savoir si Daïva Padou,
48:09 qui lui est convaincue que non,
48:11 vous a également convaincu.
48:13 Karine Galli. - Je ne lui donne pas le
48:15 point. - Ça part mal
48:17 pour Dave.
48:19 Dominique Sévrac, est-ce qu'on scelle directement
48:21 le sort de Dave ou est-ce qu'on met un peu
48:23 de suspense ? - Je suis très heureux de ce qu'il a dit.
48:25 C'est mérité,
48:27 c'est justifié que Nice dégringole.
48:29 J'en pouvais plus de ce football. On l'a dit
48:31 là avec Sébastien. C'était honteux.
48:33 Donc j'espère même qu'ils vont finir 18e.
48:35 - Bon alors,
48:37 ne parles pas la plus loin. - La violente.
48:39 C'est Ogier Vernez qui va
48:41 dessiner le sort du bon Dave.
48:43 - Jamais je ne donnerais un point
48:45 à un démago, pseudo théoricien
48:47 du football qui fustige une équipe
48:49 de Nice. Vous imaginez tous les bons supporters
48:51 niçois qui nous écoutent. Mais quelle honte
48:53 Dave Padou, zéro point.
48:55 - Ah là là ! - C'est la défaite.
48:59 - La déroute. - La déroute, oui.
49:01 - Double argumentaire.
49:03 - Là où je ne suis pas du tout d'accord
49:05 avec Dave, c'est que ça s'est déjà vu des équipes
49:07 qui jouaient un jeu minimali sur une saison, qui
49:09 gagnaient souvent les matchs par un but d'écart
49:11 et qui finissaient haut au classement.
49:13 Le Marseille d'Elibop finit 2e
49:15 du championnat avec quasiment que des victoires
49:17 avec un but d'écart. - Je ne me dis pas que ça n'arrivait jamais.
49:19 - C'est une façon aussi de faire.
49:21 Je trouve qu'en fait l'équipe de Nice
49:23 était extrêmement disciplinée. Aujourd'hui
49:25 il y a effectivement un souci. Défensivement
49:27 ils prennent plus de buts et vu qu'ils n'ont marqué
49:29 déjà pas beaucoup, forcément ça coince. - Donc t'as rattrapé
49:31 par tes insuffisances. - Il y a un souci aussi.
49:33 Boga qui était incroyable sur la première partie
49:35 de saison, il a manqué pendant la canne. - C'est le foot
49:37 que t'aimes, il n'y a pas de problème. - Et depuis qu'il est rentré
49:39 il n'a pas retrouvé son niveau.
49:41 Et il y a aussi le problème Mofi qui n'est pas aussi
49:43 un slant. - Mais si c'est le foot que tu aimes.
49:45 - Laisse-moi finir. - Vas-y. - Moi je trouve ça bien
49:47 quand un entraîneur a des principes,
49:49 des idées, Farioli il en a. Quand
49:51 j'entends, et hier on en parlait effectivement,
49:53 "est-ce qu'on va pas le virer mon échelle est fou"
49:55 Il a été choisi l'été dernier par Gisolfi
49:57 et donc il fait une première partie de saison
49:59 incroyable que personne n'imaginait en termes de résultats
50:01 et potentiellement il est sur la sellette.
50:03 Moi je trouve que tout va beaucoup trop vite
50:05 et donc effectivement... - Mais tu sais que c'était pas le débat quand même ?
50:07 - Non mais là tu le prolonges !
50:09 - Oui tu le prolonges, t'es en train de me le mettre sur le dos.
50:11 - Non, Farioli il a une idée claire
50:13 - C'est quoi l'idée ? C'est d'être 10
50:15 derrière et puis d'attendre que par bonheur
50:17 il y ait un but qui soit marqué.
50:19 Vous voulez ce football là très bien ! - D'anesthésier l'adversaire
50:21 - Oui, vous avez parlé du match
50:23 avec Lille-Bopp c'était en 2013, c'est fini ce football là.
50:25 - On anesthésie l'adversaire
50:27 est-ce que ça vous anesthésie également Gilles ?
50:29 - La base du football c'est de pas encaisser de but
50:31 donc voilà c'est des préceptes...
50:33 - Ça marche pas Gilles.
50:35 - Ah non, bah non. - Ça marche pas.
50:37 - C'est parfait, c'est 0-0, personne ne marque de but
50:39 et on voit des gardiens être chargés. - Ça marche pas, ils arrêtent pas de perdre.
50:41 - Oui mais c'est son précepte
50:43 - Il est fort, il est fort. - Je vais vous remettre en cause,
50:45 Davidi, ce football m'ennuie, il m'emmerde
50:47 - Oui, oui, oui. - C'est ça
50:49 mais l'Inter de Milan de Mourinho, ils ont tout gagné
50:51 en étant comme ça. - C'était il y a 15 ans !
50:53 - Peu importe. - Ça n'existe plus !
50:55 - C'est la base du football pour moi de pas encaisser de but.
50:57 Donc un entraîneur, on a la base de pas encaisser de but.
50:59 Il reste en poste. - Non mais ne me sortez pas les saucisses
51:01 vegan et ce monde idéal si c'est pour défendre
51:03 ce football rétrograde. - Quel est le rapport ?
51:05 - C'est moi qui suis un homme du passé,
51:07 vous convoquez Mourinho.
51:09 - C'est un homme des footballs défensifs et toilettes non genrées.
51:11 Je vois vraiment pas le rapport.
51:13 - Vous convoquez Mourinho, c'est-à-dire que c'est pas exactement
51:15 l'homme moderne.
51:17 - Donc toi tu n'aimes pas les entraîneurs
51:19 qui ont des idées. Farioli, il a une idée très claire.
51:21 - C'est pas le tout d'avoir une idée, ce serait bien d'en avoir
51:23 des bonnes. - Tu as aimé le football de Diego Siméon
51:25 quand la tédico était red-flip.
51:27 - C'est extraordinaire que les joueurs adhèrent à ce que Siméon
51:29 voulait. - Les joueurs adhèrent toujours
51:31 à un projet. - Et justement,
51:33 le problème là, et on en a parlé hier
51:35 avec Mika, c'est que ça commence à grincer
51:37 de la part de quelques joueurs. Mais qu'un mec
51:39 comme Kevren Thuram se permette de déjà pester,
51:41 mais détends-toi, petit, t'es allé deux fois en équipe
51:43 de France, ta saison elle est pas exceptionnelle,
51:45 donc tu fais ce qu'on te demande et puis après tu verras.
51:47 - C'est le foot de haut niveau et
51:49 c'est aussi, même si Nice n'est pas le club
51:51 le plus sulfureux de France, on sait que
51:53 il y a une attente, il y a aussi des supporters,
51:55 il y a une région, il y a des gens.
51:57 C'est pas non plus un blanc-seing pour Farioli
51:59 parce qu'on a décrété que c'était
52:01 un génie de Diego,
52:03 et que donc on pouvait lui laisser une période
52:05 limitée de...
52:07 - Il n'ira pas jusqu'au début. - Il était premier ou
52:09 deuxième, et là il a une période difficile,
52:11 on va pas remettre tout en cause.
52:13 - Et si Nice n'est pas européen en fin de saison,
52:15 c'est pas un échec ? - Bah excuse-moi,
52:17 ce qu'ils avaient annoncé en début de saison c'était pas prévu,
52:19 ils ont expliqué que... - Après il y a le réel,
52:21 le réel c'est qu'ils étaient premiers à un moment donné.
52:23 - Oui, et alors ? - Bah ils y ont cru !
52:25 - Dans les saisons il n'y a jamais des hauts, des bas,
52:27 des périodes de confusion. - Karine, tu parlais d'adhésion, moi je peux...
52:29 - Est-ce que c'est la faute de Farioli ?
52:31 Si Boga est plus explosif, et si Mofi
52:33 marque plus ? - Il a le droit de trouver d'autres solutions.
52:35 - Il y a plus personne qui va au stade
52:37 à Nice, ça veut bien dire que... - Ça a toujours été le cas,
52:39 à Nice il n'y a personne à faire. - Et bien ça veut bien dire que
52:41 même les résultats ne les ramènent pas au stade.
52:43 - Et alors ? - Et bah voilà, ils s'ennuient !
52:45 - Merci à tous, 4ème débat
52:47 flash, sinon on n'aura pas le temps de terminer,
52:49 et c'est pour mettre à l'honneur le
52:51 foot féminin, puisque... Bah on va mettre à l'honneur
52:53 le foot féminin tout au long du week-end, puisque
52:55 c'était hier la journée
52:57 internationale des droits de la femme. Corine Diacre,
52:59 qui sort du silence, interviewée cette semaine
53:01 dans les colonnes de l'équipe, elle règle un petit peu
53:03 ses comptes, beaucoup même avec la fédération,
53:05 avec les joueuses, les lyonnaises,
53:07 avec Jean-Michel Aulas, mais
53:09 moi je voudrais me projeter un peu plus loin, elle assure
53:11 surtout qu'elle a envie de reprendre du service
53:13 et au plus haut niveau, elle dit même qu'elle prend des cours
53:15 d'anglais intensifs pour entraîner
53:17 à l'étranger, est-ce qu'elle a
53:19 un avenir au plus haut niveau ?
53:21 Gilles Verdes, vous avez 45 secondes. - Je vais aller très vite,
53:23 je suis comme Corine Diacre. OK, elle n'a pas tout
53:25 réussi, mais si elle a été virée, c'est parce qu'il y a eu
53:27 un complot, vous redis, par des hommes
53:29 à la tête du football français,
53:31 Monsieur Aulas, et
53:33 quelques joueuses, effectivement. Son management
53:35 n'est pas top, mais franchement,
53:37 moi je rêve qu'elle reprenne soit
53:39 un club masculin-féminin, soit une sélection
53:41 féminine étrangère. Corine Diacre,
53:43 elle aime le football, c'est quelqu'un de
53:45 pur, c'est quelqu'un d'intègre, elle a
53:47 mérité sa revanche. Là, on la met
53:49 tricarde du football français, parce qu'elle a osé
53:51 dire "je ne suis pas d'accord" à quelques-uns.
53:53 Vous le disiez, c'est la journée de la femme,
53:55 elle est victime de sexisme, et jamais
53:57 le sexisme ne passera avec moi. Si on ne donne
53:59 pas de club à Corine Diacre, c'est parce que
54:01 c'est une femme, et c'est infâme.
54:03 Il a été
54:05 rapide, et il a été très clair. Gilles Verdes,
54:07 Corine Diacre, méritent tout à fait
54:09 de retrouver le plus haut niveau
54:11 très vite. Tour de table, David Apadou.
54:13 On peut mettre un malus, en plus de ne pas me donner
54:15 de points ? - Non, déjà, vous allez
54:17 vous contenter de ne pas mettre de points. - On commence par là, alors.
54:19 Karine Galli. - Je ne suis pas d'accord
54:21 sur tout, mais je lui donne le point, parce qu'effectivement,
54:23 je ne vois pas pourquoi Corine Diacre devrait dire
54:25 "ma carrière est finie, je n'entraînerai
54:27 plus jamais". Qui on est pour dire ça ?
54:29 Donc non. - C'est donc Dominique Sévrac
54:31 qui va décider du sort de Gilles Verdes. - Je lui donne
54:33 le point. Il a failli me faire pleurer,
54:35 sur la forme. Mais sur le fond, oui,
54:37 pourquoi Corine Diacre, tu en as parlé, elle travaille, qu'on aime ou qu'on n'aime pas
54:39 son football, oui, elle a le droit
54:41 de retrouver un club, et j'espère pour elle-même qu'elle en trouvera un.
54:43 - Mais par contre, je trouve que son ITV
54:45 n'est pas du tout constructif, malheureusement.
54:47 Et qu'une fois de plus, tout ce qui a
54:49 été très pénible
54:51 au sein de la FED, au sein des joueuses,
54:53 au sein de l'équipe de France, on voit qu'elle
54:55 ne l'a absolument pas analysée
54:57 et qu'elle n'a pas du tout fait son ITV. - Et donc, Déni,
54:59 juste un mot aussi, parce que David Padoue, vous n'étiez pas
55:01 d'accord avec Gilles Verdes. - Moi, la question
55:03 n'est pas de savoir si elle mérite ou pas de retrouver un poste,
55:05 elle est de tirer les conclusions
55:07 sur ce serait du
55:09 sexisme si elle ne trouve pas un poste.
55:11 Elle avait été nommée dans un club masculin,
55:13 il me semble, donc ça pour le coup, c'était avant-gardiste.
55:15 Je trouve effectivement que son interview
55:17 laisse penser qu'elle n'a pas tiré les leçons de tout ça.
55:19 Elle est dans le déni, et moi, ça me
55:21 chagrine. Maintenant, je souhaite... - Et regarde pas les matchs,
55:23 ça c'est quand même le plus gonflé.
55:25 Éric Sylvestreau ! - Ça va, les amis ?
55:27 - Y'en a qui ont, y'a des gros en plus. - Rassurez-moi, il y aura bien un ballon
55:29 à l'Euro de foot, parce que j'ai entendu votre débat
55:31 tout à l'heure sur les toilettes de plomber, les...
55:33 - Ah, mais est-ce qu'il sera bien un ballon,
55:35 même, est-ce qu'il ne sera pas fait avec des insectes
55:37 et tout ça, le ballon ? Enfin... - Parce qu'on défend les animaux, aussi.
55:39 - On pourra quand même jouer au football,
55:41 mon cher Julien. - Oui, il défend les animaux,
55:43 attention. - Ah, je savais que ce débat
55:45 allait prendre un peu de temps. - Ah, ça m'a pris, c'est vraiment cool.
55:47 - Éric Sylvestreau, super affiche ce soir.
55:49 - Je vais commander notre côte pendant le froid, ce soir.
55:51 - Super affiche, ce soir. - Ah bah oui, l'Anse-Brest,
55:53 on va se régaler, ça c'est du foot. - Et bah c'est dans RTL Foot,
55:55 et c'est dans un instant, pour en refaire le match, on se retrouve
55:57 la semaine prochaine, à la même heure, et vous n'oubliez
55:59 pas la quotidienne en podcast
56:01 sur le site L'Appli et toutes les
56:03 plateformes partenaires,
56:05 tous les jours, on refait le match avec
56:07 Florian Gazan, aux manettes, ciao à tous.
56:09 On refait le match
56:11 avec Philippe Sanfour.
56:13 Avec Philippe Sanfour.
56:15 [SILENCE]