La stratégie se définie comme l'implémentation d'actions coordonnées dans un but précis.
Dans le royaume animal l'objectif est double : se nourrir au quotidien et assurer la survie de l'espèce. Bien sûr, les approches sont différentes pour les mammifères, les reptiles ou les herbivores.
Ce film se concentre sur les guépards, les léopards, les chacals et les vautours, leurs techniques de chasse et leur capacité de survie.
Dans le royaume animal l'objectif est double : se nourrir au quotidien et assurer la survie de l'espèce. Bien sûr, les approches sont différentes pour les mammifères, les reptiles ou les herbivores.
Ce film se concentre sur les guépards, les léopards, les chacals et les vautours, leurs techniques de chasse et leur capacité de survie.
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00:34 La stratégie, c'est la mise en œuvre d'actions coordonnées dans un but défini.
00:41 Chez tous les animaux, l'objectif est essentiellement de deux natures.
00:46 Assurer sa vie au quotidien, assurer la pérennité de l'espèce.
00:52 Et là, tout change, selon qu'on est mammifère ou reptile, herbivore ou prédateur.
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01:02 Pour cette lionne en jeune compagnie, le quotidien dans un instant,
01:13 ce sera la traversée de la rivière, que par nature, elle aimerait assurer sans trop se mouiller.
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01:26 [Bruit de pas]
01:35 C'est un demi-échec, ou un demi-succès. En tout cas, c'est une indication sur la marche à suivre.
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01:49 Sous le regard attentif de leur mère, tout cela ont été au plus simple.
02:01 Ils ont suivi le chemin qu'elle a montré, même si aucun n'a essayé de sauter d'un caillou à l'autre.
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02:14 Il manque un lionceau à ses jeux, un timide ou un rebelle qui est resté sur l'autre rive.
02:20 Il hésite et renonce finalement à traverser, en tout cas à cet endroit.
02:26 On le voit alors prendre une initiative.
02:30 Il parcourt quelques mètres de cours d'eau à la recherche d'un gaie qui lui convienne.
02:35 Cette démarche toute simple a déjà sa dimension stratégique.
02:40 Leur recul par rapport à une situation est le choix d'une option efficace.
02:44 Chez les prédateurs, la recherche d'efficacité se manifeste évidemment au moment où ils se mettent en quête de nourriture.
02:53 Ces gnous n'ont quasiment rien à craindre d'un guépard, et le guépard le sait.
02:59 Mais s'il les regarde ainsi, c'est qu'il a sa chance.
03:03 S'il a sa chance, c'est qu'il n'est pas seul, qu'il s'est associé avec son frère.
03:09 Il est en train de se faire un petit déjeuner.
03:12 Il est en train de se faire un petit déjeuner.
03:16 Le guépard, au terme de sa course, a pu déséquilibrer momentanément sa proie.
03:22 Mais il est déjà épuisé et le gnous en a profité pour se relever.
03:26 L'autre guépard, lui, n'a pas couru et il a encore toute sa force pour peser sur la croupe de l'herbivore.
03:33 Le gnous est jeune, mais doit faire quand même une bonne centaine de kilos.
03:38 C'est le double du poids du félin.
03:40 Même s'ils sont deux, le rapport de masse lui est encore favorable.
03:45 Les canines du guépard sont très courtes et pénètrent à peine dans la peau de sa victime.
03:52 Mais sa mâchoire est parfaitement dessinée pour assurer la prise.
03:56 Il faut maintenir l'appréhension à la gorge plusieurs minutes.
04:06 Comme le gnous ne donne déjà plus signe de résistance, l'un des guépards relâche un moment sa pression sur l'animal.
04:13 Bien qu'il ait la résistance d'un coureur de fond, le gnous ne se tirera pas de cette situation.
04:26 Mais on aura compris par ces ruades qu'un guépard seul aurait perdu la partie.
04:32 Pendant que l'un des félins attaque la proie, l'autre jette un oeil à l'horizon pour voir si rien ne les menace.
04:38 Une telle prise est une aubaine.
04:51 Il y a largement là de quoi rassasier les deux prédateurs qui se contentent habituellement de gazelles.
04:58 On estime à 4 kg le besoin quotidien en viande d'un guépard.
05:02 Mais il peut manger en une fois jusqu'à 14 kg.
05:06 Dans ce cas, il reste alors sans chasser durant 4 ou 5 jours.
05:10 A la différence des autres grands félins, les guépards ne tiennent pas leur proie entre leurs pattes pour la croquer.
05:20 Ils mangent vite de peur qu'on ne vienne leur voler leur proie.
05:25 Le fait de chasser à deux leur offre un luxe qu'ils connaissent rarement.
05:29 L'un peut manger tranquillement, tandis que l'autre monte la garde.
05:34 Le danger peut venir de partout.
05:38 Principalement des hyènes et des lions auxquels ils ne résistent pas.
05:42 Ils savent que s'ils approchent, ils devront leur abandonner la proie.
05:46 Ces guépards ont choisi une stratégie de coup.
05:53 Pour optimiser leur force de prédation et améliorer leur chance de consommer effectivement leur capture.
05:58 Un autre félin confronté au même problème a une stratégie différente.
06:03 Le léopard lui aussi se fait régulièrement dérober ses proies.
06:09 Bien que parfaitement armé et tout en muscles, il cède devant tous les grands carnivores africains, sauf le guépard.
06:20 Si celui-ci se réfugie tout en haut d'un arbre, c'est qu'il est littéralement assiégé par une famille de lions.
06:27 L'objet de leur intérêt, c'est de carcasses de gnous.
06:39 Une proie que le léopard a montée dans l'arbre comme à son habitude, justement pour qu'elle échappe à la convoitise des autres.
06:48 Le léopard, à la différence du guépard, fait des réserves et revient souvent plusieurs fois sur le même repas.
06:54 Il est donc essentiel qu'il puisse sécuriser son garde-manger.
06:58 Et de ce point de vue, l'arbre fait parfaitement l'affaire.
07:02 C'est un comportement stratégique, ni instinctif, ni généralisé.
07:08 Il est donc essentiel qu'il puisse s'assurer de son garde-manger.
07:13 Dans les pays où le léopard n'est pas menacé par d'autres prédateurs, il consomme et garde ses proies au sol.
07:19 Curieusement, alors qu'à cette hauteur les lions ne peuvent rien contre lui,
07:29 le léopard se sentant sans doute harcelé, choisit la fuite et ses risques.
07:38 Deux jeunes lions coursent le fuyard mais sans conviction.
07:41 Preuve s'il en était que c'est juste la charogne du gnou qui intéressait la famille.
07:46 La savane est pleine de voleurs, disons plutôt d'opportunistes.
07:56 Les lions sont souvent les plus nombreux à se faire attaquer.
08:00 Ils sont souvent les plus nombreux à se faire attaquer.
08:05 La savane est pleine de voleurs, disons plutôt d'opportunistes.
08:08 D'animaux qui pour une raison ou une autre ne chassent pas ou qui attendent que d'autres le fassent pour eux.
08:14 Les vautours partagent cette spécialité avec les hyènes.
08:19 Habituellement, on les retrouve en concurrence sur les mêmes carcasses.
08:30 Cette fois, les vautours sont momentanément déroutés car la hyène n'est pas à sa place.
08:35 C'est elle qui fait office de victime.
08:38 Une lionne l'a tuée pendant la nuit.
08:42 Cette situation insolite ne gêne pas longtemps ces charognards,
08:53 sauf que la peau de la hyène est particulièrement coriace et que leur bec n'est pas assez fort pour la déchirer.
09:00 Un marabout qui passait par là a pris un peu d'avance sur la dégustation.
09:04 Il a déjà en bec plusieurs mètres d'intestin.
09:09 Finalement, les vautours ont trouvé pour manger l'intérieur une solution somme toute très classique.
09:21 Ces chamailleries perpétuelles vont avoir une conséquence insolite et imprévue.
09:25 Le marabout bousculé va se prendre les pieds dans son intestin.
09:37 La hyène paraît encore intacte alors qu'elle est presque déjà vidée de ses entrailles.
09:51 Au retour du marabout, on s'aperçoit que sa situation ne s'est pas arrangée
09:56 et que l'intestin est maintenant complètement entortillé au pied de sa patte droite.
10:02 Il y a quelque chose d'étonnant dans cette situation.
10:05 Les deux pattes de l'animal restent libres et le marabout ne connaît pas de vrais problèmes fonctionnels.
10:10 Pourtant, il est complètement troublé par cet incident au point qu'il donne le sentiment de ne plus savoir voler.
10:16 Les petits tracas du quotidien peuvent prêter à consommer des petits déchets.
10:27 Cette lionne n'est blessée que superficiellement, mais le harcèlement permanent des mouches l'épuise,
10:32 d'autant qu'elles ont infecté sa plaie et que l'infection s'est propagée.
10:37 La lionne est malade et n'a plus vraiment la force de chasser.
10:42 Pour manger, pour survivre, pour essayer de reprendre un peu de poids, de se nourrir,
10:48 elle se met à chasser des mouches.
10:53 Pour manger, pour survivre, pour essayer de reprendre un peu de poids, de se refaire une santé,
10:58 elle va devoir changer de stratégie.
11:01 Sa chance, c'est sa race opportuniste.
11:06 Elle a plusieurs possibilités.
11:10 Se montrer plus charognarde qu'à l'habitude,
11:13 voler la proie d'un guépard qui se laissera impressionner,
11:17 ou s'en prendre à n'importe quel petit gibier qu'en général elle délaisse.
11:22 Une chose est sûre, pour le moment plus question pour elle de convoiter les gazelles.
11:28 La relation écologique que le lion entretient avec ses proies est fascinante et complexe.
11:42 L'un et l'autre ont évolué ensemble pendant des millions d'années,
11:47 sans qu'aucun des deux ne prenne jamais le dessus.
11:51 Les proies ont développé des stratégies de défense ou d'esquive
11:54 au fur et à mesure que les prédateurs amélioraient leurs stratégies d'attaque.
11:58 Ces gazelles de Thompson ont peu à peu affiné leur connaissance du danger
12:04 et défini les distances en-dessous desquelles elles ne s'inquiètent pas de la présence d'un prédateur.
12:09 Une mesure précise et subtile qui prend en compte aussi bien l'heure du jour
12:17 que le terrain et bien sûr l'espèce du prédateur détectée.
12:20 Cette distance de sécurité est de 50 à 300 mètres pour un lion,
12:25 mais en présence d'un guépard, leur adversaire le plus dangereux, elle peut atteindre 1500 mètres.
12:30 Le guépard choisit presque toujours comme terrain de chasse ce genre de plaines dégagées.
12:39 C'est dans ces paysages qu'il a la meilleure occasion de faire valoir sa vitesse.
12:45 A la différence des autres prédateurs, il cherche souvent sa nourriture en plein jour.
12:49 Une stratégie à contre-courant semble-t-il délibérée
12:54 pour éviter de se trouver face au lion et aux hyènes en phase d'activité.
12:58 Pour trouver ses proies, le guépard parcourt lentement son territoire.
13:04 Il compte sur son odorat et surtout sur sa vue exceptionnelle.
13:11 Il doit détecter son gibier de loin pour s'en approcher ensuite discrètement jusqu'à une distance de moins de 100 mètres,
13:16 avant d'engager la chasse proprement dite.
13:20 Pour un guépard qui chasse seul, un troupeau où se mêlent des zèbres et des gnous n'est pas un objectif raisonnable.
13:29 Sauf s'il y a repéré la présence de quelques jeunes qu'il pourra essayer d'isoler du groupe.
13:39 Des jeunes bien vigoureux, car à la différence d'autres prédateurs moins exigeants,
13:44 le guépard ne s'attaque jamais aux animaux en mauvaise condition.
13:49 Le guépard a échoué, comme il lui arrive souvent.
13:52 Il a été attaqué par un lion, un lion qui a été attaqué par un gouvernement.
13:57 Il a été attaqué par un lion qui a été attaqué par un gouvernement.
14:01 Il a été attaqué par un lion qui a été attaqué par un gouvernement.
14:05 Il a été attaqué par un lion qui a été attaqué par un gouvernement.
14:09 Il a été attaqué par un lion qui a été attaqué par un gouvernement.
14:13 Il a été attaqué par un lion qui a été attaqué par un gouvernement.
14:18 Comme il lui arrive souvent.
14:19 L'extrémité de ses pattes est brûlante, chauffée à blanc par le contact avec le sol pendant sa course.
14:25 La stratégie du guépard en chasse est conditionnée par sa morphologie.
14:31 Ses longues pattes, son corps fuselé lui permettent de courir vite, mais sur une courte distance, moins de 300 mètres.
14:39 Au-delà, il doit s'arrêter, le cœur en chamade est complètement essoufflé.
14:45 Il n'a pas vraiment d'alternative, il doit approcher sa proie au plus près pour lancer l'attaque.
14:50 À ce moment, la température du guépard a considérablement monté et les proies potentielles sont tranquilles pendant une demi-heure au moins.
14:59 Le félin doit retrouver un rythme biologique normal avant de reprendre la chasse et mettre à profit ses deux plus sérieux arguments.
15:08 Des griffes non rétractiles qui l'accrochent littéralement au sol et des membres longs et musclés qui lui permettent d'atteindre plus de 110 km/h.
15:16 Nouvelle tentative, une fois encore le guépard soigne son approche.
15:22 Quand il s'élance, il a un objectif très particulier, un jeune zèbre, seul avec sa mère.
15:33 Sa technique consiste à faire partir les deux animaux dans des directions opposées.
15:37 Mais la stratégie défensive de la mère est au point et sa course en zigzag coupe la trajectoire du fauve et sauve son petit.
15:44 Les gazelles échappent plus rarement au talent du chasseur.
16:07 Sur un terrain favorable et sur ce type de proie, le guépard est d'une efficacité remarquable.
16:13 Pratiquement une fois sur deux, la prédation est réussie.
16:17 On a affaire à un faim gourmand.
16:20 Il mange essentiellement les muscles de sa victime et ne consomme jamais leur appareil digestif.
16:26 Ce guépard a détecté la présence d'une lionne de l'autre côté de la rivière.
16:40 Les guépards ont une peur viscérale des lions.
16:43 Non seulement parce qu'ils leur volent leurs proies, mais surtout parce qu'ils les tuent chaque fois qu'ils en ont l'occasion et font de vrais carnages dans les portées.
16:52 La menace s'éloigne, mais le guépard de façon illusoire essaie quand même de cacher un peu sa proie.
17:05 Une lionne pèse environ 150 kg, fait 1 m au garrot et presque 2 m de long.
17:11 Elle est toute en muscles.
17:13 On pourrait imaginer qu'une lionne en bonne santé se montrera sélective,
17:19 mais elle n'est pas.
17:21 Elle a une maladie de l'hygiène, elle a une maladie de la vie.
17:24 Elle a une maladie de la vie, mais elle a une maladie de la vie.
17:27 Elle a une maladie de la vie, mais elle a une maladie de la vie.
17:30 Elle a une maladie de la vie, mais elle a une maladie de la vie.
17:33 Elle a une maladie de la vie, mais elle a une maladie de la vie.
17:36 Elle a une maladie de la vie, mais elle a une maladie de la vie.
17:39 Elle a une maladie de la vie, mais elle a une maladie de la vie.
17:42 Elle a une maladie de la vie, mais elle a une maladie de la vie.
17:45 Elle a une maladie de la vie, mais elle a une maladie de la vie.
17:48 Cette lionne a trouvé la vieille charogne d'un buffle qui s'est noyé.
17:53 Elle n'est pas difficile, et ça commode très bien de cette viande pourrie
17:57 qui lui a évité le moindre effort.
18:00 Le repas sera finalement quand même un peu gâché
18:05 par l'arrivée d'une autre lionne sur le site.
18:15 Le rugissement est un moyen de communication privilégié chez les lions.
18:19 Ils sont capables de le moduler de façon très précise, en volume et en tonalité.
18:26 Ici, c'était clairement un message d'intimidation.
18:30 C'est un comportement courant dans la nature que l'opportunisme.
18:41 N'a rien de surprenant chez les marabouts,
18:44 véritable poubelle de la savane, et tout heureux d'avoir trouvé là du poisson frais.
18:48 Les lions ne sont pas difficiles.
18:59 Ils mangent aussi bien des souris que des éléphantaux,
19:02 tout dépend de l'occasion qui se présente.
19:04 Ici, c'est un phacochère qui fait partie de leur proie favorite.
19:09 La proie est modeste, à peine quelques kilos.
19:12 Alors quand c'est toute la famille qui vient pour la partager,
19:15 chacun sait qu'il faudra bientôt recommencer à chasser.
19:18 On sera loin des 5 kilos de viande quotidienne dont on a besoin à cet âge.
19:24 Le lion est un animal qui est très adapté à la nature.
19:27 Il est très adapté à la nature,
19:29 et il est très adapté à la vie.
19:31 Il est très adapté à la nature,
19:33 et il est très adapté à la vie.
19:35 Il est très adapté à la vie.
19:37 Il est très adapté à la vie.
19:39 Il est très adapté à la vie.
19:41 Il est très adapté à la vie.
19:43 Il est très adapté à la vie.
19:45 Il est très adapté à la vie.
19:47 Il est très adapté à la vie.
19:49 Il est très adapté à la vie.
19:51 Il est très adapté à la vie.
19:53 Cette lionne qui n'a pas participé à la curée,
20:00 fait partie de la famille.
20:02 Elle aimerait profiter elle aussi du repas
20:06 que les chasseurs se sont partagés approximativement.
20:09 Elle passe de l'un à l'autre
20:16 et se contenterait du moindre morceau qu'ils auraient pu laisser.
20:20 Certains se sont gardés de plus grosses parts,
20:22 et ce n'est pas sur eux qu'il faut compter pour partager.
20:25 Cette lionne délaissée par son clan
20:37 ne doit plus trop compter sur les chasses collectives.
20:40 Elle sera exclue à chaque fois au moment de la courir.
20:43 Elle ne peut plus se faire de la même manière.
20:46 Elle ne peut plus se faire de la même manière.
20:49 Elle va devoir chasser seule
20:51 et compte tenu de son état, se rabattre sur des proies faciles.
20:54 Voilà une proie toute désignée pour un prédateur
20:57 qui a des difficultés à chasser.
20:59 qui a des difficultés à chasser.
21:01 À leur naissance,
21:03 toute la stratégie de survie des gnous
21:05 est basée sur leur rapidité à passer d'un état à l'autre,
21:08 du ventre de leur mère à la dure réalité de la savane.
21:11 du ventre de leur mère à la dure réalité de la savane.
21:14 Il leur faut 6 minutes, parfois à peine 3, pour se dresser,
21:17 se tenir sur leurs pattes et commencer à têter.
21:20 À cet âge, c'est une épreuve terrible
21:35 que de résister à la tentation de se laisser choir sur l'herbe rase.
21:38 que de résister à la tentation de se laisser choir sur l'herbe rase.
21:41 C'est qu'il s'agit à ce moment d'une question de vie ou de mort.
21:44 Les parents qui savent que les prédateurs sont là
21:52 ne veulent pas s'éterniser.
21:54 Il faut faire mouvement pour limiter les risques d'attaque.
21:57 Ils emmènent avec eux leur progéniture capable de suivre.
22:00 Le petit groupe s'éloigne.
22:07 Les jeunes sont soigneusement encadrés.
22:11 C'est une sorte de bluff,
22:13 car aucun ne pourrait faire face à l'attaque d'un prédateur.
22:16 Mais cela marche, en tout cas suffisamment
22:19 pour assurer la pérennité de l'espèce,
22:22 même si c'est au prix de lourdes pertes.
22:25 Pour les fauves, même les plus faibles,
22:31 il n'y a plus qu'à venir cueillir les nouveau-nés
22:34 qui n'ont pas voulu suivre ou qui n'ont pas su.
22:37 Les prédateurs sont en train de se débrouiller.
22:40 Ils sont en train de se débrouiller.
22:43 Ils sont en train de se débrouiller.
22:46 Ils sont en train de se débrouiller.
22:49 Ils sont en train de se débrouiller.
22:52 Ils sont en train de se débrouiller.
22:55 Ils sont en train de se débrouiller.
22:58 Ils sont en train de se débrouiller.
23:01 Ils sont en train de se débrouiller.
23:04 Le gibier est modeste, mais on pourrait bien
23:07 devoir l'abandonner aussi vite un autre qui guève
23:10 et que lancé plus fort que soi.
23:13 ...
23:38 -En matière alimentaire, la stratégie d'un lion
23:41 en pleine santé est largement influencée
23:44 par la disponibilité des espèces.
23:47 Dans les régions où les girafes représentent
23:50 une part substantielle du gros gibier,
23:53 il n'est pas rare de voir les lions les inscrire
23:56 à leur menu.
23:59 De façon assez surprenante, qu'ils chassent
24:02 un buffle, une gazelle ou une girafe,
24:05 le lion ne tient aucun compte de la direction du vent
24:08 pour rendre son approche plus discrète.
24:11 Cette chasse est difficile.
24:14 Le lion n'a de chance de réussir
24:17 que s'il parvient à isoler un individu.
24:20 Tant que le groupe convoité restera solidaire,
24:23 le rapport de force lui restera défavorable.
24:26 ...
24:41 Si les girafes font preuve de cohérence
24:44 et si, comme on le voit ici, un grand mâle
24:47 couvre la retraite de ses congénères,
24:50 le lion n'insiste pas, il préfère se rabattre
24:53 sur un gibier plus facile.
24:56 ...
25:04 Ce troupeau de topis ferait bien l'affaire,
25:07 mais il peut vivre tranquille,
25:10 ce n'est plus l'heure de la chasse.
25:13 ...
25:19 Quand le soleil monte, il inhibe l'instinct
25:22 de prédation des lions.
25:25 En tout cas, il semble considérer
25:28 que c'est trop d'efforts à fournir,
25:31 par trop de chaleur, et il décrète
25:34 une sorte de trêve passagère.
25:37 ...
25:40 Un lion passe une vingtaine d'heures par jour
25:43 à se reposer ou à dormir.
25:46 Il semble assez logique qu'il ne choisisse pas
25:49 de se séparer de ses propriétés.
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26:25 Pendant que les lions dorment,
26:28 les herbivores en profitent.
26:31 C'est l'occasion pour eux de passer impunément
26:34 à proximité des fauves et surtout de pouvoir
26:37 se consacrer entièrement à leurs problèmes
26:40 de nourriture. Ils sont quasiment délivrés
26:43 de leur propre nature.
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29:22 Pour la lionne et ses lionceaux,
29:25 le caracal est un des premiers
29:28 à se faire connaître.
29:31 Ses jeux et tendresse
29:34 avant de partir ensemble pour la chasse.
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