Dix personnages, dix histoires dramatiques, dix jours extraordinaires, tous menant à un événement historique : la fin de la plus grande guerre que le monde ait jamais connue. Combinant des reconstitutions à grande échelle et des récits documentaires traditionnels, Ten Days to Victory évoque les derniers instants de la Seconde Guerre mondiale.
Le programme entremêle les histoires de dix personnes très différentes qui ont participé à la libération de l'Europe de l'emprise de la terreur n*zIe. Leurs journaux intimes, leurs lettres et leurs interviews donnent un aperçu unique des événements dramatiques qui se sont déroulés au cours des journées les plus captivantes et les plus terrifiantes de l'histoire. Pour ces personnes, comme pour des millions d'autres, la capitulation allemande du 8 mai 1945 marque la fin de tout ce qui a consumé leur vie pendant six longues années.
Ce documentaire a été réalisé à des fins pédagogiques et peut contenir des images qui peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes. Si vous êtes une personne sensible, le visionnage de ce documentaire vous est déconseillé.
Le programme entremêle les histoires de dix personnes très différentes qui ont participé à la libération de l'Europe de l'emprise de la terreur n*zIe. Leurs journaux intimes, leurs lettres et leurs interviews donnent un aperçu unique des événements dramatiques qui se sont déroulés au cours des journées les plus captivantes et les plus terrifiantes de l'histoire. Pour ces personnes, comme pour des millions d'autres, la capitulation allemande du 8 mai 1945 marque la fin de tout ce qui a consumé leur vie pendant six longues années.
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00:00L'empire nazi s'effondrera après six années sanglantes, on déplore près de 50 millions de victimes, des millions d'autres personnes sont sans abri et affamées.
00:11Pour ces dix individus prisonniers de l'armée nazie, l'Empire nazi s'effondrera.
00:17L'Empire nazi s'effondrera.
00:20L'Empire nazi s'effondrera.
00:23L'Empire nazi s'effondrera.
00:26L'Empire nazi s'effondrera.
00:29L'Empire nazi s'effondrera.
00:32L'Empire nazi s'effondrera.
00:35L'Empire nazi s'effondrera.
00:38L'Empire nazi s'effondrera.
00:41L'Empire nazi s'effondrera.
00:44L'Empire nazi s'effondrera.
00:47L'Empire nazi s'effondrera.
00:50L'Empire nazi s'effondrera.
00:53L'Empire nazi s'effondrera.
00:56L'Empire nazi s'effondrera.
00:59L'Empire nazi s'effondrera.
01:02L'Empire nazi s'effondrera.
01:05L'Empire nazi s'effondrera.
01:08L'Empire nazi s'effondrera.
01:11L'Empire nazi s'effondrera.
01:14L'Empire nazi s'effondrera.
01:17L'Empire nazi s'effondrera.
01:2015 mètres sous les rues de Berlin, Hitler mène une guerre déjà perdue.
01:27Le Führer n'arrive pas à croire que ses armées puissantes...
01:31...ait été anéanties par les forces Alliées.
01:34Il fait la sourde oreille...
01:36...quand ses généraux lui disent que les Alliés...
01:39...lui offrent la dernière bataille au pas de sa porte.
01:42Durant les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale,
01:46Dans les derniers jours de la seconde guerre mondiale,…
01:47…le général Eisenhower dirige la plus forte puissance militaire jamais réunie sous les ordres d'un seul homme.
01:54Avec des troupes provenant de 16 pays différents,…
01:57…les forces alliées balaient l'Allemagne vers l'ouest.
02:00Au sud, elle remonte en traversant l'Italie de Mussolini.
02:03Et à l'est, la plus grande armée russe de l'histoire a traversé la Pologne,…
02:08…et encercle maintenant Berlin.
02:16Enfermé dans son bunker, Hitler ne voit pas que ses jours sont comptés.
02:20Il est d'humeur changeante.
02:22Il croit toujours que ses puissantes légions vont le sauver.
02:25Berlin est une forteresse, déclare-t-il, qui doit être défendue jusqu'à la fin.
02:30Il résistera jusqu'au bout.
02:33Avec lui se trouve son téléphoniste, Rokus Mir.
02:39Le monde va…
02:41C'était très déprimant, là-dessous.
02:48Et je n'étais pas du tout content que le chef m'ait affecté au bunker.
02:55J'aurais préféré ne pas avoir à remplir mes fonctions à cet endroit.
03:03En pensant à ces portes d'acier, et à leurs lourdes poignées,…
03:06…on se dit à soi-même,…
03:08…« Qui sait si un jour je sortirai d'ici ? »
03:11On essayait de s'empêcher d'avoir de telles pensées.
03:14En fait, on préférait ne pas trop penser.
03:20Tandis que l'armée rouge resserre les taux autour de la capitale allemande,…
03:24…aucune information ne circule dans la ville.
03:26Les gens ignorent ce qui se passe.
03:29Gerda Petersson, alors âgée de 19 ans, et sa mère,…
03:32…reçoivent leurs nouvelles par le biais des ciné-actualités hebdomadaires.
03:36Toutefois, toutes les images sont minutieusement orchestrées…
03:40…par Joseph Goebbels, le ministre nazi de l'information et de la propagande.
03:44Le film dépeint les Russes comme une horde de sauvages,…
03:49…prêts à tuer, à violer, et à voler.
03:54Ma mère disait toujours « Cela ne se produira jamais à Berlin, dans la campagne. »
03:59Oui, mais pas ici.
04:02Elle avait tort.
04:08Les Russes prennent les dispositions pour se venger cruellement…
04:10…des atrocités que les Allemands ont perpétrées à Stalingrad.
04:13Pour Gerda, c'est un inquiétant jeu du chat et de la souris.
04:16Elle sait qu'ils seront conquis, mais il ignore encore par qui.
04:24Nous espérions que les Américains, ou les Britanniques, viendraient.
04:28C'était notre souhait.
04:30Ils auraient pu venir.
04:36Ils se tenaient près de l'Elbe, jusqu'à ce que les Russes encerclent Berlin.
04:40C'était ce qui avait été entendu.
04:43S'ils avaient voulu, ils auraient pu entrer en premier.
04:4825 avril.
04:49Berlin est complètement encerclée.
04:53Comme prévu, l'armée rouge rejoint les Américains sur l'Elbe…
04:57…à près de 100 kilomètres au sud-ouest de la ville.
05:00L'Europe est maintenant scindée en deux.
05:03C'est le début d'une division qui durera pendant plus de quarante ans.
05:07Les Américains sont en train de s'éloigner de Berlin…
05:10…et de s'éloigner de Berlin.
05:14C'est le début d'une division qui durera pendant plus de quarante ans.
05:20Les Berlinois entendent l'égrondement de la guerre qui s'approche,…
05:23…mais ils ne se doutent pas de l'ampleur de la puissance de feu qui s'abattra sur eux.
05:28Les Soviétiques ont rassemblé deux millions et demi d'hommes,…
05:31…plus de quarante mille canons et mortiers,…
05:33…plus de six mille chars d'assaut, et huit mille cinq cents avions.
05:37Ils sont prêts à balayer la ville.
05:39Les Russes ont réuni la plus grande force militaire de leur histoire,…
05:43…pour écraser la capitale du Troisième Reich.
05:54Dans les rues de Berlin se déroule un vicieux combat mortel.
05:58Toutes les troupes allemandes expérimentées ont été envoyées sur les lignes de front.
06:01Des enfants, certains âgés d'à peine douze ans,…
06:04…sont enroulés pour défendre la ville.
06:06Les déserteurs seront exécutés.
06:14Les Russes se feraient un chemin à travers les banlieues nord et est de Berlin.
06:18Vassily Ustugov, canonnier au sein de la 150e Division des Carabiniers,…
06:23…est aux premières lignes de l'assaut.
06:25Son but est le Reichstag, le siège du gouvernement d'Italie.
06:29Il est le plus grand des soldats de l'armée, et le plus grand des soldats de l'armée.
06:33Il est le plus grand des soldats de l'armée, et le plus grand des soldats de l'armée.
06:37Il est le plus grand des soldats de l'armée, et le plus grand des soldats de l'armée.
06:40Son but est le Reichstag, le siège du gouvernement d'Hitler.
06:44Staline veut que le drapeau soviétique flotte sur le toit du Reichstag…
06:47…avant la parade du 1er mai à Moscou.
06:49L'homme qui le plantera s'assurera une gloire éternelle.
07:10On avait demandé à notre division, la 150e, de prendre le Reichstag.
07:14Nous devions être les premiers à l'atteindre.
07:16Nous sommes arrivés aux abords de Berlin par l'Est.
07:19J'ai perdu beaucoup d'hommes dans cette féroce bataille.
07:21Les Allemands ont envoyé tous ceux qu'ils pouvaient trouver pour nous arrêter.
07:25On nous tirait dessus depuis les maisons, les fenêtres,…
07:27…et mon travail était de les éliminer.
07:34Pendant que la bataille fait rage dans les banlieues,…
07:36…les résidents tentent de survivre dans ce qui reste de Berlin.
07:40Un million et demi de personnes ont perdu leur maison,…
07:43…après que plus de 13 000 tonnes d'explosifs ont frappé la ville.
07:4770% des immeubles ont été détruits.
07:50Il n'y a ni carburant, ni électricité, ni eau courante.
07:54Plus tard, cette journée-là, Gerda Peterson sort chercher de l'eau à la pompe du quartier.
08:00Le peu de renseignements qui échappent à l'embargo sur l'information,…
08:03…elle les apprend par des voisins, ainsi que par des dépliants lancés par les avions russes et américains.
08:08Ceux-ci pressent les Berlinois de se rendre.
08:33Mais les Américains ne viendront pas.
08:35Gerda l'ignore, mais leur sort est déjà jeté.
08:39L'ours soviétique est à leurs portes.
08:54Les Soviétiques, en tant qu'avions, ont fait un grand effort pour protéger Berlin.
08:59Les Soviétiques continuent à bombarder Berlin.
09:02Mais les Berlinois ignorent à quelle vitesse les taux se resserrent autour d'eux.
09:06La nourriture est si rare, qu'il faut risquer sa vie pour manger.
09:13Des gens nous ont dit qu'il y avait un train sur la voie ferrée qui transportait de la nourriture.
09:18Je ne suis pas une héroïne, mais je voulais que ma famille ait à manger, alors je me suis dépêchée.
09:24J'ai traversé la rue, et j'ai vu des gens qui se sont éloignés.
09:29Il y avait un énorme trou dans cette clôture.
09:34J'ai sauté, et il y avait un train.
09:36Tout le monde tentait de trouver de la nourriture.
09:40Tout à coup, des avions russes se sont mis à tirer dans notre direction.
09:49J'ai vu des gens tomber.
09:51Je me suis dit, non, je ne mourrai pas si jeune et de cette façon.
09:59J'ai attrapé un petit paquet, et je me suis roulée hors du train.
10:06J'ai vu une jeune femme étendue.
10:10Elle était blessée et couverte de sang.
10:15Tout ce qu'elle avait dans les mains, c'était du papier hygiénique.
10:21Je me suis dépêchée de rentrer à la maison.
10:25Plus tard, j'ai regardé ce qu'il y avait dans le paquet.
10:30C'était de la nourriture pour les forces aériennes,
10:33du chocolat et des noix de cajou recouvertes de malt.
10:41Bien que Gerda rêve d'être sauvée par les soldats américains,
10:45c'est plutôt cette petite ration qui lui sauvera la vie.
10:50Les habitants de la capitale allemande ont l'espoir d'être libérés par l'Ouest.
10:55Mais près de 800 km plus loin,
10:57dans une école française qui tient lieu de quartier général aux forces alliées,
11:01le commandant suprême des forces alliées, le général Eisenhower, a d'autres plans.
11:06Il a déjà décidé de tenir ses troupes loin de Berlin.
11:10Eisenhower est un fin stratège.
11:12Il a déjà compris qu'une course vers Berlin
11:14plongerait l'alliance des Américains et des Britanniques dans l'amertume
11:17provoquant la colère de Churchill et Montgomery.
11:19Il sait également qu'une attaque à Berlin
11:21exposerait les alliés de l'Ouest à des pertes importantes
11:23en raison des défenseurs allemands d'une part
11:25et des tiers-amis des Soviétiques campés à l'est d'autre part.
11:28De toute façon, il devra plus tard se retirer de Berlin-Est
11:31et des terres environnantes pour respecter la division d'après-guerre de l'Allemagne
11:34telle que négociée avec Staline.
11:37Eisenhower reçoit d'inquiétants rapports
11:39selon lesquels les nazis envisageraient la poursuite de la guerre
11:42à partir de la retraite d'Hitler près de Berchtesgaden
11:45dans les Hautes-Alpes bavaroises.
11:47Une autre raison de ne pas se tourner vers Berlin.
11:49Eisenhower a besoin de toutes ses forces
11:51pour mener une bataille dans les montagnes.
11:53Une bataille qui pourrait être longue et sanglante.
11:56Alors il prend l'une des plus importantes décisions de cette fin de guerre
11:59Berlin sera laissé aux Soviétiques.
12:03C'est une décision qui le rendra jusqu'à la fin de ses jours
12:05mais avant tout, elle aura de terribles conséquences
12:07sur la population de Berlin pendant les 50 prochaines années.
12:11Il n'y a pas que les Berlinois qui soient bouleversés
12:13d'avoir été abandonnés aux Russes.
12:16L'allié d'Eisenhower, le maréchal Montgomery
12:18commandant britannique des forces alliées dans le nord de l'Allemagne
12:21est tout aussi déçu et consterné.
12:24Contrairement à Eisenhower,
12:26Montgomery croit qu'il est primordial de prendre les principales villes d'Europe
12:29avant les Soviétiques.
12:31Il ne leur fait pas confiance.
12:33Les Russes ont déjà mis en place des régimes politiques fantoches
12:36dans les pays qu'ils ont libérés.
12:38Par conséquent, Berlin était devenu un objectif primordial pour Montgomery.
12:43Quand Eisenhower écarte le maréchal,
12:45une nouvelle source de discorde s'ajoute à leur relation déjà trouble.
12:49Le nouvel objectif de Montgomery est de traverser l'Elbe
12:52et de pousser au nord jusqu'à la mer Baltique.
12:55Sa mission est d'isoler les forces allemandes en Scandinavie
12:58mais avant tout, d'empêcher les Soviétiques d'atteindre le Danemark.
13:02Il sait qu'en arrivant au Danemark,
13:04les communistes prendraient le contrôle de tout le bassin de la Baltique.
13:08Un soldat britannique, Cliff Morris,
13:10fait partie des forces de Montgomery
13:12qui font une avancée vers la Baltique.
13:14L'année a été longue et difficile pour lui.
13:16Il faisait partie des premiers soldats
13:18à débarquer en France au jour J.
13:20Il tient quotidiennement un journal intime.
13:23«Nous sommes restés ici pendant dix jours
13:25au cours desquels nous avons pris du bon temps.
13:27Nous avons pu nous nourrir adéquatement,
13:29nous reposer un peu et nous divertir.
13:31L'officier du renseignement a traversé l'Elbe
13:33en brandissant un truc à l'eau.
13:35L'officier du renseignement a traversé l'Elbe
13:37en brandissant un drapeau blanc
13:39et est entré dans la ville de Louenberg.
13:41Il s'est approché de l'ennemi
13:43et lui a demandé de se rendre.
13:45L'ennemi a refusé
13:47et la ville était entre les mains des SS.
13:49Ils ont dit qu'ils allaient se battre pour la ville.
13:51Nous leur avons accordé 48 heures de réflexion
13:53avant de donner l'assaut.
13:55Les alliés écrasent l'armée allemande
13:57à travers l'Europe.
13:59Ils ont coupé leur alimentation
14:01en nourriture et en carburant.
14:04Toutefois, au Pays-Bas,
14:06la guerre est dans une impasse.
14:08La première armée canadienne a libéré
14:10la plus grande partie du pays
14:12mais les allemands occupent toujours l'ouest.
14:14Afin de punir les néerlandais d'être venus en aide aux alliés,
14:16les nazis ont coupé leur chaîne de ravitaillement.
14:18Près de 1000 personnes meurent de faim chaque jour.
14:20Si les alliés lancent une offensive,
14:22les allemands menacent de faire exploser
14:24les digues de la mer du nord,
14:26inondant le pays
14:28et tuant des milliers d'autres personnes.
14:30Eisenhower tente de négocier une trêve
14:33avec le commandement allemand en Hollande
14:35afin que les alliés puissent envoyer par avion
14:37de la nourriture aux néerlandais affamés.
14:39Sans entente préalable,
14:41les allemands peuvent abattre tout aéronef.
14:43Le capitaine Farley Mowat est un officier
14:45du renseignement de la première brigade canadienne
14:47de libération en Hollande.
14:49Mon travail consistait
14:51à trouver des armes allemandes,
14:53des armes de destruction massive,
14:55comme on dirait aujourd'hui.
14:57Je n'en ai pas trouvé beaucoup,
14:59comme on dirait aujourd'hui.
15:02Ken Cotton, un collègue officier du renseignement,
15:04a une idée audacieuse.
15:06En travaillant indépendamment,
15:08ils peuvent accélérer les négociations de trêve
15:10avec les allemands,
15:12mais ce qu'ils proposent est non seulement illégal,
15:14mais aussi extrêmement dangereux.
15:16Ken Cotton a décidé
15:18qu'il nous fallait faire quelque chose
15:20de très extravagant.
15:22Nous étions à la fin de la guerre
15:24et nous savions que tout cela serait terminé sous peu.
15:26Il avait obtenu,
15:28grâce à un de ses amis des renseignements allemands,
15:31un sauveconduit permettant
15:33de traverser la région de la Hollande
15:35occupée par les allemands
15:37jusqu'au quartier général
15:39du commandant régional
15:41du district allemand,
15:43le général Blazkowicz à Ilversum.
15:45Il voulait que je l'accompagne.
15:49Les structures de commandement
15:51s'effondrent et les moyens de communication
15:53sont de plus en plus désorganisés.
15:55Plusieurs unités régionales allemandes
15:57tentent de négocier leur propre marché.
16:01Ken a persuadé l'état-major
16:03qu'il était impératif d'établir
16:05un contact direct entre nous et le général Blazkowicz.
16:07Il vient de recevoir
16:09un message du général.
16:11Il souhaite discuter d'une trêve indépendante
16:13avec les alliés.
16:15Nous traversons les lignes allemandes demain.
16:17Je suis plus que nerveux.
16:19Leur aventure secrète
16:21au cœur du territoire nazi
16:23aura des conséquences qui dépasseront
16:25largement leurs rêves les plus fous.
16:31En Italie, la guerre a laissé
16:33le pays dans le chaos.
16:35Le régime du dictateur fasciste
16:37et allié d'Hitler, Benito Mussolini,
16:39s'est effondré.
16:41Les alliés se taillent un chemin vers le nord.
16:43Ils défendent les forces allemandes
16:45à l'aide de groupes de résistants locaux.
16:49Des convois remplis de nazis déchus
16:51et de leurs sympathisants.
16:53Les alliés de l'Allemagne
16:55se battent contre l'Allemagne.
16:57Des convois remplis de nazis déchus
16:59et de leurs sympathisants
17:01tentent de fuir le pays.
17:07Tout le matin,
17:09Urbano Lazaro
17:11est membre d'un groupe de résistants
17:13qui opère près d'une petite ville
17:15sur les rives du lac de Côme.
17:17Il s'apprête à vivre un événement
17:19qui gravera son nom dans l'histoire.
17:21On informe le chef du groupe
17:23de l'approche d'un convoi allemand
17:25qui se dirige vers la Suisse,
17:27pays neutre.
17:29De toute évidence,
17:31le convoi transporte un passager important.
17:33La résistance s'est entendue avec les Allemands.
17:35Elle peut faire arrêter et fouiller
17:37tous les véhicules.
17:39Les Allemands peuvent partir,
17:41mais tout Italien qui tenterait de s'enfuir
17:43sera arrêté.
17:45Les fascistes doivent répondre de leurs crimes.
17:51Urbano Lazaro est sur le point
17:53de faire une très belle prise.
18:22Camerata !
18:26Excellence !
18:33Cavaliere Benito Mussolini !
18:51Je t'arreste en nom de l'Italie.
18:53Je n'ai rien fait.
19:21C'était un choc de voir cet homme puissant
19:23qui avait dirigé 54 millions d'Italiens.
19:25Il était maintenant complètement anéanti.
19:27Cela m'a frappé.
19:29Dans une voiture suivant le convoi,
19:31on retrouve une Italienne.
19:33Il s'agit de la maîtresse
19:35de Mussolini.
19:37C'est la maîtresse de Mussolini
19:39qui s'occupe de l'Italie.
19:41C'est la maîtresse de Mussolini
19:43qui s'occupe de l'Italie.
19:45C'est la maîtresse de Mussolini
19:47qui s'occupe de l'Italie.
19:49C'est la maîtresse de Mussolini.
19:51C'est la maîtresse de Mussolini.
19:53Clara Petacci.
19:59La résistance garde les nouveaux prisonniers
20:01à la mairie en compagnie d'autres membres
20:03du gouvernement de Mussolini
20:05qui ont aussi été arrêtés
20:07alors qu'ils tentaient de fuir.
20:09Plus tard,
20:11Benito Mussolini et sa maîtresse
20:13sont transférés dans un endroit plus sécuritaire
20:15dans les Collines.
20:17À l'école, on nous avait appris à adorer Mussolini.
20:32On nous le présentait comme un être divin.
20:35Il était le destin de notre nation.
20:39Il allait sauver l'Italie et le peuple italien et lui redonner la gloire du temps de l'Empire romain.
20:52Puis, j'ai commencé à voir que la vérité était tout autre.
20:57J'ai commencé à voir les injustices.
21:04Par exemple, mon père souffrait de diabète et devait s'injecter de l'insuline.
21:10Les fascistes ont pris son insuline.
21:13Il était tout seul parce que ma mère était en prison.
21:17Quand je suis rentré à la maison, la gangrène s'était attaquée à ses jambes.
21:22Il est mort en août 1945.
21:33Toute la satisfaction que le général Eisenhower aurait pu tirer de la campagne en Italie...
21:38...était assombrie par deux grandes inquiétudes.
21:41Pouvait-il empêcher les SS allemands d'opposer une sanglante résistance dans les Alpes bavaroises?
21:46Et de façon plus pressante, pouvait-il arriver à une trêve avec le commandement allemand en Hollande...
21:51...afin de commencer à transporter de la nourriture par avion et soulager la famine croissante?
22:00Ce qu'Eisenhower ignore, c'est qu'en Hollande, deux Canadiens, Farley Mowat et Ken Cottam...
22:05...se sont embarqués dans une mission secrète et dangereuse derrière les lignes ennemies.
22:09Les deux officiers tentent d'accélérer le processus de trêve...
22:12...qui garantirait de la nourriture pour les néerlandais affamés.
22:17Aussi surprenant que cela puisse paraître, je suis actuellement assis dans une immense serre.
22:21Croyez-le ou non, ce sont les quartiers généraux de la résistance.
22:24Qui aurait eu l'idée d'installer ces quartiers généraux dans une serre?
22:28C'est astucieux et c'est certainement le dernier endroit où les Allemands chercheront.
22:32Quoi qu'avec tout le verre secoué par les grenades qui explose tout près...
22:35...je commence à espérer un retour au camp allemand.
22:39Le jour précédent, les deux Canadiens avaient roulé à travers la zone inoccupée...
22:43...à la rencontre du commandant en chef allemand, le général Blazkowicz.
22:48C'était réellement effrayant d'entrer dans le territoire occupé par les Allemands...
22:52...avant que la trêve ne soit conclue.
22:54On ne savait vraiment pas ce qui allait se passer.
22:57C'était également très exaltant si vous aviez bu à ces drômes.
23:01Je m'en suis toujours rassuré.
23:03J'aurais détesté faire cela alors que j'étais sobre.
23:08Mowat et Cottum survivent au dangereux voyage vers le quartier général allemand.
23:13Ils sont livrés sous la menace du fusil au glacial commandant allemand, le général Blazkowicz.
23:27Les deux officiers ignorent ce qui peut se produire ensuite.
23:33Un faux pas et ils peuvent être exécutés.
23:37Yézi abisme
23:56Mais il semble que les Allemands respectent leur courage.
24:01Les Allemands nous ont servi de grandes portions du ragoût de l'armée.
24:04Ils se sont ensuite excusés parce que c'était du ragout de cheval.
24:07Les temps étaient difficiles partout.
24:09Pour compenser peut-être, ils nous ont servi des grandes rasades d'eau de vie.
24:34Puisque Ken parlait couramment allemand, nous avons décidé qu'il s'adresserait au général.
24:41Ils ont été très courtois.
24:43Il y a eu beaucoup de civilité, chacun se présentant.
24:47Je me souviens d'un homme qui devait être lieutenant.
24:50Il a été très amical.
24:53Il a sorti la photo de sa sœur de son portefeuille et me l'a montrée.
24:57Il a dit «elle est belle, n'est-ce pas?».
25:02J'ai répondu «oui, elle est magnifique».
25:05Il a ajouté «quand vous serez à Dresde, vous pourrez la visiter».
25:09Je ne l'ai pas fait, bien sûr, mais c'était une belle attention.
25:22Une bouteille de brandy plus tard, Ken Cotton et le général Blazkowicz sont de retour.
25:27Il a accepté une trêve.
25:30Mais ils ne peuvent encore se féliciter.
25:33La trêve doit remonter jusqu'au haut commandement allemand.
25:36Le général Blazkowicz vient de prendre un grand risque.
25:42Il a dû persuader le général Blazkowicz que la trêve était inévitable
25:46et que s'il agissait maintenant, il serait bien vu.
25:49Alors le fait est que notre petite expédition a peut-être écourté la guerre à Hollande d'un jour ou deux.
25:57J'ai vraiment pensé, quand nous étions là-bas, que Ken avait eu les yeux plus grands que la pince,
26:02que nous allions nous faire éliminer, nous faire écorcher.
26:09Quand nous avons quitté les quartiers du général Blazkowicz,
26:12je croyais que nous retournerions de notre côté, mais pas Ken.
26:15Nous sommes partis dans l'autre direction, vers Amsterdam, au cœur du territoire occupé par les nazis.
26:19Nous sommes entrés en contact avec le groupe local de la résistance.
26:22Ken et le colonel Michaels tentent de communiquer par radio
26:25l'annonce de la trêve à notre quartier général le plus rapidement possible.
26:29Le temps file pour les milliers de néerlandais affamés.
26:32La trêve négociée avec le général Blazkowicz doit être approuvée des deux côtés.
26:37Farley Mowat et Ken Cottam ne peuvent que s'asseoir et attendre.
26:42Des millions de soldats soviétiques, appuyés de milliers de chars d'assaut,
26:46de roquettes et d'aéronefs, réduisent la capitale allemande en cendres.
26:51Ils ont conquis les trois quarts de la ville.
26:53Vassily Ustugov et ses camarades luttent de maison en maison
26:57tandis qu'ils s'approchent de leur but, le Reichstag.
27:00Mais c'est une mission qui leur coûtera cher.
27:02En moyenne, les soldats soviétiques devraient avoir de l'argent.
27:06Plusieurs soldats soviétiques, renforcés par l'alcool,
27:09la haine des Allemands et un désir de vengeance,
27:12se déchaînent frénétiquement dans le meurtre,
27:14le pays de l'Allemage qu'ils ont choisi pour se battre.
27:18Les soldats soviétiques se battent.
27:21Ils se battent pour la ville.
27:28Ils se battent pour la vie.
27:30Il est temps de faire la guerre.
27:32se déchaînent frénétiquement dans le meurtre, le pillage et le viol.
27:43Notre attitude à l'égard d'Hitler pour ce qu'il avait fait en Russie était facile à deviner.
27:48Son armée a perpétré de terribles atrocités sur les civils.
27:52Ils en ont brûlé, bombardé et exécuté de grands nombres.
27:57Ils ont tué environ 18 millions et demi de civils.
28:01On me parle souvent de la façon dont nous traitions la population locale, particulièrement les femmes.
28:07Je ne peux pas affirmer sans l'ombre d'un doute que personne n'a rien fait de mal, surtout dans l'arrière-garde.
28:13Mais je dois dire que notre commandant, le général Zhukov, n'était pas du genre à laisser ses troupes se déchaîner.
28:27Nos ordres étaient très stricts et nous étions surveillés de près par des officiers de contre-espionnage.
28:36Si quelqu'un se faisait prendre, il était sévèrement puni.
28:40Il y avait peut-être des cas isolés dans le bataillon, mais dans mon peloton, je n'ai jamais été témoin de tels agissements.
28:47Bien sûr, je suis réaliste et je ne peux pas affirmer qu'il ne s'est jamais rien passé, mais je n'en ai pas été témoin.
28:56Ce n'est pas possible.
29:27Pendant la journée, c'était très calme à l'extérieur. On n'entendait rien.
29:35Il n'y avait pas de soldats et il n'y avait rien autour de nous. C'était si calme.
29:41Tout à coup, en après-midi, nous avons entendu le premier char d'assaut rouler dans la rue.
29:47Nous étions tous silencieux dans la cave, assis, ignorant ce qui allait arriver.
29:53Puis, le calme est revenu.
29:57Je n'oublierai jamais le premier soldat soviétique que j'ai vu à la petite porte de notre cave.
30:21C'était un Mongole. Je le revois encore aujourd'hui.
30:27Les Russes prennent tous les objets de valeur qui leur tombent sous la main et amènent les deux seuls hommes du groupe.
30:57Mais ils ne sont pas seulement à la recherche de prisonniers et de bijoux.
31:27Il y a des gens qui sont en train de s'occuper d'eux-mêmes.
31:30Il y a des gens qui sont en train de s'occuper d'eux-mêmes.
31:32Il y a des gens qui sont en train de s'occuper d'eux-mêmes.
31:34Il y a des gens qui sont en train de s'occuper d'eux-mêmes.
31:36Il y a des gens qui sont en train de s'occuper d'eux-mêmes.
31:38Il y a des gens qui sont en train de s'occuper d'eux-mêmes.
31:40Il y a des gens qui sont en train de s'occuper d'eux-mêmes.
31:42Il y a des gens qui sont en train de s'occuper d'eux-mêmes.
31:44Qu'est-ce que vous...
31:45Quand vous allez me faire tout faire !
31:48Petroucha !
31:50Je reviendrai, je reviendrai, et nous en parlerons !
31:53Nous en parlerons, mes filles !
31:55Arrêtez-vous !
31:57Mes amies, mes jolies !
31:59Nous allons rester ici !
32:01Petroucha, on y va !
32:03Allez, allez, allez !
32:09Elle a de la chance.
32:11Les pleurs de son enfant l'ont protégée.
32:13Mais quand les soldats reviendront, la situation sera différente.
32:20Tandis que les russes saccagent Berlin,
32:23quinze mètres sous la ville,
32:24Hitler se tourne vers son héros, Friedrich le Grand, de Prusse.
32:29Il attend en vain que son armée sauve le Reich des barbares.
32:33Hier, il a levé le nez sur un plan d'évasion du général Weidling,
32:37le commandant de la garnison de Berlin.
32:40Hitler s'est coupé de la réalité,
32:42et il refuse de fuir.
32:45Il veut tomber en héros, à la tête de ses troupes.
32:48Ses armées sont en débandade,
32:50il ne maîtrise plus la situation.
32:53Rokus Smir, son téléphoniste,
32:55est parmi les quelques personnes qui sont toujours dans le bunker.
32:59Il commence à craindre pour sa propre vie.
33:02J'ai cru que je n'en sortirais jamais vivant.
33:04C'était comme un cercueil de béton pour moi,
33:06une chambre mortuaire que je ne pouvais plus quitter.
33:09J'ignorais ce qui allait arriver au bunker.
33:12Le 28 avril, à dix jours de la victoire.
33:17La Résistance sort Mussolini et sa maîtresse
33:20de la maison de ferme où ils avaient été gardés pendant la nuit.
33:24On veut les amener à Milan,
33:25afin qu'ils soient jugés pauvres.
33:27Ils ne sont pas encore là.
33:29Ils sont dans la maison de ferme où ils ont été gardés pendant la nuit.
33:32Ils ont été tués par des soldats.
33:34Ils ont été tués par des soldats.
33:36Ils ont été tués par des soldats.
33:38Ils ont été tués par des soldats.
33:40On veut les amener à Milan, afin qu'ils soient jugés pour leurs crimes.
33:56Urbano Lazzaro, le jeune antifasciste qui avait procédé à l'arrestation de Mussolini,
34:00est consterné par la tournure des événements.
34:03Ce n'est que plus tard que j'ai appris ce qui s'était passé.
34:07Si j'avais été là, je me serais opposé à ce qu'on l'exécute.
34:19Je voulais bien sûr une condamnation à mort,
34:21mais je voulais un procès public.
34:23Puis, je souhaitais que tout soit fait légalement, proprement et de façon juste.
34:29Je voulais un retour du principe juridique.
34:35La résistance amène les corps de Mussolini, Clara Petacci et d'autres fascistes jusqu'à Milan.
34:40Les gens déchargent la haine qu'ils ne pouvaient exprimer quand le dictateur était au pouvoir.
34:45Pour les historiens, la mort de Mussolini est l'une des grandes controverses de la guerre.
34:49Il y a eu beaucoup de débats autour des détails exacts entourant la mort de Mussolini.
34:53Récemment, on a découvert qu'il n'y avait pas eu de débat sur la mort de Mussolini.
34:57Récemment, on a déclaré qu'il aurait été tué par deux Italiens au service des renseignements britanniques.
35:02Le meurtre aurait été revendiqué par la résistance dans le but de gagner du pouvoir politique.
35:07Apparemment, Mussolini détenait une lettre compromettante de Churchill
35:11lui offrant une paix indépendante avec des Alliés.
35:13Si c'était vrai, cela aurait été une grande brèche dans l'entente des Alliés
35:17qui devait exiger une rédition sans condition de toutes les puissances de l'Axe.
35:20Quand le gouvernement de Mussolini s'est effondré,
35:23Churchill devait récupérer ces lettres au cas où le dictateur désespéré tente de le faire chanter.
35:27Pendant ce temps, au milieu d'une serre à Amsterdam, dans la Hollande occupée,
35:33Farley Mowat attend l'annonce du décollage du premier avion rempli de nourriture.
35:37Il espère que la trêve, difficilement conclue avec les Allemands,
35:41aura ouvert la voie pour un secours humanitaire plus que nécessaire.
35:44Hier soir, nous avons appris que le cessez-le-feu que nous avons négocié avec les Allemands était officiel.
35:53Nous avons célébré toute la nuit.
35:55Toute la population célèbre la fin d'une diète de pommes de terre et de bulbes de tulipes.
36:00Maintenant, ils n'ont qu'à s'entendre sur le moment et l'endroit où la nourriture sera livrée.
36:05Mais leurs efforts sont maintenant entravés par des forces qui les dépassent.
36:25En Hollande, la guerre prend fin dans une amère vague de châtiments.
36:39La résistance néerlandaise n'a aucune pitié envers ceux qui ont collaboré avec les Allemands.
36:44Ceux qui se font prendre sont sévèrement punis par la résistance pour avoir trahi leur pays et leurs concitoyens.
36:55Un nombre incalculable de gens se sont retrouvés dans des camps de concentration après avoir été trahis par des collaborateurs.
37:09Certains collaborateurs ont été exécutés arbitrairement.
37:12La plupart ont été traités de façon beaucoup moins violente, mais ils ont été identifiés et leurs biens ont été saisis.
37:19Plusieurs possédaient de l'équipement qu'ils avaient obtenu grâce à leur contact avec l'armée allemande.
37:24C'était une sorte d'opération de vengeance.
37:31Pendant que la capitale allemande se prépare à livrer son dernier combat,
37:35chaque jour de guerre apporte plus de douleur et de souffrance.
37:42La plupart des hommes étant au combat, ou étant morts,
37:45les femmes de Berlin vivent sous la menace perpétuelle des envahisseurs soviétiques.
37:50Des soldats pillards enfoncent leurs portes.
37:52Quand elles doivent sortir, elles s'enlédissent autant que possible en salissant leurs visages.
37:58Gerda et sa famille apprennent à leurs dépens que cela ne fonctionne pas toujours.
38:12Ma belle-sœur habitait avec ses parents à plusieurs rues de chez nous.
38:17Elle nous a été amenée, elle était blessée à la gorge.
38:21La nuit précédente, elle avait été violée à répétition par des soldats russes.
38:30Ses parents et elle avaient décidé de mettre fin à leur jour.
38:34Ils se sont pendus.
38:39Ses deux parents sont morts rapidement.
38:42Mais elle a été sauvée par un voisin qui nous l'avait amenée.
39:13Le 29 avril, la guerre de Berlin se déroule.
39:16Les soldats russes et les soldats soviétiques s'éloignent de Berlin.
39:20Les soldats russes et les soviétiques s'éloignent de Berlin.
39:23Les soldats russes et les soviétiques s'éloignent de Berlin.
39:25Les soldats russes et les soviétiques s'éloignent de Berlin.
39:27Les soldats russes et les soviétiques s'éloignent de Berlin.
39:28Les soldats russes et les soviétiques s'éloignent de Berlin.
39:29Les soldats russes et les soviétiques s'éloignent de Berlin.
39:30Les soldats russes et les soviétiques s'éloignent de Berlin.
39:31Le 29 avril, au beau milieu de la nuit, 9 jours avant la fin de la guerre,
39:45un mystérieux visiteur arrive au bunker du Führer.
39:48Il m'était tout à fait étranger, il n'assistait pas aux réunions.
39:55Mon ami m'a dit que c'était un représentant du bureau d'enregistrement.
39:58Le Führer allait se marier.
40:00On m'a pris à part, j'ai dit « Quoi ? »
40:01Mon ami m'a dit « Oui, le Führer va se marier ».
40:07Au petit matin, alors que l'armée russe n'est plus qu'à quelques mètres
40:10et que le bunker tremble sous les explosions,
40:13Hitler et Eva Braun se marient.
40:16Au sommet de sa gloire, Hitler rejetait le mariage.
40:20L'Allemagne était son épouse.
40:23Mais Eva Braun, une assistante photographe native de la Bavière,
40:28est restée à ses côtés.
40:30Bien que consciente du danger,
40:32elle a choisi de se rendre au bunker et a refusé de partir.
40:35Après avoir vécu pendant des années dans l'ombre,
40:38sa maîtresse obtenait enfin ce qu'elle avait toujours désiré,
40:41la reconnaissance.
40:46Peu de temps après,
40:48Hitler dicte ses dernières volontés et son testament.
40:51Dans celui-ci, il tient les Juifs responsables de la défaite de l'Allemagne lors de la guerre.
40:56Il exhorte le peuple allemand à maintenir les principes du national-socialisme,
41:00surtout en ce qui a trait aux lois raciales.
41:03Il assure son peuple que son combat de six ans
41:06sera un jour reconnu comme la plus glorieuse et héroïque manifestation
41:10de la volonté de vivre d'un peuple.
41:13Il choisit le grand admiral Dönitz
41:15pour lui succéder comme grand dirigeant de l'Allemagne
41:18et pour poursuivre la lutte.
41:20Même la mort d'Adolf Hitler ne mettra pas fin à la guerre.
41:32Au petit matin du 29 avril, dans le nord-ouest de l'Allemagne,
41:35les fusils de Montgomery commencent à résonner sur la ville de Lauenburg,
41:39sur l'autre rive de l'Elbe.
41:41Les tirs couvrent des commandos britanniques
41:43qui traversent pour prendre la ville.
41:45À partir de là, ils abattront tous sur leur chemin
41:47jusqu'à la mer Baltique à coups d'explosion.
41:54En traversant le fleuve, Cliff Morris et la 6e unité de commandos
41:58se retrouvent sous les feux nourris des mitrailleuses allemandes.
42:01Il s'agit d'un des points de résistance les plus féroces.
42:04La guerre est presque terminée
42:06et personne ne veut faire partie des derniers morts.
42:17...
42:19...
42:21...
42:23...
42:25...
42:27...
42:29...
42:31...
42:33...
42:35...
42:37...
42:39...
42:41...
42:43...
42:45...
42:47...
42:49...
42:51...
42:53...
42:55...
42:57Après la traversée de l'Elbe,
42:59le gouvernement britannique veut que ses troupes avancent vers l'Est
43:02afin de solidifier son influence dans l'Europe d'après-guerre.
43:05Les britanniques considèrent maintenant l'armée soviétique
43:08comme une plus grande menace que les Allemands,
43:10qui sont, eux, défaits sur tous les fronts.
43:13Quand les commandos britanniques entrent dans la ville de Lauenburg,
43:16ils découvrent les traces d'un combat récent.
43:20Il semble que l'armée allemande ait abandonné Lauenburg aux Alliés.
43:25Peut-être ne voulait-elle pas se retrouver coincée
43:27entre les forces britanniques et soviétiques
43:29dans une course vers la mer Baltique.
43:33Après le tonnerre et le chaos de la guerre,
43:36le calme de la ville est déconcertant.
43:38Mais l'expérience de Cliff Morris
43:41lui dit de rester vigile en malgré le silence.
44:12Qui est-ce ?
44:17J'ai une question !
44:20Je veux savoir ce que tu as à me dire.
44:23Je ne sais pas.
44:25Je ne sais pas.
44:27Je ne sais pas.
44:29Je ne sais pas.
44:31Je ne sais pas.
44:33Je ne sais pas.
44:35Je ne sais pas.
44:38Je ne sais pas.
44:40J'ai une grenade à main !
44:48Grenade à main !
45:03Les enfants allaient patrouiller la nuit.
45:05Ils étaient prêts à être détachés vers le front.
45:08Deux jours plus tard, ils devaient aller au front.
45:11Ils n'étaient pas particulièrement armés.
45:13Ils n'étaient que de la chair à canon.
45:15Nous les avons sauvés d'une certaine façon.
45:31Tandis que Cliff Morris et ses camarades
45:33se feraient un chemin vers le nord et la mer Baltique,
45:36le parachutiste américain Clancy Lyell
45:38de la 101ème division aéroportée se dirige vers le sud.
45:41Il est en route vers les Alpes pour une bataille décisive
45:44contre un nombre indéterminé de troupes SS,
45:46les troupes d'élite d'Hitler.
45:48En chemin, ils tomberont sur le plus horrible secret du régime nazi.
46:36La vérité, c'est qu'elle n'existe pas.