• il y a 8 mois
Découvrez les résultats choquants de la dernière étude publiée dans la revue de cardiologie "Circulation" : les sodas sucrés ou avec édulcorants seraient liés à un risque accru d'arythmie cardiaque, notamment de fibrillation atriale. Dans cette vidéo, je vous explique en détail les résultats de cette étude épidémiologique descriptive et je vous donne mon avis de cardiologue sur cette découverte qui a choqué la communauté médicale.

L'étude a suivi plus de 100 000 personnes pendant plus de 10 ans et a révélé que la consommation régulière de sodas sucrés ou avec édulcorants était associée à un risque accru de fibrillation atriale, une arythmie cardiaque qui peut entraîner des complications graves telles que des accidents vasculaires cérébraux et des insuffisances cardiaques. En revanche, la consommation de jus de fruits était associée à une réduction légère du risque de fibrillation atriale.

Mais qu'est-ce que cela signifie pour notre santé cardiaque ? Dans cette vidéo, je vous explique les mécanismes sous-jacents à ces résultats et les implications pour notre alimentation et notre mode de vie. Vous découvrirez également les limites de cette étude épidémiologique et les précautions à prendre avant de tirer des conclusions définitives.

Ne manquez pas cette vidéo passionnante qui vous donne un aperçu des dernières découvertes en matière de santé cardiaque et qui vous aide à prendre des décisions éclairées pour votre alimentation et votre mode de vie. Abonnez vous à ma chaîne pour plus de vidéos sur la santé et le bien-être, et n'hésitez pas à partager vos questions et commentaires. Ensemble, prenons soin de notre cœur !

Lien de l'étude : https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/CIRCEP.123.012145

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Musique utilisée pour le générique :
Keziah Kyser ft. Prince of Falls – Don’t Know How It’s Like

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Sport
Transcription
00:00 Un nouveau étude trouve que les boissons sucrées peuvent énormément augmenter le risque d'un heartbeat irrégulier.
00:05 Des recherches publiées dans Circulation ont découvert que les gens qui boivent 2 litres d'un boisson sucré par semaine
00:11 ont un risque de fibrillation atriale de 20% plus élevé.
00:16 Boire des sodas va-t-il te provoquer des troubles du rythme si tu en consommes trop ?
00:21 C'est la question que s'est posée une étude qui a été publiée très récemment
00:25 et que l'on va décortiquer dans cette vidéo.
00:27 Mais comme toujours, un pouce bleu et un abonnement à la chaîne avant de commencer.
00:31 C'est parti pour la vidéo générique !
00:33 Pour situer très rapidement le contexte, une étude vient d'être publiée récemment dans le journal Circulation
00:50 qui est l'un des principaux journaux de cardiologie américains, qui est donc très réputé
00:55 et qui s'est penché sur le lien qu'il existait entre les sodas sucrés,
01:00 soit sucrés naturellement avec du vrai sucre, soit sucrés avec des édulcorants,
01:05 soit des jus de fruits pour comparer,
01:07 et le lien que cela pouvait avoir avec la survenue de fibrillation auriculaire
01:12 qui est très schématiquement un trouble du rythme cardiaque.
01:16 C'est-à-dire que le coeur chez les personnes qui en sont atteints va s'accélérer de façon plus ou moins rapide
01:22 et cela peut avoir schématiquement deux conséquences.
01:25 La première, c'est de fatiguer le coeur.
01:27 Si vous avez le coeur qui bat très vite et beaucoup plus rapidement que la normale et de façon irrégulière,
01:33 en gros, la fonction du coeur va être altérée.
01:36 Et la deuxième conséquence, c'est qu'il peut exister des caillots de sang
01:40 qui vont ensuite partir dans la circulation et former des accidents vasculaires cérébraux,
01:46 des AVC ou des autres embolies.
01:48 En gros, quand le caillot part dans la circulation, il peut aller boucher différentes artères.
01:52 Comment a été structurée cette étude ?
01:54 C'est une étude qui a été faite sur une cohorte de personnes,
01:58 de 200 000 personnes qui ont été suivies pendant une durée moyenne de 10 ans.
02:02 Donc, les 200 000 personnes qui ont été incluses dans cette étude devaient avoir trois caractéristiques.
02:08 La première, c'est de ne pas avoir de fibrillation auriculaire à la base.
02:11 La deuxième, c'était de répondre à un questionnaire alimentaire sur ce qu'ils consommaient dans la journée
02:17 pour avoir leurs habitudes alimentaires.
02:19 Et la troisième, c'est d'avoir à disposition chez ces personnes des données génétiques
02:24 qui permettaient de savoir s'il existait chez eux des prédispositions génétiques à l'arythmie
02:28 et savoir si ça allait moduler les résultats.
02:31 L'idée de cette étude, c'était de mettre en évidence
02:35 est-ce que le fait de consommer des boissons sucrées, donc des sodas,
02:39 qu'ils soient, encore une fois, naturels avec du vrai sucre, soit la version zéro,
02:43 ou en tout cas toutes les boissons qui vont être édulcorées, que ce soit de l'aspartame, du sucralose,
02:48 de la sesulfame K, ou tout ce que vous voulez qui va donner artificiellement le goût du sucre
02:52 sans avoir de calories.
02:54 Et enfin, la consommation de jus de fruits pour savoir si ces personnes allaient développer ou non de l'arythmie
03:01 dans les années qui vont suivre.
03:03 Et effectivement, les résultats ont montré que les personnes qui consommaient
03:07 plus de 2 litres par semaine de boissons édulcorées avaient 20% de chance de plus
03:13 de développer de la fibrillation auriculaire,
03:15 que les personnes qui consommaient plus de 2 litres de soda sucré cette fois-ci
03:20 avaient 10% de chance de plus,
03:22 et que, à l'inverse, les personnes qui consommaient du jus de fruits
03:25 avaient une petite diminution du risque de l'ordre de quelques pourcents.
03:29 Maintenant, que montrent ces résultats et que peut-on conclure de l'étude ?
03:33 Comme je vous l'ai dit, il ne s'agissait que d'une étude épidémiologique descriptive
03:38 et donc on ne peut pas conclure de lien de causalité entre la consommation de soda édulcoré ou non
03:45 et la survenue de l'arythmie.
03:46 C'est-à-dire qu'il existe une association statistique d'un point de vue factuel.
03:51 On peut dire que oui, les personnes qui consomment du soda sucré ou non sucré de façon importante,
03:56 plus de 2 litres par semaine, ont un sur-risque de faire de l'arythmie,
04:00 mais on ne peut pas savoir s'il existe un lien de causalité.
04:03 Malgré tout, les auteurs ont fait des analyses que l'on appelle multivariées
04:07 pour savoir s'il existait des facteurs confondants
04:10 qui étaient associés par exemple d'autres maladies, d'autres prédispositions,
04:14 et les résultats restent les mêmes malgré ces analyses multivariées
04:18 en enlevant au maximum les facteurs confondants.
04:21 Maintenant, je vais quand même rebondir parce que je trouve qu'il y a eu des commentaires
04:25 que je trouve assez marrants en rapport avec cette étude
04:28 parce que forcément cette étude a été publiée dans un grand journal,
04:32 donc elle fait un petit peu de bruit.
04:34 Elle a été relayée par des médias grand public qui bien évidemment disent
04:37 "Oh là là, regardez, les sodas, c'est quelque chose de dangereux,
04:41 ça peut conduire à des troubles du rythme cardiaque".
04:43 Et il y a donc eu des communiqués de différentes sociétés
04:46 afin de clarifier un petit peu et tenter d'expliquer les positions
04:49 parce que forcément, pour les ventes de soda,
04:52 je ne pense pas que ça fasse chuter certaines grosses entreprises
04:56 et le cours de la bourse.
04:58 Tout le monde sait que le fast-food, ce n'est pas bon,
05:00 mais pourtant, les McDo sont toujours aussi pleins.
05:03 Comme quoi des annonces de santé publique ne suffisent bien évidemment pas
05:06 à changer les pratiques, mais tout ça pour dire quoi ?
05:08 Tout ça pour dire que ce n'est jamais bon d'avoir des petits éléments,
05:11 des petites accumulations de preuves ou de données
05:14 qui vont aller contre quelque chose, surtout quand il y a de l'argent en jeu.
05:18 Donc, déjà on a la Calorie Control Council,
05:21 je ne sais pas exactement, mais en gros c'est une association
05:23 qui se bat pour bien manger.
05:25 Je vous le dis, attention, le fait de consommer des édulcorants
05:29 dans l'étude n'était pas associé à un lien de causalité.
05:32 Et ça encore, je vous le redis, c'est vrai que c'est quelque chose d'important.
05:35 À partir d'études descriptives, on ne peut pas affirmer la causalité,
05:39 mais simplement ce qu'on appelle l'association statistique.
05:43 Oui, il y a un lien, mais on ne peut pas dire qu'il y a un lien de causalité.
05:46 Je vais donner un petit exemple que j'aime bien.
05:49 Le fait d'avoir une carte de membre de salle de sport dans son portefeuille
05:53 est un facteur qui va diminuer la survenue de maladies cardiovasculaires.
05:57 Mais est-ce que c'est le fait d'avoir la carte,
06:00 ou est-ce que c'est le fait d'aller à la salle de sport
06:02 et de faire de l'activité physique qui diminue le risque ?
06:05 C'est bien évidemment le fait de faire du sport,
06:07 parce que si on mettait des cartes de membre de sport
06:10 dans tous les portefeuilles de France, eh bien on ne diminuerait pas le risque.
06:13 Donc, vous comprenez ce qui est un facteur confondant,
06:15 et pourquoi quand on fait simplement de la description en statistique
06:19 et en épidémiologie, on ne peut pas établir de causalité.
06:22 Donc, elle dit attention, il n'y a pas de lien de causalité prouvé.
06:25 Et malgré tout, les boissons avec édulcorant
06:29 sont un formidable moyen de contrôle du poids pour la plupart des gens.
06:33 Parce qu'effectivement, quand vous consommez des sodas
06:37 qui vont être édulcorés par rapport à la version qui contient du sucre,
06:41 forcément vous allez avoir moins de calories, donc vous allez moins grossir.
06:44 Et si vous grossissez moins, et si vous consommez moins de sucre,
06:47 vous allez avoir possiblement moins de diabète,
06:49 moins de maladies cardiovasculaires,
06:52 en gros, moins d'effets négatifs sur la santé.
06:55 Donc, attention, il ne faut pas diaboliser les boissons édulcorées.
06:59 Et effectivement, c'est quelque chose de louable,
07:01 parce que des fois, on fait peur aux gens sur certaines choses,
07:03 et pourtant, ce n'est pas forcément totalement mauvais.
07:07 Mais, ça n'empêche pas qu'il y a quand même un lien d'association statistique.
07:12 Parce que sinon, si on commence à ne plus rien dire,
07:15 et à ne plus faire d'études, ou à ne plus faire de conclusions,
07:18 simplement parce que potentiellement, on peut enlever quelque chose
07:21 qui a des bénéfices pour certaines choses, pour la santé ou autre,
07:25 on peut aller très loin.
07:26 Et je vais citer un exemple qui sera probablement un peu tiré par les cheveux,
07:30 mais on pourrait très bien avoir une étude épidémiologique
07:33 qui dise, voilà, la prise de stéroïdes anabolisants
07:36 va favoriser la prise de muscles.
07:38 Et la conclusion de l'étude s'arrêterait là.
07:40 Simplement quelque chose de descriptif.
07:42 Et qu'ensuite, on dise, oh là là, mais attention,
07:44 vous ne pouvez pas dire ça,
07:45 parce que les stéroïdes anabolisants, c'est dangereux pour la santé,
07:48 et c'est quelque chose de tout à fait vrai.
07:50 Mais ça n'enlève pas la conclusion initiale de l'étude,
07:52 qui aurait été de dire, les stéroïdes anabolisants font prendre du muscle.
07:56 Ce n'est pas parce que quelque chose a un effet,
07:58 qu'il faut forcément enlever tous les autres effets à côté.
08:01 Donc au final, le fait de dire, et même, encore une fois,
08:04 je ne sais pas si ça va être prouvé, confirmé, ou quoi que ce soit,
08:07 en attendant, le fait de dire, attention, les sodas,
08:10 même s'il c'est la version édulcorée,
08:12 peuvent peut-être avoir un lien avec l'arythmie cardiaque,
08:15 mais ils ne sont pas à bannir pour autant,
08:17 parce que si vous vous en servez dans le cadre d'une alimentation
08:20 pour une perte de poids, en remplacement des sodas, ou autre,
08:23 et bien, ça reste quand même des données qui peuvent être intéressantes à savoir.
08:26 Parce que l'alternative à tout ça, et je suis désolé,
08:29 c'est qu'on n'est pas obligé de prendre des sodas tout court.
08:32 Je sais que beaucoup de personnes en consomment énormément,
08:35 et encore une fois, je reste convaincu que la version zéro
08:39 est meilleure que les versions avec sucre pour la plupart des gens,
08:42 sauf peut-être les gens très sportifs,
08:44 qui ont un gros déficit calorique, ou qui ont besoin d'énergie,
08:47 typiquement quand ils vont faire des courses à l'extérieur,
08:49 enfin des courses, attention, je parle de running,
08:52 pas de course d'aller acheter le Big Mac de la soirée,
08:56 bref, vous aurez compris ce que je veux dire.
08:58 Mais voilà, pour la plupart des gens, je pense effectivement
09:01 que les boissons avec édulcorant
09:03 peuvent faire partie d'une stratégie de contrôle de poids
09:05 pour réguler peut-être la faim,
09:07 pour diminuer certaines envies d'aliments,
09:10 pour quand même avoir un petit peu de plaisir,
09:12 mais ça n'empêche pas qu'il faut savoir
09:14 que s'il y a des effets indésirables à long terme,
09:16 qu'ils existent et ne pas les minimiser,
09:18 parce que sinon, quelque part, c'est faire la politique de l'autruche,
09:21 c'est pas parce que quelque chose peut avoir des intérêts
09:24 dans une indication que forcément, il faut dire "attention, c'est génial"
09:28 et on n'a rien le droit de dire là-dessus.
09:30 Et ce qui m'a fait rire, c'est qu'on a eu également
09:32 deux autres communiqués,
09:34 celui de la British Soft Drink Association,
09:37 en gros, l'association anglaise des boissons soft,
09:41 donc sans alcool,
09:43 et la deuxième qui est
09:45 The International Sweeteners Association,
09:47 en gros, l'association des édulcorants internationales.
09:50 Donc forcément, quand il y a du business derrière
09:52 et qu'une étude vient dire que peut-être
09:54 le fait d'avoir mis des édulcorants
09:56 dans certaines boissons va causer
09:58 des effets indésirables au cardiaque,
10:00 même si, encore une fois, rien n'est prouvé en termes de causalité,
10:03 forcément, ça peut potentiellement nuire au business.
10:05 Donc, leur réponse est à peu près similaire,
10:07 c'est que voilà, il n'y a pas de lien de causalité,
10:09 qu'on ne peut pas bannir les boissons édulcorantes
10:12 et que ça reste de très bons outils
10:14 de perte de poids, etc.
10:16 Donc, je trouve ça assez drôle de voir ces différentes...
10:19 En gros, comment la science peut quelque part être manipulée
10:22 et comment les résultats d'études,
10:24 qui pourtant sont factuels si les études ne sont pas truquées,
10:27 même si là, on reste dans la description épidémiologique,
10:30 200 000 personnes suivies sur 10 ans
10:32 avec des données, même si, effectivement,
10:34 il y a des biais, comme ils le disent.
10:36 Ça reste des questionnaires alimentaires
10:38 avec le biais de mémorisation.
10:40 On peut déclarer des choses qui sont fausses
10:42 de façon volontaire, de façon involontaire potentiellement,
10:45 parce qu'on peut avoir oublié ce qu'on mange,
10:47 on peut ne pas se rendre compte des calories
10:49 ou des quantités qu'on ingurgite,
10:51 mais malgré tout, ça reste des petits indices
10:53 qui sont intéressants pour ensuite creuser
10:56 sur des études plus solides en termes de causalité.
10:59 Dernière remarque, et c'est une des critiques
11:02 qui a été émise contre la méthodologie de l'étude,
11:04 c'est qu'effectivement, les boissons,
11:06 ce qu'ils appellent les sodas sans sucre édulcoré,
11:09 ça peut contenir beaucoup de boissons différentes,
11:12 notamment des boissons qui vont contenir de la caféine,
11:15 tout ce qui va être booster, etc.
11:18 Donc on ne peut pas forcément comparer
11:20 simplement une boisson sucrée, typiquement un thé sucré
11:22 ou un thé édulcoré, à une boisson énergisante.
11:25 Je ne vais pas citer de nom, sinon on va m'attaquer en justice,
11:27 mais vous aurez compris desquels je parle,
11:29 des grosses canettes de 500ml bourrées de caféine
11:33 et d'autres excitants, parce qu'effectivement,
11:35 ces autres molécules peuvent éventuellement avoir des effets
11:39 sur les cellules cardiaques, et notamment le rythme cardiaque.
11:42 Voilà pour cette petite vidéo que je trouve intéressante
11:45 sur comment un résultat d'étude scientifique,
11:48 qui normalement, si la science est bien faite
11:50 et qu'il n'y a pas eu de biais dans l'étude,
11:52 ce qui encore une fois, est censé être garanti
11:54 par les comités de revue, de lecture,
11:57 qui voient les études avant de les publier,
11:59 et bien ce type d'études, quel qu'en soit le résultat,
12:02 est censé faire se poser des questions
12:04 et potentiellement changer les pratiques,
12:06 ou en tout cas apporter des informations.
12:08 Même si on ne peut pas conclure, bien évidemment, à n'importe quoi,
12:11 mais ça donne quand même des pistes,
12:13 et je trouve ça assez marrant de voir
12:15 toutes les levées de boucliers qui se dressent
12:18 quand on veut essayer de toucher aux édulcorants.
12:21 On sent quand même qu'il y a un lobby
12:23 qui est assez puissant derrière.
12:25 Voilà donc pour la vidéo, j'espère que ça vous aura plu,
12:27 que ça vous aura commenté un petit peu
12:29 cette actualité qui a été beaucoup relayée
12:31 sur les réseaux sociaux.
12:33 N'oubliez pas, avant de partir, un pouce bleu,
12:35 un abonnement à la chaîne.
12:36 Retrouvez-moi également sur Instagram et sur TikTok,
12:39 ledoc.pm, et je vous dis à bientôt
12:41 pour la prochaine vidéo.
12:42 Salut à tous !
12:43 [Musique]

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