Ah ouais ? du 24 octobre 2023

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Regardez Les pourquoi de l'info du 24 octobre 2023 avec Florian Gazan.
Transcript
00:00 Vous êtes sur RTL.
00:03 Bonjour Pierre Herbulot, à demain et c'est à vous Florian Gazan, on va parler maintenant de Britney Spears et c'est son
00:09 autobiographie qui sort aujourd'hui qui s'appelle "The Woman in Me" c'est ça ?
00:14 Oui.
00:14 Alors à cette occasion vous allez nous expliquer pourquoi il y a un point commun improbable
00:18 entre Britney Spears, Dalida, Metallica et même Michel Sardou.
00:22 Et oui Olivier, on a coutume de dire que la musique adoucit les mœurs, et bien pas toujours les artistes que vous venez de citer en sont
00:28 l'illustration parfaite car ils ont tous été utilisés comme des armes, des armes de guerre ou de torture.
00:33 Ah bon ? Mais de quelle façon ?
00:35 Alors tiens Britney Spears c'était en 2013 au large de la côte est de l'Afrique, à cette époque des pirates somaliens s'empruntent aux navires de marines marchandes,
00:42 kidnappent leurs équipages puis demandent des rançons faramineuses,
00:45 impuissantes face à ces attaques surprises, la Royal Navy qui opère dans la zone sort alors l'arme fatale,
00:51 Britney Spears !
00:52 On va en dire plus, de quelle manière, pourquoi Britney Spears ?
00:55 Et bien en diffusant à travers des canons maçons ses plus gros tubes, genre celui-ci.
00:59 Alors tout ça à plus de 160 décibés alors que le seuil de douleur auditif est à 130, pour Britney aussi.
01:10 Et pourquoi Britney Spears ? Et bien parce que ces pirates de Somalie adeptes d'un islam plutôt radical haïssent la culture occidentale,
01:17 donc la Royal Navy s'est dit que la pop sucrée de Britney en était le parfait symbole
01:22 toxique, comme le titre d'un de ses tubes, et ça a marché puisque dès les premières notes les pirates faisaient demi-tour.
01:28 C'est fou ça ! Et Britney Spears, ok ? Et pour les autres ?
01:31 Alors eux ont été utilisés pour torturer, c'est pas drôle.
01:34 Par exemple on sait qu'à Guantanamo, une des méthodes pour faire craquer les prisonniers, c'était de leur diffuser fort et jusqu'à 72 heures d'affilée
01:40 du Metallica, du Eminem et aussi décidément la pauvre du Britney Spears.
01:45 Il a été prouvé qu'au bout d'un moment le cerveau dysfonctionne, vous n'êtes plus capable de réfléchir, vous devenez un vrai légume, prêt à avouer
01:51 n'importe quoi pour que ça s'arrête. Moi j'avoue ça me fait pareil au bout de dix secondes des trois cafés gourmands.
01:56 Vous nous parliez aussi de Dalida et Michel Sardou au début.
02:00 Oui, alors Dalida, elle, c'est sous Pinochet au Chili dans les années 70 qu'elle est utilisée face aux opposants
02:05 politiques dans une salle d'interrogatoire baptisée sympathiquement la discothèque. On balançait à fond et en boucle ça !
02:19 Et là ça craquait vite aussi. Pour varier les plaisirs parfois ils utilisaient du Rullio Eglésias,
02:23 c'était quand même un peu mélomane. Et pour finir sur une note plus légère, il y a Michel Sardou.
02:27 Alors attention, sujet sensible au début des polémiques sur Michel Sardou, mais qu'est-ce qu'on l'utilisait, à quoi Michel Sardou ?
02:32 Alors ça, ça s'est passé il y a deux ans dans les Landes, une femme de 65 ans divorce de son mari, ça se passe très mal,
02:37 leur maison est coupée en deux, chacun vit d'un côté. Le jour où son ex-mari installe sa nouvelle compagne, la jalouse,
02:42 la femme pète un plomb et littéralement pour emmerder monsieur, elle lui coupe les lots, l'électricité.
02:47 Pire, lui qui déteste Michel Sardou, elle balance volume max et durant des heures le best-of de Sardou,
02:52 notamment "Je vais t'aimer", enfin pas vraiment là, elle a été finalement quand même condamnée à trois mois de prison avec sursis,
02:58 une peine que je trouve pour ma part très clémente.
03:00 Les maisons étaient côte à côte, il y avait un mur d'espace, pas très épais.
03:05 C'est vrai qu'on est bien en fin de soirée, mais dès 8h30 du matin, en petit-déj et toute la journée, ça va être ça.
03:12 Ça le fait moins, ouais.
03:14 [SILENCE]