Chaque jour, Céline Géraud et ses invités font un point complet sur l'actualité.
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00:00 La drogue encore, on en parle, pourquoi ? Parce que 20% de la drogue qui arrive en France provient de Guyane et justement
00:05 le président Emmanuel Macron est en Guyane, est à Cayenne depuis ce matin, 7 ans qu'il n'était plus
00:10 allé là-bas, ce voyage, ce déplacement. Il y a évidemment un hommage qui est prévu
00:17 à Arnaud Blanc, ce gendarme du GIGN décédé il y a un an aujourd'hui dans une opération contre
00:23 l'empaillage illégal mais il va pas forcément être très bien accueilli là-bas en Guyane.
00:28 - Un des deux criminalités les plus importants, vous venez de le préciser, Céline avait l'empaillage.
00:33 On verra si 6 ans, 7 ans après sa première visite, où de mémoire il avait dit "je ne suis pas le père Noël",
00:39 il y a eu le grand mouvement social de 2017, on s'en souvient, où le territoire avait été vraiment
00:44 sous très vive tension. Il y a un cumul de difficultés concernant l'insécurité, je l'ai traité,
00:51 concernant la pêche, l'agriculture, beaucoup de sujets très en tension dans ce territoire.
00:59 - 300 000 habitants sur ce territoire, qui est le territoire le plus pauvre de France si on
01:04 excepte Mayotte. - Oui, donc une série de cumul de problèmes qui pourrissent la vie de la population.
01:10 Et puis, est-ce que l'exécutif n'a pas ouvert la boîte Pandore avec ce qui est engagé concernant
01:18 la Corse ? Certains élus locaux, je pense à Gabriel Serville, disent "la Corse, pourquoi pas nous ?"
01:25 Sur là, c'est plus la question constitutionnelle qui très certainement sera évoquée dans ces deux jours
01:31 de visite, et il me semble qu'après, le président Macron prendra la direction du Brésil.
01:35 - Oui, le désenclavement du territoire, effectivement, les avancées sur l'évolution du statut de leur territoire,
01:42 Gérard Carreiro, il a un programme très chargé Emmanuel Macron.
01:45 - Oui, là on a touché avec Mayotte et on le touche maintenant avec la Guyane.
01:50 Ce sont, on parlait autrefois des confettis de l'Empire, l'ancien Empire colonial français,
01:55 c'est les confettis les plus difficiles à régler, si j'ose dire, parce qu'il y a une tentation,
02:01 c'est des pays qui sont environnés de pauvreté. Ce sont quelque part des oasis avec un tout petit peu
02:08 de bien-être, dans des endroits où on crève de faim. Pensez au pays qui est à côté, la Brésil,
02:14 à une certaine partie du Brésil qui est juste derrière, juste à côté, avec des échanges permanents,
02:20 avec des gens qui viennent chercher la nationalité française, des femmes qui viennent accoucher.
02:24 C'est Mayotte en multiplié, si vous voulez, donc je crois que ça va être très difficile.
02:29 Alors l'autonomie, il faudra peut-être y arriver à un moment ou à un autre,
02:32 mais si c'est effectivement la seule solution, il faudra y arriver.
02:37 - Pour l'instant on n'est pas sur l'autonomie. - On n'est pas sur l'autonomie du tout.
02:40 - Il y a des questions stratégiques, il y a un déplacement à Kourou.
02:43 - Et c'est seulement la deuxième fois qu'il s'y rend depuis 7 ans, depuis le début de son quinquennat.
02:48 - Mais Kourou c'était la perle de l'endroit, sauf qu'aujourd'hui le marché des fusées,
02:54 il est complètement différent de ce qu'il était il y a 10 ans encore.
02:57 - Olivier D'Artigolle. - Non, j'allais faire une blague mais pas de rigolote,
03:01 c'est Chirac qui disait "c'est beau mais c'est loin, faut y aller".
03:04 - En tout cas, on suivra évidemment ce déplacement d'Emmanuel Macron,
03:08 qui sera au contact de la population et à l'écoute des élus.
03:11 Il va être accueilli sans doute fraîchement par certains élus, vous l'avez dit.
03:15 On suivra évidemment ça sur Europe 1 tout au long de la journée dans nos différentes éditions.