Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00Europe 1, la France bouge, la pépite.
00:03Jérémy, vous avez 28 ans, vous êtes ingénieur de formation,
00:06ce n'est pas votre première start-up, la première était dans la production audiovisuelle,
00:10mais le sujet du cyberharcèlement vous a toujours intéressé.
00:14Oui, c'est un sujet sur lequel je me penche, surtout sur le côté numérique depuis très longtemps,
00:19aussi bien avec mon ancienne start-up où je faisais des reportages,
00:22j'allais sur le terrain, essayer un peu de comprendre, surtout dans l'univers du jeu vidéo et du numérique,
00:27ce qui se passait, et après on a voulu faire quelque chose de beaucoup plus concret,
00:31c'est pour ça qu'on a lancé la solution SafeBear.
00:34Vous l'avez lancée cette solution avec votre papa,
00:36comment on s'associe avec son père quand on monte une entreprise ?
00:39On va dire surtout grâce à ses capacités, parce que moi je suis très mauvais en finance,
00:43c'est mon plus gros défaut.
00:45C'est pas grave !
00:47Exactement, donc j'ai allié mon côté technique leadership avec lui son côté directeur financier
00:53pour combler mes faiblesses à l'intérieur d'une entreprise.
00:56Dans votre première entreprise, vous accompagnez notamment des personnes issues du monde du jeu vidéo
01:00qui font face régulièrement au cyberharcèlement,
01:03c'est aussi pour ça que vous avez dit qu'il y a peut-être une technologie à mettre en place,
01:06parce que ça peut être un moyen d'y répondre.
01:09On sait qu'on va avoir de plus en plus de cyberharcèlement, on en parlait tout à l'heure,
01:12le harcèlement ça ne se termine pas à 16h30, ça peut durer toutes les nuits, ça n'a pas de frontière.
01:16Donc je vais vous laisser pitcher SafeBear, et puis on se retrouve juste après.
01:19Vous êtes prêts ?
01:20Bien sûr.
01:20Allez, c'est à vous.
01:22Donc SafeBear, c'est une société française qui a été fondée en 2022,
01:25et sa vocation première, c'est de mettre fin, on va dire, grâce aux technologies,
01:29aux luttes, on va dire, contre les cyberviolences.
01:30Donc nous, aujourd'hui, on est une application, une solution qui est adaptée aux réseaux sociaux,
01:34on couvre l'analyse textuelle de tout ce qui est privé et public,
01:38aujourd'hui sur X, Instagram, Snapchat, TikTok.
01:42On a une approche technologique singulière, on est protégé par deux brevets internationaux,
01:46on a trois grandes missions, on détecte, on alerte et on certifie.
01:50Donc dans un premier temps, on va venir analyser, avec le consentement de l'utilisateur,
01:53ses flux privés et publics sur les réseaux sociaux.
01:56Dans un deuxième temps, on va alerter l'utilisateur ou un tiers de confiance,
02:00de façon non intrusive, d'une situation potentiellement problématique.
02:03Et dans un troisième temps, on va venir certifier, avec une blockchain privée,
02:07les datas pour nos utilisateurs et nos utilisatrices,
02:09pour qu'ils puissent les utiliser auprès de la justice.
02:13Il faut savoir qu'aujourd'hui, nous, on est la première application
02:16de lutte efficace contre les fléaux de la cyberviolence,
02:18et surtout qui garantit l'intégrité ainsi que la non-exploitation des datas à des fins commerciales.
02:24Aujourd'hui, on fait le texte, mais bientôt, l'image de la vidéo et l'audio.
02:27Merci pour votre pitch, Jérémy Guillon, directeur général et cofondateur de l'application SafeBear.
02:33Donc si, on comprend bien, je m'inscris sur SafeBear,
02:38et vous allez détecter si je reçois des messages à caractère un petit peu injurieux ?
02:44Ouais, c'est pas de quoi, par exemple, ouais.
02:45Alors, le principe de base de SafeBear, c'est qu'on va arriver,
02:48on va faire un contrôle d'identité, puisqu'on veut quand même vérifier la personne qui est là,
02:51parce qu'elle va déclarer quand même des comptes réseau sociaux qui lui appartiennent.
02:54Et à ce moment-là, on va venir connecter ces réseaux sociaux sur la plateforme.
02:57Nous, après, de façon anonyme et robotique, plusieurs fois par jour,
03:00on va venir analyser les flux de ces réseaux sociaux.
03:02Donc, on parle aussi bien des commentaires publics,
03:04mais aussi des demandes de messages, les messages privés,
03:06et les demandes de messages privés bloqués.
03:09Imaginons qu'elle tient par en bout d'insultes.
03:11Nous, du coup, notre intelligence artificielle va détecter l'insulte,
03:14va la labelliser comme insulte et la stocker dans votre coffre-fort.
03:18Et grâce, en fait, à ce stockage et cette certification par la blockchain,
03:22vous pouvez aller auprès d'un officier de gendarmerie ou de police,
03:25et vous pouvez envoyer, depuis l'application, directement la preuve de cette action,
03:31de ce dénigrement.
03:32Mais par exemple, si ça concerne mon enfant ?
03:34Parce que si ça me concerne moi, je peux faire une photo de mon...
03:37Une capture d'écran n'a aucune valeur juridique.
03:38Ah bon ?
03:39Ah non.
03:39Une capture d'écran, aujourd'hui, en fait,
03:41si vous ne la faites pas expertiser par un huissier
03:43et qu'il n'a pas fait toute l'enquête qui est derrière,
03:44ça ne vaut rien.
03:46C'est là où l'application est vraiment très performante,
03:50puisqu'ils sont parvenus, effectivement, à certifier.
03:53Et non seulement ça, mais il faut rajouter aussi la possibilité
03:56d'avoir le parent aussi en connexion et être prévenu aussi.
04:01Mais il n'a pas accès à tout le contenu,
04:03parce qu'il faut quand même laisser une intimité du client aux enfants.
04:07C'est quelque chose sur lequel on a beaucoup travaillé,
04:08c'est-à-dire que nous, ce qu'on veut,
04:10c'est que l'utilisateur ou l'utilisatrice
04:12va pouvoir mettre ce qu'on appelle un protecteur au-dessus de lui.
04:14Donc ça peut être un tiers de confiance, un parent, un grand frère,
04:16même un éducateur sportif, peu importe.
04:18Cette personne va avoir accès, on va dire, à l'application dans sa globalité,
04:20sauf au contenu des messages.
04:23L'objectif, ce n'est pas qu'ils puissent voir le contenu même.
04:26Pour X ou Y raisons, ça peut être aussi deux amis qui se taquinent gentiment.
04:29Ça peut être aussi les premières amourettes des jeunes
04:31qui n'ont pas non plus envie d'être dans leur vie privée auprès de leurs parents.
04:34Mais par contre, les parents ou le tiers de confiance
04:36peuvent demander l'accès au message et c'est à l'utilisateur en dessous
04:39d'accepter ou non de lui montrer.
04:41Anne Geneté, vous êtes la ministre de l'Éducation nationale.
04:44Notre invitée exceptionnelle ce soir sur Europe 1.
04:46Quel regard portez-vous sur cette initiative de Jérémy, SafeBear ?
04:50Qui a à peine deux ans.
04:51C'est une très bonne initiative.
04:52Mais je voulais bien comprendre et vous poser une question.
04:54Donc, un jeune, ce sont ses parents qui vont lui proposer
04:57de se connecter à votre plateforme.
04:59C'est comme ça que ça se passe ou c'est le jeune directement ?
05:00S'il faut vous connaître déjà, puis peut-être que des jeunes n'ont pas très envie,
05:03n'auront peut-être pas bien compris la protection de leurs échanges.
05:06Alors, je peux comprendre, effectivement.
05:07Nous, vraiment, c'est l'utilisateur qui souhaite être protégé
05:11qui doit se connecter à notre plateforme.
05:12Donc, c'est l'adulte.
05:13Exactement.
05:14Après, le parent.
05:15Donc, il faut lui en parler d'abord.
05:16Il faut lui dire que ça existe.
05:17Il y a toute une vraie grosse prévention, effectivement, dessus et l'explication.
05:21Voilà.
05:22L'école a peut-être un rôle à jouer.
05:23Qui sont vos clients aujourd'hui ?
05:25Parce que j'ai vu que vous aviez 20 salariés.
05:27Donc, déjà, bravo parce que vous avez créé de l'emploi.
05:29Ça, c'est très fort.
05:30Mais, c'est qui vos clients ?
05:33C'est des familles ? C'est des établissements ?
05:37Alors, aujourd'hui, en fait, on s'adresse à tout le public,
05:39mais particulièrement les personnes les plus exposées.
05:40Donc, forcément, on a les enfants, on a aussi les minorités visibles,
05:44invisibles, les personnalités publiques, les artistes, les politiques.
05:47Peu importe, bien sûr.
05:49Et aujourd'hui, là, on a eu la chance de pouvoir...
05:52Pour vous, madame la ministre.
05:53Ça va, vous ne pouvez pas insulter, rassurez-nous.
05:55Oh, mais vous plaisantez ?
05:56Ah bon ?
05:57Ah, mais comme députée, mais c'était tout le temps.
05:58Ah, mais c'est constamment.
05:59Ah, mais j'ai même eu des menaces de mort.
06:01Ah, mais oui.
06:02Les gens n'ont pas de filtre.
06:04Derrière un pseudo, on peut gonfler les pectoraux.
06:06Exactement.
06:07C'est un bon slogan.
06:08C'est un très bon slogan, oui.
06:09C'est quelque chose d'important aussi à préciser.
06:11Mais donc, par exemple, on a lancé avec la région Occitanie
06:15une expérimentation à partir de mi-décembre,
06:17où ils vont protéger 1 000 élèves sur 13 lycées
06:20avec notre solution.
06:21Et on va faire l'expérimentation sur un an.
06:24Donc là, on a un site web qui est mis en place
06:26pour que les élèves puissent s'inscrire.
06:27On commence à voir des statistiques assez intéressantes.
06:29Beaucoup de filles en seconde viennent s'inscrire.
06:31Donc aussi, ça dépasse.
06:32Donc, il y a une population plus féminine, ça, que vous nous dites ?
06:34Pour le moment, en tout cas, sur les inscriptions, c'est le cas.
06:36Parce que ce n'est pas forcément les filles,
06:38Madame la ministre, qui sont les plus harcelées aussi ?
06:41Vous avez des statistiques là-dessus ?
06:42Un peu plus, peut-être, non ?
06:44En théorie, tout le monde peut être harcelé, fille ou garçon.
06:47Il faut reconnaître qu'il y a un âge où il y a une plus grande sensibilité,
06:50où les propos, je veux vraiment dire, désobligeants,
06:53sont perçus, reçus comme particulièrement blessants
06:55par la population des filles.
06:56Donc, il faut vraiment l'avoir sur le présent de l'esprit.
06:58C'est un message que je veux envoyer aux garçons.
07:00Faites attention à ce que tu dis, quoi.
07:02Ça peut vite partir en propos blessants.
07:04Mais pour, par exemple, donner un exemple sur le cas politique,
07:07on a lancé un baromètre, du coup, le mois dernier,
07:10où on s'est rendu compte qu'en un mois, sur 27 personnalités,
07:13c'est plus de 500 000 messages pénalement répréhensibles
07:17qui ont été détectés.
07:18C'est colossal.
07:20Je confirme, je confirme.
07:21Le volume, vous n'imaginez pas le volume d'insultes qu'on peut recevoir.
07:26Mais vous ne les lisez plus à la fin, non ?
07:27Je ne les lis plus.
07:28Au début, je les conservais dans un dossier spécial
07:30pour pouvoir éventuellement déposer plainte.
07:31Ça m'est arrivé une ou deux fois.
07:32Une fois, en tout cas, j'ai porté plainte pour un courrier,
07:34d'ailleurs anonyme, reçu chez moi avec menace de mort.
07:37Mais oui, j'ai des collègues qui ont été jusqu'à être
07:40vraiment physiquement menacés.
07:42Mais le harcèlement est terrible et très important
07:44et très volumineux du côté des personnalités politiques.
07:46Et je le regrette beaucoup parce qu'il vaut mieux se parler.
07:49On peut être en désaccord, mais on peut être en désaccord courtois.
07:52Exactement, on est d'accord.
07:54Il n'y a pas une France Bouche sans le coach qui est là pour prodiguer
07:56les précieux conseils à un entrepreneur qui se lance.
07:59Philippe, je sais que vous avez été conquis par cette application.
08:03Vous avez plein de choses à nous dire.
08:05Oui, j'ai plein de choses à vous dire ce soir.
08:06Attendez Philippe, on va écouter The Who, Pinball Wizard.
08:12On adore The Who.
08:13Et on se retrouve juste après sur Europe 1.
08:15Madame la ministre, vous restez avec nous, évidemment.
08:17La start-up de ce soir, Save Bear,
08:19cette application qui, grâce à notre consentement,
08:22peut analyser ce qui se passe sur notre contenu privé au public.
08:25Enfin, surtout celui de nos enfants, nos jeunes, sur les réseaux sociaux.
08:28Et à partir de là, ça devient une preuve officielle
08:31pour faire remonter à la police ou autre.
08:33Elle est payante cette application, Jérémy Guillon ?
08:36Alors, oui.
08:38C'est ce qui m'a un peu dérangée, pour rien vous cacher.
08:40Un peu le harceler qui est obligé de payer, quoi.
08:41Malheureusement, qu'on le veuille ou pas,
08:45il y a effectivement le coût de l'entreprise,
08:47il y a le coût de la technologie aussi, qui coûte quand même assez cher.
08:50Mais on travaille, alors nous aujourd'hui, on a 4 euros par mois.
08:53Mais on travaille à faire baisser le coût à 3 euros par mois l'année prochaine.
08:57L'objectif, de toute façon, c'est bien.
08:58Si on aurait pu le faire gratuit, on l'aurait fait gratuit.
08:59C'est-à-dire, l'objectif, on veut lutter contre le cyberharcèlement.
09:04Et on a tout fait, déjà à la base, pour être à 2 euros par mois.
09:06Donc, on est en calcul permanent de technologie,
09:10d'augmentation, d'amélioration de la société
09:13pour effectivement rendre le coût le plus accessible possible.
09:16Et le coût sera plus faible à partir du moment où on aura une bonne base.
09:20Exactement. Plus il y a d'utilisateurs, plus on baisse.
09:22Plus il y a d'utilisateurs, plus tu baisseras le coût.
09:23La base, Philippe, vous la trouvez solide, surtout cette association ?
09:26Oui, c'est ça, c'est une belle histoire.
09:31Il en a parlé tout à l'heure, mais c'est très complémentaire, tous les deux.
09:35Ils ont su ensuite vraiment bâtir une vraie stratégie.
09:38Donc, la thématique, déjà, le cyberharcèlement.
09:42L'outil aussi, à savoir une application mobile.
09:45Parce qu'aujourd'hui, évidemment, tout le monde parle d'application mobile.
09:47Donc, surtout le côté ludique aussi.
09:50Je trouve que... Je vous invite à aller sur le site de SafeBear.
09:53Vous verrez beaucoup de tutos qui sont un peu typés cartoon, si je peux me permettre.
09:59Le logo aussi de l'entreprise.
10:00Moi, j'aime bien le nom de l'entreprise, il est assez réconfortant, ce petit nounours.
10:05Le nounours, ça fait cocooning.
10:07Voilà, ça nous renvoie à notre enfance.
10:10Voilà, ça inspire un peu Teddy Bear, c'est ça.
10:13Donc voilà, Benjamin a bien connu Teddy Bear, l'ours en peluche des enfants.
10:17Oui, et d'ailleurs, dans les cours d'empathie au Danemark,
10:20la peluche est un petit ours dans les cours d'empathie.
10:23J'en étais sûr, Benjamin.
10:24Un symbole de sécurité et de réconfort, mon cher.
10:26Donc, il coche toutes les cases.
10:28Sauf qu'il faut qu'il évolue, il a des besoins, Jérémie.
10:33Il y a des besoins, oui, ils existent.
10:35L'idée, ce serait qu'il soit le plus possible avec des établissements scolaires, moi je pense.
10:38Alors, moi, j'ai trouvé l'idée de la présidente de la région du sud de la France, d'Occitanie,
10:45de Carole D'Algar, de créer ce laboratoire aussi.
10:50Parce que ça, c'est vraiment un laboratoire très intéressant pour madame la ministre.
10:53Parce que ça peut permettre de voir, évidemment, ce qui va se passer.
10:57Oui, vous pouvez avoir un temps d'avance.
10:59Vous allez mettre à disposition votre application,
11:01et effectivement, voir si on adhère, on n'adhère pas.
11:05Et donc, il y aura un vrai test grandeur nature sur ça.
11:08Pourquoi je dis ça ?
11:09Parce que je pense que tout ce que vous avez décrit, madame la ministre,
11:11est très très intéressant depuis tout à l'heure.
11:13Toutes les mesures que vous avez prises, que vous prenez ou vous prendrez.
11:17Je pense qu'il ne faut pas oublier le côté mobile,
11:20le côté application, le côté cyber.
11:23Il avait évoqué, Gabriel Attal, à une dernière, le repos numérique.
11:25Mais ce n'est pas possible.
11:26La pause numérique ?
11:27D'abord, il y a une loi qui dit que l'usage du téléphone mobile
11:31est interdit en école et en collège.
11:34C'est impossible à vérifier.
11:35Ça dépend, il y a des endroits où c'est possible.
11:37Là, il faut aussi...
11:37Chaque chef d'établissement peut voir comment il peut le mettre en oeuvre.
11:39Il faut envoyer les cartables.
11:41Il y a des établissements, enfin, j'ai vu des établissements
11:44où l'élève le pose à l'entrée dans son cartable
11:46et c'est fait devant le responsable, celui qui fait la grille,
11:49comme on dit, à l'entrée du collège ou de l'école.
11:52Donc, il faut s'adapter à l'environnement,
11:54à la population qu'on a, aux élèves.
11:56Il ne faut pas y aller dans le rapport de force.
11:58Il faut juste que chacun comprenne.
11:59Parents y compris, j'insiste beaucoup,
12:01parce qu'après tout, ils ont quitté le domicile
12:03où il y avait des parents pour aller vers l'école.
12:05Que les parents aussi comprennent que, vraiment,
12:07à travers le téléphone mobile,
12:09des faits de harcèlement peuvent se produire
12:11et qu'au bout du compte, ça perturbe quand même les apprentissages
12:14et ça perturbe aussi la capacité à réussir à s'épanouir,
12:17à être un adulte éclairé et bien dans ses baskets.
12:19En relation avec l'autre.
12:19Donc l'idée, Philippe, ce serait peut-être un partenariat avec...
12:24Alors moi, j'ai noté, je suis profité, bien sûr,
12:26de la présence de la ministre pour dire
12:27pourquoi pas un partenariat avec le gouvernement français,
12:29parce que je pense que ça peut être intéressant de...
12:31On en a bien avec le 30-18, c'est le cas.
12:33Vous en avez un avec le 30-18, pourquoi pas,
12:35demain avec Sèvebert, pourquoi pas.
12:37Pour reparler des conseils que je donnerais à la start-up,
12:41bien sûr, pousser dans l'amélioration de l'application,
12:43ça c'est vital et nécessaire,
12:45parce qu'une application, ça doit être tout le temps en mouvement,
12:47notamment en intégrant l'image et du son et de la vidéo,
12:50parce que ça, c'est plus ludique et ça ramène un peu plus encore les communautés
12:53à être sensibilisées par rapport à ça.
12:55Je trouve le système de robotique aussi très intéressant,
12:59puisque, en fait, le schéma technologique,
13:01je vais faire ça très schématique pour nos auditeurs,
13:04mais il y a une base de données de noms déplacés
13:08que je ne citerai pas au micro,
13:09qui sont intégrés, et le robot repère ces...
13:11C'est de l'IA, c'est l'intelligence artificielle
13:13qui va détecter les propos injurieux.
13:16Effectivement, mettre de côté tout ça.
13:18Il est nécessaire d'augmenter au plus vite,
13:22on en a parlé tout à l'heure,
13:24le nombre d'abonnés à travers l'acquisition.
13:26Il y a peut-être un rôle aussi de prendre un ambassadeur dans l'entreprise.
13:29J'ai pensé au groupe Indochine,
13:31parce qu'Indochine a fait un magnifique clip sur le harcèlement,
13:36et ils sont très investis,
13:38Nicolas Sirkis est vraiment très investi dans ce secteur-là,
13:42je pense que c'est des choses,
13:44vous avez parlé tout à l'heure, Elisabeth, de Soprano,
13:46mais je pense que là aussi,
13:48les artistes sont là,
13:50et je pense qu'il faut raconter.
13:52On a eu un petit moment d'émotion avec Mme la Ministre,
13:54et je crois que c'est important,
13:56et ça c'est ce qui apporte aussi
13:58de l'eau au moulin de tout ça.
14:00Ça fait avancer...
14:02Véritablement, oui.
14:04Absolument.
14:06Ensuite, il faut améliorer un peu
14:08les possibilités de l'application, clairement.
14:10Aujourd'hui, moi mon principal frein quand je vois l'application,
14:14c'est de donner confiance à l'enfant.
14:16C'est la première question de Mme la Ministre,
14:18est-ce que c'est l'enfant
14:20ou est-ce que c'est le parent qui l'impose ?
14:22Parce qu'aujourd'hui, il y a encore cette barrière,
14:24et je pense que tout est prêt pour votre application
14:26pour lever cette barrière
14:28et expliquer clairement à l'enfant,
14:30à travers un petit clip ludique,
14:32la possibilité de télécharger
14:34et l'intérêt surtout de l'application.
14:36Vous avez pris des notes, Jérémy Guillon,
14:38et de toute façon, vous allez continuer à échanger
14:40avec Anne Genette
14:42et Mme la Ministre de l'Education nationale
14:44et Philippe Sos
14:46pour tous les concours.