L'entreprise Cosmyx brille dans le domaine de l'impression 3D

Sud Radio

Avec Anthony Seddiki, CEO et Président de la start-up Cosmyx3d  Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry  ▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts  Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr   ##LA_VIE_EN_VRAI-2024-03-26##

Transcript

00:00 - La vie en vrai. - La vie en vrai, je vous le disais, la révolution de l'impression 3D.

00:04 Nous en parlons donc à l'occasion du Salon Global Industrie qui se tient à Villepeinte,

00:08 jusqu'en milieu de semaine. Nous y serons en direct tout à l'heure avec Philippe, David et les vrais voix entre 17h et 20h.

00:15 Nous parlons donc de l'impression 3D. Alors certains vont se dire "mais alors de quoi s'agit-il précisément ?"

00:21 Voyons ça avec Anthony Sediqi. Bonjour. - Bonjour.

00:24 - Vous êtes président d'une start-up qui s'appelle Cosmix 3D, basée en région parisienne dans l'Essonne.

00:34 Alors que faites-vous en 3D ? Et on va peut-être rappeler ce qu'est l'impression 3D.

00:39 Ça avait été annoncé comme l'un des grands mouvements révolutionnaires il y a une dizaine, une quinzaine d'années.

00:44 Ça avance progressivement en France, peut-être un petit peu moins vite qu'aux Etats-Unis.

00:49 - On aimerait que ça avance plus vite, on va pas se le cacher, mais ça avance bien.

00:52 On prend des parts de marché de plus en plus importantes, on construit de plus en plus de choses au fur et à mesure des années.

00:58 Donc on voit une évolution progressive et stable, c'est ça qui est rassurant.

01:01 Je préfère ça plutôt qu'une grosse explosion d'un coup où tout s'écroule.

01:06 Donc non, ça avance bien. - Qu'est-ce qu'on fait en 3D aujourd'hui ?

01:09 Parce qu'on allait jusqu'à dire il y a quelques années "vous voyez cette maison, on va pouvoir la reconstruire en 3D".

01:17 Est-ce qu'on peut aller jusque là alors qu'on fabrique des micros, un tas de choses ?

01:24 On reproduit en 3D. - Tout à fait.

01:27 - C'est des imprimantes évidemment, version majeure.

01:30 - Exactement. Alors l'impression 3D de bâtiments se fait aujourd'hui, donc bonne nouvelle ça fonctionne.

01:36 Il y a différentes technologies en impression 3D, donc on peut aller de la pièce de très haute technologie

01:42 en acier, en titane, en aluminium, en céramique, ou en pièce polymère, ou polymère haute performance.

01:50 Donc les polymères c'est tous les plastiques qui nous entourent.

01:53 Donc tout ce qui est en plastique peut être fabriqué en impression 3D.

01:56 Là où l'impression 3D devient vraiment très intéressante, c'est sur les moyennes séries et sur la personnalisation

02:01 où on est en capacité de faire des pièces très compétitives avec très peu de stockage, pour pas dire pas du tout.

02:07 - Oui, comment ça fonctionne justement le 3D ? Quels produits vous mettez dedans et comment ça ressort derrière ?

02:16 Est-ce que c'est la pièce toute fabriquée qui ressort une fois que vous avez mis le matériel dedans ?

02:23 - C'est une excellente question, je vais parler de ma technologie pour éviter qu'on s'éparpille.

02:28 De notre côté on utilise du fil fondu, donc on va utiliser une bobine de filaments de différentes matières

02:35 qu'on va faire fondre à une certaine température et déposer couche après couche.

02:39 Il faut imaginer un peu comme une photocopieuse où vous allez reproduire plein de couches successives les unes sur les autres

02:45 jusqu'à fabriquer votre pièce.

02:46 Pourquoi est-ce qu'on a choisi cette technologie ? Parce que c'est la seule qui ne nécessite pas de post-traitement.

02:51 Donc pour répondre à votre question également, oui en impression 3D des pots de fil,

02:54 on imprime des pièces, on les sort et elles sont tout de suite utilisables.

02:57 - Qu'est-ce que vous faites vous alors ? Vous avez commencé justement par des produits médicaux.

03:01 - On a fait des produits médicaux avec le mouvement associatif Visières Solidaires que j'ai présidé pendant le Covid.

03:07 Ce qui a donné justement l'idée de créer cette société, de devenir fabricant concepteur d'imprimantes 3D.

03:12 On voulait justement être en capacité de déployer ce qu'on appelle la fabrication distribuée grâce à l'impression 3D.

03:18 C'est ce qui s'est passé pendant le Covid. On produisait au plus proche du besoin pour livrer en proximité.

03:22 - Qu'est-ce que vous produisiez ?

03:24 - On produisait des visières de protection.

03:26 - Des visières de protection ?

03:27 - Oui, avec énormément de bénévoles.

03:28 - Oui, c'est ça. Et aujourd'hui, vous avez enchaîné sur ces produits médicaux, mais pas seulement.

03:35 - Pas seulement. On produit des pièces pour l'industrie, beaucoup.

03:38 Des pièces pour les machines.

03:40 Une grosse partie des pièces dans les machines sont imprimées en 3D, montrant ainsi la capacité de précision de nos machines.

03:45 On fait des pièces également pour des forces armées, on fait des pièces pour le milieu médical,

03:51 on fait des pièces pour les magasins de bricolage, on a fait des luminaires en 3D.

03:55 On s'attend toujours à de la petite pièce quand on parle d'impression 3D,

03:59 mais on fait de la pièce assez grande, avec du volume surtout.

04:02 - Est-ce que c'est vraiment l'avenir de l'industrie, l'impression 3D ?

04:08 - C'est en effet une nouvelle technique et un nouveau procédé de production qui va bouleverser notre façon de consommer.

04:17 - C'est ça, on dit bouleverser, mais par exemple les voitures,

04:19 je m'attendais à ce qu'on fasse des voitures en 3D avec ces grosses imprimantes.

04:29 - On a des pièces qui sont fabriquées en 3D sur certaines voitures,

04:34 aujourd'hui beaucoup en compétition, même sur les motos.

04:36 Ce qui est important à savoir, c'est qu'on parle quand même de sécurité sur les véhicules,

04:40 également sur l'industrie, on n'a pas envie de prendre de risques,

04:42 et on avance et on remplace l'outil de production petit à petit.

04:47 On ne va pas remplacer tous les outils de production existants, ils sont déjà très efficaces.

04:51 En revanche, on va venir en complément pour devenir plus efficace sur certains sujets,

04:55 où l'industrie traditionnelle, si je peux l'appeler comme ça,

04:57 n'est pas forcément dans sa simplicité et sa facilité.

05:01 - Oui, Anthony Sediqui, on dit aussi que c'est un moyen d'amorcer la transition énergétique et écologique,

05:09 parce qu'on peut faire du recyclage avec l'impression 3D.

05:13 Les ingrédients que vous mettez pour fabriquer des pièces ?

05:16 - Certains fabricants utilisent de la matière recyclée,

05:19 toute la filière, je ne vais pas vous vendre un rêve qui n'existe pas encore aujourd'hui,

05:26 mais certains fabricants font bien évidemment l'effort aujourd'hui de commencer à monter des filières de recyclage,

05:31 mais vous savez que ça prend du temps.

05:32 Le marché naissant commence tout juste à se stabiliser,

05:35 mais ces pratiques sont déjà en tête.

05:38 L'avantage au niveau de l'impression 3D, c'est également l'économie d'énergie,

05:44 le fait d'éviter du surstockage et du coup du déchet.

05:46 - Vous serez tout à l'heure au salon Global Industries à Villepeinte,

05:51 vous exposer.

05:52 Pour vous c'est quoi ? C'est un tremplin pour essayer de se développer ?

05:55 Parce que votre start-up est là 3-4 ans ?

05:57 - 3 ans.

05:58 - Vous avez une douzaine de salariés, vous dégagez des bénéfices ?

06:03 - Pas encore aujourd'hui, on va y arriver sur cette fin d'année.

06:06 - Il faut garder le moral.

06:08 - On l'a toujours, en tant qu'entrepreneur on est obligé.

06:10 - Oui absolument. Merci beaucoup Anthony Sediqi.

06:13 Cosmix 3D, c'est ça cette entreprise qui fait de l'impression 3D,

06:20 qui sera au salon Global Industries à Villepeinte,

06:23 où nous y serons en direct tout à l'heure avec Philippe David,

06:27 entre 17h et 20h, et l'ensemble des vrais voix.

06:29 On va parler aussi de l'industrie française avec Eric Crevel,

06:32 ce sera tout à l'heure à 7h20.

06:34 Dans quel état est-elle cette industrie française ?

06:37 Elle a été beaucoup décriée, on l'a un peu abandonnée,

06:39 mise de côté il y a une vingtaine d'années.

06:41 Aujourd'hui ça repart progressivement,

06:43 c'est indispensable évidemment pour la France.

06:46 Il est 6h44 dans un instant, les grands titres de l'actualité.

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