• il y a 7 mois
Le président de Debout La France et député de l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00 -Bienvenue et bonjour, Nicolas Dupont-Aignan.
00:01 -Bonjour, Sonia Mabrouk.
00:02 -Merci de votre présence. Vous êtes député de l'Essen,
00:04 président de Debout la France.
00:06 Le déficit public de notre pays pour l'année 2023,
00:09 initialement prévu à 4,9,
00:11 explose 5,5 % ce matin.
00:14 Bruno Le Maire reconnaît un mauvais chiffre,
00:16 mais affirme que sa détermination est totale à revenir dans les clous.
00:20 Comment vous réagissez ?
00:21 -C'est surréaliste.
00:23 On a un ministre de l'Economie
00:26 qui, depuis 2017, passe plus de temps à écrire des livres
00:30 qu'à gérer les finances de la France.
00:32 Il a écrit huit livres en sept ans.
00:35 Moi, je sais pas comment il fait.
00:37 Et si on regarde le bilan depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron,
00:40 c'est plus de 800 milliards de dettes,
00:43 et on va arriver à 1 000 milliards.
00:45 Vous vous rendez compte ?
00:46 Les Mozart de la finance sont devenus les tocards de la finance.
00:51 -Tocards, dites-vous ?
00:52 -Mais la France est en faillite. -Le mot est quand même...
00:55 La France est en faillite.
00:57 Et ce qui me révolte le plus...
00:59 Je sais pas si vous vous souvenez,
01:00 j'ai écrit un livre avant la présidentielle,
01:03 "Où va le pognon ?"
01:04 Un livre concret où je recensais des économies.
01:07 C'est facile de critiquer un déficit si on propose rien.
01:11 J'ai proposé des économies.
01:13 Ce qui me révolte le plus,
01:14 c'est qu'Emmanuel Macron et Bruno Le Maire
01:17 savaient depuis plus de six mois,
01:19 plus de six mois,
01:20 que les finances dérapaient.
01:23 Ils le savaient.
01:24 Il y a une mission sénatoriale
01:26 qui a été à Bercy vérifiée,
01:29 qui a découvert l'étendue du désastre.
01:31 -Sur pièce et sur place. -Sur pièce et sur place.
01:34 Et pendant ces derniers six mois...
01:36 Je fais pas de politique sur le passé.
01:38 On pourrait parler du confinement.
01:40 J'étais l'un des seuls à dire "pas de confinement".
01:43 On passe là-dessus.
01:44 Mais depuis six mois,
01:46 ils savent que les comptes dérapent.
01:49 Si vous avez chez vous un découvert à la banque
01:52 et que votre découvert explose,
01:54 vous faites quelque chose.
01:55 C'est pire que ça.
01:57 Le ministre de l'Economie, Nicolas Dumas,
01:59 affirme qu'il y a eu moins de recettes.
02:01 Il le savait depuis six mois.
02:03 On dirait que consciemment,
02:05 il klaxonnait vers la bif.
02:07 Je vais vous dire ce qui se passe.
02:09 Je pense que Bruno Le Maire savait,
02:11 puisque le Sénat l'a vu dans les livres.
02:14 Sauf si Bruno Le Maire écrit des livres
02:16 et va jamais voir son ministère.
02:18 Donc, soit il est incompétent,
02:20 soit il est d'un cynisme absolu.
02:23 La réalité, c'est que le vrai patron,
02:25 c'est qui ?
02:26 C'est Emmanuel Macron.
02:28 Qui a distribué des milliards
02:30 depuis six mois ?
02:31 Quand Emmanuel Macron va à Bruxelles
02:34 et distribue 13 milliards à l'Ukraine...
02:36 -En tout. -13 milliards.
02:38 Si on compte la part de la France
02:40 dans la facilité dite de paix,
02:42 pour acheter des armes américaines,
02:44 et si on compte les 3 milliards supplémentaires.
02:47 13 milliards, comme ça.
02:48 Si on compte les emprunts à taux variable
02:51 indexés sur l'inflation,
02:53 c'est un sujet technique,
02:55 mais je vous en avais parlé,
02:56 je suis un des rares à en parler,
02:58 au lieu d'emprunter à taux fixe
03:00 100 % de notre dette,
03:02 on emprunte à taux variable 10 %.
03:03 -Combien ça nous a coûté ? -12 milliards.
03:06 -Vous parlez à l'Equation égale.
03:08 -10 milliards. -Le gouvernement affirme
03:10 que la situation économique s'est dégradée,
03:13 notamment en Chine, qui est géopolitique.
03:15 Il n'y a aucune circonstance atténuante ?
03:18 -Non. C'est toujours la faute des autres.
03:20 -C'est jamais de leur faute.
03:22 Si vous avez des artisans qui nous regardent,
03:25 des commerçants, quand vous avez une trésorerie,
03:27 il y a un moment, c'est pas la faute des autres,
03:30 c'est la vôtre.
03:31 Il est en charge des données publiques,
03:34 la Déclaration des droits de l'homme de 1789,
03:36 il est en charge des impôts,
03:38 c'est l'argent des Français.
03:40 Je dis pas que c'est facile.
03:42 Je dis simplement que quand on voit un trou se creuser,
03:45 on ne distribue pas des dizaines de milliards.
03:48 Et je propose des mesures précises.
03:52 Si on avait suivi ce que je disais
03:54 sur les empruntes aux variables,
03:56 en empruntant notre dette à taux fixe,
03:58 on aurait économisé 12 milliards par an.
04:00 Si on ne versait pas tant d'argent à l'UE,
04:03 10 milliards d'économies.
04:05 Si on n'avait pas versé à l'Ukraine 13 milliards,
04:08 les cartes vitales...
04:09 -On peut pas rentrer dans tous les pistes,
04:12 mais on verse de l'argent à l'UE,
04:14 même si on est un contributeur important.
04:16 -Net de 10 milliards.
04:18 Je vous dis, ce matin, Bruno Le Maire affirme
04:20 qu'il va faire des économies, évidemment,
04:23 sur l'Etat sans piocher, dit-il, dans les poches des Français.
04:27 Croyez-vous à cette promesse de non-hausse des impôts ?
04:30 La petite musique dans la majorité, c'est que le débat n'est pas tabou.
04:34 -Je vais vous dire comment ça va se terminer avec eux.
04:37 D'abord, ils vont taper sur les plus pauvres.
04:39 Ils vont ne pas indexer les pensions de retraite,
04:42 ne pas indexer les fonctionnaires les plus modestes.
04:46 Ils vont taper les pauvres,
04:48 alors qu'ils gaspillent l'argent des Français dans des gouffres.
04:52 C'est scandaleux.
04:54 Et deuxième point, ils vont augmenter les impôts.
04:57 La taxe sur l'électricité, ils l'ont augmentée.
05:01 C'est pas un impôt.
05:03 -Pourquoi ? Ils sont revenus à une situation initiale.
05:07 -Oui, mais vous oubliez une chose, que la cour des comptes,
05:10 quand je vous l'avais dit à un grand rendez-vous
05:13 sur le prix de l'électricité, la haute trahison que ça représente,
05:16 on m'avait dit "pourquoi tu dis ça ?"
05:19 La cour des comptes vient de dire qu'il y a eu 30 milliards
05:22 d'argent public qui est parti, non pas chez les Français,
05:25 mais chez les fournisseurs d'électricité.
05:28 Voilà pourquoi je propose, car à chaque problème,
05:31 j'essaie d'apporter une solution, le retour d'un prix national.
05:34 Donc, si vous voulez, en fait, l'argent part de partout,
05:38 et maintenant, ils vont nous dire qu'il faut augmenter les impôts.
05:42 Il n'y a pas de croissance.
05:43 Bruno Le Maire dit que les recettes se sont effondrées.
05:46 Pourquoi ? Peut-être parce qu'on a le niveau d'impôt le plus élevé
05:50 et parce qu'on a une concurrence déloyale
05:52 liée aux accords de libre-échange.
05:54 Tout se tient. L'économie productive française s'effondre,
05:58 il y a moins de recettes, et donc, on a plus de déficit.
06:01 -On est un pays qui produit moins, un pays de service,
06:04 et c'est pas évident d'inverser la machine et la tendance.
06:08 -Bien évidemment, mais c'est ce qu'on a proposé
06:11 régulièrement, ce que j'ai proposé,
06:13 et reconnaissez qu'il est au pouvoir depuis huit ans,
06:16 sept ans et demi. Et qu'est-ce qu'ils ont fait ?
06:18 -Mais justement, il reste... -Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
06:22 -Il reste encore trois ans.
06:23 Comment tenir dans une telle situation économique ?
06:26 Est-ce que le député que vous êtes propose un sursaut ?
06:29 -Très simple. Je pense qu'il faut une motion de censure.
06:33 Je demande aux Républicains,
06:34 qui tiennent la motion de censure dans leurs mains,
06:38 qui passent leur vie à nous dire qu'ils sont des bons gestionnaires,
06:41 qu'ils n'ont qu'une solution, s'ils veulent être crédibles,
06:44 censurer le gouvernement, puisqu'il manque les voix républicaines.
06:48 -Vous les appelez à prendre leurs responsabilités.
06:51 -Oui. C'est très simple.
06:52 Ou Eric Ciotti devient Premier ministre
06:55 et devient le Premier ministre de Macron,
06:57 je pense pas que c'est ce qu'il souhaite,
06:59 ou il y a une censure pour qu'il y ait
07:02 de nouvelles élections législatives,
07:04 pour qu'il y ait une nouvelle majorité,
07:06 une grande coalition de gens raisonnables,
07:09 des Républicains, en rassemblement national,
07:11 en passant par Debout la France,
07:13 pour éviter de continuer trois ans de naufrage
07:16 sur l'économie, mais aussi sur la sécurité et sur l'immigration.
07:20 On ne peut pas attendre 2027.
07:22 -Sur la sécurité et l'aspect géopolitique,
07:24 Vladimir Poutine a affirmé hier, Nicolas Dupont-Union,
07:27 que l'attentat avait été commis par des islamistes radicaux,
07:31 tout en maintenant un lien avec Kiev.
07:33 On a appris que la France avait été visée
07:35 comme une initiative d'attentat, Gabriel Attal l'a évoqué.
07:39 Est-ce que vous estimez,
07:40 puisqu'il y a eu un relèvement du plan Vigipérate,
07:43 que la menace est prise au sérieux
07:45 et que nous sommes suffisamment protégés,
07:47 même s'il n'y a pas de risque zéro nulle part ?
07:50 -On a des services de police de renseignement exceptionnels.
07:54 Je leur fais confiance.
07:55 Dans un moment grave, je pense qu'il faut se rassembler,
07:58 pas faire de polémiques.
08:00 Je regrette que des mesures contre l'islamisme
08:03 n'aient pas été prises, toujours pas prises,
08:05 et je regrette qu'on se trompe de conflit.
08:08 Et je demande, une nouvelle fois,
08:11 qu'on arrête la propagande folle contre la Russie.
08:14 Le conflit entre la Russie et l'Ukraine
08:17 est un conflit local, ancestral, tragique,
08:21 fratricide entre deux peuples frères
08:23 qui ont vécu ensemble 400 ans.
08:25 J'estime que la France commet un contresens géopolitique,
08:29 historique,
08:31 à mettre de l'huile sur le feu.
08:34 Il devrait être proposition de paix.
08:36 Le vrai défi, c'est l'islamisme,
08:38 qui gagne l'Afrique, le Moyen-Orient,
08:40 c'est pas la Russie.
08:42 -C'est pas la guerre en Ukraine,
08:44 c'est pas Vladimir Poutine, c'est l'islamisme.
08:47 -Si y avait pas eu Vladimir Poutine contre Daesh en Syrie,
08:50 qu'est-ce qu'on aurait fait ?
08:52 Donc, il faut arrêter ce délire.
08:54 Et je ne dis pas que Poutine a raison sur tout, bien évidemment.
08:58 Je suis totalement neutre.
08:59 -Est-ce qu'on peut être neutre ? -Oui.
09:02 -Vous mettez sur le même... -Totalement.
09:04 -Mais à la fin, il y aura un vainqueur et un vaincu.
09:07 -Non. -Pourquoi ?
09:08 -Il faut pas qu'il y ait de vainqueurs et de vaincus.
09:11 Il faut la paix. Et cette paix est possible.
09:14 Elle a été négociée à Istanbul en décembre 2022.
09:19 Qui a refusé ? Les Américains et les Anglais.
09:22 Jacques Chirac, Dominique de Villepin,
09:25 avait proposé que l'Ukraine soit une zone démilitarisée, neutre,
09:29 que l'OTAN n'avance pas.
09:31 Dès 2014, l'OTAN a avancé.
09:33 L'Ukraine a bombardé le Donbass. Poutine a agressé l'Ukraine.
09:36 Les torts sont partagés.
09:38 Soit on fait la paix, soit on fait la paix.
09:40 -La paix, c'est de négocier,
09:42 c'est donc acter de concession territoriale
09:45 d'une paire de souveraineté.
09:47 -Non, pas obligatoirement.
09:48 Il y a une paix possible
09:50 s'il y a une démilitarisation de l'Ukraine.
09:53 Si l'OTAN reste où elle est, n'avance pas.
09:56 Et si on comprend, dans la petite tête des Occidentaux,
10:00 que cette guerre est le suicide de l'Europe au XXIe siècle,
10:04 fait le jeu de la Chine,
10:05 la dépendance économique vis-à-vis des Etats-Unis
10:08 et la puissance de l'islamisme à notre sud,
10:10 si on ne comprend pas qu'il y a des priorités et des choix à faire,
10:14 l'Europe sortira de l'histoire.
10:16 L'Europe est en train de sortir de l'histoire
10:19 par un conflit absurde.
10:21 -Mais si l'OTAN n'avance pas...
10:23 -Oui, l'OTAN doit s'arrêter.
10:25 -Et quelles garanties vous avez que Poutine n'avance pas ?
10:28 -Il n'y a pas d'impérialisme, d'expansionnisme belliqueux.
10:31 Vous pouvez garantir qu'il n'ira pas plus loin.
10:34 -Pas pour une raison de volonté, il en a peut-être envie,
10:37 mais pour une raison de force.
10:39 Il n'arrive pas à conquérir le Donbass.
10:42 Face aux forces de l'OTAN gigantesques,
10:44 il va agresser la Pologne ? C'est une propagande folle.
10:47 C'est une absurdité.
10:49 Vous savez, si les Etats-Unis voyaient arriver au Mexique
10:52 des bases chinoises, des missiles chinois,
10:55 je crois qu'ils réagiraient.
10:57 Si la France voyait à Monaco ou en Wallonie
11:00 des bases chinoises et russes avec des missiles
11:03 pointés sur Paris, je crois qu'on réagirait.
11:05 Donc, il faut qu'on arrête ce conflit fratricide
11:08 entre Slaves, entre Chrétiens.
11:10 Il faut qu'on voit les vraies menaces.
11:13 Et je suis stupéfait de l'absence de vision historique
11:16 de nos dirigeants. Ca me fait de la peine.
11:18 -Certains pourraient vous dire à partir de quel pays
11:21 il faut intervenir.
11:22 -L'Ukraine a été russe pour la partie Est
11:25 pendant des siècles.
11:26 C'est une zone tampon.
11:28 Je ne dis pas que la Russie doit se retirer,
11:30 mais il y a une possibilité, les deux parties sont épuisées.
11:34 C'est le moment de la paix.
11:35 La France, au lieu de mettre de l'huile sur le feu
11:38 pour des raisons d'assassinat, ferait mieux de jouer la paix
11:42 et de défendre ses frontières contre l'intégrisme islamique.
11:45 -Cette guerre impacte les élections européennes.
11:48 Dans les différents sondages, Nicolas Dupont-Hugnon,
11:51 votre score est très modeste, mais chaque point compte
11:54 dans cette hapre bataille.
11:56 Vous voulez maintenir une liste souverainiste
11:59 ou, compte tenu des difficultés, vous vous retirez ?
12:02 -Je vais vous le dire. J'ai beaucoup réfléchi.
12:04 Je me suis dit que mon rôle, c'est d'être à l'Assemblée nationale.
12:08 J'ai été le seul député de droite à voter contre l'accord
12:11 avec l'Ukraine. Je défends une vision gaullienne
12:14 de la France, donc je resterai à l'Assemblée nationale
12:17 et je ne conduirai pas de liste.
12:19 D'abord, il y en a plein de listes.
12:21 Au moment où la France est en faillite
12:24 et où se conflit, mon boulot, mon modeste boulot,
12:26 il est de défendre une certaine idée de la France
12:29 et de préparer les échéances suivantes
12:31 qui me paraissent plus importantes que les européennes.
12:35 -Il y a encore quelques semaines,
12:37 la liste souverainiste, votre liste, était d'actualité.
12:40 Pourquoi vous renoncez ?
12:41 C'est la certitude de ne pas rembourser les frais de campagne ?
12:45 -Les circonstances ont changé.
12:47 Mon rôle, c'est d'être à Paris, à l'Assemblée nationale,
12:50 de préparer les échéances futures,
12:52 les échéances présidentielles.
12:54 Je vais être franc avec vous aussi.
12:56 On aurait pu faire une liste "Debout la France" sans moi.
12:59 Il y a des personnalités de "Debout la France"
13:02 qui auraient pu la faire, mais on n'avait pas les moyens financiers.
13:06 On ne voulait pas garder nos moyens financiers
13:08 pour les échéances suivantes.
13:10 J'ai toujours refusé la moindre dette.
13:12 Avant de bien gérer la France, il faut être capable de bien gérer
13:16 son parti. J'ai toujours refusé des dettes à mon parti.
13:20 Nous voulons concentrer nos moyens sur les échéances futures.
13:23 Il y a beaucoup de listes.
13:25 -Pour qui vous appelez ? -On verra le moment venu.
13:27 -Vous connaissez les listes.
13:29 -Ce qui est sûr, c'est qu'il faut faire battre à tout prix
13:34 la liste de... Madame, je sais plus son nom.
13:36 -Valérie Ayé. -Voilà.
13:38 Et puis de M. Glucksmann, qui sont dangereux.
13:41 -Dangereux ? -Oui, les deux sont dangereux
13:43 pour la France. Ils veulent supprimer la France.
13:46 -Supprimer la France ? -Quand vous transférez
13:49 les pouvoirs à Bruxelles, vous supprimez la France.
13:52 Après, vous avez toutes les nuances de souverainisme.
13:55 Du plus souverainiste d'Asselineau, Philippe,
13:58 Bardella, Marion Maréchal.
13:59 Vous voulez que j'ajoute ma petite musique ?
14:02 J'ai pas le goût des petites soupes.
14:04 -Ca reste un scrutin, une bataille.
14:06 Vous l'aviez menée autrefois. -C'est très important.
14:09 Mais il y a beaucoup de listes.
14:12 Moi, je me concentre sur la France.
14:14 C'est l'enjeu pour moi.
14:16 Notre France est en train de crever.
14:18 Je crois que tout doit être fait pour la sauver.
14:21 Bonne chance à tous ceux qui y vont,
14:23 parce que c'est un noble combat.
14:25 -Merci, Nicolas Dupont-Union.
14:27 C'est votre grande interview. -Merci.
14:29 [ Musique ]
14:33 [SILENCE]

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