• il y a 8 mois

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00:00 Régis Kodek, vous êtes 14e sur la liste des écologistes pour les élections européennes.
00:04 Vous l'avez dit pendant cette conférence de presse, c'est bien le vote où justement
00:09 en tant qu'électeur il faut se faire plaisir.
00:10 Alors pourquoi on va se faire plaisir en votant les écologistes ? Expliquez-nous.
00:13 Tout d'abord il faut que les électeurs se mobilisent.
00:16 C'est une élection importante, ce n'est pas une élection intermédiaire l'élection
00:19 européenne.
00:20 C'est une élection qui détermine les politiques européennes qui vont être menées pendant
00:23 les années à venir.
00:24 Nous avons besoin d'Europe plus que jamais.
00:26 Nous avons besoin d'Europe pour répondre à la crise écologique et pour construire
00:30 une Europe sociale.
00:31 Ce que nous proposons avec les écologistes justement c'est une réforme des traités
00:35 pour faire un bouclier écologique et un bouclier social à l'échelle européenne.
00:39 Se faire plaisir, oui, parce qu'on peut avoir plusieurs listes et une élection proportionnelle,
00:44 c'est l'occasion de voter avec son cœur.
00:45 Nous espérons que les électeurs seront nombreux le 9 juin à venir voter pour la liste de
00:51 Marie Toussaint.
00:52 Pour voter pour la liste de Marie Toussaint, on vote quand même pour des responsables
00:56 politiques qui ont réussi à sortir la population du déni de l'urgence climatique.
01:01 Aujourd'hui, vous allez apporter des réponses au niveau européen pour répondre à cet
01:06 effondrement climatique ?
01:07 Oui, pendant des années, nous avons été les lanceurs d'alerte sur la question climatique.
01:12 Et personne ne voulait nous entendre.
01:13 Et puis finalement, les rapports du GIEC se sont imposés comme la vérité scientifique
01:17 autour de la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique.
01:20 Aujourd'hui, il ne suffit plus d'être conscient, il faut agir.
01:23 Et il faut agir avec des bonnes solutions, pas avec des solutions mirage ou chimère
01:28 telles que l'avion vert, l'hydrogène, le nucléaire.
01:31 Nous avons des propositions très concrètes de descente énergétique, d'application
01:36 de sobriété énergétique.
01:38 Et nous déployons ces solutions à l'échelle européenne depuis plusieurs années, grâce
01:43 au groupe dans lequel nos eurodéputés siègent.
01:45 Et nous pensons que ces réponses sont à l'échelle européenne et doivent être
01:50 déployées au niveau européen.
01:51 Donc il faut plus d'Europe.
01:53 L'Europe n'est pas le problème, l'Europe est la solution.
01:55 Alors comment on fait pour sortir, quand on écoute les voix insondables des sondages,
02:01 comment on fait pour sortir d'une Bardélamania ou d'une Glucksmania ?
02:04 Nous, nous pensons que les sondages donnent des informations à un moment donné.
02:09 Mais nous avons l'expérience des élections précédentes, notamment en 2019, aux autres
02:14 élections européennes, pour dire qu'à l'intérieur de l'urne, il y a parfois plus
02:19 de bulletins écologistes qu'il y en avait aux sondages qui précédaient le vote.
02:22 Et nous pensons effectivement que le 9 juin, ce sera la même situation, parce que nous
02:27 portons des solutions et nous espérons pouvoir convaincre, dans les semaines qui viennent,
02:31 que nous avons les bonnes solutions.
02:33 Mais surtout, nous nous battons pour les bons scrutins.
02:37 Nous ne sommes pas en train de faire de la pub pour une élection présidentielle qui
02:40 viendrait plus tard, ou pour parler de rééquilibrage politique.
02:43 Non, nous nous apportons des propositions qui seront déployées à l'échelle européenne
02:47 et nous voulons renforcer le groupe écologiste au Parlement européen.
02:50 [Musique]

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