• il y a 7 mois
Mettez vous d'accord avec Andrea Kotarac, porte parole du RN, Fanta Bérété, députée Renaissance de Paris, Nicolas Corato, président fondateur du think tank Place de la République et Jean-Baptiste Leon, directeur des publications de Contribuables associés

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2024-03-27##

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Transcription
00:00 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
00:04 - Allez, on est ensemble jusqu'à midi pour tenter de se mettre d'accord avec nos quatre débatteurs du jour.
00:10 Je vous salue Andréa Cotarac, bonjour Andréa, porte-parole du Rassemblement National Fanta-Beretté, bonjour.
00:18 Députée Renaissance de Paris, Nicolas Corato qui va arriver dans un instant, président fondateur du Think Tank Place de la République.
00:25 Et puis Jean-Baptiste Léon, bonjour Jean-Baptiste, directeur des publications de Contribuables Associés.
00:30 Alors, le menu de nos discussions après vos coups de cœur et vos coups de gueule, on va parler évidemment de l'intervention attendue ce soir de Gabriel Attal au 20h de TF1,
00:40 qui devrait donc annoncer un tour de vie supplémentaire concernant l'indemnisation et la durée des allocations des chômeurs.
00:47 Est-ce qu'il faut effectivement réduire cette partie-là et revenir à cette promesse qui a été faite par Emmanuel Macron du plein emploi d'ici la fin de son quinquennat ?
00:57 L'autre information aujourd'hui, c'est cette annonce hier, Nicolas Corato arrive, bonjour Nicolas.
01:05 - Discrètement, bien sûr.
01:06 - Le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris qui a décidé de quitter ses fonctions avant la fin de sa carrière,
01:16 puisque c'est lui qui avait été pris à partie à la fois sur les réseaux sociaux et aussi parce qu'il avait demandé à des élèves voilés de retirer leur voile.
01:24 Est-ce que c'est une défaite de la République sur toute la ligne ? On en discute avec vous.
01:29 Faut-il répartir en effet de manière solidaire les migrants sur le territoire ?
01:33 C'est la continuité du débat qu'on avait hier matin concernant le maire d'Orléans qui s'était insurgé contre l'arrivée régulière de personnes de Paris, notamment des migrants.
01:42 Et puis Aya Nakamura qui devrait chanter l'hymne à l'amour d'Edith Piaf aux Jeux Olympiques de Paris, c'est-à-dire dans moins de 125 jours si j'ai bien compté.
01:52 Est-ce que ça vous choque ou pas de faire chanter Aya Nakamura cet hymne si singulier d'Edith Piaf ?
02:00 Voilà pour le menu aujourd'hui. On va commencer par vos coups de cœur et vos coudales. Nicolas, un coup de cœur, c'est le même que moi.
02:07 - Ah, merci.
02:08 - Vous l'avez vu ?
02:09 - Oui, vu.
02:10 - Ah !
02:10 - Super.
02:11 - Ça y est, je réserve.
02:12 - C'est Paris 1874. C'est la nouvelle exposition au Musée d'Orsay qui est une exposition phare, qui à mon avis fera date,
02:19 qui est très intéressante à plein de points de vue. D'abord, il y a plein de tableaux impressionnistes qui arrivent du monde entier qu'on n'a pas vu en France depuis des années.
02:26 Ça, c'est pour les amateurs, mais ça dit aussi quelque chose un peu politiquement de notre rapport à l'art.
02:32 Puisque c'est quoi le principe de cette exposition ? C'est de reconstituer le salon qu'avait organisé de manière un peu officieuse, un peu punk,
02:39 un groupe d'artistes assez hétéroclites, Renoir, Monet, Pissarro, à côté du salon officiel qui était le salon où on invitait les grands artistes sélectionnés par l'État,
02:52 qui avait lieu 15 jours après. Et donc, ils ont créé un salon un peu à part, où il y a des chefs-d'œuvre absolument incroyables qui sont aujourd'hui accrochés dans tous les grands musées du monde.
03:04 Et ce qui est intéressant, c'est que cette exposition reconstitue l'exposition des impressionnistes du 174, mais aussi l'exposition du salon officiel.
03:11 Donc, on voit les grands peintres qui étaient à la mode, qui étaient les grands peintres de l'État, de la bonne société, des bonnes gens, des grands bourgeois de la fin du 19e.
03:21 Et on s'aperçoit qu'il n'y a quasiment pas un seul tableau qu'on connaît ou qu'on reconnaît. Et ça dit beaucoup de choses de ce qu'est l'art officiel par rapport à de ce qu'est l'art officieux
03:31 ou de celui qui ensuite restera dans les mémoires. Ça dit aussi beaucoup de choses de notre rapport aux artistes. Vous parliez d'Aya Nakamura, mais d'une certaine manière,
03:39 ce qu'on voit aussi dans ce salon officiel, c'est que le salon du 174, les impressionnistes, a été un four total. Ils ont vendu quatre toiles, ils ont fait une défaite financière, un déficit absolument astronomique.
03:49 Ils ont réussi ensuite à en refaire quelques-uns, mais d'une certaine manière, ils n'ont pas réussi à imprégner la société de ce qui est aujourd'hui pourtant ce qui reste dans nos mémoires collectives.
03:59 Donc c'est très important, ça interroge notre rapport aux artistes, notre rapport à l'art, notre rapport à l'art officiel, notre rapport au marché de l'art.
04:06 Et je trouve ça très intéressant de regarder cette exposition avec un œil du 21e siècle et les débats que nous pouvons avoir aujourd'hui sur notre rapport, les rapports de la société avec les artistes d'aujourd'hui.
04:17 Et je pense qu'on a beaucoup de choses à apprendre de cette exposition.
04:20 Donc c'est au Musée d'Orsay et il y a une grande nouveauté, c'est la réalité virtuelle. On se balade effectivement dans le Paris de 1854. Il paraît que c'est assez bluffant.
04:30 C'est très bluffant, c'est vraiment... Et puis le Musée d'Orsay a une qualité de conservateur et d'exposition qui est phénoménale. Je vous invite vraiment tous à y aller.
04:39 Alors c'est jusqu'à la fin de l'été, je crois bien. Enfin, fin du mois d'août. Il y en a qui l'ont vu ? Non, pas encore ? Autour de cette table ?
04:46 Bon, voilà, c'est à noter. L'exposition sur l'impressionnisme 1874 au Musée d'Orsay, le coup de cœur de Nicolas Corato. Fanta, coup de projecteur ?
04:56 Ah oui, sur cette plateforme, pour les stagiaires. Un jeune en emploi.
05:00 Oui, tout à fait. C'est vrai que vous le savez, Gabriel Haëtal a annoncé le fait que 560 000 lycéens en classe de seconde devaient faire un stage obligatoire.
05:13 Donc cette année, dès cette année, c'est au mois de juin. Et donc la plateforme "Un jeune et une solution" a vocation à accueillir les différentes offres.
05:23 Je voulais en parler là parce que c'est important. Il y a beaucoup de parents qui sont assez stressés, je le vois dans les courriers que je reçois,
05:30 par le fait de pouvoir trouver un stage pour leurs enfants. C'est une opportunité parce que vous le savez, l'année dernière,
05:38 on a tous dit que nos jeunes avaient été lâchés trop tôt en classe de seconde, par rapport à la fin de l'année scolaire, puisqu'ils n'ont pas d'examen à ce moment-là.
05:46 Et donc c'est l'occasion véritablement de découvrir des nouveaux métiers.
05:50 Donc mon coup de cœur se transforme aussi un petit peu en coup de gueule parce qu'il s'avère finalement qu'il n'y a pas tant d'offres que ça.
05:57 Donc je voulais profiter de votre antenne pour pouvoir relayer ensuite et dire à tous les professionnels de se rendre sur cette plateforme et de poser des offres.
06:05 Effectivement, accueillir un jeune, ça demande du temps. Ça demande du temps d'accompagnement, mais c'est des élèves qui sont un peu plus matures que pendant le stage de troisième,
06:12 qui est un stage d'observation, qui vont pouvoir faire quand même deux, trois choses.
06:16 En 15 jours, ils peuvent faire deux, trois choses ?
06:18 Moi, en tout cas, je prends des stagiaires toute l'année et je peux vous dire que, bien accompagnés dans les premiers jours, ils sont en capacité, même à l'Assemblée nationale,
06:27 de faire des petites choses qui ne sont pas des stages photocopies, mais qui vont nous permettre, et bien souvent, je leur demande d'écrire des petits billets
06:34 et je vais faire des interventions dans l'hémicycle à partir de ce qu'ils m'ont écrit ou des interventions sur les réseaux sociaux.
06:40 Et c'est important parce que la relation au travail a beaucoup changé et je pense que, comme dans certains pays du Nord,
06:47 nous devrions faire en sorte que nos enfants puissent faire des stages autant que possible pour découvrir le monde de l'entreprise.
06:54 Pourquoi ne pas demander ? Parce que ça oblige les TPE, PME, qui ne sont pas forcément toujours bien organisés.
07:00 Non, elles ne sont pas obligées de les prendre, mais c'est complexe pour les entreprises.
07:05 Des petites structures, il ne faut pas les laisser sur une chaise. Pourquoi on n'en a pas profité, par exemple, pour demander à toute une classe d'âge de passer le BAFA ?
07:12 Ou quelque chose d'utile ?
07:13 Il y a déjà, pour ceux qui le souhaitent, parce que le BAFA, tout le monde n'a pas envie.
07:18 Oui, mais c'est payant. C'est 500 euros.
07:19 Alors, le BAFA, figurez-vous, moi j'ai des quartiers politiques de la ville dans le 15e arrondissement, vous avez tout un tas d'accompagnements.
07:26 Le reste à charge pour la famille peut atteindre 50 euros.
07:34 Donc, il y a pas mal d'accompagnements concernant le BAFA.
07:36 La région Ile-de-France accompagne également.
07:39 Donc, on peut lancer le passage si vous avez envie de passer votre BAFA.
07:43 C'est comme pour le permis de conduire pour les plus grands.
07:45 Vous avez tout un tas d'enveloppes financières de la région et de l'État.
07:49 Qui veut revenir sur l'idée d'un stage de 15 jours ?
07:52 On a bien senti quand même, pardonnez-moi, que c'était pour occuper les secondes de ce dernier trimestre, la reconquête du dernier trimestre.
07:59 Mais c'est fondamental, en fait.
08:01 Ça fait quand même 15 ans que ça dure.
08:03 Oui, ça fait 15 ans que ça dure et à chaque fois qu'on pose des solutions, finalement, les gens ne sont pas contents.
08:07 Moi, j'ai envie de vous dire, ma fille a 20 ans, elle a fait des stages tout le temps, puisque vous pouvez passer par les CCI quand la boîte est fermée,
08:13 quand l'école est fermée, de façon à signer une convention.
08:17 Donc, c'est important qu'ils puissent s'immerger dans le monde professionnel.
08:20 Allez, on est obligés de s'arrêter, on va faire l'info et les courses avec Jean-Paul Delperry.
08:24 On va continuer ce débat aujourd'hui sur Sud Radio avec nos quatre débatteurs.
08:28 A tout de suite.
08:29 Sud Radio, parlons vrai.
08:34 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord. Christine Bouillaud.
08:40 On va parler de l'assurance chômage et des annonces attendues de Gabriel Tal ce soir.
08:44 Le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris qui a quitté plus tôt que prévu ses fonctions après l'affaire des jeunes filles voilées.
08:50 Faut-il répartir les migrants un peu mieux sur le territoire par solidarité ?
08:54 C'est ce qui est annoncé.
08:55 Et puis, Edith Piaf, l'hymne à l'amour chanté finalement par Ayanna Kamoura à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris.
09:02 Ça fait partie du menu du jour avec nos quatre débatteurs.
09:06 Andréa Cotarac, porte-parole du Rassemblement National, Fanta Bereté, députée Renaissance de Paris.
09:11 Nicolas Corato, président fondateur du Think Tank Place de la République.
09:15 Et Jean-Baptiste Léon, directeur des publications de Contribuables Associés.
09:19 On parlait avec vous, Fanta, des plateformes de stages.
09:24 Donc, un jeune, un emploi, allez-y.
09:26 On regardait parce qu'effectivement, il faut que tout le monde aussi un peu joue le jeu.
09:29 Et si vous avez des offres à proposer à tous ces jeunes, il faut s'inscrire sur cette plateforme.
09:34 Andréa, pour vous dire venir sur le cas Julian Assange qui a obtenu un répit de courte durée, mais un répit quand même.
09:40 Tout à fait, c'est pour ça que c'est un mi-coup de gueule, mi-coup de cœur.
09:44 Hier, la haute cour de justice britannique a autorisé à Julian Assange de faire appel contre la décision de l'extrader vers les États-Unis
09:51 où il risque, je le rappelle, 174 ans d'années de prison.
09:55 Donc voilà un homme qui, comme Edward Snowden, a risqué sa vie pour protéger nos démocraties de dérives autoritaires et surtout de la surveillance généralisée.
10:03 Je rappelle quand même qu'il a notamment révélé avec Wikileaks le fait que nos présidents de la République étaient espionnés par les États-Unis,
10:09 que nos diplomates étaient écoutés par les États-Unis, que nos entreprises étaient espionnées, notamment lorsqu'elles négociaient de gros contrats à l'étranger,
10:16 ou encore que lors de la guerre en Irak, à laquelle la France était opposée, des tortures ont été perprétées par l'armée américaine.
10:25 Et aujourd'hui, cet homme, il croupit en prison dans l'indifférence générale alors qu'il a objectivement servi les intérêts supérieurs de notre pays.
10:33 Moi je sais que Marine Le Pen avait proposé une résolution à l'Assemblée nationale pour lui offrir le droit d'asile et pour le protéger dans notre pays.
10:43 Et à travers cette résolution, elle a aussi défendu la liberté, la liberté d'expression, la liberté journalistique, puisque je rappelle qu'il est journaliste, la liberté d'information,
10:51 la liberté pour les citoyens d'avoir une conscience libre et absolue, c'est-à-dire de se faire son point de vue.
10:56 Et bien figurez-vous que et la Macronie et la gauche ont voté contre cette résolution pour accueillir Julien Assange.
11:04 Et je crois que c'est ça qui fait le plus mal au ventre.
11:06 Qui veut réagir sur le cas de Julien Assange, sur ce sujet ?
11:12 La question que je me pose, dans quelle santé est-il aujourd'hui ?
11:16 Vraisemblablement, en tout cas les informations qu'on a, moi je ne suis pas son avocat, mais vraisemblablement son état de santé et empathie.
11:24 Parce que je rappelle qu'il était enfermé pendant 7 ans dans l'ambassade d'Équateur à Londres,
11:28 puis aujourd'hui en quartier de haute sécurité dans une prison britannique.
11:31 Et je pense que lorsqu'on est enfermé comme ça pendant plusieurs années, et qu'on risque d'être estradé aux États-Unis pour 174 ans, c'est-à-dire pour la mort,
11:39 je pense que la santé psychique doit en pâtir énormément.
11:43 Je crois qu'en plus il fait appel pour savoir, pour demander en fait à la justice américaine les conditions dans lesquelles éventuellement il serait...
11:50 - Non, non, c'est un peu complexe, mais... - La justice britannique a demandé des garanties aux États-Unis sur sa détention là-bas.
11:56 Parce qu'en réalité on a des suspicions de torture, on a des suspicions d'enfermement 23h/24,
12:02 et en même temps elle lui a autorisé de faire appel contre la première décision qui était de l'extrader vers les États-Unis.
12:08 Voilà, donc c'est une affaire à suivre évidemment, on en a parlé dans l'info Sud Radio, mais vous l'avez rappelé.
12:14 Le tour de table continue, alors on va rentrer dans le dur de notre porte-monnaie.
12:20 Jean-Baptiste, ça ça vous énerve, le coup de... Bah vous êtes pas le seul !
12:25 - C'est d'actualité, plus que jamais ! - C'est d'actualité, donc voilà hier on a appris,
12:28 donc le déficit public, pas à t'être dévissé à 5,5% du PIB, c'est presque 16 milliards de pire que prévu.
12:38 Et alors on va faire quoi ?
12:40 - Et surtout ce que je voulais dire c'est que ça fait 50 ans que ça dure !
12:43 - 74 ! - 74, le dernier budget voté à l'équilibre.
12:47 - Alors je rappelle que vous êtes directeur des publications de contribuables associés.
12:49 - Exactement, nous défendons les contribuables, et donc nous ce qu'on voit depuis 50 ans,
12:54 l'association n'existe pas depuis 50 ans, mais 50 ans de budget déficitaire,
12:59 encore une fois, il n'a pas été voté ces deux dernières années,
13:02 et c'est une accumulation de quoi ? C'est une accumulation de déficit d'année en année,
13:07 droite comme de gauche, là pour le coup il n'y a pas à faire de jaloux.
13:12 En France on est très fort, on va être champion olympique,
13:15 j'espère que ces Jeux vont très bien se passer,
13:18 nous aurons sans doute de formidables résultats,
13:20 mais nous sommes aussi champions du monde en termes de dépenses publiques,
13:22 nous sommes champions du monde ou d'Europe en termes d'impôts,
13:26 et évidemment on a eu hier encore les chiffres de cette dette abyssale,
13:29 qui a atteint les 3100 milliards d'euros.
13:33 Donc que faire ? On voit que le gouvernement essaye de prendre les choses à bras le corps,
13:38 tant mieux, rappelons tout de même que... - Encore heureux !
13:41 - Encore heureux ! Rappelons tout de même que Bruno Le Maire, élu en 2017,
13:45 et ministre des Finances depuis 7 ans, déclarait sur le plateau TF1,
13:49 un peu après sa nomination, que la France était droguée à l'argent public,
13:53 et à la dépense publique, et qu'il fallait s'atteler à la tâche.
13:56 Donc on attend effectivement des réformes, des réformes dans le bon sens,
14:01 et surtout pas une augmentation des impôts,
14:02 comme trop souvent encore une fois, nous sommes le pays d'Europe le plus taxé,
14:05 donc ce que nous on souhaite, ce que nous contribuables associés nous demandons,
14:10 c'est un adage, je crois que c'était une petite phrase de Michel Audillard,
14:15 il faut demander plus à l'impôt et moins aux contribuables.
14:18 - Alors 10 milliards de coupes ont déjà été annoncées dans le prochain budget,
14:22 il n'y aura au pas un budget rectificatif ? - Sans doute, après les élections.
14:26 - Après les élections, pour l'instant on s'achemine vers hausse d'impôt,
14:31 il faut augmenter les impôts, c'est quoi du côté de la majorité Fanta ?
14:35 - Non... - Il y a débat ?
14:37 - Il y a débat, nous avons rencontré en réunion de groupe hier,
14:40 donc M. Brulhomme le maire pour discuter de tout cela,
14:44 vous savez que notre position c'est pas d'augmentation d'impôt,
14:47 donc il va falloir trouver effectivement d'autres solutions,
14:51 moi à titre personnel effectivement je fais partie aussi de cette génération où,
14:56 quand je regardais le bulletin de salaire de mes parents à l'époque,
14:59 le bulletin de salaire rassemblait une demi-page en fait, tenait sur une demi-page,
15:04 vous regardez aujourd'hui un bulletin de salaire quand je regarde celui de mes équipes,
15:07 on est bien souvent sur deux pages, c'est-à-dire qu'en fait avec toutes les contributions
15:12 et toutes les taxes qu'on a à payer au titre de l'employeur ou au titre de salarié effectivement,
15:18 le salaire est quelque part le même et il a augmenté au fil des années,
15:22 mais le nombre de lignes à déduire pour financer nos politiques publiques reste important.
15:29 Donc il va falloir, là je pense, travailler sur...
15:32 on a quelques options sur certaines niches, donc ça c'est le premier travail,
15:36 et surtout on a les discussions qui vont commencer avec les députés
15:42 pour trouver des solutions et notamment des réformes structurelles,
15:46 parce que de l'argent on en a mis dans la police, on en a mis dans la justice,
15:49 on en a mis dans les renseignements, on en a mis dans l'éducation nationale,
15:52 on en a mis dans la santé, plus que jamais,
15:54 et aujourd'hui, vous le savez, vous prenez le pouce sur les réseaux sociaux ou dans les pages d'informations,
15:59 on a quand même des gens qui sont mécontents de ces services.
16:02 Donc effectivement, structurellement, il faut regarder,
16:05 et donc le Premier ministre et Bruno Le Maire s'y sont engagés.
16:08 - Qui veut rebondir ?
16:11 - Moi je veux bien, parce que c'est toujours intéressant...
16:14 - On ne touche pas aux impôts, donc ?
16:16 - L'objectif que nous avons en tant que société et nation,
16:19 ce n'est pas d'être les plus riches du cimetière.
16:23 Donc la dette et les impôts, l'objectif ce n'est pas un objectif comptable d'arriver à zéro ou de se fixer des dates,
16:30 c'est de savoir ce qu'on en fait collectivement et à quoi ça nous sert.
16:33 Après tout, on peut être dans un pays où il y a de très forts prélèvements sociaux,
16:37 si derrière on a des services publics, par exemple, qui correspondent aux besoins qui s'expriment.
16:42 La difficulté aujourd'hui, c'est le hiatus entre notre perception de ce que nous payons en tant que contribuables
16:48 et notre perception de ce que nous recevons pour certains en tant que citoyens.
16:52 Il y a quand même quelques sujets qu'on peut regarder attentivement sur le déficit,
16:57 à différencier d'ailleurs de la dette.
17:01 D'abord, on n'est pas le pays qui avons le plus gros déficit du monde.
17:06 Vous dites "on est champion du monde", non, non, non.
17:08 - Champion du monde d'Europe, oui.
17:09 - Le Japon, on dit 110%, la dette publique française, c'est horrible.
17:13 Le Japon, 260%.
17:16 - Avec une différence majeure, c'est que la dette japonaise est détenue à 100% par les Japonais.
17:21 - C'est une différence notable.
17:23 - Non, mais les Etats-Unis, 1200%.
17:25 Nous sommes à 110%, il ne faut pas se dire que c'est bien.
17:29 Il faut comparer quand même.
17:31 Que font les Etats-Unis ?
17:33 Ils continuent à s'endetter. Pourquoi faire ?
17:35 Pour relancer un programme d'infrastructure comme il n'y en a jamais eu depuis le New Deal.
17:38 Dans quel but ? De préparer la transition écologique.
17:41 La vraie question que nous devrions nous poser, ce n'est pas notre niveau de dette ou nos nouveaux prélèvements sociaux,
17:46 c'est les politiques publiques qu'on met en oeuvre derrière.
17:49 Deuxièmement, sur ce que nous dépensons, un des premiers postes de la nation, c'est quoi ?
17:53 Les aides publiques aux entreprises.
17:55 Est-ce qu'on demande aux entreprises de s'engager sur des résultats ?
17:58 Vous savez, les entreprises, elles aiment bien nous expliquer qu'elles gèrent,
18:01 qu'elles ont des indicateurs, qu'elles ont des objectifs,
18:03 qu'elles sont des gestionnaires privés, donc efficients.
18:06 Qu'est-ce qu'elles font de l'argent public ?
18:07 Et qu'est-ce qu'elles rendent comme compte sur leur utilisation de l'argent public ?
18:11 Pourquoi l'argent public que nous envoyons aux entreprises ne bénéficie pas au marché de l'emploi ?
18:16 Et pourquoi est-ce que plus nous donnons d'argent aux entreprises,
18:19 plus on est obligé d'alimenter nos fonds sociaux et nos aides sociales ?
18:24 Il y a quand même un paradoxe dans ce pays.
18:25 On est un des pays qui donne, parlez d'argent public,
18:28 nous sommes un des pays au monde, champions du monde, sur l'argent que nous donnons au privé.
18:33 Une grande partie de nos impôts va aux entreprises.
18:36 Pourquoi est-ce que nous payons alors autant pour le RSA,
18:39 pour l'allocation au chômage, pour la maladie,
18:42 et pour la retraite qui devrait être financée par le fruit du travail
18:45 et donc par le fruit des emplois que créent les entreprises ?
18:48 Est-ce qu'il n'y a pas une vraie question à se poser ?
18:49 Allez, on va se poser la question tous ensemble.
18:51 On est obligés de marquer une petite pause.
18:53 Il y a Marie qui nous dit par exemple remettez l'ISF,
18:56 taxez à 30% les ultra-riches comme un smicard.
18:59 Il y a beaucoup de choses qui arrivent sur ce sujet sur les réseaux sociaux.
19:02 Vous continuez de réagir.
19:03 On en parle tous ensemble parce qu'on va parler de l'assurance chômage
19:06 qui est dans le viseur du gouvernement.
19:07 Des annonces sont prévues ce soir de la part du Premier ministre.
19:10 A tout de suite.
19:10 Sud Radio, votre avis fait la différence.
19:13 C'est la seule radio qui donne des informations,
19:16 on peut s'interroger.
19:18 Ce n'est pas facile tous les jours,
19:19 mais pour notre culture, c'est parfait.
19:21 Sud Radio, parlons vrai.
19:24 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord.
19:29 Christine Bouillaud.
19:30 En compagnie d'Andréa Cotorac, Fanta Beretet, Nicolas Corato, Jean-Baptiste Léon.
19:35 Jean-Baptiste, qui a fait son coup de gueule sur le dérapage des finances publiques
19:39 et on en arrive aux solutions potentielles.
19:41 On sait que le gouvernement a été réuni ce matin en séminaire gouvernemental
19:45 pour faire les derniers arbitrages sur les annonces faites
19:48 et attendues de la part du Premier ministre au plateau de 20h de TF1.
19:52 D'ailleurs, est-ce qu'il faut qu'il fasse au plateau de 20h de TF1
19:55 ou devant...
19:57 Il aurait pu faire ça en conférence de presse
20:00 avec des questions qui viennent de partout ?
20:01 Mais est-ce qu'on peut nous laisser décider ?
20:05 J'ai envie de vous le dire, mais tout est polémique.
20:08 Il a choisi le plateau, je pense, de TF1
20:10 parce qu'encore heureux, un certain nombre de nos compatriotes
20:14 c'est encore un grand rendez-vous
20:17 et puis dès demain, les ministres iront sur l'ensemble des plateaux
20:20 Je vous dis ça parce qu'il va parler de sujets concernants
20:24 et notamment la question de l'assurance chômage
20:26 qui semble-t-il est dans le viseur du gouvernement.
20:30 Il faut faire un tour de vis
20:33 et donc la décision qui semble se profiler,
20:37 c'est d'être moins indemnisé
20:40 et surtout moins longtemps pour les chômeurs
20:44 de plus de 50 ans, en fin de carrière en tous les cas.
20:47 Est-ce que c'est une façon de faire des économies
20:51 et de rentrer dans les clous budgétaires ?
20:53 Alors, en termes d'économie,
20:55 je veux dire que ce n'est pas là qu'on fera le plus d'économies.
20:57 Mais quand même ?
20:59 Si on prend en gros 1000 euros de dépenses publiques
21:04 pour faire un ratio,
21:06 l'assurance chômage c'est 3 milliards.
21:08 Donc sur 100 euros, c'est 3 ?
21:10 Sur 1000, il y a 3 milliards.
21:12 Sur 1000 euros de dépenses publiques,
21:13 il y a 3 milliards qui sont consacrés à l'assurance chômage.
21:15 Après, effectivement, rien n'empêche de voir ce qui se passe là-dedans.
21:19 Il y a quelque temps, le Gabriel Attal a déclaré
21:22 que notamment en termes de contrôle,
21:23 je pense qu'il y a des choses à faire.
21:24 Il y a eu 500 000 contrôles l'année dernière sur l'assurance chômage.
21:28 Sur les 500 000 contrôles,
21:29 il y a eu 10% de cas litigieux
21:32 et de personnes qui ont été éradiées.
21:34 Donc ce qui choque, au-delà des questions d'indemnité,
21:37 on peut en revenir là-dessus,
21:38 ce qui choque beaucoup les Français,
21:39 c'est parfois certaines personnes,
21:40 on en connaît tous,
21:41 qui profitent du chômage pour travailler à côté.
21:43 Et les récents contrôles effectués par les services
21:47 ont démontré que sur 500 000,
21:50 encore une fois, contrôles,
21:51 il y avait 10% de fraudeurs.
21:53 D'ailleurs, je crois que c'est une décision du gouvernement récente
21:56 de vouloir augmenter ses contrôles de l'assurance chômage,
21:59 de les faire passer à 1,5 million de contrôles par an pour 2027.
22:04 Ce qui, je pense, est une bonne chose
22:06 parce qu'il y a de la fraude,
22:09 la fraude, c'est de l'argent public qui est fraudé,
22:12 donc il faut s'y atteler.
22:13 - Mais là, vous parlez donc des chômeurs en général,
22:16 mais visiblement, ça va concerner les chômeurs seniors,
22:20 et on sait que la France est quand même hyper mauvaise
22:23 pour l'emploi des seniors.
22:24 - Pour l'emploi des seniors comme pour l'emploi des jeunes.
22:26 - A déposer une candidature à 55 ans passés,
22:28 c'est quand même compliqué.
22:29 - C'est compliqué, oui.
22:30 - C'est intéressant de se dire que plutôt que de travailler
22:33 sur l'employabilité des seniors,
22:35 on va tout de suite travailler sur la réforme
22:38 de la protection sociale dont ils peuvent bénéficier
22:42 lorsque justement ils sont confrontés
22:44 à cette raréfaction de l'emploi.
22:46 On est un peu à contre-courant de ce qu'attendent
22:49 aussi nos compatriotes.
22:50 Un point quand même sur l'assurance chômage,
22:52 il faut dire tous les chiffres,
22:54 c'est les deux moitiés.
22:56 D'abord, il y a la moitié des gens qui sont inscrits
22:58 à France Travail qui ne sont pas indemnisés,
23:00 il faut le savoir.
23:00 La moitié des chômeurs en France ne sont pas indemnisés.
23:03 Et dans la moitié qui est indemnisée,
23:05 il y en a la moitié qui travaille tous les mois
23:07 et qui déclare un travail tous les mois.
23:09 Je ne suis pas persuadé qu'on soit vraiment,
23:11 comme certains peuvent nous le dire,
23:13 sur la caricature de l'assistanat
23:15 et de la fraude à tout craindre
23:17 qu'il faudrait...
23:19 Vous parlez de bureaucratie,
23:21 je ne suis pas pour un État qui dépense de l'argent
23:23 pour contrôler ses citoyens.
23:25 Je pense que notre culture de baser toutes nos politiques
23:27 avec derrière l'idée de la fraude,
23:29 c'est la meilleure manière justement
23:31 de ne pas faire d'économie et de ne pas être efficient.
23:33 Donc il y a un moment où il va falloir
23:35 s'attaquer au vrai sujet.
23:37 Si on considère que l'assurance chômage,
23:39 c'est un frein en retour au travail,
23:41 moi j'ai un autre frein sur lequel on pourrait travailler
23:43 de manière plus efficiente, c'est le niveau des salaires
23:45 et les conditions de travail dans ce pays.
23:47 Plutôt que de commencer par les chômeurs.
23:49 Mais commençons par les partenaires sociaux
23:51 et la négociation sur les salaires.
23:53 Le montant moyen d'une allocation mensuelle nette
23:55 pour un chômeur en France est de 1033 euros.
23:57 D'abord sur le déficit,
23:59 vous avez dit tout à l'heure et sur la dette,
24:01 droite-gauche confondue certes,
24:03 mais quand on prend les graphiques de Bercy,
24:05 ça dévise clairement sous le macronisme.
24:07 - Oui, mais il y a eu le quoi qu'il en coûte, etc.
24:09 - Il y a eu le quoi qu'il en coûte, il y a eu le Covid,
24:11 - Le bouclier fiscal énergétique.
24:13 - Bercy nous explique qu'il n'y a
24:15 simplement qu'un tiers
24:17 qui concerne le Covid,
24:19 c'est-à-dire qu'il y a deux tiers, c'est la gestion
24:21 macrono-macroniste. On vous avait dit que vous étiez
24:23 des mausards de la finance, bon on voit quand même
24:25 que les résultats c'est un peu tout autre.
24:27 Vous avez des choix politiques à faire.
24:29 Le macronisme s'attaque directement
24:31 aux chômeurs, qui seraient responsables.
24:33 Très bien, vous avez dit c'est 3 milliards,
24:35 mais vous avez supprimé
24:37 l'impôt solidarité sur la fortune,
24:39 c'est 4 milliards en moins dans les cases de l'État.
24:41 Donc vous voyez, ce sont des choix politiques.
24:43 Et puis il y a d'autres choix, allez voir, vous regardez la Cour des comptes,
24:45 sur les cartes vitales,
24:47 il y en a des dizaines de milliers qui sont
24:49 de fausses cartes vitales. Fraude sociale,
24:51 30 milliards, selon la Cour des comptes.
24:53 - Est-ce que par exemple...
24:55 - Non mais attendez, parce que monsieur Attal a dit
24:57 il faut s'attaquer à ça, et il a raison.
24:59 Sauf que quand on s'attaque à la fraude
25:01 sociale, à la fraude fiscale, notamment à travers
25:03 la TVA, le travail détaché,
25:05 on constate que le recouvrement des amendes,
25:07 c'est simplement 30%.
25:09 C'est-à-dire qu'il y a une inefficacité
25:11 de l'État à recouvrer
25:13 justement les amendes.
25:15 30% c'est minable.
25:17 Monsieur Cazenave a eu ce talent
25:19 de ne même pas parler de l'immigration,
25:21 de l'AME, on nous avait parlé
25:23 des taxes sur les super-profits,
25:25 mais elles sont où ces taxes sur les super-profits indus
25:27 suite à la guerre en Ukraine ? Il n'y en a pas.
25:29 On nous avait parlé en 2018,
25:31 monsieur Macron, des taxes sur les GAFAM, Google,
25:33 Facebook, Amazon, elles sont où ces taxes ?
25:35 Elles ont disparu. Et enfin,
25:37 sur le bouclier tarifaire. Là-dessus,
25:39 l'État s'est endetté par dogmatisme
25:41 et sectarisme. Nous, on avait proposé
25:43 que sur le fuel, l'électricité
25:45 et le gaz,
25:47 c'était une des économies de première
25:49 nécessité, qu'il fallait abaisser la TVA
25:51 de 20 à 5,5 pour permettre
25:53 aux gens d'aller au travail, de se chauffer,
25:55 etc. convenablement.
25:57 Le bouclier tarifaire que vous avez fait,
25:59 c'est trois fois plus cher
26:01 que notre mesure de baisser
26:03 la TVA de 5,5. Donc vous l'avez fait par dogmatisme,
26:05 par refus d'aller renégocier
26:07 le marché européen de l'énergie,
26:09 vous l'avez fait par sectarisme,
26:11 par dogmatisme. Donc oui, il faut aller chercher de l'argent,
26:13 mais encore une fois, ce sont des choix politiques.
26:15 Vous, vous voulez vous attaquer aux chômeurs,
26:17 vous voulez supprimer les APL,
26:19 vous voulez supprimer en même temps...
26:21 - Vous savez que c'est faux, vous savez que c'est
26:23 complètement faux. - C'est la presse, moi je lis la presse.
26:25 - Vous lisez la presse, mais vous n'avez pas lu
26:27 tout ce qui a été écrit entre temps,
26:29 donc c'est complètement faux, cette histoire d'APL.
26:31 - Ça a été démenti. - Exactement.
26:33 - Ça a été démenti, ce que vous avez supprimé en 2017,
26:35 5 euros d'APL par mois, ça s'est pas démenti,
26:37 vous l'avez fait. - Et combien avons-nous redonné au français ?
26:39 - Et dans le même temps, vous avez supprimé l'ISF.
26:41 - Et vous savez que c'était une mesure de François Hollande qu'on a
26:43 mis en place. - Ah bah super alors.
26:45 - Pour revenir sur les seniors, juste sur les seniors,
26:47 c'est un vrai challenge.
26:49 Moi je viens de la filière RH
26:51 et de tout temps, plus de 20 ans de carrière,
26:53 effectivement, notamment dans les grands groupes,
26:55 on a fait sortir. Donc là aussi, il va falloir
26:57 qu'il y ait un choc de façon à mieux les accompagner.
26:59 Je suis d'accord sur la question de l'employabilité,
27:01 c'est pour ça qu'on a mis en place,
27:03 d'ailleurs, il y a quelques années, ces fameuses...
27:05 il y a la question des visites médicales
27:07 à partir d'un certain âge, pour pouvoir faire en sorte
27:09 d'accompagner en tout cas
27:11 les salariés sur d'autres emplois,
27:13 les salariés sur d'autres emplois
27:15 le plus tôt possible, ne pas attendre
27:17 la dernière minute. Il y a
27:19 également l'enjeu autour de la formation
27:21 avec le CPF, les Français ne s'en saisissent
27:23 pas assez pour pouvoir se former à certains moments
27:25 de leur vie. Donc moi je fais partie de ces gens
27:27 qui disent qu'il faut... on a mis pas mal
27:29 de choses en place, il faut maintenant
27:31 mieux accompagner. Et c'est l'enjeu autour de France Travaille,
27:33 un accompagnement individuel,
27:35 notamment pour les personnes en situation de
27:37 handicap et senior,
27:39 parce que nous avons des gens qui ne sont plus en mesure
27:41 de travailler.
27:43 Donc...
27:45 - Non, non, parce qu'il va falloir faire... je vous laisse terminer
27:47 et puis on va faire... - Donc l'enjeu pour moi,
27:49 c'est la question de l'employabilité, le fait d'aller
27:51 rechercher encore
27:53 sur leurs
27:55 pensions qui sont bien faibles,
27:57 pour moi, c'est
27:59 compliqué à l'heure actuelle. - Voilà.
28:01 On a effectivement un chantier immense
28:03 autour de ça. Vous parlez de l'employabilité,
28:05 c'est-à-dire le salarié capable de continuer à travailler,
28:07 encore faut-il que les entreprises
28:09 acceptent d'ouvrir des CV
28:11 de personnes de plus de 55,
28:13 - Tout à fait. Et on a les lois sur la discrimination
28:15 à l'emploi aussi, qui ont été
28:17 mises en place. - On va... on est obligé
28:19 de faire la pause et on y revient, évidemment,
28:21 juste après la pub. À tout de suite.
28:23 (Musique)
28:25 (Musique)
28:27 (Musique)
28:29 Sud Radio fête son arrivée à Lyon
28:31 sur 158 FM.
28:33 Toute la journée du 28 mars,
28:35 Sud Radio sera en direct du
28:37 salon Made in PME à Lyon Aurexpo
28:39 avec Jean-Jacques Bourdin, André Bercoff,
28:41 Cécile Domenibus et Philippe David.
28:43 Et le 29 mars,
28:45 retrouvez Patrick Roger dès
28:47 6h30 pour un grand matin Sud Radio
28:49 spécial à Lyon sur le 158.
28:51 (Musique)
28:53 (Musique)
28:55 Sud Radio, le 10h midi,
28:57 mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
28:59 - Toujours en compagnie de Jean-Baptiste Léon,
29:01 Nicolas Corato, Fanta Béreté et Andréa Cotorac
29:03 ont débatté de
29:05 l'assurance chômage.
29:07 Elles annoncent ce tour de vis attendu,
29:09 la durée d'indemnisation, le montant des indemnisations.
29:11 On sera fixé ce soir
29:13 à 20h avec...
29:15 Faut-il
29:17 réduire
29:19 la durée d'indemnisation
29:21 et le montant des allocations ?
29:23 - Je voulais juste
29:25 dire un mot sur le
29:27 taux de chômage des seniors.
29:29 Avant la réforme des retraites,
29:31 le RN avait alerté en disant "Attention,
29:33 passé les 50 ans, le taux de chômage
29:35 des seniors est quand même énorme.
29:37 Si vous repoussez l'âge
29:39 légal de départ à la retraite, vous allez
29:41 doubler le taux de chômage
29:43 des seniors. C'est exactement ce qui est en train de se passer.
29:45 La Macronie ne nous a pas écoutés.
29:47 Et deuxième conséquence, c'est qu'on va aller
29:49 vers une baisse des pensions des retraités.
29:51 Là encore, c'est exactement ce qui est en train de
29:53 se passer. - Mais attendez,
29:55 quelle est votre proposition pour permettre
29:57 l'emploi des seniors ?
29:59 Vous vous alertez, c'est votre rôle,
30:01 mais qu'est-ce que vous proposez pour l'emploi des seniors ?
30:03 - Je vous dis deux choses. C'est que, un,
30:05 les seniors sont au chômage, que les entreprises
30:07 ne les embauchent pas, qu'il y a un taux de maladie...
30:09 Et la Macronie a fait
30:11 l'exacte converse. Nous ce qu'on dit, c'est que
30:13 si on commence tôt au travail à 18 ans,
30:15 40 annuités, on part à 60.
30:17 Et ensuite, c'est progressif.
30:19 - Comment on incite la question que vous collez à moins de 60 ?
30:21 - Les seniors. Parce que je veux bien que tout le monde parte à 60 ans,
30:23 ça c'est votre proposition, on peut en discuter,
30:25 mais comment vous faites pour
30:27 employer les seniors ? Parce que de fait, les seniors
30:29 ont besoin de travail dans ce pays.
30:31 - Evidemment qu'ils ont besoin de travail. - Mais c'est quoi votre proposition ?
30:33 - Les actifs aussi ont besoin de travail.
30:35 - Mais moi je vous pose la question.
30:37 - Moi je vous dis que... - Quelle est la proposition du Rassemblement National
30:39 pour employer les seniors ? - Mais, messieurs, vous parlez de seniors,
30:41 vous parlez d'aller travailler jusqu'à 67 ans.
30:43 - Je vous parle... - C'est pas ce que je suis en train de dire.
30:45 Moi je dis que quand on a travaillé tôt,
30:47 quand on a 40 annuités, on part plus tôt.
30:49 Donc en fait la question... - Mais là c'est déjà ça dans la
30:51 forme de la réforme. - Excusez-moi, la question
30:53 des seniors ou de travailler au-delà
30:55 de 60 ans, vous avez déjà évacué
30:57 une partie du problème. - D'accord. - Deuxièmement, monsieur...
30:59 - J'ai commencé à travailler à 25 ans, je finirai à 65 ans.
31:01 Donc je suis pas dans ce cas de... J'ai pas commencé à travailler tôt.
31:03 - Deuxièmement, monsieur... - Qu'est-ce que vous faites pour mon emploi de l'humilité
31:05 quand j'aurai 58 ans ? - Deuxièmement... - C'est quoi votre proposition ?
31:07 - Je différencie clairement les métiers.
31:09 Vous avez fait quoi comme métier ?
31:11 Vous étiez dans votre bureau ou est-ce que vous étiez
31:13 dans le BTP sur les chantiers ? - Mais c'est pour ça que les
31:15 études ont dit qu'à aller au CIF. - Mais on peut pas agir
31:17 et apporter des réponses
31:19 si le diagnostic est différent selon les filières.
31:21 - Vous n'avez pas lu la réforme. - C'est beaucoup plus compliqué.
31:23 - Vous n'avez pas lu la réforme. - C'est intéressant, vous laissez les branches, vous laissez les entreprises.
31:25 - Finalement...
31:27 - Non, je laisse l'Assemblée nationale décider
31:29 au cas par cas, selon les filières.
31:31 - Mais ça peut pas être au cas par cas, c'est par les branches qu'on travaille.
31:33 - Quand la Macronie a supprimé, par exemple,
31:35 la pénibilité... - Allez au bout du raisonnement.
31:37 - Vous allez faire exploser le chômage
31:41 en supprimant, par exemple,
31:43 les bourses de pénibilité.
31:45 - On a mis d'autres choses en place. - L'État,
31:47 l'Assemblée nationale, c'est l'exact inverse
31:49 de ce qu'est en train de faire la Macronie. La Macronie,
31:51 justement, a été soumise au grand patronat
31:53 qui a prolongé ça, qui a favorisé
31:55 cette réforme des retraites. - Et vous n'imaginez pas que dans un monde
31:57 d'aujourd'hui, déjà aujourd'hui, pas demain,
31:59 les gens ont des carrières qui sont
32:01 parfois flexibles, souples,
32:03 diverses, que vous pourriez commencer
32:05 dans le BTP, finir dans un bureau et inversement.
32:07 - Justement, monsieur,
32:09 les personnes qui ont une carrière hachée, et c'est principalement
32:11 des femmes,
32:13 seront les premières victimes
32:15 de la réforme des retraites qui a été engagée par la Macronie
32:17 pendant 49 ans. - Qui seront les premières victimes de votre réforme,
32:19 à vous ? - On a intégré le minimum,
32:21 le minimum au niveau de la pension
32:23 chômage. C'était dans le cadre de la réforme.
32:25 - Vous avez supprimé les critères de pénibilité.
32:27 - On a travaillé sur le fait que
32:29 les gens puissent être accompagnés dès 45 ans
32:31 pour pouvoir, justement,
32:33 se réorienter. Moi, je vois les femmes de ménage,
32:35 vous parlez de l'Assemblée nationale, je vois les femmes de ménage
32:37 de l'Assemblée nationale qui sont en train de passer,
32:39 commencer à passer ces visites. Parce qu'effectivement,
32:41 quand vous avez été femme de ménage pendant 30 ans
32:43 et qu'il vous reste encore plus de 10 ans
32:45 à travailler, c'est très compliqué.
32:47 Donc il faut, et c'est là qu'on a mis les moyens,
32:49 sur la formation, l'accompagnement,
32:51 et faire en sorte qu'elles puissent avoir des passerelles
32:53 sur la fin de la carrière. Et aussi,
32:55 vous oubliez de dire que dans le dernier texte,
32:57 on fait en sorte
32:59 que les gens puissent sortir, et on l'a
33:01 évalué à plus de 30% des Français,
33:03 puissent sortir à l'âge,
33:05 à 62 ans, si jamais
33:07 ils ne sont plus en mesure de travailler.
33:09 Il faut rentrer dans le détail des faits. - Donc à 45 ans,
33:11 les femmes de ménage sont esquintées, il leur reste 10 ans,
33:13 vous, vous avez eu la solution de dire
33:15 "on vous rajoute encore 10 ans", mais vous avez fait
33:17 exposer le chômage des seniors.
33:19 C'est exactement ce que je dis. - C'est-à-dire qu'on ne fait pas de la politique
33:21 avec des petites phrases. On ne fait pas de la politique
33:23 avec des chiffres.
33:25 - Peut-être qu'on peut y être d'accord pour dire que le chômage
33:27 des seniors n'est pas arrivé en France
33:29 avec la mauvaise réforme des retraites,
33:31 c'est mon avis, de l'ère Macron.
33:33 - Mais vous l'avez multipliée, le chômage.
33:35 - Ce problème préexiste. - C'est-à-dire que si vous accentuez un problème...
33:37 - Mais Nicolas, il n'est pas...
33:39 - Je ne suis pas malade.
33:41 - Ce qui est intéressant, vous non plus, ce sont des propositions
33:43 confortables, sauf que moi, je ne suis pas
33:45 porte-parole d'un parti politique
33:47 qui aspire au pouvoir. Moi, la question
33:49 que je vous pose, c'est quel est le programme
33:51 du Rassemblement National pour permettre
33:53 le retour au travail, à l'emploi des seniors.
33:55 Ne me dites pas "on va supprimer la réforme des retraites".
33:57 - Je repose ma question différemment, Nicolas.
33:59 La question, c'est
34:01 des seniors qui candidatent,
34:03 on en connaît tous, mais la réponse
34:05 qu'on leur fait, c'est que les personnes
34:07 qui ouvrent les CV, il y a de la discrimination,
34:09 vu l'âge, ils disent
34:11 "c'est pas possible, vous êtes trop cher,
34:13 vous êtes trop vieux, c'est trop compliqué,
34:15 vous êtes trop compétent, etc."
34:17 Qu'est-ce qu'on fait pour les...
34:19 - La première des choses, et c'est ce que j'essaie de vous faire comprendre,
34:21 c'est que si vous prolongez l'âge
34:23 de départ légal à la retraite,
34:25 vous allez accentuer le problème.
34:27 - Dites-nous ce que vous faites pour les entreprises.
34:29 - Deuxièmement, la fonction...
34:31 - La fonction publique, monsieur.
34:33 - Osez le dire, je sais que vous êtes en train de les draguer en ce moment,
34:35 mais allez au bout, quand même.
34:37 - La fonction publique doit avoir un rôle pour
34:39 justement accompagner
34:41 les seniors. - Et le patronat.
34:43 - Et le patronat.
34:45 - Mais le patronat, quoi le patronat ?
34:47 - Donc le patronat, il n'a pas de rôle à jouer sur l'emploi des seniors ?
34:49 - Mais bien sûr que si, je vais vous prendre un exemple.
34:51 - Vous faites quoi, une proposition ?
34:53 - On va faire l'exact inverse de ce qu'ont fait les macronistes,
34:55 y compris monsieur Hollande précédemment.
34:57 Je vous parlais tout à l'heure des contreparties pour les stagiaires.
34:59 C'est exactement la même chose pour les seniors.
35:01 - Donc vous allez donner... - Monsieur Hollande,
35:03 je ne veux même pas finir une phrase, donc je vais bien éduquer les entreprises.
35:05 - Mais oui, mais vous avez vu,
35:07 critiquez-nous d'un œuvre, vous ne parlez pas tous les uns sur les autres.
35:09 - Monsieur Macron a donné 35 milliards
35:11 d'euros de CICE,
35:13 crédit un peu aux compétitives entreprises.
35:15 Le Medef nous avait promis un million d'emplois.
35:17 Il n'y en a pas eu. Et donc,
35:19 l'argent public des Français,
35:21 qui est de la poche des Français, a financé des grands groupes,
35:23 pas la petite TPE ou la PME,
35:25 des grands groupes,
35:27 avec 35 milliards d'argent des Français.
35:29 Pourquoi est-ce qu'il n'y a pas eu de contrepartie,
35:31 par exemple, pour l'embauche de seniors ?
35:33 - Qu'est-ce que vous proposez pour l'embauche de seniors ?
35:35 - Il y a eu beaucoup de contreparties, on avait fait le taux de chômage...
35:37 - Mais c'est une proposition à laquelle
35:39 vous ne répondez pas à ça, vous êtes d'accord ou pas ?
35:41 - Vous parlez de tout ça en même temps ?
35:43 - Vous êtes d'accord avec le RRM ?
35:45 - De toute façon, personne n'est d'accord avec le RRM.
35:47 - Je vous ai dit que je pourrais dire
35:49 que je suis d'accord le jour où j'entendrais
35:51 une proposition de votre part.
35:53 - Je viens de la faire, vous êtes d'accord ?
35:55 - De toute façon, on y reviendra ce soir,
35:57 20h, donc Gabriel Attal
35:59 va donner ses préconisations,
36:01 en tous les cas celles du gouvernement pour l'emploi des seniors.
36:03 Et j'ajoute également que
36:05 du côté des syndicats,
36:07 c'est unanime,
36:09 l'ensemble des centrales syndicales,
36:11 CFDT en tête et CGT,
36:13 estiment qu'il faut
36:15 tout simplement ne pas toucher
36:17 à ce jour à l'assurance chômage
36:19 des seniors.
36:21 Allez, on change de sujet si vous le voulez bien,
36:23 parce que le temps tourne, et sinon on n'aura pas le temps.
36:25 On va parler de l'affaire,
36:27 de l'incident de cet élève
36:29 qui avait
36:31 provoqué ses menaces
36:33 de mort contre un proviseur, parce qu'il lui
36:35 avait demandé d'enlever son voile,
36:37 elle avait inventé une histoire de gifle, et on a appris hier
36:39 que ce proviseur de ce lycée
36:41 du 20ème arrondissement de Paris
36:43 avait donc décidé de quitter ses fonctions
36:45 avant, explique le rétorat,
36:47 son départ à la retraite,
36:49 mais c'est quand même un départ précipité.
36:51 La question, c'est tout simplement
36:53 est-ce que c'est une défaite, encore une fois,
36:55 de la République face à ce sujet ?
36:57 J'aimerais bien entendre
36:59 tout le monde, Nicolas, sur
37:01 les besoins. Est-ce qu'il fallait, comme
37:03 certains l'ont dit, être accompagné
37:05 au quotidien,
37:07 se responsable ? Il y a beaucoup de proviseurs qui se sont
37:09 exprimés sur leurs difficultés. On avait
37:11 les directeurs d'école, maintenant ce sont
37:13 les proviseurs et les principaux
37:15 d'établissement, chefs d'établissement.
37:17 Ce qui remonte beaucoup, c'est que
37:19 voilà, on a tous, je pense,
37:21 des connaissances dans le milieu
37:23 de l'enseignement, notamment
37:25 dans l'enseignement public.
37:27 Au-delà du cas particulier
37:29 lié à ce port au nom du voile,
37:31 etc., c'est
37:33 le rapport entre le prof de base,
37:35 les professeurs sur le terrain,
37:37 et l'administration, le rectorat, etc.
37:39 Tous les témoignages, beaucoup de témoignages
37:41 nous apprennent que les profs
37:43 se sentent complètement largués,
37:45 pas soutenus, pas écoutés.
37:47 Le paquevaguisme
37:49 aussi, il y a pour beaucoup,
37:51 j'ai cru lire que ce proviseur
37:53 voulait rester en poste jusqu'à la fin de l'année.
37:55 - Oui, c'était sa dernière
37:57 année, en fait. - Pour des raisons de sécurité,
37:59 on lui a demandé de partir.
38:01 Il y a un fort
38:03 malaise, on le sait,
38:05 des différents événements tristes,
38:07 tragiques, qui ont pu advenir
38:09 avec l'assassinat de différents professeurs.
38:11 Mais le mal est profond,
38:13 le mal est structurel dans l'enseignement
38:15 public, au-delà de ces questions de laïcité,
38:17 il y a beaucoup, beaucoup à faire
38:19 en termes d'éducation.
38:21 Alors moi, je pense que,
38:23 encore une fois, on le disait un petit peu tout à l'heure,
38:25 ce n'est pas un manque de moyens, c'est une question
38:27 organisationnelle. On a,
38:29 dans l'éducation nationale, a priori,
38:31 des profs mal payés,
38:33 beaucoup moins bien payés qu'ils ne le sont ailleurs.
38:35 - Oui, il y a des augmentations
38:37 qui ont été faites, etc.
38:39 Mais, au-delà de
38:41 cette question d'argent, quand vous voyez
38:43 les témoignages de profs aussi,
38:45 ils ne se sentent pas aimés, ils ne se sentent pas écoutés.
38:47 Ils ont besoin, j'ai l'impression,
38:49 d'autonomie,
38:51 qui passe par l'autonomie de l'enseignement,
38:53 qui passe par l'autonomie des établissements.
38:55 On voit,
38:57 à l'aune des études de l'OCDE,
38:59 par exemple, qui sont sorties,
39:01 des systèmes éducatifs qui fonctionnent bien,
39:03 il y a une forte autonomie des établissements.
39:05 - Là, on n'en prend pas le chemin.
39:07 - On n'en prend pas le chemin, on est toujours dans une logique jacobine.
39:09 - Le 2 avril...
39:11 - Je pense qu'il faudrait donner un peu plus
39:13 de pouvoir, peut-être, notamment aux
39:15 collectivités locales, et aussi voir ce qui marche
39:17 très bien dans l'enseignement privé.
39:19 Parce qu'aujourd'hui, les Français se ruent dans l'enseignement privé,
39:21 parce que les résultats sont meilleurs.
39:23 - On va continuer. Fanta,
39:25 est-ce que la République a failli sur ce côté-là,
39:27 où finalement, c'est une décision
39:29 pour éviter un drame, mais malgré tout,
39:31 c'est une faillite ? - Écoutez, moi, j'ai essayé
39:33 de lire, parce qu'en fait, il y a eu énormément
39:35 de messages, j'ai vu deux lettres de démission
39:37 qui ne mentionnaient pas
39:39 les mêmes éléments.
39:41 Donc, là-dessus, je pense que, déjà,
39:43 1) attendre les résultats
39:45 de l'enquête, parce que je pense qu'il en faut une.
39:47 2) le principe de précaution, effectivement,
39:49 depuis les événements que vous avez cités,
39:51 notamment Samuel Paty, qui nous a
39:53 tous traumatisés. Je pense que la question,
39:55 c'est que chaque enseignant
39:57 puisse se sentir accompagné
39:59 par son autorité.
40:01 Donc, là-dessus, Gabriel Attal,
40:03 qui était encore ministre de l'Éducation
40:05 nationale, il y a quelque temps,
40:07 avait annoncé un certain nombre
40:09 de mesures, avait écrit
40:11 au recteur, je pense que sur
40:13 l'ensemble du territoire français,
40:15 l'accompagnement n'est pas le même. J'ai envie de vous dire
40:17 qu'on est en transition, aussi,
40:19 c'est-à-dire que pendant des années, effectivement,
40:21 il y a eu ce
40:23 non-management, en fait, ce non-accompagnement,
40:25 et que là, il faut revenir sur
40:27 les principes de base et faire en sorte
40:29 que l'enseignant soit accompagné
40:31 à toutes les étapes de sa vie professionnelle.
40:33 Dès son entrée,
40:35 parce que pour certains, il rentre dans des zones qui sont
40:37 difficiles, jusqu'à la sortie,
40:39 puisque là, c'est quand même quelqu'un
40:41 qui avait une carrière, qui avait quand même
40:43 un certain recul par rapport à
40:45 l'ensemble des événements, par rapport à l'ensemble de sa vie
40:47 professionnelle, et qui s'est retrouvé dans cette
40:49 position-là. Et il y a deux enquêtes
40:51 qui ont été ouvertes. La première, qui concernait
40:53 la jeune fille sur
40:55 la base de témoignages
40:57 qui ont été croisées sur le fait qu'elle aurait
40:59 été bousculée, et la seconde, effectivement,
41:01 du professeur. La seconde du professeur.
41:03 Donc moi, j'en suis là.
41:05 - Vous étiez clairement établie qu'elle avait menti.
41:07 - Elle a menti.
41:09 - En tout cas, l'accompagnement
41:11 des rectorats doit se faire. Moi, je suis
41:13 sur Paris, je vois tous les
41:15 messages qui sont passés. - Alors, le rectorat de Paris
41:17 a expliqué que le proviseur du lycée Maurice Ravel,
41:19 arrivant à quelques mois de sa retraite, il a été décidé,
41:21 au vu des événements qui ont marqué ces dernières semaines,
41:23 de leur médiatisation et de l'impact
41:25 qu'ils ont pu avoir sur lui, de lui
41:27 accorder, en accord avec la direction de l'Académie
41:29 de Paris, un départ anticipé.
41:31 Donc, c'est une solution d'apaisement.
41:33 Je pose la question actuellement... - Qui n'est pas
41:35 satisfaisante. - Qui n'est pas satisfaisante.
41:37 Est-ce que, par exemple, on parle...
41:39 Parce qu'il faut continuer l'année
41:41 scolaire et continuer à fonctionner dans
41:43 l'établissement. On pense aussi à ça.
41:45 On fait des opérations place nette, par
41:47 exemple, aujourd'hui, pour remettre
41:49 par rapport au trafic de stupéfiants.
41:51 Est-ce qu'il ne fallait pas une présence
41:53 un peu plus structurée
41:55 pour protéger cet établissement
41:57 et ce professeur ? Alors, malheureusement,
41:59 on n'a pas le temps de répondre. On va faire la pause. On y revient
42:01 juste après ça. A tout de suite.
42:03 - Allez, on continue, dernière ligne droite avec
42:17 Andréa Cotarac, Fanta Berreté,
42:19 Nicolas Corato, Jean-Baptiste Léon.
42:21 On en était donc au départ
42:23 du proviseur du lycée,
42:25 enfin de la cité scolaire Maurice Ravel à Paris.
42:27 Ce proviseur qui avait été menacé
42:29 de mort pour avoir demandé
42:31 à des élèves de retirer
42:33 leur voile en rentrant dans l'établissement.
42:35 Que fallait-il faire vraiment
42:37 pour éviter cette situation ? Est-ce une
42:39 défaite de la République ? Alors, on en était autour
42:41 de table. Je voudrais qu'on continue
42:43 de vous entendre tous les quatre.
42:45 - En ce qui me concerne, je pense
42:47 que si des idéologies
42:49 totalitaires comme l'islamisme s'attaquent
42:51 à l'école de la République, c'est tout simplement
42:53 parce que l'école, c'est un pilier.
42:55 C'est là où on forme les élèves, c'est là où on forme la France
42:57 de demain. On a eu dans notre pays
42:59 deux professeurs qui ont été assassinés
43:01 par des islamistes,
43:03 Samuel Paty et Dominique Bernard.
43:05 On a, alors certes,
43:07 sur le proviseur, on peut toujours parler du cas d'espèce
43:09 et de ce qui s'est réellement passé, mais moi, il y en a
43:11 partout des histoires comme ça. Moi, à Lyon, il y a un professeur
43:13 qui a carrément changé
43:15 de métier, parce qu'il se considérait
43:17 que l'éducation et l'académie
43:19 de Lyon ne l'avaient pas suffisamment protégée
43:21 face à de tels phénomènes.
43:23 Donc, si vous voulez, aujourd'hui, je pense que les Français
43:25 veulent que la peur change de camp.
43:27 C'est pas aux personnes
43:29 partisans d'une idéologie
43:31 comme celle de l'islamisme qui doivent
43:33 rester dans l'établissement. C'est aux
43:35 proviseurs, c'est aux défenseurs
43:37 de la République et de la laïcité d'y rester.
43:39 Deuxièmement, je pense qu'il faut s'attaquer, non pas
43:41 simplement à quelques élèves
43:43 ou les sanctionner, il faut s'attaquer à
43:45 l'idéologie islamiste et à toute idéologie
43:47 totalitaire qui s'attaque
43:49 aujourd'hui à la République.
43:51 Expulser les fichés S, fermer les mosquées radicales,
43:53 sanctionner les personnes.
43:55 Et je finis sur un point, juste s'il vous plaît.
43:57 Je pense qu'une partie de la société
43:59 et de la classe politique a une responsabilité.
44:01 Moi, je viens de la gauche, j'y ai passé 12 ans, et je constate
44:03 un changement radical de point de vue.
44:05 Monsieur Mélenchon considérait, par exemple, que le voile
44:07 était un acte de soumission de la
44:09 femme vis-à-vis de l'homme.
44:11 Aujourd'hui, il change d'avis. Sur le Burkini, il disait
44:13 que c'était un affichage militant. Aujourd'hui,
44:15 il se roule par terre pour l'accepter dans les piscines
44:17 municipales. Il expliquait que le voile intégral
44:19 était une pratique obscène. Aujourd'hui, il manifeste
44:21 avec les islamistes du CCIF. Donc, je considère
44:23 qu'il y a une partie de la classe politique
44:25 française qui a complètement lâché
44:27 sur le fait de défendre des principes
44:29 constitutionnels comme celui de la laïcité.
44:31 - Nicolas ? - Oui.
44:33 Moi, je considère que la laïcité est un point
44:35 cardinal de la gauche et que
44:37 s'il n'y avait eu que des gens comme vous
44:39 en 1905, on ne parlerait même pas de la laïcité
44:41 aujourd'hui. - Je pense que Jean Jaurès
44:43 se retourne en sa tombe aujourd'hui. - Vous faites partie d'une famille politique
44:45 qui s'est toujours opposée à la laïcité et qui
44:47 l'utilise et l'instrumentalise à de bonnes
44:49 fins électorales parce que ça vous convient aujourd'hui.
44:51 - Ça, c'est un discours des années 80, mais c'est fini, monsieur.
44:53 - Demain, vous aurez la laïcité bien relative
44:55 sur d'autres sujets. On peut compter sur vous.
44:57 - Sur lesquels ? - Sur plein d'autres sujets.
44:59 - Bah, dites-moi ! - Bah, typiquement, l'enseignement privé. Vous voulez qu'on parle de l'enseignement
45:01 privé ? - Allez-y, posez-moi la question !
45:03 - Attendez, parce que sinon,
45:05 l'auditeur, il s'y entretenait. - Je reviens sur mon
45:07 rapport à la laïcité. - Nicolas, on va
45:09 reprendre. - Le hold-up
45:11 permanent des notions
45:13 trop faciles de la gauche vers l'extrême droite en expliquant
45:15 que la gauche s'est défaite
45:17 et que l'extrême droite aujourd'hui... - Mais qu'est-ce que vous répondez à ce que
45:19 je vous ai dit, là ? - Attendez, attendez.
45:21 - Sur le sujet
45:23 sur lequel vous nous interrogez, d'abord,
45:25 deux choses. Sur les
45:27 faits, sur les signes religieux ostentatoires,
45:29 je parle pas des atteintes à la laïcité,
45:31 je parle des signes religieux ostentatoires, et notamment
45:33 de l'application de la loi 2004 sur le voile.
45:35 Toutes les statistiques du ministère
45:37 de l'Éducation Nationale démontrent que ce
45:39 sujet donne lieu à
45:41 très peu d'incidents dans les établissements. Ce qui se passe
45:43 sur le lycée Maurice Ravel, c'est un
45:45 point très particulier, grave à mon sens,
45:47 parce que la République est en lutte
45:49 effectivement contre tous les fondamentalismes, grave,
45:51 mais, il faut le repréciser,
45:53 assez ponctuel et assez rare
45:55 dans le schéma d'éducation nationale
45:57 au global, au national. Donc il faut
45:59 quand même aussi remettre les choses en perspective.
46:01 Deuxièmement,
46:03 ce qui me choque... Non, non, arrêtez,
46:05 on a le droit aussi de réfléchir
46:07 posément de manière un peu objective aux situations
46:09 et regarder les faits sans se laisser
46:11 à l'émotion ou à l'électoralisme.
46:13 Deuxièmement,
46:15 ce qui est intéressant dans cette
46:17 affaire, c'est que la menace
46:19 qui pèse sur le directeur, sur le proviseur,
46:21 manifestement ne vient moins de l'intérieur
46:23 que de l'extérieur. Et que
46:25 les menaces de mort qui sont incalifiables,
46:27 intolérables, inacceptables, sont
46:29 conférées sur les réseaux sociaux de manière anonyme.
46:31 Moi je pense que si on doit
46:33 effectivement se demander concrètement
46:35 ce qu'on peut faire sur ce sujet, à part renvoyer tous les fiches S,
46:37 je rappelle qu'il y a des fiches S qui sont...
46:39 - Non, non, non, non, non...
46:41 - Vous nous direz...
46:43 - Attendez, attendez,
46:45 parce que là on va pas...
46:47 - Mais la vraie question,
46:49 la vraie question, c'est qu'est-ce qu'on fait
46:51 sur l'anonymat sur les réseaux sociaux ?
46:53 Comment est-ce qu'on permet à nos services d'enquête
46:55 d'appréhender ces personnes qui
46:57 concrètement ont menacé la mort ? Moi ce qui m'intéresse
46:59 c'est de protéger le proviseur et de protéger tous les enseignants.
47:01 - J'ai pas l'impression, monsieur.
47:03 - Moi je ne suis pas favorable aux dénonciations
47:05 anonymes ni aux menaces de mort anonymes.
47:07 J'espère que nous serons d'accord. Et je pense que
47:09 en tant que législateur, il y a un vrai sujet
47:11 sur l'anonymat sur les réseaux sociaux pour permettre
47:13 à nos services d'enquête d'arrêter et d'appréhender
47:15 ces personnes qui ont menacé la vie
47:17 d'un proviseur de l'école publique gaïque.
47:19 - Attendez, vous restreignez la liberté
47:21 de tous alors qu'il faut cibler
47:23 sur des systèmes...
47:25 - C'est une proposition. Vous êtes pour ou contre l'anonymat ?
47:27 - C'est une anonymat. - Ça vous arrange bien l'anonymat
47:29 sur les réseaux sociaux, j'ai l'impression.
47:31 - Monsieur Limin, soyez calme, nous serons là.
47:33 - Sur l'anonymat,
47:35 moi je suis complètement d'accord parce qu'il y a
47:37 un débat à l'heure actuelle au sein de l'Assemblée
47:39 nationale, c'est le député Paul Midi qui est en train
47:41 de le mener. Moi j'ai signé sa tribune.
47:43 C'est qu'un certain nombre de collègues
47:45 de presque tous les bancs.
47:47 Je pense que c'est important
47:49 pour pouvoir remonter effectivement
47:51 et aller à la recherche de ces personnes
47:53 qui ont fait ce qu'elles ont fait pendant
47:55 une dizaine de jours, c'est-à-dire menacer,
47:57 c'est-à-dire dévoiler des informations.
47:59 C'est très grave.
48:01 Donc, concernant...
48:03 - Et puis ce débat-là a eu lieu aussi sur le renseignement scolaire
48:05 avec les suicides des élèves, etc.
48:07 - Et concernant les mesures qui ont été prises,
48:09 si vous vous remettez au 2 septembre,
48:11 je sais pas si c'était le 2 ou le 3 septembre cette année, la rentrée scolaire,
48:13 on avait cette question
48:15 d'Abaya, on avait annoncé
48:17 le fait qu'on serait intransigeants,
48:19 on a mis en place des procédures qui peuvent
48:21 servir à l'heure actuelle encore
48:23 pour remonter toutes ces infractions
48:25 quelque part, et qui permettent
48:27 de mettre en place un dialogue
48:29 entre les équipes
48:31 éducatives, les parents
48:33 et les personnes, les élèves concernées.
48:35 Donc je pense qu'effectivement là,
48:37 on ne sait pas quelle a été la position du proviseur,
48:39 moi je suis complètement
48:41 scotché de ce que j'ai pu lire
48:43 et entendre,
48:45 je regrette qu'il ait dû démissionner
48:47 parce qu'il avait décidé d'aller jusqu'à la fin
48:49 de l'année, mais l'enquête, les enquêtes,
48:51 puisqu'il y en a au moins deux, nous dirons
48:53 ce qu'il en est. - Allez, il nous reste
48:55 deux grosses minutes,
48:57 ça sera trop court, Ayana Camorra
48:59 qui va chanter Edith Piaf pour les JO.
49:01 - Pitié, pitié.
49:03 Je voudrais juste dire
49:05 sur Aya, alors moi je n'ai aucun
49:07 morceau d'elle, je n'écoute pas,
49:09 simplement elle vient d'une famille,
49:11 la famille des griots. En Afrique,
49:13 en Afrique, les griots ce sont les
49:15 chanteurs, ce sont des familles de chanteurs.
49:17 Si vous n'êtes pas de famille de griots,
49:19 vous ne pouvez pas chanter. Donc cette jeune femme
49:21 a été éduquée par une maman qui est griotte,
49:23 a participé tout au long de son éducation,
49:25 c'est comme le conservatoire, mais version
49:27 africaine. Elle sait
49:29 chanter et donc tout ce que
49:31 je lis, j'ai envie de dire que c'est
49:33 comme pour Jean Dujardin lors de l'ouverture
49:35 de la coupe du monde de rugby,
49:37 quand on lui a dit le béret,
49:39 la baguette, l'idée
49:41 c'est qu'on puisse avoir
49:43 quelqu'un qui représente
49:45 effectivement la France mais qui est une portée aussi
49:47 internationale et elle vient
49:49 d'une famille de chanteurs
49:51 professionnels.
49:53 - Il faut laisser les artistes tranquilles.
49:55 Pourquoi est-ce qu'on laisse pas les artistes tranquilles ?
49:57 C'est un vrai sujet démocratique ça.
49:59 Ah mais peu importe.
50:01 C'est une star internationale.
50:03 Un mot sur Edith Piaf,
50:05 à laquelle on la compare. Edith Piaf,
50:07 elle a grandi à Montmartre avec les prostituées,
50:09 elle a été peut-être aussi mêlée à certains
50:11 trafics avec la pègre, avec les
50:13 mafiaux corse. Je veux dire, Edith Piaf
50:15 aujourd'hui, si j'entends monsieur, elle serait en garde
50:17 - Je vais même pas parler.
50:19 - Vive le débat sur la pègre !
50:21 - C'est intéressant l'évolution des symboles.
50:23 - C'est même plus une délation.
50:25 - C'est intéressant l'évolution des symboles.
50:27 En 1950, personne n'aurait voulu d'Edith Piaf aux Jeux Olympiques.
50:29 - J'ai même pas ouvert la bouche qu'il m'accusait.
50:31 - Aïe Nakamura, vous avez dit
50:33 c'est un faux débat, on s'énerve sur rien.
50:35 - Mais bien sûr que c'est un faux débat. - Andréa, on a autre chose à faire ?
50:37 - Moi j'en veux pas à l'artiste,
50:39 tranquille.
50:41 Bon, maintenant on compare
50:43 cette chanteuse avec Jean Dujardin,
50:45 qui a quand même eu un Oscar, donc qui rayonne déjà
50:47 à l'international. - Elle vous fait des récompenses !
50:49 - Elle vous fait des récompenses !
50:51 - Je veux même pas parler. - Attendez, attendez.
50:53 - Je n'en veux pas aux artistes.
50:55 - Elle peut chanter,
50:57 elle a ses fans, il n'y a aucun problème.
50:59 Moi j'en veux à Emmanuel Macron, qui je crois
51:01 fait tout en ce moment,
51:03 à la fois sur les chômeurs, à la fois sur des symboles
51:05 comme les Jeux Olympiques, pour diviser
51:07 les Français, les fracturer,
51:09 et pour faire en sorte qu'il ne voit pas la réalité
51:11 de son bilan qui est absolument catastrophique.
51:13 - Je vois pas le lien,
51:15 à part le fait qu'elle soit noire.
51:17 - Oui, oh non.
51:19 - Si vous voulez vous parler, un enfant dit que c'est personne.
51:21 - Non, non, mais la vérité est là.
51:23 - Les années 80 c'est fini, il y a les gens.
51:25 - Arrêtez avec les années 80, c'est la réalité, c'est ce qui est écrit
51:27 sur ce show, jusque Marine Le Pen.
51:29 - 20 secondes ! - Marine Le Pen a condamné,
51:31 fermement, fermement. Non mais je peux pas laisser passer ça.
51:33 - Non mais moi non plus je peux pas laisser passer,
51:35 parce que madame, on dit que...
51:37 - Soyez serein, vous avez dit.
51:39 - Le macronisme est une mitraillette
51:41 à fake news. On explique,
51:43 on explique, on explique
51:45 que Marine Le Pen a attaqué cette chanteuse
51:47 parce qu'elle était de couleur noire. C'est archi faux.
51:49 - J'abstainerais de terminer avec
51:51 le Baptiste, il a pas ouvert la brousse depuis un moment.
51:53 - En termes de registre vocal, moi je verrais plus
51:55 Chimène Badi ou Louane par exemple, c'est pas
51:57 rien contre Ayanna Comora, mais je veux dire,
51:59 dans le genre, dans une chanson classique, on a une chanteure classique
52:01 qui est un petit peu méconnue aujourd'hui, qui est Chimène Badi,
52:03 qui a une voix fabuleuse, et je verrais bien chanter Edith Piaf.
52:05 - Oui.
52:07 - Rendez-vous à l'ouverture. - On va regarder tout ça,
52:09 déballe par haut et pas fermé de toute façon.
52:11 Allez, merci beaucoup, dans un instant
52:13 vous retrouvez André Bercoff, à demain.
52:15 Sud Radio, parlons vrai.

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