Le journaliste Louis de Raguenel est revenu sur le transfert de migrants à Orléans, dans l’Heure des Pros 2 sur CNEWS.
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00:00 C'est pour nettoyer Paris, et je suis désolé, c'est le langage qui a été employé par l'administration,
00:04 qu'il y a ce transfert de migrants qui a été mis en place.
00:07 Deuxièmement, le gouvernement hier à l'Assemblée nous explique que ce ne sont pas des migrants,
00:11 mais des sans-domicile fixe, sous-entendu, vous n'avez pas de cœur.
00:15 Tout est faux.
00:16 Et troisièmement, ce sont des élus locaux qui sont sommés d'assumer les absences de décisions politiques du gouvernement.
00:23 Mais vous vous rendez compte de ce que c'est ?
00:24 Et parallèlement à ça, je vous donne juste une chose, une décision, tout le monde s'en fiche, personne ne l'a vue.
00:29 Le 2 février, le Conseil d'État a rendu une décision, il n'est plus possible de pratiquer ce qu'on appelle la non-admission en France.
00:35 On ne peut plus expulser des migrants qui arrivent, par exemple dans les Alpes-Maritimes.
00:39 Chaque année, il y a 30 à 40 000 migrants qui sont refoulés grâce au principe de la non-admission.
00:43 C'est fini.
00:44 Eh bien, c'est fini depuis le 2 février.
00:46 Ça intéresse ou pas ?
00:47 Non mais pourquoi ?
00:49 30 à 40 000 par an.
00:51 Donc, tout le monde s'en fiche.
00:53 Et puis ça témoigne aussi de...
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