Le responsable de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie s'est exprimé ce lundi lors d'une conférence de presse en direct au sujet de la découverte des ossements du petit Émile près du hameau du Haut-Vernet où l'enfant avait disparu en juillet dernier.
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00:00 Il s'agit d'un terrain de basse montagne qui est très accidenté,
00:04 avec beaucoup de dénivelé et une végétation qui est très forte
00:07 et qui n'est pas forcément facile à traverser.
00:10 Vous vous êtes arrivé ce matin, la priorité pour vous c'était quoi ?
00:14 Pour nous l'objectif c'est de fixer la scène
00:17 pour la maintenir dans les meilleures conditions
00:19 et pouvoir garantir le replacement des indices.
00:23 Et ça vous le faites avec ce drone ?
00:25 On le fait avec ces drones, oui.
00:26 Qu'est-ce qu'ils ont de particulier ces drones ?
00:28 Ces drones permettent d'un premier temps de cartographier de manière très fine
00:32 l'ensemble de la scène par des prises de clichés
00:35 et on va travailler avec ce qu'on appelle de la photogrammétrie
00:38 pour ensuite reconstituer en 3D et en 2D, donc avec des cartes
00:43 et des vues en 3 dimensions l'ensemble de la scène.
00:49 On est aussi également capable avec ce drone
00:51 de le positionner dans l'espace au centimètre près
00:53 grâce à des corrections GPS
00:55 et ces corrections nous permettent également de replacer l'ensemble des indices qui sont récoltés.
00:59 Et qu'est-ce que ça peut apporter concrètement ? En quoi ça aide ?
01:02 En fait il s'agit de scènes complexes qui sont très étendues
01:05 et ça nous permet de savoir exactement où les indices ont été récoltés.
01:08 Et ça vous le savez où les indices ont été récoltés ?
01:10 Exactement, grâce à ce drone.