Les révélations de Romain Molina face à Alexis Poulin : Fifa, Criminalité, Politique

  • il y a 5 mois
Avec Romain Molina, journaliste et auteur de L'industrie du football : FIFA, criminalité, politique éd.Exuvie


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Transcript
00:00 [Musique]
00:07 13h03 sur Sud Radio, l'heure pour nous de vous présenter ce Face à Face.
00:10 Aujourd'hui, on reçoit Romain Molida, journaliste d'investigation qui vient nous voir pour son livre
00:15 "L'industrie du football, tome 1, FIFA, criminalité et politique"
00:19 et le tome 2 sort le 9 avril. Bonjour à vous Romain Molida.
00:22 Bonjour Romain.
00:24 Bonjour à vous et merci pour l'invitation.
00:25 Merci, ces livres qui sont aux éditions Exuvie qui parlent de ce qu'est l'industrie du foot,
00:33 l'industrie football, criminalité, politique, FIFA, 140 milliards de dollars
00:39 qui sont blanchis chaque année par des organisations criminelles à travers le sport.
00:43 C'est surtout le football et les paris sportifs, des réseaux pédocriminels
00:48 qui ont été couverts par les fédérations sportives, un silence, une omerta en réalité.
00:54 Puis, on voit à travers vos livres et les révélations, une organisation supranationale
01:00 qui est au-delà même du pouvoir des états.
01:03 On a l'impression que tous les chefs d'état font la danse du ventre devant la FIFA
01:07 comme si c'était la FIFA qui pouvait faire une élection
01:11 ou du moins faire monter un sujet par le foot business.
01:16 Qu'est-ce que vous avez retenu du premier FIFAgate,
01:21 du FIFAgate on va dire, et qu'est-ce qui a changé depuis ?
01:27 C'est une excellente question déjà parce que souvent on s'arrête sur le fait que c'est du football
01:33 et donc les gens pensent au sport, à onze joueurs qui courent derrière un ballon.
01:36 Sauf qu'en fait ce qu'il y a derrière, on va dire oui, il gagne beaucoup d'argent et tout,
01:40 mais c'est bien plus que de l'argent seulement en termes financiers.
01:42 Un club de football par exemple, c'est une petite entreprise,
01:45 au final en termes de chiffre d'affaires c'est très très peu.
01:47 Par contre c'est un secteur très difficile.
01:48 Ce qui compte réellement c'est le pouvoir que cela peut générer
01:51 et comme vous le dites, c'est l'organisation sportive internationale,
01:54 on prend la FIFA mais également le comité olympique international,
01:57 ce sont des organisations super nationales qui essayent de s'affranchir le plus possible des lois
02:03 et qui arrivent à obtenir des états, ce que personne ne peut le faire.
02:06 Il y a un exemple assez frappant, c'est le G20,
02:08 puisque maintenant depuis quelques années le président de la FIFA,
02:10 M. Infantino, est toujours invité, on lui déroule le tapis rouge.
02:14 D'ailleurs secrètement il espère un rôle d'observateur permanent
02:17 et en fait ça existe depuis le G20 en Argentine qui a été organisé par Mauricio Macri,
02:21 ancien président d'Argentine, qui s'est servi du football pour sa carrière politique
02:25 puisqu'il était président de Boca Juniors, l'un des clubs mythiques argentins.
02:28 Et lorsque ce dernier a perdu les élections,
02:30 lorsqu'il tentait d'obtenir un second mandat à la Casa del Sada,
02:33 la FIFA l'a immédiatement recasé.
02:35 Donc là on peut voir clairement les liens avec les chefs d'état directement
02:39 et c'est vrai que de plus en plus, il y a une politisation de plus en plus forte
02:42 et pour l'organisation d'une compétition, pour une victoire ou que sais-je,
02:46 énormément d'états et des hommes les plus puissants du monde
02:49 s'agenouillent devant le prénom de la FIFA,
02:52 ce qui évidemment permet beaucoup de dérive.
02:54 Oui, et il est reçu comme un chef d'état quasiment dans certains pays,
02:58 tapis rouge, jet privé et réception officielle.
03:02 Distinction, il a l'ordre national du mérite au Congo-Azaville,
03:06 donc en Pays du Congo, en Centrafrique, au Nigeria, en Russie et dans d'autres pays.
03:12 On se rappelle également lorsque Emmanuel Macron a fait des pieds et des mains
03:16 avec son conseiller sport Cyril Morin pour attirer une office de la FIFA à Paris.
03:21 Ça c'est le thème un peu de mon démorage,
03:23 mais là on voit que ça ne concerne pas uniquement des pieds africains
03:25 ou asiatiques ou sud-américains, on voit que même en Europe,
03:28 et dans ce premier livre je rappelle l'anecdote,
03:30 que par exemple la Pologne avait à un moment donné voulu diligenter une enquête
03:34 autour de sa fédération de football pour des potentielles allégations de corruption.
03:37 La FIFA est intervenue en disant non, non, non, sinon on vous suspend.
03:40 En les menaçant. Et la Pologne, un État européen, s'était rétractée.
03:44 Donc on voit bien que ce n'est pas uniquement l'Afrique
03:46 et que la FIFA dicte ses lois parfois à des États puissants.
03:49 Mais parlons de la France notamment, vous venez de le faire,
03:52 l'idée d'Emmanuel Macron c'était d'avoir un bureau local de la FIFA à Paris,
03:57 à l'hôtel de la Marine.
03:59 Noël Legrette d'ailleurs, ancien responsable de la Fédération française de football,
04:03 a été recasé là.
04:05 Et c'est d'ailleurs à cette occasion qu'il a fallu passer une loi,
04:11 ou essayer de faire passer une loi rapidement,
04:14 pour exonérer les fédérations internationales sportives,
04:17 pour que la FIFA n'ait pas à payer un loyer trop cher à l'hôtel de la Marine,
04:20 somptueux hôtel rénové par le Qatar il me semble.
04:23 En partie, exactement.
04:26 Sur la place de la Concorde.
04:28 C'est très ironique parce que si vous voulez, je m'étais arrêté là-dessus au début,
04:32 mais en fait, en fouillant, que c'est vraiment le thème de mon deuxième ouvrage la semaine prochaine,
04:36 en fait cet office de la FIFA à Paris,
04:39 elle découle d'une volonté commune.
04:41 Parce que d'un côté, on a le FIFA Gate,
04:43 qui a embêté l'instance mondiale,
04:46 et dans le même temps, Janine Fantino se sentait un peu épiée,
04:48 et pas forcément bien en Suisse,
04:49 car certaines procédures avaient été ouvertes contre lui,
04:52 suite à des révélations médiatiques par les footballiques.
04:55 Donc il y avait une volonté un peu de délocaliser certaines parties de la FIFA.
04:59 Et de l'autre côté, on a un prénom français qui est utile à la diplomatie sportive,
05:03 et qui est dans le symbolisme,
05:04 la France venait de gagner la Coupe du Monde,
05:06 et en fait les premières discussions arrivent quelques mois après la Coupe du Monde gagnée en Russie.
05:10 Et donc on se met rapidement d'accord à ce niveau-là,
05:12 et en fait on a corrélé à cette officine de la FIFA à Paris,
05:15 l'Agence française du développement,
05:17 afin d'accentuer et essayer d'améliorer la politique française en Afrique.
05:21 Parce que ce bureau à Paris servait de projet de développement pour l'Afrique.
05:26 Donc en fait on s'en servait de ça, et on a corrélé, en deuxième point,
05:30 le discours d'Emmanuel Macron à l'université de Ouagadougou en 2017,
05:33 qui devait être, j'adore parce qu'à chaque prénom français,
05:36 on entend "oui nous allons redéfinir une politique française en Afrique",
05:39 le discours habituel,
05:41 et en fait ce discours qui avait été très apprécié,
05:43 et qu'on peut retrouver, qui parle beaucoup du sport également,
05:45 des échanges etc.
05:46 Donc en fait on a fait un espèce de fourre-tout,
05:48 on a mis l'Agence française du développement,
05:50 et on s'est dit "pour la grandeur de la France, on va la faire".
05:52 Sauf qu'en effet, la FIFA c'est une courtisane,
05:54 et elle a mis le courtisan,
05:56 et elle se donne toujours au plus offrant.
05:59 Donc en fait la France m'a fait plein de promesses qui n'étaient pas tenables,
06:02 notamment sur le statut fiscal,
06:04 parce que je rappelle quand même que les premières discussions,
06:05 c'est en pleine crise des gilets jaunes quand même.
06:07 C'est quand même assez ironique.
06:09 De faire des cadeaux fiscaux à une organisation qui a des milliards en caisse.
06:13 Et il faut quand même rappeler l'état économique de la France.
06:16 Et c'est pas ça, on a parlé aussi de protection diplomatique,
06:19 de plein d'autres choses,
06:20 sachant qu'à un moment donné la France n'arrivait pas à délivrer cela,
06:23 donc le plan de la FIFA a mis un coup de pression,
06:25 avec le président également de la Fédération Internationale d'Automobiles,
06:28 qui est basée à Paris.
06:29 Et au final, évidemment, ils n'ont pas pu faire ça,
06:32 et la FIFA va quasiment quitter,
06:34 je peux vous l'annoncer, en juin, l'hôtel de la Marine.
06:37 Ils risquent de laisser juste une toute petite présence,
06:39 et déjà ils cherchent de nouveaux lieux pour délocaliser une autre partie.
06:42 Parce que déjà, le président de la FIFA, Gianni Affantino,
06:46 je crois qu'il réside à Doha, c'est ça ?
06:49 Oui, oui, une partie.
06:51 Il est chez quelqu'un qui, bon déjà, il déteste la Suisse,
06:54 et la boîte, comme il l'a dit toujours, il dit "je suis italien".
06:57 Donc il a un problème aussi avec l'Europe,
06:59 dans le sens, il estime qu'il n'est pas traité avec les honneurs qu'il mérite,
07:03 par des révélations de la presse, etc.
07:05 C'est pour ça qu'il adore autant le Moyen-Orient ou l'Afrique,
07:08 c'est parce qu'en fait il est reçu avec tapis rouge,
07:10 les faces que lui pense mériter.
07:12 Il faut comprendre que psychologiquement,
07:14 on est chez quelqu'un qui estime mériter le prix Nobel de la paix,
07:17 et qui a une vision assez incroyable des choses,
07:19 et pour lui, il a mis une femme,
07:21 donc une femme noire et musulmane,
07:23 donc "kota kota kota", c'est littéralement ça,
07:25 Fatma Samoran, ancienne de l'ONU, secrétaire générale de la FIFA.
07:28 Pourquoi je dis "kota kota kota" ?
07:30 Parce qu'en interne on vous le dit, "oui mais c'est une femme,
07:32 oui mais elle est musulmane, oui mais elle est noire".
07:34 Ils ont également mis une femme, Joyce Wu,
07:36 qui était handicapée et lesbienne, donc "kota kota kota",
07:38 pour gérer, on va dire, les droits humains.
07:40 Elle a une gestion exécrable,
07:42 en termes de ressources humaines.
07:44 C'est quelqu'un qui pense comme ça.
07:46 Il y a des gens qui pensent comme ça,
07:48 mais en fait, c'est pas ça.
07:50 C'est un peu comme ça,
07:52 c'est un peu comme ça,
07:54 c'est un peu comme ça,
07:56 c'est un peu comme ça,
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16:56 c'est un peu comme ça,
16:58 c'est un peu comme ça,
17:00 c'est un peu comme ça,
17:02 c'est un peu comme ça,
17:04 c'est un peu comme ça,
17:06 c'est un peu comme ça,
17:08 c'est un peu comme ça,
17:10 c'est un peu comme ça,
17:12 c'est un peu comme ça,
17:14 c'est un peu comme ça,
17:16 c'est un peu comme ça,
17:18 c'est un peu comme ça,
17:20 c'est un peu comme ça,
17:22 c'est un peu comme ça,
17:24 c'est un peu comme ça,
17:26 c'est un peu comme ça,
17:28 c'est un peu comme ça,
17:30 c'est un peu comme ça,
17:32 c'est un peu comme ça,
17:34 - Est-ce que justement le fait que la France ait les Jeux Olympiques
17:38 ne rajoute pas une chape de plomb supplémentaire à l'omerta déjà existante
17:42 pour dire "le sport en France c'est super,
17:44 c'est pour l'émancipation des jeunes filles,
17:46 c'est pour la jeunesse,
17:48 c'est pour les valeurs merveilleuses portées par l'Olympisme"
17:50 et on parlera de ça plus tard, peut-être.
17:54 - C'est vrai que l'Olympisme,
17:56 vu qu'il dirige le comité olympique international,
17:58 c'est vrai qu'en termes de valeur on est pas mal aussi.
18:00 En termes de criminalité ils sont bons.
18:02 Sachant que la France veut les Jeux Olympiques d'hiver bientôt,
18:04 je vais juste donner un exemple qui a mouru en demain.
18:06 L'an passé,
18:08 la France a accueilli le championnat du monde de ski.
18:10 Donc il y a une grosse communication en fait dessus.
18:12 Il doit y avoir un bilan fait à tous les niveaux,
18:16 ce que ça a apporté financièrement et tout.
18:18 Il faut demander à la ministre des sports,
18:20 Madame Casteira,
18:22 "eh ben c'est où le bilan ?"
18:24 "ah ben il ne faut surtout pas le dire et il faut l'enterrer
18:26 parce qu'en fait il y a un gros déficit,
18:28 au minimum 3 millions d'euros."
18:30 "Qui m'a payé les 3 millions ?"
18:32 Alors c'est simple, dans ces compétitions là,
18:34 l'Etat garantit certaines choses, il y a une certaine somme.
18:36 Donc ça veut dire vous et moi.
18:38 Et donc le bilan qui doit être...
18:40 Et il y a une deuxième raison,
18:42 et vous ne voyez pas à quel point c'est un système roto quand même,
18:44 c'est que la France veut les Jeux Olympiques d'hiver,
18:46 donc il ne faut surtout pas dire ça,
18:48 parce que derrière en plus on va mettre un comité d'organisation,
18:50 puis on va mettre les copains.
18:52 Donc posez la question à Madame Casteira,
18:54 c'est passé quoi avec le championnat du monde de ski l'an passé ?
18:58 Ça fait comme en 2018 avec le championnat du monde de lutte en France,
19:01 où il y a eu 2 millions de trous à peu près,
19:03 et le ministère a donné 1 million d'aides en plus,
19:05 donc vous et moi, parce que les mecs,
19:07 il y a eu des petits problèmes financiers ?
19:09 Donc en fait vous apprendrez
19:11 que notre argent sert aussi
19:13 à rembourser les dérives et les carabistes
19:15 des dirigeants sportifs français.
19:17 C'est bien, je suis content de l'apprendre.
19:19 Mes impôts servent à quelque chose visiblement.
19:21 Visiblement oui, et ils vont encore servir davantage je pense avec les JO.
19:24 On va marquer une courte pause.
19:26 On continue cet entretien avec Romain Molina,
19:29 qui est notre invité.
19:31 Aujourd'hui on a beaucoup de questions dans le chat sur le Facebook de Sud Radio.
19:34 Avec notre invité Romain Molina,
19:36 pour parler des dérives dans l'industrie sportive,
19:40 on parlait du foot bien sûr,
19:42 mais on s'est intéressé aux JO avant la pause.
19:44 Est-ce que ce qu'on a vu au sein de la FIFA,
19:48 alors des Coupes du Monde achetées,
19:50 avec des enquêtes et l'influence bien sûr du Qatar,
19:54 mais aussi la Russie je crois,
19:56 qui avait fait jouer tous les lobbyistes possibles,
20:00 l'Afrique du Sud.
20:02 Est-ce que pour les JO, ça fonctionne un peu de la même façon ?
20:05 Est-ce que le comité international olympique s'inspire des méthodes de la FIFA ou non ?
20:09 Je pense même que c'est pire.
20:12 J'avais publié dans le Guardian une enquête il y a un an et demi je crois,
20:15 sur les Jeux olympiques de Sydney.
20:17 Parce qu'en fait ce qui est flou,
20:20 c'est que l'un des papes pour moi d'ailleurs de l'Olympique,
20:22 c'est un Australien qui s'appelle Monsieur Coates.
20:24 Et à l'époque, il se vantait d'avoir donné des bribes,
20:27 des pots de vin à certains représentants africains.
20:30 Ça ne l'empêche pas de toujours siéger.
20:33 Donc c'est assez incroyable quand même.
20:35 On avait sorti les bandes audio et plein d'autres choses comme cela.
20:38 Il y a énormément de conflits d'intérêts par exemple
20:40 lors des Jeux olympiques à Pékin.
20:42 Parce que Monsieur Lell en avait profité pour faire du business lié aux chevaux,
20:44 notamment dans le Sintiang.
20:46 Donc en fait il y a toujours des intérêts.
20:48 Le président du comité olympique international, Monsieur Thomas Bach,
20:50 c'est un des rois du monde.
20:52 Et aujourd'hui, le CIO a énormément d'exigences.
20:54 Il faut comprendre d'ailleurs que tous ces compétitions
20:56 internationales sportives sont des goupres financiers pour les États.
20:58 Bien souvent.
21:00 Quand on a un quai des charges de plus en plus lourd, de plus en plus grand,
21:02 au final, est-ce que ça ne sert vraiment la population ?
21:04 Absolument pas.
21:06 On peut se rappeler de certaines choses, soit au Brésil,
21:08 on peut même parler de compétitions au foot,
21:10 comme l'Euro en Grèce à l'époque,
21:12 la Païté Camadéza, certaines compétitions d'African Nation au Gabon et autres.
21:14 Et donc en fait, toutes ces fédérations et organisations sportives internationales
21:16 ont un calendrier de plus en plus lourd
21:18 pour les États financièrement
21:20 et même pour la France aujourd'hui.
21:22 D'ailleurs, on voit que Paris, au final, n'était pas adapté
21:24 pour tous les Jeux olympiques, puisque certaines choses sont délocalisées.
21:26 On peut notamment penser aux baskets.
21:28 Oui, les parisiens vont être délocalisés aussi,
21:30 puisque les transports ne sont pas faits
21:32 pour le nombre de touristes qui vont arriver.
21:34 Enfin, on sent que rien n'est prêt à quelques mois.
21:36 Les Jeux olympiques ne sont pas pour une population,
21:38 ils sont pour les dirigeants
21:40 et les entreprises qui vont récupérer les marchés.
21:42 Et pour, on va dire, comme on le dit,
21:44 montrer une puissance d'un régime, etc.
21:46 Alors la France ne fait pas exception aux autres.
21:48 Et puis, ce qui est assez marrant,
21:50 c'est que la France est très liée au Comité olympique international,
21:52 parce qu'on parle de plus en plus que le potentiel
21:54 successeur de Thomas Bach,
21:56 l'Allemand qui le dirige, serait un Français.
21:58 Monsieur David Lapartien, qui est d'ailleurs député,
22:00 président du Comité olympique français,
22:02 président de l'Union cycliste internationale.
22:04 Vous voyez, c'est assez exceptionnel aussi.
22:06 On parle des fois que les politiciens
22:08 sont cumulaires, alors que dire
22:10 des dirigeants sportifs.
22:12 Sans compter que, de ce qu'on sait des fédérations,
22:14 on y est extrêmement bien payé.
22:16 On voit qu'il y a beaucoup d'argent,
22:18 notamment pour les dirigeants,
22:20 même si les petits clubs,
22:22 les petites assos, elles, ont du mal à survivre.
22:24 C'était Madame Moudia Castera
22:26 qui défendait son salaire indécent
22:28 à la Fédération française de tennis,
22:30 qui défend maintenant le Comité olympique
22:32 et ses salaires à plus de 300 000 euros.
22:34 Tout ça, c'est normal, comme si l'argent était normal.
22:36 Non, mais c'est non.
22:38 Honnêtement, qui...
22:40 Excusez-moi.
22:42 Si Manqi Qin
22:44 a géré des dossiers abominables, c'est parce qu'elle ne fout rien
22:46 avec son ministère. Mais vraiment, moi,
22:48 quand je l'ai entendu dire ça,
22:50 alors que... Je ne vais même pas faire
22:52 de commentaire sur cette dame-là, parce que je risque malheureusement
22:54 de m'énerver. Mais ce qui est certain, c'est que ce système-là,
22:56 il est unique, parce qu'aujourd'hui, on a des athlètes français.
22:58 Madame Moudia Castera et M. Macron leur disaient
23:00 qu'il faut gagner des médailles, la grandeur de la France,
23:02 80 médailles, je ne sais pas quoi. On a des athlètes
23:04 qui se lèvent à 4h du matin pour travailler à côté,
23:06 qui sont complètement
23:08 snobés et maltraités
23:10 par leur fédération respective, où les dirigeants,
23:12 eux, mangent très bien. Et on va demander à ces gens-là
23:14 qui se lèvent à 4h, des fois, leurs vacations ne sont pas remboursées,
23:16 qui n'ont absolument pas des conditions professionnelles
23:18 pour se préparer. "Oh, la grandeur de la France, tu vas me remporter
23:20 une médaille." Et ces gens-là, ils arrivent à se travailler dans une glace.
23:22 Quand Mme Moudia Castera, elle dit "face camera",
23:24 "ah oui, 300 000 euros", etc. Alors que
23:26 quand on a des athlètes, on ne leur rembourse même pas
23:28 les 100 euros, des fois, les 100 sont des tickets
23:30 quand ils ont fait des compétitions.
23:32 Notamment pour toutes ces disciplines qui sont
23:34 moins médiatisées. Mais ça me donne envie de vomir.
23:36 Et elle arrive à se travailler dans une glace ?
23:38 Elle ne les arrivera pas.
23:40 Non, non, c'est vraiment
23:42 quelque chose qui... Je vous donne un exemple concret.
23:44 Luc Zanetton, c'est un lutteur français.
23:46 Il a dû parler à BFM Lyon,
23:48 à vos confrères,
23:50 en expliquant qu'il n'est pas payé depuis un an et demi, etc.
23:52 que c'est n'importe quoi, la FFLDR,
23:54 Fédération Française de lutte et discipline associée.
23:56 "Oh, bah, bizarrement, le lendemain, c'est bon. On lui a payé
23:58 ce qu'on devait, parce qu'il doit travailler à côté, etc."
24:00 Mais pour tous les autres, on a des arbitres,
24:02 des juges-arbitres, en lutte.
24:04 Ça fait plus d'un an qu'ils n'ont pas été payés.
24:06 Sur des petites vacations, etc. Mais il ne faut rien dire.
24:08 Sachant que la FFLDR,
24:10 il y a des dérives financières depuis plus d'un an
24:12 qui ont été signalées directement à la ministre.
24:14 J'ai le courrier. Et qui va
24:16 la soutenir aujourd'hui ? Dans cette fameuse lettre des dirigeants
24:18 au secours de Mme Casteira,
24:20 le prédant de la Fédération de lutte,
24:22 M. Lacaze, ancien du ministère de l'Esport d'ailleurs,
24:24 et la directrice technique nationale de la Fédération.
24:26 Il n'y avait que des gens de la Fédération.
24:28 Cette lettre était une caricature.
24:30 Il n'y avait en réalité que ceux qui
24:32 profitent de système qui soutenaient la ministre.
24:34 C'était incroyable.
24:36 Mais dans un monde normal, aujourd'hui, le ministère des Sports
24:38 devrait être mis sous enquête.
24:40 Il devrait être dissolu.
24:42 Et on devrait
24:44 le dissoudre et en faire
24:46 un nouveau. Mais on ne veut surtout pas ça.
24:48 Quand Marie-Georges Buffet précise bien
24:50 qu'il faut un organe externe indépendant
24:52 parce que vous ne pouvez pas faire les audits, la ministre
24:54 elle s'oppose. On a l'impression qu'aujourd'hui le ministère des Sports
24:56 c'est les gestapos. Je récupère des dossiers sur l'un,
24:58 je récupère des dossiers sur l'autre et je protège les copains.
25:00 C'est comme ça qu'on a des fédérations.
25:02 Je parlais tout à l'heure de la FFKMDA,
25:04 de la fédération des Scrims, du canoe et kayak,
25:06 du basket. Ils sont complètement surprotégés.
25:08 C'est honteux.
25:10 Alors eux sont protégés,
25:12 vous, avec les enquêtes
25:14 et les informations que vous avez pu sortir,
25:16 vous êtes menacé en revanche.
25:18 Là, il n'y a rien qui est fait pour assurer
25:20 votre protection.
25:22 Bien sûr. Et l'État français
25:24 le sait pertinemment. Quand je dis l'État,
25:26 certaines parties des autorités du ministère de l'Intérieur le savent pertinemment.
25:28 Moi, ce qui me brise,
25:30 ça m'amuse quand je vais contacter le conseil sport d'Emmanuel Macron,
25:32 c'est qu'à un moment donné, je suis désespérant.
25:34 Dans le français, je ne peux pas.
25:36 On a aujourd'hui des gens qui sont proches du réseau,
25:38 je vais le répéter, on a un dirigeant
25:40 qui a été très proche des réseaux terroristes,
25:42 d'un attentat terroriste en France.
25:44 On lui déroule le tapis rouge ?
25:46 Honnêtement, je suis désespéré.
25:50 Je suis désespéré.
25:52 Moi, ce n'est pas de gaieté de cœur.
25:54 Un, ça me met dans la panade.
25:56 J'ai le droit à plein de menaces.
25:58 Vous avez des sources sûres
26:00 pour dire des choses pareilles ?
26:02 Parce que derrière, c'est compliqué.
26:04 Et est-ce que vous avez des juges ?
26:06 Vous pensez que je prendrais ce risque-là ?
26:08 Non, justement, c'est bien pour ça.
26:10 Je n'ai pas envie de mourir.
26:12 Aujourd'hui,
26:14 mes enquêtes, au niveau international,
26:16 il y a plus de 20 personnes qui sont en prison,
26:18 notamment aux pédocrinalités, qui ont été bannies.
26:20 Je vais prendre le risque, en direct,
26:22 de vous dire ça, alors que moi, c'est un cri du cœur.
26:24 C'est un cri français, d'une horisère,
26:26 qui simplement, dans mon domaine,
26:28 moi, je ne suis pas de politique,
26:30 mais dans le domaine du sport,
26:32 ça fait plus de 10 ans que j'ai repensé à cette mafia,
26:34 il n'y a pas d'autre mot.
26:36 À un moment donné, je dis trop, c'est trop.
26:38 C'est juste pour la sécurité des gens.
26:40 Aujourd'hui, on a des attestations faites sur l'honneur,
26:42 personne n'expliquant que dans cette fameuse
26:44 fédération de kickboxing et Muay Thaï,
26:46 on les a envoyés pour faire de la ratonnade.
26:48 Est-ce que vous trouvez normal, M. Poulain,
26:50 que lorsque ce président de fédération,
26:52 alors, la justice est déterminée,
26:54 mais quand vous m'expliquez qu'il y a certaines plaintes qui disparaissent ?
26:56 - De ministère de la Justice ?
27:00 - Il y a eu deux plaintes.
27:02 Une en 2017-2018 et une récemment.
27:04 On ne la retrouve plus.
27:06 Et puis, à un moment donné, on va la classer.
27:08 Mais ce qui est fou, quand pour classer une plainte
27:10 potentiellement d'agression physique, etc.,
27:12 la seule chose que je demande, normalement, c'est que
27:14 quand on met une liste de témoignages,
27:16 de personnes qui étaient là, on les appelle.
27:18 Pourquoi ces gens-là ne sont pas appelés ?
27:20 Pourquoi ils ont pas pu passer quelque chose
27:22 sans avoir enquêté ?
27:24 Au bout d'un moment, ça me pose problème.
27:26 Encore une fois, je ne suis pas là pour pointer du doigt,
27:28 mais spécialement M. Al-Wash.
27:30 Mais la question, c'est, comme on a des allégations
27:32 très graves de multiples personnes,
27:34 ça a été dit d'ailleurs lors de la commission d'enquête
27:36 de l'Assemblée nationale. Dans la logique,
27:38 toutes les enquêtes du monde, on dit
27:40 "M. Regardé, temporairement,
27:42 vous prenez, vous mettez en retrait
27:44 le temps de l'enquête, d'accord ?
27:46 Et si l'enquête détermine qu'en effet,
27:48 ce sont des calomniers qui vont retrouver votre poste
27:50 pour attaquer ce que vous voulez, maintenant, pour le bon déroulement de l'enquête.
27:52 Malheureusement, nous, en France, on ne fait pas ça.
27:54 Il n'y a pas d'enquête, c'est beaucoup plus simple en réalité.
27:56 Encore une fois, je suis là pour accuser des personnes.
28:00 Je ne suis ni juge,
28:02 pas un moment donné, quand il y a des allégations
28:04 beaucoup trop graves, et que ça ne vient pas d'une ou deux personnes,
28:06 et qu'on voit des problèmes au niveau financier et ailleurs.
28:08 Et quand je vous parle vis-à-vis de réseaux
28:10 terroristes, je vous parle d'un attentat,
28:12 des fameux attentats du RER dans les années 90.
28:16 Il y a quand même une personne,
28:18 et je l'ai signalé au lieu, au niveau de l'État français,
28:20 le poseur de bombes, il a dormi chez qui la veille ?
28:24 C'est incroyable, mais alors du coup...
28:28 Le fameux "jaouade", on le pointe du doigt !
28:30 Donc on a un jaouade au niveau
28:34 du sport français,
28:36 mais on lui déroule le tapis rouge. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
28:38 Et la réponse de l'enquête, ça a été...
28:40 Mais moi, je leur ai donné les témoins !
28:42 Oui. Et les témoins n'ont pas été entendus,
28:44 c'est ce que vous dites.
28:46 Mais ils n'ont appelé personne ! Ils n'ont rien ouvert !
28:48 Donc moi, je fais quoi ?
28:50 C'est pour ça que moi, bientôt, c'est fini.
28:54 Je ne vais pas mourir pour des gens pareils.
28:56 Parce que c'est moi qui suis embêté.
28:58 Donc c'est là où j'ai vu, je peux le dire clairement,
29:00 la France qu'une république bananière, sportivement.
29:02 D'ailleurs, je ne sais pas, ce n'est pas mon domaine.
29:04 Pour les fédérations sportives, c'est ce que vous dites.
29:06 Avec les nombreuses...
29:08 Les nombreuses affaires couvertes,
29:10 comme vous le dites,
29:12 c'est un ministère du crime
29:14 ou un ministère des sports, honnêtement ?
29:16 Je vous présente une facture de 25 000 euros de téléphone.
29:18 Vous me dites quoi ?
29:20 C'est beaucoup.
29:22 Vous la laissez passer, une facture de 25 000 euros de téléphone ?
29:24 Non, c'est pour les JO.
29:26 Si on ne la laisse pas passer, il y a un ministère.
29:28 Vous avez une idée de la facture
29:30 que vont laisser
29:32 les Jeux Olympiques pour la France ?
29:34 Ce que j'adore, c'était le numéro
29:36 de communication pour dire "non, ça ne va quasiment
29:38 rien coûter au contribuable français".
29:40 Vous vous rappelez, il y avait tout ça.
29:42 Dire en détail, ça va être compliqué.
29:44 Par contre, on a des...
29:46 Le véritable problème, plus que les finances, c'est l'égo.
29:48 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a un État
29:50 qui veut montrer la puissance de la France et tout.
29:52 Ça fait depuis très longtemps que les Américains,
29:56 les Israëls, le comité olympique leur ont dit
29:58 "Votre cérémonie d'ouverture, il faut arrêter.
30:00 Pas comme ça, trop risqué."
30:02 Non, on a montré la...
30:04 Le premier problème, avant de parler des finances, ça va être l'égo.
30:06 La sécurité, vous voulez dire ?
30:08 Le fait de ne pas vouloir revoir la copie
30:10 parce que tout le monde dit "vous ne pouvez pas faire cette cérémonie sur la Seine".
30:12 Ou alors, ça demande des moyens
30:14 qui ne sont pas déployés, qui ne sont pas donnés
30:16 pour assurer cela.
30:18 Donc, aujourd'hui, on a un problème
30:20 d'égo, deux de compétence.
30:22 Évidemment, puisque
30:24 on n'a pas choisi les plus compétents.
30:26 On a choisi les copains, les copains et les copines.
30:28 Mais bon, selon la ministre, tout va bien dans le meilleur des mondes.
30:30 J'aurais bien aimé avoir la ministre en face de moi
30:32 pour lui poser quelques questions à ce sujet-là.
30:34 Maintenant, en facture, le problème,
30:36 c'est ce que je vous ai dit tout à l'heure sur le championnat du monde de ski.
30:38 Quand il y a un défi, etc., on ne sort pas le dossier.
30:40 On ne dit plus rien.
30:42 Ce qui me fait dire, pour les Jeux Olympiques,
30:44 est-ce qu'on aura accès aux véritables chiffres ?
30:46 Aujourd'hui, il est permis d'en douter.
30:48 On voit que c'est plutôt la communication
30:50 à l'inverse, en disant "ça va rapporter beaucoup
30:52 pour l'image de la France, etc."
30:54 On est quand même sur un schéma qui rappelle
30:56 un peu la Rome antique
30:58 du pain et des jeux.
31:00 Où le César faisait des jeux
31:02 pour dire "allez, tout va bien, finalement,
31:04 on a une dette de 3 000 milliards d'euros
31:06 mais on fait des jeux, donc c'est cool."
31:08 Les choses n'ont pas beaucoup changé
31:10 depuis ce temps-là.
31:12 On va marquer une dernière petite pause dans Sud Radio
31:14 et après c'est vous qui aurez la parole
31:16 et vous poserez toutes vos questions à notre invité
31:18 qui est Romain Molina, aujourd'hui.
31:20 0826 300 300, à tout de suite sur Sud Radio.
31:22 Sud Radio, dans tous ses états,
31:24 Alexis Poulin.
31:26 Avec Alexis Poulin qui reçoit
31:28 Romain Molina, journaliste d'investigation
31:30 jusqu'à 14h. Et on a Philippe
31:32 qui nous appelle depuis quand ? Bonjour Philippe.
31:34 Bonjour Philippe.
31:36 Oui, bonjour Alexis, monsieur Molina,
31:38 bonjour, de tout cœur avec vous.
31:40 Je vais aborder trois petites choses
31:42 brièvement. Je vous confirme,
31:44 moi je connais personnellement un champion
31:46 olympique et champion du monde
31:48 des scrims, je ne vais pas dire
31:50 ça des disciplines. Oui, oui,
31:52 il faut qu'ils payent leurs déplacements,
31:54 leurs frais d'assurance, c'est une profession
31:56 de foi. Alors vous avez des sports,
31:58 la lutte, etc. L'athlétisme,
32:00 c'est catastrophique.
32:02 Il faudrait des états généraux
32:04 et une commission de requête.
32:06 Une chose, j'ai intervenu avec
32:08 Philippe Alessandro, c'est ça,
32:10 il y a quelques temps, il y avait un ancien
32:12 footballeur qui était
32:14 passeur, devenu passeur,
32:16 et moi je voudrais parler aussi
32:18 d'un autre problème. Alors, monsieur Molina,
32:20 le problème aussi c'est l'argent
32:22 et principalement le football.
32:24 On sait qu'il y a collusion,
32:26 il y a corruption,
32:28 au niveau des arbitres, et après du staff,
32:30 etc.
32:32 Concernant
32:34 l'arbitre et l'audite, etc.
32:36 Alors là, vous attaquez
32:38 à du lourd.
32:40 J'aimerais parler
32:42 d'un autre sujet que j'avais évoqué
32:44 avec lui, c'est l'entrisme
32:46 et le prosélytisme
32:48 religieux.
32:50 Vous avez là-dessus
32:52 une référence, Florence Bergeau-Blackler
32:54 dans le frérisme de Cérézaud,
32:56 sont
32:58 très très présents.
33:00 Dans l'histoire de combat
33:02 dans le foot, et moi j'avais posé
33:04 la question à l'époque à Philippe David,
33:06 c'est pas Philippe Alexandre ?
33:08 Voilà, voilà.
33:10 Quid, est-ce qu'il y aura
33:12 des femmes voilées ou pas, ou la prochaine
33:14 coupe du monde de football ?
33:16 Et là-dessus c'était un petit peu
33:18 le flou artistique. Monsieur Molina,
33:20 les menaces,
33:22 elles peuvent être politiques, effectivement,
33:24 mais elles peuvent être aussi
33:26 du côté
33:28 du frérisme de Cérézaud.
33:30 Alors on va écouter
33:32 Romain Molina, justement,
33:34 on parle beaucoup d'ingérence étrangère en ce moment,
33:36 en France notamment,
33:38 mais c'est vrai que
33:40 pour le foot-business, c'est quand même
33:42 les émirats et les pétromonarchies
33:44 qui sont à la manoeuvre, pour beaucoup.
33:46 Est-ce que c'est un fait ? Et est-ce qu'il y a
33:48 cet effet aussi d'entrisme
33:50 religieux que vous avez vu
33:52 au cours de vos enquêtes ?
33:54 Surtout l'entrisme de l'argent.
33:56 Le Qatar, c'est sûr,
33:58 parle Paris-Saint-Germain à une
34:00 zone d'influence absolument incroyable
34:02 en France, comme on l'a vu lors
34:04 de la dernière révélation de ces derniers mois. On va attendre tout ce que
34:06 la justice va dire, mais il y a quand même au minimum
34:08 une collusion avec certains services
34:10 notamment liés au ministère de l'Intérieur,
34:12 puisqu'on remarque qu'ils ont des gens que ce soit la BRB, au RAID, etc.
34:14 Donc à voir ensuite les services
34:16 et la nature de ceux-ci,
34:18 il y a des juges qui sont actuellement sur l'enquête.
34:20 On peut parler du Rwanda aussi,
34:22 qui est partenaire du Paris-Saint-Germain lié au Qatar
34:24 et du sport international. Quand on voit ce qui
34:26 se passe un peu à l'Est de la République démocratique du
34:28 Congo, ça les songe. Quant à la religion,
34:30 honnêtement...
34:32 En fait, moi ce que je ne comprends pas aujourd'hui, c'est que par exemple,
34:36 la Fédération Française de Foot, on a fait du jeune
34:38 lors du mois de Ramadan un sujet,
34:40 ça n'a jamais été le cas avant.
34:42 Dire qu'il y a certains dans les sports de combat
34:44 qui sont
34:46 dans des milieux très borderline,
34:48 c'est une réalité. C'est une infime
34:50 minorité, mais ça existe avec des mecs
34:52 qui sont fichés S.
34:54 Oui. Par contre,
34:56 moi ce que je trouve incroyable, c'est qu'on a
34:58 toujours ma grande fédération de kickboxing
35:00 et de moyen d'études de discipline associées.
35:02 On a des propos...
35:04 Je vous donne un exemple.
35:06 On avait un arbitre de confession juive
35:08 qui a été chassé
35:10 parce que juif.
35:12 C'était quand ça ?
35:14 Je crois que c'était son prénom régional.
35:16 Quand l'information est remontée en haut dans la hiérarchie,
35:18 aucun problème.
35:20 Mais c'était quand ? C'était à quelle époque ?
35:22 Il y a quelques années.
35:24 Et l'audit
35:26 forcément le montrera.
35:28 Donc la haute direction n'a rien dit sur le fait, je crois que c'était un
35:30 organisateur régional, quelqu'un qui avait
35:32 de l'importance en Ile-de-France.
35:34 Il ne voulait pas du youpin
35:36 pour reprendre les mots.
35:38 Ce qui est fou, c'est que ça aussi, j'en ai parlé au
35:40 ministère, rien du tout.
35:42 Et maintenant, je vais aller plus loin, on essaye de
35:44 rapprocher les gens de cette fédération du CRIF.
35:46 Je ne sais pas s'il faudrait rire ou pleurer.
35:48 Je ne sais pas s'il faudrait rire ou pleurer.
35:50 Parce qu'ils ont un discours devant.
35:52 "Oui, nous on est les enfants de la République, etc."
35:54 Je ne sais pas encore une fois de certains dirigeants
35:56 de cette fédération, de tout le monde.
35:58 Par contre, le youpin, il fallait en finir avec lui.
36:00 Je l'ai écrit dans Blast.
36:02 Ils ont dit qu'ils devaient attaquer. Au final, ils n'ont jamais attaqué.
36:04 Je rappelle qu'il y avait un délai de prêt.
36:06 La défermation s'est imprise il y a plus de trois mois.
36:08 Donc, encore une fois,
36:10 on est dans le deux poids, deux mesures.
36:12 Mais c'est ça,
36:14 le conseil sport d'Emmanuel Macron est au courant.
36:16 Parce que je vous en ai parlé.
36:18 Et le ministère est au courant.
36:20 Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
36:24 On remercie Philippe pour sa question.
36:26 Et on va accueillir
36:28 un autre Philippe qui nous appelle
36:30 depuis les Pyrénées-Atlantiques.
36:32 Bonjour Philippe, un autre auditeur pour réagir.
36:34 Bonjour.
36:36 Oui, je vous appelle.
36:38 Je suis médecin du sport à la retraite
36:40 des Pyrénées-Atlantiques.
36:42 Et ce que j'entends, ça fait écho.
36:44 Parce que les gauches n'ont pas changé
36:46 depuis 40 ans.
36:48 J'ai été pendant 4 ans médecin responsable
36:50 de la médecine du sport pour les athlètes de haut niveau.
36:52 Et je peux vous dire que c'était exactement ça.
36:54 C'était caricatural.
36:56 Tous deux ministres.
36:58 Il y avait Mme Bredin
37:00 qui venait de Fécamp.
37:02 Et Mme Alliomarie
37:04 qui venait du Pays Basque.
37:06 Mais ça n'a rien changé.
37:08 C'est intéressant de voir ces allers-retours
37:10 entre les fédérations
37:12 et le ministère
37:14 pour des postes où on pouvait
37:16 accumuler des crédits,
37:18 les dispenser dans les différentes fédérations.
37:20 Et puis les postes, bien sûr,
37:22 de responsabilité.
37:24 Et effectivement, moi j'arrivais là.
37:26 Alors il y avait quelque chose de très intéressant,
37:28 c'était les questions parlementaires.
37:30 Parce que les députés
37:32 posaient de très bonnes questions.
37:34 Et à chaque fois, elles étaient abrasées
37:36 par... Vous savez,
37:38 il y avait deux directions à l'époque.
37:40 La direction de la jeunesse et la direction des sports.
37:42 La direction de la jeunesse
37:44 était complètement en dehors de la direction des sports, malheureusement.
37:46 Moi je m'intéressais
37:48 aux deux, notamment dans les banlieues.
37:50 Mais la direction des sports,
37:52 il y avait donc un certain
37:54 nombre de bureaux,
37:56 notamment la vie de l'athlète, enfin des bureaux.
37:58 Et les
38:00 questions parlementaires
38:02 m'arrivaient à chaque fois qu'elles touchaient
38:04 la santé, notamment, moi j'étais pédiatre aussi,
38:06 donc médecin du sport pédiatre.
38:08 Je m'intéressais à la santé des enfants, notamment
38:10 dans les sections du sport de haut niveau,
38:12 vous savez, avec des entraînements assez intensifs.
38:14 Et des
38:16 disciplines particulières, notamment les
38:18 petites gyms, vous savez, les petits gymnases.
38:20 Avec... Il y avait un certain
38:22 nombre d'abus
38:24 graves.
38:26 Et à chaque fois,
38:28 il fallait que je passe par les directions.
38:30 Donc mes écrits passaient par les directions,
38:32 elles me revenaient avec des
38:34 barrières en rouge, modifiées, modifiées,
38:36 modifiées, et au bout de trois
38:38 semaines, il n'y a fait presque
38:40 plus rien dans l'état. - Non mais on parle
38:42 d'un système, là Philippe, merci pour votre témoignage,
38:44 mais c'est exactement ce que dit
38:46 notre invité Romain Molina, c'est-à-dire
38:48 que là, vous avez l'État qui couvre
38:50 des pratiques pédocriminelles, qui couvre de la
38:52 maltraitance, et qu'il le fait
38:54 sciemment pour raison d'État. Mais c'est pas
38:56 une raison d'État, en fait, la maltraitance d'enfants.
38:58 On marche sur la tête, c'est scandaleux
39:00 en réalité. Et c'est un système,
39:02 vous vous faites état de ça, Philippe, c'était en
39:04 quelle année où vous avez eu à...
39:06 - Entre 91
39:08 et 94. Et j'étais...
39:10 Je me suis fait virer en 94
39:12 pour cause, et j'étais tellement écoeuré
39:14 que je suis parti en mission militaire
39:16 en Afghanistan, vous voyez. - D'accord.
39:18 Non mais c'est scandaleux. Donc ça fait 30 ans en réalité
39:20 qu'on a cet omerta, voire plus,
39:22 je dis... - 40 ans.
39:24 - 40 ans. Romain Molina,
39:26 un mot ?
39:28 - Merci Philippe pour ce témoignage.
39:30 C'est effrayant. Mais en fait,
39:32 quand on parle vraiment aux gens qui étaient au cœur
39:34 de tout cela, on se rend
39:36 compte de l'étendue incroyable des dégâts.
39:38 Il faut féliciter les députés qui ont récemment fait cette commission
39:40 d'enquête parlementaire,
39:42 même si on remarque tout de suite que
39:44 le sport devait réunir un minimum, même malgré
39:46 les différentes politiques des uns et des autres.
39:48 C'était assez triste de voir qu'il n'y avait pas malheureusement
39:50 l'hémisphère complet représenté à ce sujet-là.
39:52 Et de se rendre compte,
39:54 aujourd'hui, surtout dans une année aussi importante, l'année
39:56 de la pandémie, qu'on parle de causes nationales, etc.,
39:58 à quel point le sport est une
40:00 gigantesque industrie d'influence
40:02 politique qui maltraite
40:04 bien trop de vies et qui va continuer
40:06 à le faire parce que personne ne veut bouger et
40:08 réformer les ministères et autres.
40:10 C'est facile de commander des rapports, de faire des opérations
40:12 de communication, s'attaquer au nœud du problème.
40:14 Personne, réellement, ne le fait.
40:16 Encore une fois, tout ce que j'ai pu dire,
40:18 on a déjà parlé à la commission d'enquête de l'Assemblée nationale,
40:20 j'ai écrit pour plein de médias internationaux,
40:22 on va continuer à faire le travail. Je vous remercie
40:24 justement de parler de ça parce que
40:26 l'impunité permet le silence.
40:28 Et vous remarquez que plus la fédération est discrète,
40:30 on peut parler de la fédération française de tir.
40:32 Et je vais terminer là-dessus.
40:34 C'est la meilleure anecdote pour moi.
40:36 Vous vous rappelez pour le confinement ?
40:38 - Oui.
40:40 - Je rappelle que la fédération française de tir
40:42 est liée à certains services
40:44 également de ministère de l'Intérieur, dans les adhérents.
40:46 Comment vous m'expliquez qu'en plein confinement,
40:48 il y a des touristes chinois
40:50 qui viennent en France
40:52 et qui vont aller tirer
40:54 dans des stands de tir et on va leur prendre
40:56 5000 dollars par tête ?
40:58 J'aimerais
41:00 que la ministre des Sports me réponde
41:02 là-dessus. Et je terminerai là-dessus
41:04 en précisant que l'ancien président de la fédération
41:06 française de tir a été élevé au rang
41:08 de la Légion d'honneur.
41:10 - C'est magnifique. Vive la France.
41:12 Moi j'ai envie de dire vive la France.
41:14 Liberté, égalité, fraternité, corruption.
41:16 C'est impressionnant.
41:18 Merci beaucoup Romain Molina pour votre
41:20 franc-parler, pour aussi vos enquêtes.
41:22 Je rappelle deux livres,
41:24 "L'industrie du football" le 1
41:26 et le 2 qui sort le
41:28 10 avril, la semaine prochaine, aux éditions
41:30 Exuvie. Merci d'avoir été notre invité
41:32 et d'avoir dit tant de
41:34 paroles de vérité, puisque ici
41:36 on parle vrai, c'est Sud Radio. - Merci Romain
41:38 Molina d'avoir été avec nous.
41:40 On vous réinvitera pour la sortie
41:42 de votre prochain livre évidemment. Tout de suite,
41:44 c'est Brigitte Laé sur Sud Radio.

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