• il y a 6 mois
Une adolescente de 13 ans, scolarisée dans un collège de Montpellier, a été "frappée par un groupe de trois individus" ce mardi 2 avril, dont une mineure de 14 ans étudiant dans le même établissement, qui a été interpellée, a annoncé ce mercredi le parquet de Montpellier. Nora Fraisse, fondatrice de l'association "Marion La Main Tendue", était en direct dans BFM Story pour évoquer le sujet

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Transcription
00:00 Il y a une volonté politique, il y a du courage politique, mais il n'y a pas de moyens.
00:04 Il y a besoin de moyens pour simplement que des adultes interviennent devant un établissement pour dire "Tiens Samara, tu restes avec nous parce que comme ça on te protège ?"
00:13 Alors moyens, ça ne veut pas dire des moyens financiers, ça ne veut pas dire des moyens forcément humains, mais c'est les dotés de moyens et notamment le cadre réglementaire.
00:21 Si je puis me permettre, moi j'ai participé à l'élaboration d'une proposition de loi avec une députée pour justement qu'on puisse gérer ce cadre réglementaire.
00:30 C'est-à-dire quand un parent, comme la maman de la jeune fille, informe, il faut qu'il y ait une enquête dans les 15 jours, il faut que le chef d'établissement s'implique, que les recteurs s'impliquent.
00:38 Qu'on reçoive, comme le disait Mme Febb, qu'on reçoive les parents des auteurs de faits, parce qu'on parle beaucoup de la personne victime, mais où sont les parents ?
00:45 On ne parle jamais des parents des harceleurs.
00:46 Mais oui, mais ils ont besoin d'être accompagnés, il faut leur rappeler les règles. Donc là, il faut aussi beaucoup plus encadrer et aujourd'hui dire qu'on peut être puni de 7500 euros d'amend, 10 ans d'emprisonnement, ça ne marche pas.
00:58 Je veux dire aujourd'hui, la violence, elle est là, l'impunité, elle est là, l'injustice est là, le cadre réglementaire, il doit être imposé, il faut former les équipes.
01:04 Donc Gabriel Attal, il a une volonté, Mme la ministre Nicole Belloubet, il faut aussi qu'elle dote les établissements de moyens, notamment les établissements qui sont en répulse, qui vivent des micro-violences ou d'autres violences.
01:15 C'est vraiment un travail de fourmi, parce que tous les jours on raconte la même chose et vous savez, 5 élèves par classe victimes de harcèlement, c'est combien d'enfants harceleurs ?

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