Le Grand J.T. des Territoires du 06 avril 2024

  • il y a 5 mois
"Une lutte sans relâche pour l’éducation » dans le Grand JT des Territoires"

Les enseignants continuent de se mobiliser contre les réformes gouvernementales. Dans les collèges, près de 15% d’entre eux se sont déclarés en grève. Ils protestent notamment contre le choc des savoirs et les groupes de niveaux. Cette semaine, ils étaient des milliers dans les rues de la capitale. Leurs réclamations : de meilleurs salaires et un plan d'urgence pour l’école publique. De nouvelles manifestations sont attendues dans les prochains jours. Un reportage exclusif réalisé par la chaîne 20 Minutes, à retrouver dans le journal du Grand J.T. des Territoires cette semaine, l’émission de Cyril Viguier diffusée sur TV5 Monde et LCP.




Des cyber-attaques massives contre l’État

Dans ce journal était aussi évoqué l’explosion des cyber-attaques sur les services de l’État depuis le début de l’année. Selon le Gouvernement, la Russie serait notamment liée à plusieurs d’entre elles. Face à cette menace, l’armée se prépare. À Brest, la base navale présente une simulation de cyber attaque sur une centrale électrique. Un reportage de la chaîne partenaire Tébéo & Tébésud sur place.

Montée des eaux : érosion côtière

Comment faire face à l'érosion côtière ? C'est la question que se pose la ville de Lacanau en Gironde. Il y a dix ans des tempêtes dévastatrices avaient provoqué de nombreux dégâts sur le littoral. Dans cette commune, une journée consacrée à l’érosion côtière était organisée. Pour l’occasion, le maire de la ville a présenté les travaux effectués sur le front de mer. Un reportage réalisé par Alix Fourcade pour la chaîne TV7 du groupe Sud-Ouest.

La première école de football pour les sourds à Toulouse

Et puis Cyril Viguier est revenu sur la première école de foot pour les sourds et les malentendants. À Toulouse, un centre sportif permet de rencontrer des jeunes footballeurs en situation de handicap. L'initiative pourrait être bientôt récompensée par un fonds de dotation. Un reportage de Lisa Hervé pour viàOccitanie.

Transmettre la passion agricole !

Comment transmettre la passion agricole aux jeunes générations en cette période de crise ? Dans les Vosges, cette ferme fait découvrir aux plus petits le métier d’agriculteur. Près de 1700 enfants ont déjà été accueillis et les exploitants agricoles ne manquent ni d'idées, ni d'envies. Un reportage réalisé par la chaîne VosgesTV.

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Transcript
00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:20 C'est une réalité alarmante depuis le début de l'année.
00:24 L'armée déploie de grands moyens pour y faire face.
00:26 Nous nous rendons dans la base navale de Brest pour une simulation spectaculaire sur une centrale électrique.
00:32 Nous y reviendrons avec notre partenaire TBO et TBSUD, ce sont les chènes du groupe Le Télégramme en Bretagne.
00:38 Quand la mer grignote la terre face au défi de l'érosion côtière, cette commune girondine cherche des solutions.
00:44 Dix ans après des tempêtes dévastatrices, la menace est toujours bien présente.
00:49 Le maire de la ville a présenté les rénovations du front de mer.
00:51 Nous irons sur place dans un reportage exclusif de notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
00:58 Les enseignants se mobilisent contre les réformes nationales.
01:01 Cette semaine, ils étaient des milliers dans les rues de la capitale.
01:05 Ils continuent de protester contre le choc des savoirs et les groupes de niveau.
01:09 Ils inclament aussi plus de moyens pour l'école publique.
01:11 Nous y reviendrons avec notre partenaire 20 Minutes TV.
01:15 Et puis comment transmettre la passion agricole dans cette période de crise ?
01:20 Dans les Vosges, cette ferme fait découvrir aux plus jeunes le métier d'agriculteur.
01:24 Près de 1 700 enfants ont déjà été accueillis.
01:28 De quoi faire naître des graines de futurs talents.
01:31 Nous y reviendrons en fin de journal.
01:33 Comment s'y préparer ?
01:36 Je vous l'annonçais depuis le début de l'année, les services de l'État sont la cible de cyberattaques d'une ampleur inédite.
01:42 La Russie serait notamment liée à plusieurs d'entre elles.
01:45 Face à cette menace, l'armée se prépare à Brest.
01:48 Vous allez le voir, la base navale nous a ouvert ses portes
01:51 pour assister à une simulation de cyberattaque sur une centrale électrique.
01:55 Un reportage de notre partenaire TBO et notre partenaire TBSUD, les chaînes du Télégramme.
02:00 Regardez.
02:01 Parce que pour moi hier, les alarmes qu'on vous avait, il y en avait de tout dans tous les sens.
02:05 Une cyberattaque est détectée sur la centrale électrique de la base navale de Brest.
02:10 Huit personnes de la cellule CyberDéfense sont mobilisées.
02:13 Objectif, rétablir le système le plus vite possible.
02:16 Ce qui était le plus important, c'était de récupérer vraiment les capacités opérationnelles
02:21 qui étaient impactées par l'attaque.
02:25 Et ce qui est également très important, c'est de conserver toutes les traces.
02:27 En cas d'attaque, c'est toute la base navale qui serait impactée.
02:31 L'alimentation des bâtiments, mais aussi des bateaux à quai, les communications.
02:35 La mission de la cellule de CyberDéfense, c'est de détecter l'origine du problème
02:39 et la manière de le résoudre.
02:41 Pour cela, la coordination des équipes est primordiale.
02:44 C'était un système de réseau électrique.
02:46 Les personnes qui font une groupe d'intervention ne sont pas spécialistes sur ce type d'intervention.
02:55 On a besoin d'avoir des équipes mixtes, à la fois de spécialistes,
02:59 des relevés suite à un incident et des personnes qui connaissent bien le système qui a été impacté.
03:04 Le 10 mars dernier, 800 sites administratifs français ont été visés par une cyberattaque d'une ampleur inédite.
03:10 Aujourd'hui, les guerres ne sont plus seulement terrestres, mais aussi virtuelles.
03:14 Alors face à cette menace bien réelle, les entraînements sont nécessaires.
03:18 On ne pourra jamais se passer d'un combattant sur le terrain, d'un bateau en mer ou d'un avion.
03:23 On ne pourra jamais se passer de ces équipements en réel.
03:25 Mais derrière, la numérisation fait que les attaques informatiques peuvent survenir.
03:29 Il faut que les forces armées soient préparées à travailler en environnement dégradé,
03:34 en environnement sous attaque informatique.
03:36 L'armée compte actuellement 4 600 cybercombattants sur tout le territoire.
03:40 Elle espère augmenter ses rangs et atteindre les 5000 d'ici 2030.
03:45 Comment faire face à l'érosion côtière ?
03:47 C'est la question que se pose cette commune en Gironde.
03:50 Il y a 10 ans, des tempêtes dévastatrices avaient provoqué de nombreux dégâts sur le littoral.
03:55 À Lacanau, une journée consacrée à l'érosion côtière était organisée.
04:00 Et pour l'occasion, le maire de la ville a présenté les travaux effectués sur le front de mer.
04:05 Un reportage d'Alix Fourcade pour notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest en Gironde.
04:10 Sur le front de mer, la commune de Lacanau a engagé des travaux à hauteur de 10 millions d'euros
04:16 pour lutter contre l'érosion côtière.
04:18 La moitié a été financée par l'État.
04:20 Si on désinperméabilise, on permet à l'eau de s'infiltrer,
04:24 mais on permet aussi de revégétaliser des espaces qui étaient complètement bétonnés
04:27 et qui sont à l'abandon depuis une période d'à peu près 30 ans.
04:30 L'enjeu est donc de remodeler le littoral pour qu'il s'adapte aux changements climatiques.
04:35 Lacanau, à l'image d'autres communes néo-aquitaines,
04:38 a pu s'adresser au groupement d'intérêts publics littoral pour étudier différents scénarios.
04:43 Nous sommes une boîte à outils dans laquelle vient de piocher les collectivités de bord de mer
04:50 et avoir une réponse qui est partagée par l'État et par la région,
04:55 donc ce qui amène une fiabilité au niveau financement.
04:58 Justement, qui payera ?
05:00 L'État assure être en plein travail pour lutter contre l'érosion.
05:04 On est en plein travail, réflexion, avec l'idée que ces travaux permettent au gouvernement,
05:12 au ministère de la Transition écologique, d'élaborer une nouvelle stratégie trait de côte en 2024,
05:19 en prenant en considération aussi les éléments financiers.
05:22 Les éléments financiers qui seront à déterminer à la fois de la part de la puissance publique au sens large,
05:31 l'État, les collectivités, mais vous avez aussi des sujets d'assurance
05:33 et vous avez aussi des acteurs privés.
05:36 Donc à ce stade, moi je ne dis pas, c'est l'État qui paie tout.
05:40 Le président de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, tire quant à lui la sonnette d'alarme.
05:46 Ce que la Chambre Générale des Comptes évoque, c'est que si on ne fait rien d'ici 2050,
05:53 le coût économique, social, environnemental serait de l'ordre de 8 à 15 milliards d'euros.
06:01 La région a déjà investi 60 millions d'euros dans différentes actions liées à la lutte contre l'érosion,
06:07 grâce au soutien de l'Europe et de l'État notamment,
06:09 mais espère pouvoir agir plus durablement contre ce phénomène.
06:15 La dégradation des sols ne touche pas seulement le littoral.
06:19 Dans ce village en Sarthe, les coteaux deviennent de plus en plus fragiles
06:23 et la municipalité a du mal à gérer ce problème.
06:26 Lors d'un nouvel éboulement en février dernier,
06:28 les pierres avaient entraîné avec elles une partie des ruines de l'ancienne église.
06:33 Un reportage signé Enzo Maubert de notre partenaire LMTV Sarthe sur place.
06:38 Plus d'un mois après, le maire n'en revient toujours pas.
06:41 Quand on voit ça, on voit quand même l'importance des dégâts.
06:46 Dans la soirée du 20 février, un pan de ce coteau s'est écroulé.
06:51 Avec lui, un bâtiment heureusement inhabité et les ruines de l'église historique de la ville.
06:57 Il restait un mur sur ce pilier principal.
07:01 Donc une partie de ce mur est tombée ainsi qu'une partie du pilier.
07:07 Un morceau d'histoire réduit en gravats et des coteaux de plus en plus fragilisés,
07:12 grignotés par les intempéries.
07:15 On voit des failles encore dans les roches.
07:17 On se dit bon vu que ça ne tombe pas tout de suite.
07:21 Il y a 10 ans, une autre partie du coteau s'était déjà écroulée.
07:24 Ce qui fait le charme de la Chartre-sur-le-Loire, avec ses pierres de tufaux,
07:29 est devenu une préoccupation majeure de la municipalité.
07:33 Les habitants sont en sécurité.
07:35 Mais ce qui va être inquiétant, c'est effectivement que petit à petit,
07:38 le coteau qui est au-dessus, et au-dessus, on a quand même toute la tour Jeanne d'Arc,
07:43 tout cet endroit où les gens ont une super vue et tout.
07:46 Donc bon, pas dans l'immédiat, mais on peut se dire que peut-être dans 50 ans, 100 ans,
07:51 on aura encore gagné malheureusement sur ce coteau qui tombera petit à petit.
07:56 La commune envisage des travaux pour sécuriser les deux sites définitivement.
08:01 Encore faut-il qu'elle achète ses parcelles privées
08:04 et qu'elle ait les moyens de financer le chantier.
08:07 Je pense que quand on pourra faire les travaux,
08:12 on parle en plusieurs centaines de milliers d'euros.
08:16 Si on reprend entre ici et là-bas, on ne sera sans doute pas loin du million d'euros.
08:21 Les gravats de l'éboulement seront enlevés prochainement.
08:24 L'accès reste interdit au public.
08:27 C'est une lutte sans relâche pour l'éducation.
08:32 Les enseignants continuent de se mobiliser contre les réformes gouvernementales,
08:36 en particulier celles du choc des savoirs et celles des groupes de niveau.
08:40 Dans les collèges, près de 15% des professeurs se sont déclarés en grève
08:44 à la suite d'un appel intersyndical.
08:46 Certains d'entre eux manifestaient à Paris cette semaine.
08:49 L'objectif ? Obtenir de meilleurs salaires et un plan d'urgence pour l'école publique.
08:53 De nouvelles manifestations sont attendues dans les prochains jours.
08:56 La secrétaire générale du syndicat SNES-FSU était au micro.
09:01 Notre partenaire 20 minutes TV vous l'écoute.
09:05 Ce qu'on veut, c'est l'abandon des mesures choc de savoir,
09:07 l'abandon des groupes de niveau et dire clairement non au choc des savoirs,
09:11 oui au choc des salaires.
09:12 On a de plus en plus de collègues qui se retrouvent derrière le mot d'ordre
09:15 qu'on ne triera pas nos élèves à la prochaine rentrée.
09:17 On est en train de s'organiser au niveau national et au niveau local
09:20 pour faire en sorte que s'il y a des groupes qui se mettent en place,
09:23 ce ne soit pas des groupes de niveau,
09:24 parce que vraiment ces groupes de niveau sont contraires à tout ce qu'on porte
09:27 en tant qu'enseignant.
09:28 Donc on le dit aujourd'hui dans la grève,
09:29 mais on le dira aussi dans les prochains jours,
09:31 dans les collèges et partout où on le peut.
09:33 On voit bien que c'est toute l'école publique qui manque de moyens.
09:35 L'école publique, elle est au bord de l'effondrement,
09:37 elle est au bord de la rupture.
09:38 On a du mal à recruter, on a des classes surchargées,
09:41 des plafonds qui s'effondrent.
09:42 Et aujourd'hui, si vraiment l'école est une priorité pour ce pays,
09:46 il va falloir le montrer.
09:48 – Et puis nous recevions ce jeudi la présidente de l'Assemblée nationale,
09:51 Yael Brown, pivée dans notre émission politique "Face au territoire"
09:55 sur TV5MONDE avec Ouest-de-France, Nice-Matin, France Antilles, Le Point,
10:00 20 minutes, le magazine "Géostratégie".
10:03 Je vous propose de l'écouter.
10:04 C'était donc sur TV5MONDE jeudi.
10:07 Vous êtes une personnalité importante de la majorité,
10:10 vous êtes la présidente de l'Assemblée nationale.
10:13 On voit bien que le président de la République va avoir un problème
10:15 au soir des Européennes, presque pas de légitimité bien sûr,
10:18 il était élu jusqu'à la fin de son mandat, mais vous savez,
10:21 on appelle les présidents américains qui ne peuvent pas se représenter
10:23 les lame-duck, les cadavres boiteux, car ils n'ont plus de prise sur les choses.
10:26 Est-ce que vous ne craignez pas ça ?
10:28 Est-ce que vous ne craignez pas au fond que le président de la République
10:30 ne puisse pas jusqu'au bout avoir une prise sur sa majorité ?
10:34 Le risque est réel, on le voit déjà, on l'a vu pendant cette émission,
10:38 des prises d'opposition différentes des uns des autres,
10:40 des mises de l'économie qui se distinguent, de ce que dit l'exécutif, etc.
10:43 À travers un livre, certes, mais quand même.
10:45 Est-ce que ce n'est pas une vraie crainte ?
10:46 Et vous qui êtes aux commandes de faire en sorte que cette majorité fonctionne,
10:49 est-ce que ça ne vous fait pas peur, ça ?
10:51 – Ça ne me fait pas peur parce que je sais que nous avons le sens des responsabilités
10:54 et que la situation internationale, intérieure, économique, politique
10:59 est trop grave pour qu'on prenne le risque de la division
11:02 et prenne le risque de prendre… – Mais qui peut siffler la fin de la répercussion ?
11:05 – …de jouer au jeu que vous décrivez ? – Qui peut dire "stop" ?
11:07 Qui, aujourd'hui ?
11:08 – Mais aujourd'hui, il n'y a que des débats et les débats, c'est sain.
11:12 Moi, je suis une femme de débat, je suis une femme de dialogue.
11:15 Après, ce qui est important, c'est que nous puissions marcher ensemble
11:19 lorsque les décisions sont prises et c'est ce que nous faisons systématiquement.
11:24 – Un vent d'autonomie souffle sur la Corse,
11:27 retour en image sur l'adoption d'un projet constitutionnel pour l'autonomie de l'île,
11:31 envié par la Guyane, l'Alsace, le Pays Basque ou encore la Bretagne.
11:35 Ce texte est celui sur lequel le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
11:39 et plusieurs élus corse s'étaient entendus mi-mars à Paris.
11:42 Le texte doit maintenant être soumis au Parlement où il est loin de faire l'unanimité.
11:47 La droite majoritaire au Sénat est hostile à cette réforme
11:50 qui devra être votée à l'identique par les deux chambres.
11:53 Pour l'occasion, le président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni,
11:57 était au micro de notre partenaire télé-paesé, je vous propose de l'écouter.
12:02 Je pense que le pas qui a été franchi hier est extrêmement important.
12:07 En ce qui me concerne, je continue à penser et je continue à espérer
12:12 que la place de Josépha Jagome et du mouvement Nadja Onnick,
12:18 représenté à l'Assemblée de Corse, soit dans le processus,
12:22 y compris pour l'accompagner, lui permettre de réussir.
12:25 Tout à fait autre chose.
12:26 Les 100 domiciles fixes seraient-ils trop agressifs ?
12:29 C'est en tout cas ce que laisse entendre la municipalité d'Amiens
12:32 qui a lancé un arrêté anti-mandicité.
12:35 À peine annoncé, cette mesure est confrontée à de nombreuses oppositions.
12:39 Les groupes d'aide aux plus démunis se mobilisent.
12:41 Un reportage signé Jérôme Houbron pour notre partenaire OUEO TV,
12:45 la chaîne du groupe La Voix du Nord.
12:48 Pas encore appliqué, déjà contesté.
12:51 Cet été, un arrêté anti-mandicité devrait être expérimenté par la ville d'Amiens.
12:55 Il entend condamner les comportements violents de certains sans-abri.
12:58 Difficile à entendre pour Ross qui vit dans la rue depuis plus de 10 ans.
13:02 On a l'impression d'être des fantômes.
13:04 Les personnes qui font la manche ne sont pas tous pareilles.
13:08 Ce n'est pas que des agressifs.
13:09 Simplement dire un bonjour, pour les gens,
13:13 c'est comme s'ils préfèrent vous passer devant le nez.
13:17 Selon la municipalité, cette expérimentation annoncée lundi dernier
13:20 fait suite à plusieurs retours de commerçants dans l'hypercentre aminois.
13:24 Elle devrait s'étendre de mai à août
13:26 et seulement sur les horaires d'ouverture des commerces.
13:28 Parfois, certaines personnes sans domicile fixe
13:31 avaient des comportements qui rebutaient un certain nombre de leurs clients.
13:36 Donc la police municipale peut verbaliser,
13:39 mais on sait très bien que la verbalisation n'a qu'un effet limité
13:42 puisque les personnes sans domicile sont souvent insolvables.
13:46 Mais ça leur permet aussi à la police municipale
13:48 de demander à ces personnes de changer de comportement
13:52 ou bien de quitter l'espace sur lequel elles se trouvent.
13:58 Tout le monde a eu son repas ?
13:59 Une décision choquante pour les associations d'aide aux sans domicile fixe.
14:03 Les maraudes citoyennes amiennoises
14:05 distribuent chaque mercredi des repas aux plus démunis.
14:08 Pour sa présidente, la répression est loin d'être la réponse adaptée
14:11 à la question des sans-abri.
14:13 Déjà, la maire d'Amiens
14:16 essaierait de proposer un hébergement de jour
14:21 où ils puissent rester au chaud, boire un peu d'eau,
14:24 boire un café en l'occurrence,
14:26 qu'il y ait plus aussi d'hébergement de nuit
14:28 parce que moi j'aurais pas d'argent,
14:30 je tendrais ma main pour qu'on me donne une pièce aussi.
14:33 Je vois pas d'autre solution puisqu'on n'a pas d'aide.
14:35 Pour l'heure, reste encore à dessiner précisément les contours de l'arrêté.
14:39 En attendant, les maraudes citoyennes amiennoises
14:41 et deux autres associations ont d'ores et déjà prévu
14:44 de manifester mercredi prochain devant l'hôtel de ville.
14:48 Et puis nous partons pour la Martinique
14:50 où comment réagir en cas d'alerte tsunami ?
14:54 C'est l'un des objectifs de cette initiative.
14:57 L'île est en effet connue pour être sensible à de nombreux risques naturels.
15:01 Alors ce dispositif d'alerte, réalisé chaque année
15:04 et coordonné dans 48 territoires d'Amérique,
15:07 a permis de tester la vigilance des habitants.
15:10 Un reportage de Loïc Régis, de notre partenaire Via ATV sur place.
15:16 [Musique]
15:19 11h20, l'alarme retentit au service technique de la ville du Robert.
15:24 À quelques centaines de mètres de là, le signal est faiblement perçu
15:27 mais l'évacuation peut débuter.
15:29 Certains commerçants baissent leurs rideaux
15:31 et montent les étages pour se réfugier.
15:34 Habitants et employés municipaux se dirigent vers les points de ralliement.
15:38 Un exercice formateur selon les participants qui ont joué le jeu.
15:41 Au Robert, ville côtière,
15:43 il existe une cinquantaine de points de ralliement en cas d'alerte tsunami.
15:47 Celui-ci concerne une partie des habitants du bourg.
15:49 Il est situé à 15 mètres au-dessus du niveau de la mer.
15:53 La faible participation du jour n'est pas décourageante.
15:56 Elle permet de mettre en lumière les axes d'amélioration.
15:59 - Concernant déjà l'alerte, nous avons une sirène pour l'heure
16:03 qui permet de donner l'alerte pour le littoral.
16:06 Ça n'a pas été audible de toutes les personnes qui étaient dans la zone.
16:10 Les formations devaient être relayées par la police municipale
16:13 par la suite avec des voitures sonorisées,
16:15 mais là encore, ça n'était pas toujours audible.
16:17 Donc nous avons des réglages à faire sur la diffusion de l'alerte
16:19 de manière générale du message.
16:21 C'est en effet l'objectif de cet exercice.
16:24 Rappeler les bons gestes pour évacuer les populations à proximité des cours d'eau
16:28 et insister sur le fait que notre territoire est placé dans une zone sensible.
16:32 - La population doit être à nouveau impliquée, vraiment se sentir impliquée,
16:37 car oui c'est un exercice, mais ça peut arriver.
16:40 Et donc on ne doit pas se dire "bon ben mon quartier est à l'abri,
16:44 donc ce n'est pas la peine d'évacuer".
16:45 Non, c'est vraiment que toute la population se sente concernée par ce genre d'exercice.
16:50 Une trentaine d'États et une quinzaine de territoires dans la Caraïbe
16:53 sont concernés par cet exercice lancé en 2011 par les Nations Unies.
16:59 - Ouvrons désormais une page sport.
17:01 La boule lyonnaise était à l'honneur de cet événement dans la Loire.
17:05 Cette discipline sportive différente de la pétanque est une spécialité du département.
17:10 Et les règles sont bien précises.
17:12 À Chazelles-sur-Lyon, les meilleurs boulistes français étaient donc réunis
17:16 dans le nouveau stade de la ville.
17:18 Un reportage de Thibaut Rivière pour notre partenaire TL7 dans la Loire.
17:23 Ici, pas d'amalgame.
17:24 La boule lyonnaise est un sport avec des règles bien spécifiques
17:27 qui se différenciaient grandement du jeu qu'est la pétanque.
17:31 - Le principe de jeu est similaire.
17:33 C'est un jeu avec un but, des boules et jouer en 13 points.
17:37 Sauf que nous jouons avec des boules qui sont plus grosses
17:40 sur un jeu qui fait 27,50 m de long, très cadré, très réglementé.
17:46 - Pour placer sa boule, pas énormément de différence.
17:49 En revanche, voici comment on tire.
17:51 - On le tire une course d'élan de 7,50 m.
17:54 Il faut jeter la boule avant l'arrivée sur la barre limite
17:59 qui est matérialisée par ce trait blanc.
18:01 Nous avons devant l'objet tiré et annoncé une tolérance de 50 cm.
18:07 On complique encore plus qu'à la pétanque
18:09 puisqu'on ne peut pas tirer à la rafle.
18:11 - C'est la première fois que Chazelle-sur-Lyon organise
18:14 la 4e étape de la Ligue M1, la 1re division française.
18:17 Les meilleurs boulistes sont présents.
18:19 Une compétition rendue possible grâce au nouveau bouleau de Rome
18:22 âgé de moins d'un an.
18:24 Une fierté pour la commune.
18:26 - Quelque part, c'est faire le lien entre le passé et le futur.
18:29 Le bâtiment, c'est notre histoire.
18:32 Il a la forme d'un bâtiment industriel.
18:34 Chazelle a un passé industriel fort en termes de chapellerie.
18:39 Quelque part, c'est un trait d'union.
18:42 Ce trait d'union est porté par nos habitants.
18:44 Il n'y aurait pas de licenciés du sport, il n'y aurait pas de boulot de Rome.
18:49 Il n'y aurait pas notre histoire de la chapellerie,
18:52 ça ne serait pas un boulot de Rome avec cette forme-là.
18:58 - C'est la 1re école de foot pour les sourds et les malentendants.
19:01 A Toulouse, ce club nous a ouvert ses portes
19:03 pour rencontrer des jeunes footballeurs en situation de handicap.
19:07 L'initiative pourrait être bientôt récompensée par un fonds de dotation.
19:11 La cérémonie aura lieu en mai prochain, comme l'a constaté Lisa Hervé
19:15 pour notre partenaire Via Occitanie sur place.
19:17 - Stefano et Loen ont 6 ans.
19:20 Ils n'entendent pas, ce qui ne les empêche pas de jouer au foot.
19:24 Ils apprennent les règles comme tous les autres enfants.
19:28 - On joue en l'air, on se régale et on marque des buts.
19:32 - Comme eux, une vingtaine de jeunes sourds et malentendants
19:35 pratiquent le football à l'US Ramonville cette année.
19:38 Ils sont répartis dans différentes équipes suivant leur âge,
19:41 de 5 à 13 ans.
19:43 - Pour les U5 et le U6, c'est très petit, ils aiment toujours avoir le ballon,
19:48 mais quand tu commences à grandir, c'est les U8, U9,
19:53 on voit qu'il y a une communication plus intéressante, plus d'essence.
19:57 - Emmanuel, mais aussi Fred, tous deux sourds et malentendants
20:00 sont les responsables de cette section.
20:02 Ils accompagnent les enfants à chaque entraînement.
20:05 - Au début, c'est très dur.
20:07 La première année, l'intégration, il y a un peu l'angoisse,
20:11 où je vais, et mon but, c'est bien sûr de pouvoir les accompagner.
20:16 Là, il y a moins en moins de stress et c'est beaucoup mieux.
20:19 - Ils peuvent faire plusieurs exercices en individuel,
20:22 puis des temps collectifs.
20:24 - Ça se passe bien, mais comme ils sont sourds,
20:27 ils ne comprennent pas vraiment où sont leurs cages.
20:31 Ils comprennent quand même avec les gestes.
20:33 - Pour faciliter les échanges, le club a créé un livret.
20:36 - Des verbes basiques.
20:38 - Expression, sentiments et bien évidemment,
20:40 langage spécifique au football.
20:42 - C'est important parce qu'on avait envie d'être le club de la ville.
20:45 La ville, une spécificité, c'est qu'elle accueille pas mal d'enfants sourds,
20:48 et donc on s'est dit, pourquoi pas faire de même au foot,
20:51 que tout le monde puisse pratiquer le football,
20:54 peu importe leur handicap, ça s'ouvrira à tous.
20:56 - Des personnes sourdes et malentendantes,
20:58 chez les adultes également, seniors et loisirs.
21:01 Un caractère inclusif que le club entend développer.
21:04 En partenariat avec l'association ASEI,
21:07 l'US Ramonville accueillera notamment les personnes
21:10 en situation de handicap mental, dès la saison prochaine.
21:15 Comment transmettre la passion agricole aux jeunes générations ?
21:19 Vaste question dans les Vosges.
21:21 Cette ferme fait découvrir aux plus petits le métier d'agriculteur.
21:25 Près de 1700 enfants ont déjà été accueillis,
21:28 et les exploitants agricoles ne manquent ni d'idées, ni d'envie.
21:31 Vous allez le voir, un reportage de notre partenaire sur place, Vosges TV.
21:36 - Les agriculteurs d'un jour prenaient leur rôle très à cœur.
21:39 Ce matin, là du côté de Portieux, à la ferme de la Prairie,
21:42 la transmission est l'un des mots-clés.
21:45 Cinquième génération à rejoindre l'exploitation,
21:47 Eva est revenue après des études dans un tout autre domaine,
21:49 pour aider son père qui a repris il y a une quinzaine d'années la ferme familiale.
21:52 Avec toujours cette volonté de transmettre,
21:55 elle a apporté une dimension pédagogique à l'exploitation.
21:58 - On a des premiers enfants qui viennent voir,
22:00 j'en ai un qui a fait son anniversaire, qui veut devenir vétérinaire,
22:03 j'en ai d'autres qui me disent "moi je veux faire comme vous, agriculteurs,
22:05 je veux m'occuper des animaux".
22:07 J'espère que ça peut créer des voies, des vocations, des choses qui peuvent leur plaire.
22:11 Moi j'essaie de leur montrer le bon côté comme le mauvais côté des choses,
22:14 parce que le métier d'agriculteur aujourd'hui il n'est pas facile,
22:17 mais c'est vraiment le plus beau métier du monde.
22:19 Et je le conseille à tous les enfants qui peuvent venir chez nous.
22:21 - Et on la pousse !
22:23 En quelques mois, plus de 1700 enfants ont été accueillis.
22:26 Si aujourd'hui, lapins, vaches, chèvres et chevaux notamment se côtoient,
22:30 ça n'a pas toujours été le cas.
22:32 - Alors à l'époque du coup, il y avait des chevaux forcément,
22:34 parce qu'on travaillait encore avec les chevaux,
22:36 mais c'était tendance quand même élevage, donc les tiers.
22:39 Je me suis plutôt lancé au départ dans la pension de chevaux.
22:42 Nous avons 30 chevaux en 50 vaches,
22:44 donc nous avons aussi bien des charolaises, 45 charolaises,
22:47 nous avons 3 vaugiennes et nous avons aussi une petite troupe de highlands.
22:52 - La ferme de la Prairie, c'est aussi une attention particulière à la biodiversité.
22:56 Aucun pesticide n'est utilisé sur les sols,
22:58 un système d'irrigation naturelle a été mis en place
23:01 et des arbres plantés pour créer de l'ombre sur les parcelles.
23:04 Aujourd'hui, pour se développer, Daniel et Eva ont encore plein de projets.
23:08 - On a l'envie de s'installer en maraîchage,
23:11 donc on a trouvé quelqu'un pour nous aider à faire du maraîchage,
23:14 donc diversifié, puisqu'on a bien vu qu'avec la clientèle qu'on a eue,
23:17 on a de la demande.
23:18 - Se développer tout en ayant dans un coin de la tête cette transmission
23:21 et pourquoi pas faire naître des vocations.
23:24 D'ici quelques mois, des gites insolites permettront aux visiteurs
23:27 de prolonger encore un peu plus leur expérience à la ferme.
23:30 - Et puis nous terminons cette édition du Grand JT des Territoires en musique.
23:34 À Coignard dans les Yvelines, cet atelier de chant choral
23:37 réunit les cœurs et les voix de personnes de tout âge.
23:41 Ces rencontres ont lieu tous les mois pour les habitants de la commune.
23:44 La mairie à l'origine du projet souhaite créer un moment de bonne humeur.
23:48 Un reportage signé Patrick Jacques de Dixmude et Léa Carme
23:52 pour notre partenaire TV 78 dans les Yvelines.
23:55 - J'irai au bout de mes rêves, où la raison s'achève,
24:00 tout au bout de mes rêves.
24:04 - L'atelier mixage Les Ateliers du Vocal de Coignard existe depuis un an.
24:09 Cette chorale intergénérationnelle compte aujourd'hui 62 inscrits,
24:13 dont une dizaine d'enfants et adolescents.
24:16 En lançant le projet, la mairie souhaitait encourager les habitants
24:19 à se rassembler en favorisant le partage.
24:22 - Au murmure de la ville, on a un hémifole.
24:25 - Oh, mon Dieu, regarde ta folle, et j'aime encore mieux ça.
24:30 - Trois heures de chant et une pause goûter bien méritée,
24:33 c'est le programme de chaque séance.
24:36 - Ce qui me plaît dans ce cours, c'est le rassemblement de plusieurs personnes
24:39 dans une petite commune comme Coignard.
24:42 C'est super agréable.
24:44 Le dimanche après-midi, les gens se réunissent dans la bonne humeur, dans la joie.
24:47 - J'ai déjà suivi des cours de chant, mais j'apprécie beaucoup ce professeur
24:51 qui enthousiasme aussi bien pour les grands que pour les petits.
24:55 - Une chef de chœur professionnelle qui fédère,
24:59 Sandrine Conry s'est encouragée les chanteurs amateurs.
25:02 Les thèmes des ateliers changent à chaque séance.
25:05 Gospel, chant bulgare et aujourd'hui pop-rock pour diversifier le répertoire musical.
25:10 Le but étant de faire chanter tout le monde ensemble, quel que soit le niveau.
25:14 - Jeannine !
25:16 - Chante !
25:18 - I went to hell !
25:21 - Tout le monde a cet instrument, on a tous sur nous,
25:24 qui coûte pas cher, qui est facile à déplacer.
25:27 Le but, c'est de faire chanter tout le monde,
25:30 ceux qui chantent déjà dans des chœurs, ceux qui n'ont jamais chanté,
25:33 ceux qui ont peur de chanter, ceux qui chantent sous leur douche.
25:37 - La participation au cours est peu onéreuse,
25:40 30 euros pour 6 ateliers et la gratuité pour les moins de 18 ans.
25:44 Le prochain rendez-vous de la chorale aura lieu le 21 avril prochain,
25:47 toujours à l'espace Alphonse Dodé à Coignères.
25:50 Le thème, chanson française.
25:53 - Dans aucun autre lieu !
25:55 - Chant !
25:59 - Voilà, c'est la fin de cette édition.
26:01 Merci à tous de nous avoir suivis.
26:03 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
26:06 Au revoir à tous.
26:08 (Générique)
26:11 ---

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