Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !
Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
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00:00 - Je tiens à Valérie Benaim et Géraldine Benaim.
00:02 - Est-ce qu'on peut la voir, merci.
00:04 - Vous en avez ?
00:06 - Oui, je vous ai vu en direct et j'ai vu que Géraldine et Valérie,
00:09 je pense qu'elles ont la parfaite lecture de cette une,
00:12 que certains n'ont pas compris, c'est que cette une critique le traitement médiatique
00:16 et notamment le BFM, qui d'ailleurs, d'un point de vue de l'audience,
00:20 il faut bien reconnaître, ça fonctionne, ça leur a permis d'être à égalité
00:23 avec ces news sur le 1 mars.
00:25 - Je tiens à expliquer quelque chose en plus aux téléspectateurs.
00:27 Sachez qu'il y a des audiences tous les mois, en fait, il y a le classement des chaînes.
00:32 Sachez d'ailleurs, merci à vous, que C8 était largement encore leader au mois de mars.
00:36 Je crois qu'on n'a jamais eu un tel écart avec le deuxième TMC pour les chaînes TNV,
00:40 puisqu'on était 0,3 devant, c'est assez rare et voilà, c'est incroyable.
00:44 Donc merci à vous d'être aussi nombreux à regarder C8.
00:47 Et on suivait des audiences avec l'état-major de la chaîne, du groupe,
00:52 et c'est vrai que le vendredi soir, CNews était 0,1 devant BFM.
00:59 Donc à deux jours près, CNews était seul leader des chaînes à mots.
01:03 Et BFM, il y a eu malheureusement le samedi, le drame de l'affaire Emile.
01:09 - Non, le dimanche.
01:10 - Le drame de l'affaire Emile et ils ont fait une journée entière.
01:13 Et ce qui leur a permis, c'est ça qui est fou, et je pense que c'est à ça que vous me faisez allusion, Charlie Hebdo.
01:18 - Bien sûr, évidemment.
01:19 - Et ça leur a permis de revenir à égalité avec CNews grâce à cette journée.
01:22 - Exactement, parce qu'ils ont fait 4, 5, 4, 8 dans la journée.
01:26 - C'était énorme, c'était leur record depuis de nombreux mois.
01:28 Donc c'est ça que dit C9.
01:30 - C'est ça que dit RIS.
01:31 - Et ensuite, je voulais avoir un mot pour RIS, parce qu'en plus il a fait un édito
01:35 au moment où la décision du Conseil d'État est tombée pour défendre la liberté d'expression.
01:39 Donc en plus, nous on passe notre temps à se réclamer de la liberté d'expression,
01:43 à défendre la liberté d'expression.
01:44 Donc en plus, c'est dans ce cadre-là et c'est une critique encore une fois du traitement médiatique.
01:48 - Comment tu le sais ?
01:49 - Moi je suis BFM qui est attaqué là-dedans.
01:50 - Parce que moi je blague.
01:51 - Non mais tout le monde a parlé que de ça.
01:54 - Non mais juste, non mais, non mais...
01:56 - C'est le traitement médiatique.
01:57 - Là juste, c'est une question d'actu.
01:59 Tout le monde a parlé que de ça.
02:00 - Mais oui, l'édition spéciale, tu vois bien que c'est ça.
02:01 - Oui, c'est ça.
02:02 - Tiens Laurent, là-dessus.
02:03 - Et 11 heures de l'édition spéciale à la suite.
02:04 - Bah oui, moi je pense qu'il faut ni Blem et Charlie Hebdo qui fait son travail.
02:08 C'est de la caricature, c'est violent, certes, ça peut ne pas vous faire rire.
02:11 - Et il y a un méchant précis derrière.
02:13 Ni BFM qui fait des choix pour son audience.
02:16 - Bien sûr.
02:17 - Et que, évidemment, ce jour-là, tout le monde avait envie d'entendre parler d'Emile.
02:20 - Je suis d'accord avec toi.
02:21 - Et même, d'ailleurs, les voisins du Auvergnet ont dit
02:24 "J'ai passé ma journée devant la télévision parce que tout le monde..."
02:26 - On n'est pas obligés de se livrer à toutes les hypothèses les plus sauvronnues.
02:27 - Oui, exactement.
02:28 - On n'est pas obligés de se livrer à toutes les hypothèses les plus sauvronnues.
02:30 - Mais ça va à son avis.
02:31 Je veux dire, avant tout le monde le fait.
02:32 - Non mais alors là, là, là, tu vois, je comprends.
02:34 - Moi, je suis un peu comme toi.
02:37 - Il n'y a personne à blâmer.
02:38 - Rost, qu'on n'a pas entendu là-dessus parce que Benaim, Raymond et Géraldine ont les a déjà entendus
02:42 et Gilles aussi.
02:43 Et Dieu sait que les gens, on ont leur claque.
02:45 - Oui.
02:46 - Non, parce qu'on a trouvé des courages.
02:48 - Non, mais c'est vrai que nous, on a une lecture peut-être un peu plus aiguisée de la couve.
02:53 - C'est ça.
02:54 - Parce qu'on est à l'intérieur des médias depuis longtemps.
02:56 Mais c'est vrai que quelqu'un, quelqu'un de lambda 6, je vous en parle parce que j'ai vu des gens,
03:01 j'en ai parlé avec des gens qui, eux, étaient choqués au départ, au premier abord.
03:05 Mais effectivement, on voit la canne à pêche là, avec le squelette au bout.
03:10 Et effectivement, on tend, on voit que ça tend quelque chose et que les journalistes sont là.
03:15 - C'est très impressionnant.
03:16 - Et ça, c'est vrai que c'est, enfin.
03:18 - Enfin, les mêmes qui sont choqués sont ceux qui regardent les éditions spéciales, évidemment.
03:21 - Évidemment.
03:22 - Mais il a raison sur un truc, Rost aussi.
03:25 - Je suis encore là-dedans.
03:26 - Là, je trouve que vous dites plutôt pas de conneries.
03:29 - C'est assez rare, tout ça.
03:31 Rost a raison sur un truc.
03:32 Le mec qui n'a pas la référence, comme Raymond ne l'avait pas,
03:35 il voit juste le squelette comme ça et c'est compliqué.
03:38 - Mais je ne l'ai toujours pas.
03:39 - Surtout le titre.
03:40 - Mais travaillez.
03:41 - Surtout le titre.
03:42 - Travaillez là-dessus.
03:43 - C'est toujours là.
03:44 - Pour moi, pour moi.
03:45 - Pour moi, LCI.
03:46 - Mais Raymond, Raymond, Raymond.
03:47 - La référence, tout le monde l'a, puisque ça fait un peu.
03:50 - Non, mais LCI, au même moment où BFM était en édition spéciale,
03:53 LCI parlait de la guerre en Ukraine.
03:55 - Je sais.
03:56 - Mais c'était pas une édition spéciale.
03:57 - J'ai vu, moi, même CNews n'en parlait pas.
03:58 - BFM, c'était incroyable, en fait.
03:59 Il y avait un dispositif qui était hallucinant.
04:01 - Normal.
04:02 - Si je peux me permettre, Raymond, en fait, toi, tu lis quoi dans le message ?
04:04 - Normal pour l'ampleur du fait d'hiver, Géraldine.
04:07 - Moi, je lis quelque chose d'abominable.
04:08 - Et du drame.
04:09 - Quelque chose d'abominable.
04:10 - Et là, ça s'est passé samedi.
04:11 Et si je me mets à la place de la famille, on est mercredi,
04:13 ça s'est passé samedi.
04:14 Laissez un peu de temps, peut-être.
04:15 Laissez un peu de truc.
04:16 Moi, je vois un truc.
04:17 - Alors, n'en parlons pas, nous non plus.
04:18 - Je vois un truc.
04:19 - La représentation de la caméra.
04:20 - Si tu veux, mais nous, on ne le traite pas pareil.
04:23 On le traite avec respect quand on parle.
04:25 On ne fait pas de dessin comme ça.
04:26 - Mais moi, je suis d'accord.
04:27 - Moi, je ne suis pas la bien-pensante.
04:28 - C'est toi qui es le gars.
04:29 - Moi, je pense que quand il y a des chaînes, et je t'envoie un texto,
04:33 BFM, ils en ont fait des caisses, je suis d'accord.
04:35 Ils ont été mettre un mec devant un camion de gendarmerie
04:37 pendant 4 heures et il ne s'est passé rien.
04:38 C'était un mec devant un camion de gendarmerie.
04:40 - Oui, je te dis, moi, j'ai regardé.
04:41 Ce que j'ai regardé.
04:42 J'ai regardé sur CNews, ça parlait d'autre chose.
04:44 J'ai regardé LCI, ça parlait d'autre chose.
04:45 Je veux bien vous entendre.
04:46 Maintenant, vous me dites que ça, c'est pour BFM.
04:48 Moi, je vous dis que cette une-là, liberté d'expression,
04:51 je suis pour la liberté d'expression.
04:52 - Mais non, mais c'est pas que pour BFM.
04:53 - Je suis, Charlie, il n'y a pas de problème.
04:54 - C'est pas que pour BFM.
04:55 - Ça, j'aime pas du tout.
04:56 - A BFM, tu as le droit.
04:57 - Si demain, c'est mon enfant, je suis pas contente.
05:20 - Que Gauthier en profite pour faire une petite fleur à son employeur,
05:22 je peux comprendre.
05:23 Mais là, il n'y a pas à discuter sur la guerre CNews
05:24 ou des chaînes d'info et BFM.
05:25 C'est clairement la meute des journalistes.
05:26 - Vous voyez, on vient démontrer le biais pour les audiences.
05:29 - C'est le rôle de la carrière.
05:31 - Le plus important dans ta phrase, c'est avec Cyril.
05:34 - Je le dirai le plus possible.
05:36 - Mais non, merde pas.
05:37 - Mais même dans la vie privée, je dis souvent avec Cyril.
05:38 - Sauf avec ta femme, s'il te plaît.
05:41 - Et là, c'est là où ça va trop loin.
05:43 - On peut aimer ou pas, mais là, ils sont parfaitement dans leur rôle.
05:46 La caricature, elle est là pour dénoncer en choquant.
05:49 C'est exactement le rôle de Charlie Hebdo.
05:51 - Oui, mais Juliette.
05:52 - On a le droit de pas aimer, d'être dérangé, etc.
05:55 Mais le message est clair et la dénonciation peut être noble,
05:58 on peut être d'accord, mais moi, je défends quand même BFM.
06:00 - Il y a quelqu'un qui n'a pas été suivi.
06:01 - Pas agréable, voyons.
06:02 - Juliette, est-ce que tu peux quand même comprendre
06:05 que les gens qui n'ont pas la grille de lecture des professionnels
06:09 puissent être choqués par ça ?
06:11 - Bien sûr.
06:12 - Encore une fois, moi, Charles, c'était mon pote.
06:15 - On peut être choqués, mais quand toutes les caricatures...
06:17 - Je l'ai vu au téléphone quelques heures avant son assassinat
06:19 et c'est quelque chose qui m'a profondément marqué.
06:21 Et la liberté d'expression, je suis accroché à ça,
06:24 mais juste...
06:25 - Comment tu peux en comprendre ?
06:26 - Mais par contre... Pardon ?
06:27 - Je comprends que ça choque des gens, etc.
06:28 On s'en fout, c'est Charlie, on le sait.
06:30 - Oui, mais c'est...
06:31 - Tu pourras dire chaque semaine du "Raf".
06:32 - C'est un peu un second pour la famille et les structures.
06:33 - Tu pourras pas dire ça, parce que là...
06:34 - Si.
06:35 - Oui, mais c'est un gamin qui...
06:36 C'est un gamin et le dessin...
06:37 - C'est un enfant, on n'est pas un gamin.
06:38 - Les gens qui n'ont pas cette grille de lecture
06:39 comprenaient que ça puisse les choquer.
06:41 - Oui, à la limite, les gens...
06:42 - Je comprends pas que vous ne compreniez pas
06:44 Je ne croyais pas que ça puisse choquer les gens.
06:46 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]