"Les auteurs doivent-être châtiés" Julien Odoul est-il allé trop loin ?
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Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
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00:00 Alors, je voudrais revenir sur un tweet de Julien Audoul.
00:05 Vous êtes là en plus.
00:06 - Voilà.
00:08 - Vous avez tweeté sur cette affaire.
00:10 "Si vous ne remettez pas le voile, je brûlerai le collège.
00:13 Ceci n'est pas une blague.
00:14 Dernier avertissement, Free Palestine, le gymnase du collège des Champs-Plaisants à Sence,
00:19 a été saccagé et menacé de destruction.
00:21 Les auteurs doivent être identifiés, arrêtés et châtiés."
00:26 Qu'est-ce que vous entendez par châtier, Julien Audoul ?
00:28 Et je vais demander au public, dans le public, les 100 personnes.
00:31 Vous avez vu ce gymnase qui a été saccagé.
00:34 Posséde un boîtier, tout le public, bien sûr, possède un boîtier, si vous nous rejoignez.
00:37 Tout le public possède un boîtier, peut voter.
00:39 Vous pouvez voter en direct.
00:40 Les auteurs doivent être châtiés.
00:41 Julien Audoul, a-t-il été trop loin ?
00:43 Oui ou non ?
00:45 Pour moi, c'est non.
00:47 Julien Audoul.
00:48 - Non, je n'ai pas été trop loin, parce que la définition de châtier, c'est punir, sanctionner.
00:53 Et les individus qui ont fait ça, les racailles qui ont fait ça,
00:57 c'est-à-dire qui ont dévasté, saccagé le gymnase d'un collège,
01:01 qui ont inscrit des messages de haine et des menaces de destruction et d'incendie,
01:05 doivent être retrouvés et punis, sévèrement punis.
01:08 Alors s'ils sont mineurs, il faut que la punition soit adaptée.
01:12 Si ce sont des multirécidivistes, il faut que les parents aussi soient concernés,
01:17 parce qu'on ne peut pas laisser des enfants faire ça.
01:19 Et si ce sont des majeurs, il doit y avoir une peine dissuasive.
01:23 - Moi, je vais vous dire à qui je pense, là.
01:24 Je pense à tous nos amis musulmans à qui ce genre de fait fait énormément de mal.
01:31 Et ils en ont ras-le-bol d'avoir des abrutis.
01:35 - C'est une minorité qui dévaste tout.
01:36 - C'est une minorité qui fait plus de mal aux musulmans, d'ailleurs,
01:39 à la communauté musulmane, qui en a marre de voir des abrutis, pareil,
01:42 faire des actes comme ça, qui leur font beaucoup de mal derrière.
01:45 Et c'est vrai que ça, vraiment, pour moi, je suis complètement d'accord avec votre tweet, Julien Audoun.
01:50 Et franchement, il faut être vraiment...
01:53 Je vous dis, il ne faut pas avoir de compassion pour ce genre d'actes.
01:57 Gilles Verdez.
01:58 - Monsieur Audoun vient de faire un moment d'honorable et de s'excuser en direct.
02:01 Et je vous en ségré.
02:02 - Quoi, quoi ? - Parce que ce qui est scandaleux...
02:04 - Vous avez entendu qu'il s'est excusé ?
02:05 - Bien sûr, parce que ce qui est scandaleux dans le tweet derrière vous, c'est le mot "châtier".
02:08 - Attendez, attendez, attendez. - Et là, il vient de dire...
02:09 - Non, mais deux minutes, deux minutes, deux minutes.
02:10 Donc, vous, là, on a le Gilles Verdez.
02:13 On a le Gilles Verdez, ça y est.
02:15 Le Gilles Verdez de la semaine et maintenant le week-end.
02:17 Le Gilles Verdez... - Jean-Luc Gilles Verdez.
02:19 - Jean-Luc Mauvaise Foie. - Jean-Luc Verdez.
02:20 - Exactement. Jean-Luc Mélenchon Mauvaise Foie, Gilles Verdez.
02:23 Gilles Verdez.
02:24 Ce qu'il trouve scandaleux, c'est le tweet de Julien Audoun.
02:27 - Oui, le mot "châtier". - Mais il ne trouve pas scandaleux ce qui s'est passé au gymnase.
02:31 - Scandaleux. - Non, non.
02:32 Si vous le passez en numéro 1, c'est-à-dire en numéro 1, c'est le tweet de Julien Audoun,
02:35 et en numéro 2, c'est ce qui s'est passé dans le gymnase.
02:37 - Gilles Verdez, ne vous inquiétez pas, ça va bien se passer quand vous allez rentrer à la maison.
02:41 - Surtout "châtier", c'est un truc... - Avec Julien Audoun.
02:44 - Je relevais l'immense contradiction de M. Audoun parce qu'il s'est rendu compte que le mot "châtier" est un scandale.
02:49 Le mot "châtier" est un scandale.
02:51 - Ça veut dire quoi "châtier" ? - Châtier, mais laissez-moi finir juste.
02:54 - Laisse-le finir, Valérie. Valérie !
02:56 Eh oh, vous êtes là toute la semaine, vous êtes les 3 seuls qui parlent sur les autres.
02:59 C'est Gilles Verdez, Rémou et Valérie Benahim.
03:00 Donc les gars, oh... Oui, Gilles.
03:02 "Châtier", ça revient à quoi ? Châtiment corporel.
03:05 Est-ce que vous, M. Audoun, c'est le châtiment corporel qui nous mènera aux maisons de correction et pourquoi pas le bagne pour enfants ?
03:13 Donc ce terme "châtier", il est honteux. Je condamne, bien évidemment, ce qui s'est passé dans le collège.
03:20 - C'est en deuxième place. C'est le mot "châtier". - Gilles, je vais te dire, ton laxisme, ton laxisme, c'est exactement ce qui fait où on est la France aujourd'hui.
03:30 Je te le dis à chaque fois, tous les soirs. Laurence, ça y est, s'il te plaît.
03:32 - Moi, je vais acheter un petit Robert à Gilles Verdez. - Merci.
03:34 - Comme ça, il va pouvoir aller voir la définition de "châtier" puisque ça veut dire "cunier".
03:39 - Ah ! - Ah tiens, bah, tu vas le lire. Lis-le, lis. Tu as lu la définition, lis la définition.
03:44 Lis la définition. Il sait encore lire dans le dictionnaire ? Il sait chercher dans le dictionnaire ou il veut que je le fasse ?
03:49 - Merci. - Bah, allez-y, vous le saurez même pas.
03:50 - Bah, merci, ouais, merci. "Châtier", tu vas... - J'allais presque trouver la page.
03:53 - Tu vas la lire toi-même. Vas-y, réponds-lui déjà, ma chérie. - Alors, en plus, bien sûr, ça a l'ennui de dire "châtier".
03:58 - Mais il joue sur les mots, mais non moins derrière... - Ah bah non, c'est M. Odole.
04:01 - Ça va. Il y a une idéologie derrière. C'est pas marqué "Ah, bah, les profs" ou "J'aime pas ma voisine".
04:07 - Exactement. - Il y a marqué "Remettons le voile" ou sinon "Samuel Paty, ça vous a rien fait, ça vous rappelle rien ?"
04:12 Non, mais allons-y. Vous vous rendez compte de ce que vivent les profs, les enseignants et tout ça ?
04:16 - Il va lire parce que... Vous savez quoi ? Il va lire. Tu vas lire "châtier", le verbe "châtier".
04:20 Et je veux que tu le lises à haute voix, d'accord ? - Ah bah oui. - Bah vas-y, lis-le à haute voix.
04:24 Et vous allez voir, vous allez voir. Écoutez tout le public. "Châtier", écoutez bien ce que ça veut dire.
04:28 Et c'est exactement, pour moi, c'est le mot qui convenait le plus à cette situation.
04:33 Et, Julien Odole, vous avez trouvé le bon... Le mot juste que j'avais pas... Je connaissais pas la définition exacte.
04:38 La définition exacte, est-ce que vous pouvez la lire ? - "Punir sévèrement", "corriger".
04:41 - "Punir sévèrement". Merci. - Je t'ai dit. - Merci, merci. C'est bon.
04:45 - Merci, bienvenue. - Merci. - Merci.
04:47 - Et tu sais quoi ? Je te l'offre. Tu pourras aller offrir à Fatou comme cadeau de mariage. Merci.
04:53 - Non mais parce qu'on peut pas dire n'importe quoi. - Voilà, merci.
04:57 - Vous voyez, il y a un moment, il faut quand même aller au fond des choses.
04:59 - Merci, Rideau. Je pense que là, tu sais quoi, la sujet... Toi, je me ferais tout petit petit petit petit...
05:03 - Ah non, j'ai raison. - Non, non. "Punir sévèrement", c'est ce qui est exactement...
05:05 - Je vais vous dire que "corriger", c'est... - Valérie Bédahim.
05:07 - Oui, moi, j'ai... Une autre définition, c'est "punir sévèrement celui qui a commis une faute en vue de le rendre meilleur".
05:12 - Voilà. - Oui, le problème. - Merci. Elle t'en prend plein dans la gueule, là.
05:16 - Vraiment, oui. - Ça arrive de partout, toi. - Tu me dirais si je peux répondre ?
05:18 - Non, bah non, bah... - C'est toujours le même processus, de toute façon.
05:20 - C'est faire dire aux gens ce qu'ils ne disent pas, les pointer du doigt...
05:23 - Imaginer qu'ils pensent autre chose que ce qu'ils disent. - Voilà.
05:25 - Voilà, merci. - Il pensait aussi au professeur, comme le disait Laurence, ça y est, qui...
05:28 - Oui, mais c'est parce qu'on connaît l'animal, c'est pour ça. Le... - Qu'est-ce que t'as contre l'animal ?
05:33 - J'ai contre l'animal. - Tellement plus facile de commenter Châtier que de commenter Laurent.
05:39 - Exactement. Bravo, bravo, Laurence Allon. Tellement plus facile. Bravo.
05:43 (Applaudissements)
05:46 - C'est du Gilles Verdez dans le texte. C'est exactement ça.
05:49 Il a pas parlé une seconde de ce qui s'était passé dans le gymnase.
05:52 Il s'est arrêté sur le mot "Châtier" de Julien Audou.
05:54 On va voir ce qu'en pense le public. Je pense que ça va être encore une défaite pour toi, comme d'habitude.
05:57 - Ah ! - Oh ! - Eh ouais !
06:01 (Rires)
06:03 - Il les a induits en erreur. - J'aimerais qu'on change de public.
06:06 (Rires)
06:08 - Non, non, il vous a induits en erreur, mais je pense aussi qu'il vous a induits en erreur.
06:12 Non, mais vraiment. Non, mais Gilles Verdez, t'as lu le truc ? - Oui.
06:14 - Je pense que c'était le sondage de tout à l'heure. - Ah, d'accord.
06:16 (Rires)
06:18 - En tout cas, le public... C'est la 1re fois que le public est d'accord avec toi.
06:20 - Il les a payés, il les a payés. - Je vais demander à tous les Verdez de se lever et de partir.
06:24 (Rires)
06:26 - Merci la famille de Gilles. Merci. On va pas...
06:28 On ne va pas...
06:29 [Musique]