Maud Bregeon était l’invitée de #LaGrandeInterview d'Anthony Favalli dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00 Bonjour Maude Bréjon. Bonjour. C'est votre grande interview aujourd'hui vous êtes députée Renaissance des Hauts de Seine. Je vous remercie d'être avec nous ce matin.
00:07 On va commencer par un fait d'actualité. A Strasbourg, le gérant d'une boutique est menacé de mort pour avoir refusé une vendeuse intérimaire qui s'est présentée dans son magasin voilé.
00:18 Elle a refusé de quitter le magasin. Elle a filmé la scène qu'elle a ensuite diffusée sur les réseaux sociaux. Est-ce que cela vous choque ?
00:24 Elle a mis aujourd'hui une cible littéralement sur le dos de cet homme. C'est extrêmement dangereux. Est-ce que cela vous choque ce matin ?
00:31 C'est choquant et c'est à la fois insupportable et irresponsable. J'ai d'ailleurs une pensée pour le gérant de ce magasin.
00:38 Parce qu'on sait la violence des réseaux sociaux. On sait l'engrenage dans lequel la société parfois peut tomber.
00:46 On a eu des exemples, de tristes exemples, sans faire de comparaison directe avec Samuel Paty.
00:51 Mais on a vu néanmoins la pression que pouvait induire la haine sur Internet.
00:56 Ce sont des images qui sont aussi reléguées par les réseaux salafistes derrière.
01:00 J'espère qu'il y aura des suites vis-à-vis de cette femme.
01:03 Je crois plus globalement qu'il était tout à fait dans son droit de refuser d'avoir quelqu'un qui porte un signe religieux ostentatoire et qui travaille dans son magasin.
01:14 C'est en tout cas possible dans les règlements des entreprises.
01:18 L'enquête avance dans l'attaque au couteau qui s'est produite à Bordeaux mercredi soir.
01:22 Un mort, un blessé. L'auteur des faits est un homme de 25 ans d'origine afghane qui a obtenu le droit d'asile en 2021.
01:29 Ses victimes sont deux hommes d'origine algérienne à qui il reprochait de boire de l'alcool durant la fête de l'Aïd.
01:36 Si cette attaque n'est pas qualifiée de terroriste aujourd'hui par la procureure de la République,
01:40 de quoi est-elle le symptôme aujourd'hui dans notre société ?
01:43 Je vais me faire plus précis. Certains estiment que ces faits sont le fruit de l'islamisation de notre société.
01:48 D'abord, moi, je voudrais vous dire que je suis très inquiète.
01:51 Je suis très inquiète au regard des différents faits, que je qualifierais pas de faits divers,
01:58 qui sont des faits de société et dont vous avez, j'imagine, parlé ces derniers jours, ces dernières semaines.
02:03 Bordeaux, Viry-Châtillon, Montpellier avec la jeune Samara.
02:08 Je crois que c'est aujourd'hui toute la société qui doit être interrogée.
02:13 C'est l'école qui doit être interrogée. C'est l'autorité familiale qui doit être interrogée.
02:18 C'est l'autorité dans la rue qui doit être interrogée. Et c'est la place de la laïcité.
02:22 Il est peut-être temps de réaffirmer ce grand pacte républicain,
02:27 qu'est la laïcité, qu'est la liberté, si je puis me permettre, la liberté à la française.
02:32 La liberté de vivre comme on l'entend, la liberté de circuler dans l'espace public,
02:37 la liberté de s'habiller comme on le souhaite lorsqu'on est une femme, lorsqu'on est une jeune femme,
02:41 et la liberté de pratiquer ou pas un culte.
02:45 Moi, je comprends, et je l'entends beaucoup dans ma circonscription,
02:48 que les gens s'interrogent, que les gens s'inquiètent sur l'avenir.
02:51 Ce que je voudrais dire aujourd'hui, c'est que d'une part, on ne lâchera rien à l'école.
02:55 On ne lâchera rien en matière de moyens déployés, encore une fois, pour la laïcité,
02:59 rien que la laïcité, et de moyens dans les rues et pour la justice.
03:03 - Comment opère ce sursaut, concrètement ? - Ce ne sont pas des mots chus d'écrin.
03:07 Pendant trop longtemps, une partie de la classe politique, c'est encore d'ailleurs en partie le cas aujourd'hui,
03:12 et je pense notamment à la France insoumise, a refusé de qualifier ce qui se passait.
03:17 Il y a aujourd'hui un islamisme en France qui essaie de mettre des canifs, des coups de canifs dans le pacte républicain.
03:27 Je pense que nommer les choses, c'est déjà un pas en avant très important.
03:32 Et peut-être qu'on ne l'a pas suffisamment fait par le passé.
03:34 Et ensuite, il y a réaffirmer les valeurs qui sont les nôtres, comme l'a fait le président de la République,
03:39 comme le fait Gabriel Attal, que ce soit à l'école, dans la rue, et je le redis également,
03:43 au niveau des familles, parce que je crois que lorsqu'on a une extrême violence,
03:48 avec des publics très jeunes, vous vous rendez compte, 13 ou 14 ans,
03:52 derrière, il n'est pas complètement aberrant d'interroger l'autorité parentale.
03:58 Effectivement, Gabriel Attal, pour l'instant, veut des conseils de discipline à l'école primaire,
04:02 une prise en charge à l'internat pour les enfants qui partent à la dérive.
04:06 Est-ce que ce n'est pas un petit peu léger face à l'ampleur de la situation ?
04:09 Est-ce qu'il ne faudrait pas, vous le disiez, peut-être, voir du côté de la responsabilité des parents,
04:14 un petit peu plus avant, un petit peu plus fort, et puis aussi regarder du côté de la justice des mineurs,
04:18 et peut-être lever, par exemple, l'excuse de minorité, l'ABC, en tout cas, à l'âge de 15 ans plutôt qu'à 16 aujourd'hui.
04:24 Beaucoup a été fait en matière de justice des mineurs.
04:27 Il y a eu une réforme menée au précédent quinquennat.
04:30 Je crois que l'important, c'est que les peines soient prononcées et que les peines soient appliquées.
04:34 Ça, c'est la première chose.
04:36 Sur ce qu'a fait Gabriel Attal à l'école et les différentes annonces,
04:39 c'est des briques supplémentaires qui viennent réaffirmer l'autorité du chef d'établissement,
04:45 l'autorité des enseignants, l'autorité du monde éducatif.
04:48 Et puis ensuite, il y a ce qui est fait sur la radicalisation
04:52 et les différentes lois qu'on a votées avec le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
04:56 pour permettre de ficher davantage, de suivre davantage, d'expulser davantage aussi,
05:01 je pense notamment aux étrangers radicalisés.
05:04 Et donc, c'est une vision globale, un ensemble d'actions qu'on doit continuer à mener,
05:08 peut-être en étant plus ferme, et notamment en matière de justice et de justice des mineurs.
05:14 Moi, je ne suis pas opposée.
05:16 Et on aura l'occasion au Parlement, je l'espère, de faire des propositions et d'en débattre.
05:19 Vos collègues de Strasbourg, les députés européens du groupe Renew,
05:23 ont voté mercredi le pacte asile et immigration,
05:26 un pacte que beaucoup de dirigeants qualifient d'historique.
05:28 Étonnamment, en France, Valérie Ayé, tête de liste Renaissance aux Européennes,
05:32 est la seule et unique candidate à le soutenir.
05:35 Alors, je voulais vous poser la question.
05:36 Qu'a-t-elle vu d'historique Valérie Ayé que, manifestement,
05:39 personne d'autre n'a vu parmi les candidats en lice ?
05:41 Alors, contrairement à ce que j'ai pu entendre à gauche comme à droite, d'ailleurs,
05:45 mais notamment du côté de M. Bellamy et de M. Barlela,
05:48 le pacte asile européen est un pacte de reprise en main
05:53 des frontières de l'Union européenne.
05:56 C'est un pacte de fermeté, c'est un pacte de contrôle de l'immigration illégale.
05:59 C'est absolument historique.
06:01 On va permettre à l'Union européenne d'accentuer les moyens mis aux frontières
06:06 pour avoir des contrôles et des demandes d'asile à la frontière,
06:10 si je puis dire, un filtrage en amont,
06:13 et donc des exclusions plus faciles et plus rapides.
06:16 Ça n'était jamais arrivé.
06:18 C'est-à-dire que quelqu'un qui va arriver à la frontière italienne
06:21 va faire sa demande à la frontière italienne sans rentrer sur le sol européen.
06:25 Et à ce moment-là, on lui dira si oui ou non, il peut prétendre à l'asile.
06:29 Mais qu'en est-il des routes illégales qui permettent d'entrer sur le territoire
06:32 de l'Union européenne une fois que les clandestins sont là ?
06:34 C'est une action globale.
06:36 D'abord, on maîtrise davantage nos frontières
06:38 parce qu'on a renforcé les moyens de Frontex.
06:40 Ensuite, avec ce pacte, on permet d'enregistrer,
06:44 de partager les données sur les personnes qui rentrent,
06:47 de les expulser plus facilement,
06:49 notamment avec ces demandes à la frontière.
06:51 Et ensuite, il y a ce qu'on fait à l'échelle nationale.
06:54 Moi, je ne pense pas que les frontières européennes
06:57 et les frontières françaises s'opposent.
06:59 Je pense qu'encore une fois, c'est l'action globale.
07:01 L'Empédouza et la jungle de Calais, c'est bientôt fini,
07:03 comme le dit Valérie Aiguier, dans les deux ans,
07:05 grâce à ce pacte asile et immigration.
07:07 On peut y croire à ça ?
07:08 Mais c'est grâce à l'ensemble des actions qui sont menées.
07:11 Je crois que l'immigration,
07:13 l'enjeu majeur qu'est l'enjeu de l'immigration,
07:16 parce que ça pose des sujets d'identité,
07:19 parce que ça pose des sujets de sécurité,
07:21 parce que ça pose des enjeux,
07:23 parfois, sociaux, civilisationnels,
07:25 elle trouve des réponses à l'échelle française,
07:28 comme l'a fait le ministre de l'Intérieur.
07:30 On a longuement débattu sur la loi immigration
07:32 fin d'année dernière, et à l'échelle européenne.
07:35 Parce que la France s'en sortira si l'Europe est ferme,
07:38 si l'Europe maîtrise mieux ses frontières,
07:40 si l'Europe réfléchit en commun et agit en commun
07:45 pour pouvoir, encore une fois, expulser et expulser davantage qu'elle le fait aujourd'hui.
07:49 Et si on interrogeait les Français sur cette question,
07:51 69% des Français sont aujourd'hui favorables à un référendum,
07:54 selon notre sondage CSA pour CNews et Europe 1,
07:57 soit plus de 2/3 des Français ne doivent-ils pas avoir voix au chapitre ?
08:00 Est-ce que vous allez leur confisquer ce débat ?
08:02 Alors, d'abord, les Français ont toujours eu voix au chapitre.
08:05 Ça s'appelle les élections.
08:07 Et c'est un débat, c'est un sujet qui est largement débattu,
08:10 vous le savez, pendant les élections.
08:11 C'est la deuxième préoccupation des Français derrière le pouvoir d'achat.
08:14 Et je l'entends complètement.
08:15 Moi, je vais vous dire, je pense que ce que montre ce sondage,
08:18 c'est au fond une demande d'action et de fermeté extrêmement importante.
08:26 Les élections européennes seront l'occasion pour les Français
08:33 de s'exprimer quant à la politique migratoire qu'ils veulent.
08:36 Les élections présidentielles l'ont été, les élections législatives également.
08:40 On a un débat au Parlement.
08:42 On a eu un débat qui a duré plusieurs semaines en fin d'année dernière.
08:45 Et on l'a, nous, dans chacune de nos circonscriptions.
08:48 Donc, il ne faut pas dire qu'il n'y a pas de débat.
08:50 Moi, ce qui m'intéresse, c'est comment est-ce qu'encore une fois,
08:53 on arrive à agir de façon plus efficace,
08:56 à reprendre le contrôle des frontières françaises et européennes,
09:00 à avoir une action synchronisée,
09:02 parce que je crois que derrière ce sondage et derrière ce plébiscite
09:06 du référendum sur l'immigration, c'est en fait un besoin impérieux
09:11 de fermeté et d'action du pouvoir politique.
09:13 Cette élection européenne ne risque pas d'être un référendum
09:18 justement sur l'immigration, en quelque sorte.
09:21 Si on parle de ces élections européennes,
09:23 la candidate, votre candidate, Valérie Ayé,
09:25 est largement distancée par Jordan Bardella,
09:27 qui est crédité à 30% des voix aujourd'hui.
09:29 La stratégie de diabolisation du RN ne fonctionne pas.
09:32 Le match est déjà plié. Vous allez changer de stratégie ?
09:35 Alors, d'abord, une élection, ce n'est pas un sprint,
09:38 c'est une course de fond. Il reste encore deux mois.
09:41 C'est la première chose. La campagne débute à peine.
09:44 Moi, je n'ai jamais cru dans la stratégie de diabolisation
09:48 du Rassemblement national. Ce qui m'intéresse,
09:51 et c'est ce que j'essaie de faire pour ma part au Parlement français,
09:54 à l'Assemblée nationale, c'est de débattre du fond.
09:57 Ma conviction, c'est que la France répondra
10:01 aux grands enjeux de son temps de façon efficace
10:04 si elle le fait en coordination avec une échelle
10:07 plus importante qu'est l'Union européenne.
10:09 C'est le cas sur l'immigration, c'est le cas sur l'agriculture,
10:13 c'est le cas sur l'écologie. Et c'est ensemble,
10:16 et de façon synchronisée, parce que ce sont des défis
10:19 qui dépassent nos frontières, qui dépassent notre territoire,
10:22 qu'on arrivera à être efficaces.
10:24 Je ne crois pas à un projet, qu'est celui de Jordane Bardella,
10:27 de rétrécissement de la France sur elle-même.
10:29 Je pense que l'isolement de la France par rapport à l'Union européenne,
10:32 qui est le projet qu'il plébiscite, c'est un projet
10:35 qui fera mal aux Français, parce qu'on sera moins efficaces,
10:38 notamment pour lutter contre l'immigration irrégulière.
10:40 Regardez ce que fait Mme Mélanie, qui n'est pourtant pas de ma famille politique.
10:43 Elle ne se désolidarise pas de l'Union européenne.
10:46 Je pense que sur les sujets d'agriculture,
10:48 on voit bien que les exports et que les imports continuent,
10:51 donc on a besoin d'avoir une réflexion et une action
10:54 à l'échelle supranationale.
10:56 Mais c'est encore une fois deux projets de fond qui doivent s'opposer.
10:59 Je vous félicite de voir que vous le menez sur des débats,
11:01 encore lundi dernier, d'ailleurs, avec Valérie Ayé.
11:04 C'est là-dessus que les Français jugeront,
11:06 et c'est à ces questions-là que les Français répondront.
11:09 On n'a toujours pas les noms des 2e et 3e de liste
11:12 aux élections européennes, sur la liste Renaissance.
11:15 Oui, mais en face de vous, vous avez Jordane Bardella,
11:18 qui lui a recruté Mathieu Vallel, ancien patron de Frontex,
11:21 également. Est-ce que vous avez du mal à recruter
11:24 des candidats pour ces élections européennes ?
11:27 On n'a pas de mal à recruter de candidats.
11:29 Il y a beaucoup de candidats et beaucoup plus de candidats
11:32 que de places sur la liste.
11:34 C'est normal qu'il y ait du temps pris
11:37 pour avoir les meilleurs profits.
11:39 Et puis aussi des discussions, parce que ce n'est pas une liste
11:42 qui est uniquement Renaissance.
11:44 Cette liste, c'est une grande liste de rassemblement
11:46 du centre, avec l'UDI d'Hervé-Marseille,
11:49 avec Horizon d'Edouard Philippe, avec le modem de François Bayrou.
11:52 C'est l'ensemble de ces composantes qui seront représentées,
11:55 et j'espère l'ensemble des territoires de France aussi.
11:58 Comment résoudre cette gabegie financière de l'État
12:01 avec un déficit public à 5,5 % du PIB en 2023 ?
12:05 Pour la plupart des économistes, Maude Bréjon,
12:08 on se dirige vers une cure d'austérité de grande ampleur.
12:10 Pourtant, Emmanuel Macron ne veut pas de loi
12:12 de finances rectificatives. Est-ce que l'exécutif est dans le déni ?
12:15 Est-ce qu'il ment aux Français sur la gravité de la situation ?
12:18 Non, au contraire. Je pense que Bruno Le Maire
12:20 a été extrêmement clair, et le président de la République également.
12:25 Rappelons quelques secondes ce qui s'est passé.
12:28 On a eu des crises monumentales et historiques.
12:31 On a aidé les Français. Moi, je ne regrette pas
12:34 qu'on ait déployé le quoi qu'il en coûte.
12:35 Je ne regrette pas qu'on ait pris en charge
12:38 le salaire de 10 millions de Français
12:39 lorsqu'ils ne pouvaient plus aller travailler.
12:41 Point. Point. Ces crises sont derrière nous.
12:44 Il est normal de baisser nos dépenses.
12:46 Quand vous avez moins de recettes, vous baissez vos dépenses.
12:49 La solution, l'autre solution, a pu être d'augmenter les impôts.
12:52 J'en profite pour le redire sur votre plateau,
12:54 il n'y aura pas d'augmentation d'impôts.
12:56 On est dans un principe de responsabilité.
12:59 Eric Ciotti voit un plan caché, toutefois,
13:01 pour augmenter les impôts après les élections européennes.
13:04 Parlons-en. Eric Ciotti nous parle d'un plan caché.
13:06 Alors moi, j'ai souvenir des grands débats
13:08 avec les Républicains ces derniers mois,
13:10 et notamment durant la crise de l'énergie
13:12 et la montée de l'inflation.
13:14 Il ne s'est pas passé une semaine, pas une semaine,
13:17 sans qu'on ait une nouvelle demande de dépenses
13:19 de la part des Républicains.
13:20 Alors, un coup, c'était M. Bertrand
13:22 qui nous demandait de la restaurante sur le carburant,
13:24 de l'autre, c'était M. Ciotti qui nous demandait
13:26 de faire davantage sur les factures d'électricité.
13:28 Lorsqu'on prend l'ensemble des demandes de dépenses
13:30 qu'ils ont formulées à l'Assemblée nationale
13:33 lors du dernier projet de loi de finances,
13:34 donc c'était à l'automne dernier,
13:36 ça chiffrait à 120 milliards d'euros.
13:39 Donc, en fait, moi je considère qu'on n'a pas de leçon
13:42 à recevoir des Républicains.
13:44 Et j'entends leur demande d'avoir un projet de loi
13:47 de finances rectificatif.
13:49 Tout le monde sait que c'est un piège.
13:50 Ce que veulent les Républicains,
13:52 ce que souhaitent les Républicains,
13:54 c'est qu'on présente une loi sur laquelle, évidemment,
13:56 ils refuseront toute baisse de dépenses
13:58 pour ensuite nous emmener à un 49.3,
14:00 personne n'est dupe.
14:01 Tout va bien entre Bruno Le Maire et Emmanuel Macron ?
14:03 En tout cas, ils partagent la même ligne.
14:06 Et ils la partagent depuis 7 ans.
14:07 La ligne qui est celle de ne pas augmenter
14:10 les impôts des Français, même de les baisser.
14:12 La ligne qui est celle de la politique d'attractivité,
14:14 celle qui a permis de créer 400 000 entreprises l'année dernière.
14:17 Et puis cette politique d'aide au pouvoir d'achat
14:20 dans des moments très difficiles,
14:22 notamment ceux qu'on a traversés ces trois dernières années,
14:24 elle est partagée par le président de la République
14:27 et Bruno Le Maire.
14:29 Elle déroule, si je puis dire, depuis Bercy,
14:31 sous l'autorité d'Emmanuel Macron.
14:32 Merci beaucoup, Maude Bréjon,
14:34 députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
14:36 Merci.
14:37 Et votre grande interview sur CNews et sur Europe 1.
14:40 (Générique)
14:43 [SILENCE]