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Au programme ce soir, le point sur le temps suspendu entre le Proche et le Moyen-Orient. 4 jours après les frappes de Téhéran, Netanyahou cherche encore la réponse qui ferait ses affaires.

Nous évoquerons également cette conférence de mouvements conservateurs organisée en Belgique et perturbée par le bourgmestre local.

Nous reviendrons sur le dispositif sécuritaire des Jeux olympiques de Paris. Au programme : surveillance, flicage et intrusion…

Et puis nous ouvrirons enfin une page sur la violence des mineurs avec Rémi Tell.

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00:00 [Musique]
00:14 Madame, Monsieur, bonsoir, bienvenue dans cette nouvelle édition.
00:18 Au programme ce soir, le point sur le temps suspendu entre le Proche et le Moyen-Orient.
00:22 Quatre jours après les frappes de Téhéran, Netanyahou cherche encore la réponse qui fera ses affaires.
00:28 Nous évoquerons ensuite la conférence de mouvement conservateur organisée en Belgique.
00:32 Elle a été perturbée par le bourgmaistre local.
00:36 Nous reviendrons ensuite sur le dispositif sécuritaire des Jeux Olympiques de Paris,
00:40 au programme surveillance, flicage et intrusion.
00:43 Et puis avec Rémi Tell, nous ouvrirons ensuite une page sur la violence des mineurs.
00:48 [Musique]
00:52 Israël face au dilemme de l'Harry Post.
00:55 Quatre jours après l'attaque iranienne, Benjamin Netanyahou semble tiraillé entre des influences contradictoires.
01:01 Déjà embourbé dans le conflit à Gaza, les décisions du Premier ministre israélien pourraient avoir des conséquences mondiales.
01:07 Le point tout de suite.
01:09 Benjamin Netanyahou aurait peut-être réfléchi davantage à la frappe contre le consulat de Damas
01:14 s'il savait la situation qu'il devrait ensuite affronter.
01:17 En effet, depuis la riposte iranienne de samedi,
01:20 le Premier ministre israélien, de coutume loquace, est resté discret plusieurs jours.
01:25 Pas de prise de parole télévisée, pas de déclaration,
01:28 un flou qui témoigne de la complexité de la situation.
01:32 Pourtant, dès l'annonce des frappes de Téhéran lancées sur Israël,
01:35 les proches de Netanyahou poussant à une riposte violente n'ont pas manqué.
01:39 Benny Gantz et Gadi Ezenkot, tous deux anciens chefs d'état-major d'Israël,
01:44 ont plaidé pour une riposte immédiate.
01:46 Un positionnement qui était d'ailleurs repris dans les médias français par le député,
01:50 des Français de l'étranger Meir Habib.
01:52 La réponse d'Israël va être très forte,
01:55 elle va être dissuadive, elle va être disproportionnée.
01:58 Parce que c'est la seule chose qu'en face ils peuvent comprendre.
02:03 Pour l'heure, malgré les pressions, Benjamin Netanyahou n'a pas cédé.
02:07 En effet, depuis le 7 octobre, le Premier ministre israélien reste prudent
02:11 vis-à-vis des hauts gradés qu'il entoure,
02:13 estimant qu'il porte une part importante de responsabilité pour le 7 octobre
02:16 et l'attaque du Hamas qui n'a pas été arrêtée.
02:19 D'un autre côté, une riposte contre l'Iran pourrait aussi servir sa partition politique.
02:24 C'est ce qu'expliquait l'ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin.
02:28 C'est un gouvernement faible qui est aujourd'hui à la tête d'Israël.
02:32 C'est un gouvernement qui est fragile du fait même de cet équilibre
02:36 entre les ultranationalistes et les autres.
02:39 Donc c'est un gouvernement qui, s'il veut durer, doit constamment rechercher de nouvelles cibles
02:44 et doit constamment être dans l'action au service de la sécurité d'Israël.
02:50 Mais si Netanyahou aurait besoin certes d'un regain de popularité,
02:53 il n'en reste pas moins que les pressions des Etats-Unis pour retenir sa main
02:57 se font lourdement sentir.
02:59 A plus forte raison que Washington a également un calendrier propre à gérer,
03:02 celui de la course à la Maison-Blanche
03:05 qui se passerait bien d'un affrontement ouvert avec l'Iran en plus de l'Ukraine et de Gaza.
03:10 C'est dans ce cadre qu'Américains et Européens se sont à nouveau engouffrés
03:13 dans les déclarations de sanctions supplémentaires contre l'Iran.
03:17 Des sanctions qui n'auront probablement qu'une incidence faible sur Téhéran
03:20 alors qu'une guerre ouverte pourrait contribuer à tendre les marchés mondiaux,
03:23 notamment en matière d'hydrocarbures,
03:25 et compliquer encore davantage la situation des économies occidentales.
03:30 D'ailleurs, malgré le poids américain sur les décisions israéliennes,
03:33 le Premier ministre a voulu se montrer seul chef à bord ce mercredi.
03:36 J'apprécie le soutien de nos partenaires internationaux,
03:39 mais nous prendrons seul notre décision de nous défendre.
03:43 Je reviens maintenant de rencontre avec les ministres des Affaires étrangères
03:47 de Grande-Bretagne et d'Allemagne.
03:49 Hier soir, je me suis entretenu avec le Premier ministre britannique Rishi Sounak
03:54 et bientôt je parlerai également avec d'autres dirigeants.
03:59 Je remercie nos partenaires pour leur soutien à la défense d'Israël.
04:03 Un soutien en parole et en actes.
04:06 Nos partenaires ont émis toutes sortes de suggestions et de conseils, j'apprécie.
04:11 Mais je tiens à être clair, nous prendrons nos propres décisions
04:15 et l'État d'Israël fera tout ce qui est nécessaire pour se défendre.
04:19 De quoi comprendre que la décision n'est pas encore définitivement arrêtée.
04:23 En effet, s'il semble peu probable qu'Israël n'ait aucune réaction
04:27 après la riposte iranienne du 14 avril, il reste encore à définir les contours.
04:32 Dans ce cadre, les stocks d'armes, très sollicités par l'opération en cours sur la bande de Gaza
04:36 et les opérations sur Rafah prévues par Tel Aviv,
04:39 pourraient plaider pour une riposte dont beaucoup parlent.
04:42 Une attaque informatique contre Téhéran.
04:45 Elle aurait un mérite, au-delà du fait qu'elle épargnera les vies,
04:48 c'est que les Occidentaux ne s'en rendront globalement pas compte
04:51 et qu'il faudra croire Tel Aviv sur parole.
04:53 En revanche, si la riposte est d'ordre militaire,
04:56 il est probable qu'Israël doive lever le pied sur les questions relatives au Hamas.
05:00 Dans ce cadre, l'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmer
05:03 a confié qu'il craignait que l'attaque iranienne
05:06 et fournit une excuse à Netanyahou pour détourner l'attention du bourbier Gazaoui
05:11 et faire glisser la guerre sur un autre front.
05:13 Ambiance Big Brother à Bruxelles, mardi, une conférence de mouvement conservateur
05:23 où a été annoncé notamment le Hongrois Viktor Orban et Éric Zemmour
05:26 a été interdite par les autorités locales.
05:29 Les explications de nos correspondants à Bruxelles.
05:32 Cela aurait dû être un banal colloque conservateur
05:34 comme il y en a des dizaines de similaires chaque année en Europe.
05:37 Mais le Natcon de Bruxelles aura finalement attiré une grande attention médiatique.
05:42 Ce rassemblement, qui a notamment vu se succéder Nigel Farage, l'homme du Brexit,
05:47 le Premier ministre hongrois Orban, l'ancien Premier ministre polonais Morawiecki
05:52 et diverses autres personnalités conservatrices du monde occidental,
05:56 a été la cible des interdictions des autorités locales belges
05:59 qui ont mobilisé les forces de l'ordre pour empêcher cet événement
06:02 sous prétexte de lutte contre les troubles à l'ordre public.
06:05 Déjà avant l'organisation ou la tenue de ce colloque,
06:10 il y a eu des menaces de la part de l'Antifa,
06:14 de la part d'autres organisations non gouvernementales.
06:17 C'est un colloque, comme le dit le titre, qui est conservateur et patriotique,
06:22 sans pour autant être extrémiste. La plupart des intervenants sont des conservateurs
06:28 qu'on pourrait appeler libéraux et modérés, beaucoup d'hommes politiques,
06:32 des députés, des professeurs d'université, des intellectuels,
06:36 quelques invités de marque évidemment.
06:39 L'événement a été organisé par des structures conservatrices,
06:43 parmi lesquelles le MCSC, qui est proche du FIDES,
06:48 le parti du Premier ministre hongrois Victor Orban.
06:52 La salle prévue pour accueillir l'événement ne l'a finalement pas fait
06:56 car son propriétaire a subi de fortes pressions et a fini par jeter le gant.
07:01 Un autre endroit a été trouvé, dans un hôtel,
07:05 mais l'hôtel a fini par renoncer également.
07:08 Une troisième solution a été trouvée,
07:11 et donc c'est dans ce nouvel endroit, une salle située dans la commune de Saint-Justenot,
07:17 juste à côté de la commune de Bruxelles, que les participants se sont rassemblés.
07:22 Les organisateurs nous ont fait entrer en passant par les cuisines de la salle.
07:26 Mais là aussi, il y a eu une grande pression politique.
07:29 Le maire de cette commune limitrophe de Bruxelles
07:34 a donc décidé également d'interdire le colloque
07:37 en disant que l'extrême droite n'était pas la bienvenue ici sur cette commune.
07:43 Et dès lors, la police a été envoyée pour interdire ce colloque.
07:48 Alors j'ai assisté au fait qu'on a mené la police ici à l'intérieur du bâtiment.
07:52 D'autres policiers sont arrivés en renfort,
07:54 et un cours d'eau de police a été déployé devant la façade de l'immeuble.
07:59 Les personnes qui désiraient rentrer n'ont pu plus rentrer,
08:03 et celles qui sortaient ne pouvaient plus de nouveau rentrer.
08:07 Éric Zemmour devait prendre la parole à 16h.
08:11 Il est arrivé à 15h30 et n'a pas pu entrer
08:15 puisque le cours d'eau de police l'empêchait de pénétrer.
08:19 Bon an mal an, en dépit des perturbations,
08:21 la première journée de la conférence a pu se terminer
08:24 avec un programme certes bouleversé,
08:26 certains orateurs comme Éric Zemmour ou des eurodéputés du RN
08:30 n'ayant pu entrer dans la salle afin d'y prononcer leur discours.
08:33 Dans une ambiance fort chabrol,
08:35 les traiteurs sont malgré tout parvenus à faire entrer presque clandestinement
08:39 les ravitaillements de nourriture et de boisson pour les participants présents.
08:43 Pour le philosophe David Engels,
08:44 cet événement doit être pris comme un avertissement pour l'avenir.
08:47 Je crois, vu les réactions en ligne, vu les protestations politiques
08:52 qui viennent même des États-Unis sur ce qui est en train de se passer ici,
08:55 montre que les événements semblent mener au résultat contraire
09:02 de ce qui était voulu au début.
09:04 Il y a beaucoup de solidarisation.
09:06 Et puis, de l'autre côté, je crois qu'il y a aussi toute une série
09:09 d'hommes politiques, de penseurs, de professeurs conservateurs,
09:13 disons plutôt modérés,
09:16 ont dû réaliser que même cette modération,
09:21 même cette volonté en partie de se soumettre,
09:25 pour moi partiellement à l'idéologie de gauche,
09:27 ne va finalement pas vraiment leur amener ce qu'ils veulent.
09:31 Tôt ou tard, tout le monde est mis dans le même sac de l'extrême droite.
09:35 Tout le monde va subir les mêmes conséquences
09:38 qui vont même aller jusqu'à la violence,
09:41 jusqu'au fait d'être séquestré ici, dans une salle,
09:44 qu'on ne sait plus quitter sans plus pouvoir y rentrer.
09:47 Et donc, je crois qu'il y a aussi un certain aspect cyniquement pédagogique
09:51 dans ces faits qui montrent que, voilà, tôt ou tard,
09:54 tout ce qui ne se soumet pas entièrement au diktat woke
09:57 va être poursuivi, voire persécuté,
10:01 comme faisant partie de l'extrême droite
10:03 et devra en subir les conséquences.
10:05 Au final, la conférence a pu reprendre aujourd'hui normalement,
10:08 en raison d'une décision du Conseil d'État belge
10:11 cassant l'interdiction émise par le bourgmestre local.
10:14 Cette tornade médiatique a au moins eu l'avantage
10:16 pour les organisateurs de médiatiser un événement
10:19 bien au-delà de tout ce qu'ils auraient pu espérer,
10:22 mais montre aussi qu'à terme, sans renversement de table,
10:25 même les colloques conservateurs les plus respectables
10:27 finiront eux aussi par se voir entravés, voire interdits.
10:31 En effet, comme dans toute logique totalitaire de saucissonnage,
10:34 les interdictions ont lieu tranche par tranche
10:37 jusqu'à l'annihilation complète de toute opposition structurée.
10:40 Le tout, de toute évidence, sans enthousiasme,
10:44 mais sans grande résistance non plus des sociétés occidentales
10:47 déboussolées, découragées et atomisées.
10:50 Les jeux de la surveillance 16 ans après Pékin.
10:58 Paris s'apprête à inaugurer nombre d'outils de flicage.
11:01 Tour d'horizon avec Olivier Frèrejac.
11:04 Une pandémie pour les vacciner tous,
11:06 des jeux pour les contrôler tous.
11:08 En l'espace de quelques années, le piège sécuritaire
11:10 s'est abattu sur la France.
11:12 Les Olympiades parisiennes de l'été 2024
11:14 devraient faire passer un nouveau cap en matière de tenaille sécuritaire,
11:18 avec comme toujours des expérimentations qui deviendront la norme
11:22 et une accoutumance toujours plus accrue des Français
11:25 à des règles qui peu à peu réduisent les libertés à peau de chagrin.
11:29 La réévaluation du plan Vigipirate à son niveau le plus élevé,
11:33 c'est-à-dire au niveau attentat après l'attaque de Moscou du 22 mars,
11:37 devrait permettre au gouvernement d'accélérer la cadence sécuritaire.
11:41 La raison apparente et légitime, éviter une attaque terroriste.
11:45 Les moyens, eux, posent de sérieuses questions.
11:48 Caméras intelligentes, drones, QR code, criblage.
11:52 L'arsenal sécuritaire mis en place laisse peu de place aux libertés et l'expérimentation.
11:56 De la vidéosurveillance algorithmique,
11:59 la VSA se trouve au cœur des inquiétudes des défenseurs des libertés.
12:03 La loi autorise le recours à cette technologie
12:06 pour tout événement récréatif, sportif et culturel jusqu'en mars 2025,
12:12 soit bien au-delà des Jeux.
12:14 Le champ d'action est par ailleurs très large et le texte fait de la France
12:17 le premier pays de l'Union européenne à adopter un cadre légal
12:20 pour les caméras augmentées.
12:22 Équipées de logiciels d'analyse d'images,
12:25 celles-ci doivent permettre de détecter en temps réel des événements prédéterminés.
12:29 Pour les Olympiades, il s'agira de repérer les comportements jugés suspects ou anormaux,
12:34 mouvements de foules, bagages abandonnés ou encore déplacements suspects en bande,
12:38 pour ensuite, a priori, répliquer.
12:41 Ce dispositif devrait être reconduit
12:44 dans le cadre du maintien de l'ordre de demain
12:46 face aux manifestations de type syndical,
12:48 gilets jaunes ou toute forme de mobilisation
12:51 n'ayant pas la sympathie du pouvoir en place.
12:53 Un pouvoir en place qu'il soit celui d'Emmanuel Macron,
12:56 aujourd'hui, de Jean-Luc Mélenchon ou de Marine Le Pen demain.
12:59 Ce dispositif fera l'objet d'un rapport d'évaluation transmis au Parlement
13:03 au plus tard le 31 décembre 2024.
13:06 Un rapport qui devrait permettre de statuer sur le devenir de la VSA au-delà de 2025.
13:12 La majorité centriste, la droite LR et le RN
13:14 devraient selon toute vraisemblance poursuivre ce dispositif.
13:18 Seul l'ANUP hors PS devrait s'opposer à ce texte
13:21 comme il est souvent d'usage en matière de surveillance.
13:24 Paradoxe du temps, c'est la gauche écolo-communiste
13:26 qui semble, aujourd'hui, la seule à se préoccuper des libertés individuelles.
13:31 Dans un premier temps, le dispositif devrait être limité,
13:34 étendu à certaines agglomérations et certains événements
13:37 avant que les verrous ne sautent un à un.
13:40 En décembre 2022, la CNIL, la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés,
13:44 avait formulé des préconisations en matière d'usage des caméras augmentées.
13:48 L'autorité estime aujourd'hui avoir été entendue.
13:51 Composée de députés, de membres nommés par décret et par les présidents des assemblées,
13:56 ainsi que de personnalités issues des rouages de l'État,
13:58 la CNIL ne constitue pas vraiment un contre-pouvoir
14:01 à l'administration en place et à l'esprit sécuritaire du temps.
14:04 La caméra augmentée n'est pas le seul outil qui peut inquiéter.
14:07 En effet, le criblage de près d'un million d'individus en amont des JO,
14:12 promis par Gérald Darmanin, peut aussi laisser songeur.
14:15 Il est ici fait mention de personnalités liées à l'islamisme
14:18 et à ce qui est nommé aujourd'hui l'ultra-gauche et l'ultra-droite.
14:22 La classification confessionnelle et politique est ici tout à fait arbitraire.
14:26 Pour la gauche mélanchoniste et antifasciste,
14:29 Gérald Darmanin peut ainsi être assimilé à l'ultra-droite.
14:32 Les personnes ciblées sont d'ailleurs diverses.
14:34 Sportifs, staffs, journalistes, agents de sécurité privés, bénévoles.
14:38 Le criblage dont il est question ici consiste à passer en revue des fichiers déjà existants de la CNIL
14:44 pour vérifier les antécédents judiciaires de toutes les personnes visées.
14:48 Ce contrôle peut déboucher sur un avis d'incompatibilité privant les personnes d'accréditation.
14:54 Une restriction de liberté qui ne passe donc pas par le juge.
14:58 Le terme "criblage" est d'ailleurs intéressant car il témoigne d'un glissement sécuritaire.
15:03 Après des années de fichage des populations,
15:06 les listes sont désormais assez étoffées et disponibles pour le criblage
15:10 qui permet d'arbitrairement interdire une personne d'accéder à un lieu ou une fonction
15:14 du fait de sa pratique religieuse, ici l'islam,
15:17 ou d'un engagement politique réputé de droite ou de gauche.
15:20 Il convient toutefois de souligner que ces appartenances politiques et religieuses
15:24 peuvent mener à une mesure restrictive de liberté
15:27 sans que les personnes visées n'aient jamais eu de condamnation.
15:31 Caméras, fichage et criblage mais aussi QR code avec des restrictions de circulation
15:36 pour les parisiens dans leur propre ville.
15:38 Tout l'arsenal hérité d'un quart de siècle de raidissements sécuritaires
15:42 sous prétexte de lutte contre le terrorisme puis à des fins prétendument sanitaires
15:46 continue de se retourner contre les libertés.
15:48 Et qu'elle soit mêlée à la vie scolaire ou à des trafics en toujours,
15:55 la violence chez les mineurs est un phénomène en constante aggravation.
15:59 C'est ce dont nous allons parler avec vous Rémi Tell, bonjour.
16:02 Bonjour Élise.
16:03 Alors pour commencer, il ne se passe plus un jour sans que l'on entende parler
16:06 de ces violences absolument incroyables entre mineurs.
16:10 Quelles sont celles qui ont secoué les derniers jours ?
16:13 Oui, il se pourrait Élise que nous assistions à un véritable ensauvagement
16:16 de la jeunesse française à la fois auteur et victime de crimes d'une violence inouïe,
16:21 le plus souvent gratuite d'ailleurs.
16:24 Deux affaires ont récemment marqué les esprits,
16:26 le 2 avril à Montpellier, Samara, 14 ans, a été tabassée par une camarade de classe
16:31 parce qu'elle avait décidé de vivre à l'européenne.
16:34 Deux jours plus tard, à Viry-Châtillon,
16:36 Shem Seddin était tué à la sortie de son collège.
16:39 Son crime, Élise a avoir échangé des SMS avec la sœur de ses agresseurs.
16:45 Quand on voit les "raisons" de ces crimes,
16:48 on a vraiment le sentiment que c'est devenu un fait de société en réalité, chez les jeunes.
16:52 Des spécialistes, Élise, lancent alerte depuis des années.
16:55 Pensons par exemple au pédopsychiatre Maurice Berger,
16:58 auteur en 2013 d'un ouvrage au titre évocateur "Voulons-nous des enfants barbares ?"
17:04 mais il semble qu'un seuil a été franchi, notamment avec les émeutes de l'été 2023.
17:09 Leur coût a été évalué par une mission d'information sénatoriale.
17:13 Ils s'élèvent à 1 milliard d'euros.
17:15 Le rapport d'information note, je cite,
17:18 "un niveau d'organisation et de désinhibition déconcertant chez les émeutiers",
17:23 de quoi peut-être, Élise, favoriser une prise de conscience politique.
17:27 Le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti,
17:30 présentera prochainement un projet de loi sur la responsabilité parentale
17:34 et la réponse pénale en matière de délinquance des mineurs.
17:38 Et Gabriel Attal consacrera demain un déplacement à la question.
17:41 À 53 jours des élections européennes,
17:44 le Premier ministre évoque, je cite,
17:46 "des mesures extrêmement fortes en vue d'un sursaut de la société
17:50 et d'un rétablissement de l'ordre, de l'ordre partout,
17:53 dans la rue, dans les classes, dans la famille, ça promet."
17:56 Mais comment expliquer les causes de ce phénomène de société ?
18:00 Premièrement, Élise, cette hyper-violence s'inscrit dans le cadre d'une société
18:04 mettant quotidiennement en scène la violence.
18:07 Vous vous en souvenez, les propos d'Emmanuel Macron
18:09 sur la responsabilité des jeux vidéo dans les émeutes de l'éternité
18:13 avaient été moqués et pourtant,
18:15 la dynamique de violence mimétique est connue depuis longtemps.
18:19 Certaines études évaluant à plus de 15 000 le nombre de vrais-faux meurtres
18:23 observés par les jeunes entre l'enfance et l'adolescence via les séries TV,
18:27 notamment, une violence omniprésente qui brouille les repères.
18:31 L'hyper-violence chez les jeunes, conséquence d'une perte de repères,
18:34 mais aussi de l'absence de père et de l'effacement de la figure du père.
18:39 Les spécialistes évoquent également ce problème depuis des années
18:42 et l'explication revient sans cesse
18:44 dans les expertises psychopsychiatriques demandées par la justice.
18:48 Enfin, l'ensauvagement de la jeunesse recouvre une dimension culturelle.
18:53 Dans un entretien au Figaro, Maurice Berger explique ainsi
18:57 que le fonctionnement communautaire, familial ou religieux,
19:00 légitime souvent la violence parce que le groupe se définit comme victime.
19:04 Tout est de la faute des autres.
19:06 Et de fait, on constate une sur-représentation des profils
19:10 issus de l'immigration dans la sociologie des jeunes délinquants.
19:13 30% des émeutiers de l'été 2023 n'avaient pas la nationalité française.
19:18 Alors à tout ça, Rémi s'ajoute quelque chose que l'on entend très souvent.
19:22 Si les mineurs se permettent, j'allais dire, d'être aussi violents,
19:25 c'est aussi parce qu'ils vivent dans une certaine impunité totale.
19:29 Cette vision correspond à peu près à la réalité
19:32 puisque plusieurs facteurs se conjuguent et s'ajoutent
19:35 laissant les violences commises par les mineurs généralement impunies.
19:39 Citons par exemple l'angélisme pénal
19:42 et son arme favorite, l'excuse de minorité.
19:45 Cette dernière disposition remonte à 1945
19:48 mais elle a été gravée dans le marbre par le Code de la justice pénale
19:52 des mineurs de 2021.
19:54 Concrètement, ce Code introduit une présomption de non-discernement
19:58 pour les mineurs de moins de 13 ans.
20:00 Mais jusqu'à 16 ans, entre 13 et 16 ans, la peine reçue
20:03 ne doit jamais être supérieure à la moitié de celle encourue
20:07 par les adultes pour des faits similaires,
20:10 au moins en matière de privation de liberté.
20:12 Et à cela s'ajoutent les effets de lois récentes.
20:15 Ainsi, suite au passage de Nicole Belloubet au ministère de la justice,
20:19 les peines de prison inférieures à un mois sont de fait interdites
20:23 et aménagées systématiquement pour des condamnations inférieures
20:26 à six mois de détention.
20:27 Mais alors, est-ce que l'on sait ce qu'il faudrait faire
20:30 si on voulait véritablement s'emparer de ce phénomène ?
20:32 Renverser complètement la logique qui prévaut en matière pénale.
20:36 Le juriste italien Cesare Beccaria nous l'apprenait dès le 18ème siècle.
20:41 La certitude et la rapidité d'exécution de la peine garantissent son efficacité.
20:47 L'expérience le montre aux Pays-Bas où les jeunes délinquants
20:50 sont parfois condamnés à des micro-peines
20:52 avec des taux de récidive très faibles.
20:54 Cette solution est revendiquée par le Rassemblement national.
20:57 Par exemple, ce matin sur BFM TV, son président Jordan Bardella
21:01 a demandé aussi la fin de l'excuse de minorité,
21:04 le rétablissement des peines planchées,
21:06 la généralisation des centres éducatifs fermés
21:08 ou la suppression des allocations familiales
21:11 pour les familles de mineurs délinquants.
21:13 Alors justement, parmi toutes ces idées qui sont évoquées,
21:15 il y a celle de punir les parents de ces enfants responsables de violences.
21:19 Eric Dupond-Moretti l'avait évoqué après les émeutes de l'année 2023, en effet.
21:25 Et de fait, son projet de loi pourrait porter à trois ans,
21:28 la peine à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende
21:32 pour les parents de mineurs délinquants.
21:34 Notre journaliste Rémi Baud s'est rendu auprès de Français
21:37 pour leur demander ce qu'ils pensaient de cette mesure.
21:39 Écoutez leur réponse.
21:40 Évidemment, les parents doivent être sanctionnés
21:42 puisque c'est eux qui ont impliqué une éducation à leurs enfants.
21:46 Normalement, comme je l'ai dit tout à l'heure,
21:48 les enfants aussi doivent être punis.
21:50 Donc c'est un mélange des deux, je pense.
21:52 Mais évidemment, les parents doivent être condamnés
21:54 puisque c'est quand même eux qui éduquent leurs enfants,
21:56 qui leur impliquent certaines règles à respecter ou non.
21:59 Et c'est ce qu'on retrouve dehors, dans la rue, dans la plupart des délits.
22:03 En effet, il faudrait sanctionner davantage ces mineurs
22:06 où on sent qu'il y a un problème de verticalité.
22:09 Cependant, je pense aussi que les parents doivent avoir
22:13 une certaine responsabilité.
22:14 Je pense, dans tous les cas, oui, ils doivent être sanctionnés quand même.
22:17 Parce que bon, il faut bien qu'il y ait quelqu'un
22:19 qui soit sanctionné au bout d'un moment.
22:20 Sinon, il n'y a rien qui se passe.
22:22 Je pense que ça peut sans doute les amener à réfléchir un petit peu mieux
22:27 à l'éducation qu'ils vont leur donner et à les cadrer peut-être davantage,
22:31 si eux, ils ont des répercussions.
22:33 Ça ne veut absolument rien dire, sanctionner les parents.
22:35 Non, il faut qu'en fait, les parents aient un dialogue permanent
22:40 avec l'éducation, avec leur éducateur.
22:42 Déjà, je pense qu'il y a en droit une responsabilité déjà établie
22:45 du fait d'autrui, notamment des parents envers leurs enfants.
22:48 Donc, il existe déjà un régime dans ce sens.
22:51 C'est les parents qui font l'éducation.
22:53 Donc, il faut sanctionner les parents et le mineur.
22:56 Comme l'a dit le président, il y a un problème d'ensauvagement
22:58 et de décivilisation, surtout, de la société.
23:02 Et que, à ce phénomène-là, le fait de couper les allocations
23:06 ne parviendrait pas à résoudre l'entièreté de ces problèmes.
23:09 Mais peut-être cela constitue-t-il un début de solution.
23:12 Alors, Rémi, très globalement, on voit que les Français
23:18 ne sont pas opposés à pénaliser les parents de ces mineurs
23:23 qui commettent des violences.
23:24 Est-ce que vous pensez que le projet de loi va régler ce problème ?
23:27 Ce n'est vraiment pas certain, Élise, parce que la condamnation
23:31 de parents pour des crimes et délits commis par leurs enfants
23:34 soulève de nombreux problèmes juridiques et se heurte
23:37 au principe de responsabilité personnelle.
23:40 Il se pourrait donc que l'élargissement des sanctions
23:43 contre ces parents de mineurs délinquants fasse l'objet
23:46 d'une censure de la part du Conseil constitutionnel.
23:49 Merci beaucoup, Rémi Tell, pour ce point.
23:51 Et on part à présent en compagnie de Rémi Baud, cette fois,
23:53 pour faire le tour de l'actualité. En bref.
23:57 Départ en série au cabinet de Prisca Thévenot.
24:01 Vendredi, les principaux collaborateurs du porte-parole
24:04 du gouvernement, son directeur de cabinet, son adjointe,
24:07 sa conseillère spéciale et son chef de cabinet ont
24:10 simultanément démissionné de leur poste.
24:12 Selon France Info, l'incompétence du ministre motiverait
24:14 ces départs, ses conseillers reprochant à Prisca Thévenot,
24:17 je cite, "sa faculté à recracher les éléments de langage
24:20 ou à multiplier les approximations".
24:22 Le 3 avril, le porte-parole du gouvernement avait par exemple
24:25 insinué, lors du compte-rendu du Conseil des ministres,
24:27 qu'un attentat avait été déjoué à Pâques, avant de rétropédaler
24:30 quelques minutes plus tard. La rudesse de Prisca Thévenot
24:32 vis-à-vis de ses équipes serait également en cause.
24:34 Où quand la médiocrité rime avec inhumanité.
24:37 La semaine dernière, le canard enchaîné se faisait l'écho
24:39 de difficultés similaires au cabinet d'une illustre collègue
24:41 de Prisca Thévenot, Aurora Berger.
24:44 Patrick Cohen épinglé par l'autorité de régulation
24:47 de la communication audiovisuelle et numérique,
24:49 plus connue sous le nom d'Arkom.
24:51 L'information a été rendue publique hier.
24:53 Le chroniqueur de l'émission "C'est à vous" sur France 5
24:55 s'est vu reprocher ses commentaires, je cite,
24:57 "dénués de précautions oratoires" concernant le meurtre
25:00 du jeune Thomas Akrépol en novembre dernier.
25:02 Monsieur Cohen avait ainsi repris à son compte
25:04 la version des faits donnés par les assaillants,
25:06 selon laquelle une histoire de fils serait l'origine du meurtre.
25:08 D'autres sources évoquent pourtant un mobile raciste.
25:11 L'Arkom a par ailleurs indiqué que les déclarations
25:13 de Patrick Cohen ne satisfaisaient pas aux exigences
25:15 de mesures, de rigueur et d'honnêteté.
25:17 En revanche, aucune pénalité n'a été prononcée
25:19 contre France 5, à qui l'autorité a simplement demandé
25:22 de faire preuve de vigilance accrue.
25:24 Une clémence dont toutes les chaînes de télévision
25:25 n'ont pas bénéficié.
25:26 Le plus grand squad de France s'est évacué.
25:29 Mercredi, 250 policiers ont été mobilisés
25:32 pour déplacer 450 migrants, dont 20% seraient
25:34 en situation irrégulière, installés depuis juin 2021
25:37 dans une usine désaffectée à Vitry-sur-Seine,
25:39 en banlieue parisienne.
25:41 Cette évacuation s'inscrit dans un processus plus large
25:43 de nettoyage social à l'approche des JO.
25:45 Le collectif "Le revers de la médaille"
25:47 dénonce depuis plusieurs mois le fait que les clandestins
25:49 et les SDF soient chassés de la capitale
25:50 et déplacés en province.
25:52 L'Etat, de son côté, a démenti tout lien
25:54 entre l'évacuation et les JO.
25:56 La France fait des émules.
25:58 Les eurodéputés ont l'ambition d'inscrire l'avortement
26:00 dans la Charte des droits fondamentaux
26:01 de l'Union européenne.
26:03 Une résolution a été adoptée, jeudi 11 avril,
26:05 au Parlement de Strasbourg.
26:07 L'acte est principalement symbolique.
26:08 Une révision de la charte nécessite l'unanimité
26:10 des États membres.
26:11 Il est peu probable que Malte, la Pologne ou la Hongrie
26:14 apportent leur caution à ce qu'Emmanuel Macron appelle
26:16 "une fierté française".
26:17 La résolution ne devrait donc pas aboutir.
26:19 Toujours est-il que le texte, adopté par 336 eurodéputés
26:22 face à 163 votes contre et 39 abstentions,
26:25 montre une adhésion de nombreuses forces politiques
26:27 en Europe à la sacralisation de l'avortement.
26:29 D'autres États pourraient, à l'échelon national,
26:31 suivre l'exemple de la France d'Emmanuel Macron,
26:33 comme l'Espagne, où les parlementaires en discutent.
26:36 Durable ou jetable, c'est le paradoxe de notre époque.
26:40 L'association HOP, Halt à l'obsolescence programmée,
26:44 s'inquiète du développement des, je cite, "voitures jetables".
26:47 Mercredi, elle a dénoncé dans un rapport ce concept
26:50 et préconisé 7 recommandations en faveur de garantir
26:52 la durabilité et la répartibilité des véhicules.
26:55 Parmi celles-ci, on retrouve la demande de mise à disposition
26:58 de pièces détachées et de logiciels disponibles
27:00 pendant deux décennies, ou encore la démontabilité
27:03 des véhicules ainsi que la facilitation d'un marché
27:05 de pièces détachées.
27:07 À l'heure du tout électrique et de la complexification
27:09 du secteur automobile, ces mesures pourraient
27:11 permettre des économies aux usagers de la route
27:13 et un moindre gaspillage.
27:15 Les libertés partent en fumée au pays de Shakespeare.
27:18 Le premier ministre conservateur britannique,
27:20 Rishi Sunak, soutenu par les travaillistes,
27:22 entend interdire la vente de cigarettes aux générations
27:24 nées à partir de 2009.
27:26 La Chambre des communes a voté en faveur d'une telle mesure
27:28 mardi avec une écrasante majorité de 383 voix pour
27:32 et 67 contre.
27:33 La mesure concernerait le tabac et le vapotage
27:35 et est considérée comme infantilisante par ses détracteurs.
27:38 Par ailleurs, au Royaume de l'Inclusion,
27:40 une telle mesure opérait de facto une discrimination
27:42 générationnelle devant la loi.
27:44 Le gouvernement invoque le nombre de morts par an du tabac
27:46 qui serait de 80 000 personnes dans le pays.
27:48 A la manœuvre, on retrouve Sir Chris Whitey,
27:51 médecin-chef pour l'Angleterre, c'est-à-dire le plus haut
27:53 conseiller médical du gouvernement, qui s'était déjà
27:55 fait remarquer par ses bulletins de santé quasi-quotidien
27:57 pendant la crise sanitaire et pour son militantisme vaccinal.
28:01 Le gouvernement peut compter sur le soutien de la population
28:03 qui sera 59% favorable à cette nouvelle restriction des libertés.
28:07 Boeing doit répondre au Sénat américain.
28:09 Le patron de l'entreprise américaine, Dave Callon,
28:11 a été appelé à s'expliquer devant une commission d'entête
28:13 au Sénat mercredi.
28:15 Cette audition intervient après plusieurs accidents
28:17 et des révélations de Sam Salper, ingénieur de contrôle qualité
28:19 employé par l'avionneur américain, qui pointait des défaillances
28:22 de production alarmante.
28:24 Celui-ci déclare avoir constaté des raccourcis dans le processus
28:26 d'assemblage ayant provoqué une déformation des matériaux
28:28 composites pouvant altérer des performances d'usure
28:30 sur le long terme.
28:32 Face aux accusations du lanceur d'alerte, Boeing s'était défendu
28:34 lundi, se disant confiant dans la sécurité et la durabilité
28:37 de ses avions. L'audition devrait permettre d'éclairer
28:39 sur les véritables responsabilités de Boeing.
28:41 Donald Trump a la peine sur les marchés.
28:43 Depuis lundi, les actions en bourse de la société Trump
28:46 Media & Technology Group ont perdu 30%.
28:49 Le groupe, fondé par l'ancien président des Etats-Unis,
28:52 candidat à un retour à la Maison Blanche, qui comprend
28:54 notamment le réseau trust social, a pour ambition de rivaliser
28:57 avec les grandes puissances technologiques telles que
28:59 Meta, Amazon ou Netflix.
29:01 La chute à Wall Street s'explique de toute évidence
29:03 par le procès pénal de Donald Trump qui a démarré lundi.
29:10 Et on arrive déjà à la fin de cette édition ce soir.
29:12 À partir de 21h, vous découvrirez un nouveau numéro
29:15 de Bistrot Liberté. Cette fois, Eric Morillot reçoit
29:18 Jérémy Marquis, Alice Cordier, Pauline Condomine
29:21 et Frédéric Bascognana au programme des débats
29:24 "Les liens entre immigration et islam et insécurité,
29:27 ainsi que les dangers qui pèsent sur la liberté d'expression".
29:31 Une enquête consacrée à l'infiltration de nombreux
29:36 groupes et associations classés à l'extrême gauche.
29:39 Donc vous sentez quand même que cette enquête,
29:41 elle fait parler, vous avez reçu je crois,
29:43 beaucoup de menaces aussi, non ?
29:44 - Suite à cette infiltration, ils ont décidé de faire
29:46 tourner mon numéro partout, donc sur Twitter
29:49 et sur des groupes dédiés antifascistes.
29:51 Et donc évidemment, j'ai reçu des messages de menaces,
29:54 des messages sur mon répondeur.
29:56 Et je suis allée porter plainte, mais oui,
29:58 des messages qui disaient qu'on allait me retrouver,
30:00 qu'il fallait que je réfléchisse à ce que j'avais fait
30:02 et qu'on allait me mettre en sang et voilà.
30:05 - Si vous vous faites agresser et que vous avez le malheur
30:08 de décrire qu'en effet votre agresseur est d'origine étrangère,
30:12 l'idéologie prime sur votre agression et donc vous êtes
30:15 d'abord raciste avant de vous être fait agresser.
30:18 - Vous vous faites agresser, quand vous le dénoncez,
30:19 vous finissez en garde à vue.
30:20 Et donc le procureur qui a accepté que ma militante
30:23 finisse en garde à vue, donc qui a autorisé l'enquête,
30:25 est le même qui a classé sans suite une enquête
30:28 pour une jeune militante d'extrême gauche
30:29 qui avait une pancarte "un flic, une balle".
30:31 - En Écosse, il y a maintenant une loi qui pénalise
30:35 le fait de tenir des propos contre cette idéologie de gauche
30:38 en famille, en privé.
30:40 - L'islamophobie n'existe que parce qu'il y a
30:42 une posture moralisatrice de la personne qui t'accuse
30:44 d'être islamophobe et qui en plus, en se faisant,
30:47 en parlant de phobie, fait référence à une sorte
30:49 de réflexe un peu bestial.
30:50 Donc nous sommes nous-mêmes animalisés et dépourvus
30:52 quelque part d'humanité quand nous serions islamophobes.
30:55 C'est-à-dire qu'on ne nous accorde pas le droit
30:57 d'être islamocritiques.
31:00 - Finalement au programme de votre soirée,
31:01 un nouveau numéro de Perle de culture.
31:03 Anne Brassier reçoit l'historien du droit,
31:05 Guillaume Bernard, pour son ouvrage "De colère,
31:07 fracassé dans l'ignorance".
31:09 A présent retrouvé dès à présent,
31:10 Philippe Béchal pour sa chronique "Les affranchis",
31:13 il évoque la récession qui arrive après la vague
31:16 des faillites d'entreprises.
31:17 C'est à présent la fin de cette édition.
31:19 Merci à tous d'être au rendez-vous.
31:22 Portez-vous bien et à demain.
31:23 Bonsoir.
31:25 Sous-titrage ST' 501
31:29 ...
31:38 ♪ ♪ ♪

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