Ce vendredi dans Pascal Praud et vous, Pascal Praud reçoit Jean-Pierre Foucault et Michel Drucker.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 Europains, 11h, 13h, Pascal Praud et vous !
00:06 Et on est avec Mickaël Poteau qui cette semaine...
00:08 Bonjour Mickaël !
00:09 Bonjour Mickaël, puisque Géraldine Hamon a pris quelques jours de vacances à Morlaix
00:14 et notre petite équipe, vous nous écoutez le matin de temps en temps ?
00:17 Moi de temps en temps, je zappe sur les deux parce que...
00:20 Oui parce qu'à chaque fois, vous nous disiez que vous m'écoutiez tous les matins sur ces news
00:24 et quand je rencontais Bruce Toussaint, vous lui disiez que vous l'écoutiez aussi tous les matins.
00:28 Donc ça je vous connais !
00:30 C'est pas vrai car c'était pas le même horaire en plus.
00:32 C'était le même horaire Bruce Toussaint sur BFM à l'époque.
00:35 Alors j'écoute votre arrivée vers 9h, 9h30.
00:43 Ensuite je bascule sur Thomas Hélil.
00:46 Thomas Hélil, sauf cette semaine j'ai basculé avec Jean-Pierre.
00:49 Ah basculer avec Jean-Pierre c'est...
00:50 Tu pourrais pas faire autrement toi ?
00:51 Non parce que culture média c'est notre métier quand même.
00:54 Bien sûr, bien sûr.
00:55 Mais c'est vrai que vous regardez tout, vous écoutez tout.
00:57 Je salue Laurent Tessier qui est à la rédaction en chef de cette émission.
01:01 Monsieur Julien Blanc qui est à la réalisation "Bonjour Julien".
01:05 Monsieur Florian Carasso-Mayant qui est à la programmation.
01:08 Et puis cet homme qui est exceptionnel que vous connaissez désormais.
01:12 Monsieur Olivier Guenec qui n'a qu'un livre dans sa bibliothèque et c'est un livre de Michel Grucker.
01:17 Mais c'est vrai !
01:18 Le seul livre que j'ai lu de ma vie c'est un de vos livres Michel.
01:21 C'est lequel ?
01:22 "Il faut du temps pour rester jeune".
01:23 C'est le seul que j'ai lu.
01:24 Il y en a un autre en préparation.
01:26 C'est-à-dire que les gens ici sont recrutés sur leur culture littéraire.
01:31 Comme vous l'avez, je comprends.
01:34 Pascal quand même, félicitations.
01:36 J'ai appris que vous allez acheter le groupe.
01:39 En tout cas, je vous ai beaucoup écouté et l'un et l'autre.
01:44 Et je disais à Jean-Pierre Foucault ce matin quand je suis passé le voir avant l'émission,
01:50 je vous ai écouté vous dans les années 70 avec deux émissions que je trouvais formidables.
01:53 "Les rendez-vous du dimanche" et une émission que vous faisiez ici qui s'appelait "Studio 1".
01:56 Et je la trouvais incroyablement moderne parce que c'était une émission de journalistes que vous faisiez à l'époque.
02:02 Oui, mais vivement dimanche aussi.
02:04 Oui, mais après bien sûr.
02:06 Mais c'était très moderne dans les années 70 sans doute parce que vous sortiez de Guy Lux qui faisait de la variété pure
02:10 ou Jean Nohain qui avait fait de la variété pure.
02:12 Et vous, vous apportiez un regard un peu plus journalistique.
02:16 Qu'est-ce que Michel Grucker a que vous n'avez pas Jean-Pierre Foucault ?
02:19 La longévité.
02:21 Il a démarré avant moi et il a surtout...
02:23 Il va venir après.
02:25 Il a surtout une formation sportive et journalistique que je n'ai pas.
02:28 Moi je ne suis pas journaliste, moi je suis Jean Nohain ou Guy Lux si vous voulez.
02:32 En revanche, Michel Grucker fondamentalement il est journaliste.
02:35 On le voit d'ailleurs dans les entretiens qu'il a menés que vous n'hésitez.
02:38 Mais vous trouvez que "journaliste" ça ne veut rien dire parce que ça ne s'apprend pas, c'est un état d'esprit d'une certaine manière.
02:43 Évidemment que le travail que vous avez fait, notamment dans les interviews,
02:48 est un travail de témoin, on appelle ça comme on veut.
02:51 Parfois c'était journaliste, parfois c'était effectivement peut-être plus monsieur loyal,
02:55 mais il y avait forcément beaucoup de...
02:57 Certainement, mais on a proposé de 20h à Michel ce qu'on ne m'aurait jamais proposé.
03:00 Oui.
03:01 Donc c'est ça la différence.
03:02 C'est vrai. Et qu'est-ce que Jean-Pierre Foucault a que vous n'avez pas Michel Grucker ?
03:07 Il sait animer des jeux et moi pas.
03:09 Si un cabane animait un jeu, je soufflerais de réponse.
03:12 Je serais tout dehors tout de suite.
03:14 Lui il sait faire ça.
03:16 Il a pas oublié la Calébite des Neufs, et puis qui venait des Millions, Jean-Pierre attention.
03:19 Jean-Pierre il a fait la radio dès 1966.
03:22 Moi je suis fier, Recordman peut-être de télé, mais lui il a commencé la radio en 1966.
03:27 1966, on l'oublie.
03:29 Michel Grucker, est-ce que c'est votre dernier mot ?
03:31 C'est mon dernier mot Jean-Pierre.
03:33 Michel, vous avez fait un formidable spectacle que j'ai vu,
03:35 vraiment j'ai été bluffé parce que j'étais allé en disant, bon, je le dis honnêtement,
03:40 et je trouve que c'est formidable ce que vous aviez fait à Marigny.
03:43 Est-ce qu'un jour, vous imaginez, vous Jean-Pierre, racontez,
03:46 ce matin je suis passé à 8h30 avec vous.
03:49 Je vous ai raconté 2-3 trucs.
03:50 Je vous assure, moi j'aime bien ça.
03:52 Parce que j'aime bien, souvent Michel me dit...
03:54 Tu imagines ce qu'il a comme souvenirs Jean-Pierre ?
03:55 Voilà, souvent Michel me dit "toi t'aimes bien parler",
03:58 ce qui est vrai, mais je vous assure ce matin,
04:00 on était une dizaine autour de vous,
04:02 tout le monde écoutait ce que vous disiez.
04:04 J'ai fait un bouquin qui s'appelle "La couleur des souvenirs" il y a 10 ans,
04:06 où je raconte toutes ces aventures.
04:08 Oui, mais vous avez rencontré, parce que les rencontres, c'est pas rien les rencontres.
04:11 Comment vous me dites tout à l'heure, j'allais chez Céro,
04:13 qui préparait tout par exemple ?
04:14 Tout, oui.
04:15 Les émissions, il fallait aller chez lui à 9h,
04:17 je sais pas si c'était comme toi Michel,
04:19 on allait à 9h, il me disait "qu'est-ce que je vais faire, comment je rentre,
04:21 qu'est-ce que tu vas me poser comme questions, ceci, cela..."
04:24 Donc c'était de l'improvisation très préparée.
04:26 Et puis Jean-Pierre, il y a des souvenirs douloureux dans sa vie.
04:29 Son père, son papa, tout ça.
04:31 Mais de raconter ça sur scène...
04:33 Il était un vieil riche, avec des hauts et des bas.
04:35 De raconter ça sur scène...
04:36 Vous me racontez également,
04:38 vous avez parlé de Fernand L qui, un jour, voit un électricien.
04:41 Non c'est ça, c'est que,
04:42 Fernand L avait horreur,
04:44 quand on lui demande "faites-moi rire".
04:46 Et il y a toujours un jour,
04:48 il y a un bonhomme qui s'est approché de lui,
04:50 "Oh monsieur Fernand L, je suis content de vous voir, faites-moi rire !"
04:52 Fernand L lui dit "quel est votre métier ?"
04:54 "Électricien, posez-moi une prise !"
04:56 C'est pareil.
04:58 Je peux dire un mot sur Fernand L ?
04:59 Oui bien sûr.
05:00 Sur le vieux port,
05:02 Marcel Pagnol, on a fêté les 50 ans de disparition de Marcel Pagnol,
05:05 et Pagnol était un peu soupolé de temps en temps,
05:08 un petit coup de rosé de trop,
05:10 et à table, il était avec Fernand L, avec Rému.
05:13 Et Pagnol, qui était un peu énervé,
05:16 il dit à la fin du repas,
05:18 il dit "Fernand,
05:20 je vais te dire, depuis longtemps, ce que je vais te dire,
05:23 t'es un vrai con, devant Rému,
05:25 t'es un vrai con,
05:27 Fernand, content d'un, t'es un vrai con,
05:29 et je ne resterai pas plus longtemps à table avec un con comme toi"
05:31 et il s'en va, devant Rému.
05:33 Fernand L rentre chez lui au bord des larmes,
05:36 "Tu sais ce qu'il m'a dit ?
05:38 C'est ce qu'il m'a dit ?
05:39 Il m'a traité, Marcel m'a traité de con ?"
05:41 Et sa femme dit à Fernand "écoute Fernand, tu le connais,
05:43 il est soupolé, il est comme ça,
05:44 il va s'excuser, il s'excuse toujours"
05:46 Trois heures après, arrive un coursier.
05:49 "Je te l'avais dit Fernand, c'est tout, hein ?
05:51 C'est tout Marcel"
05:52 Marcel, là il y a Fernand,
05:54 retrouve ce sourire chevalin qu'on connaît,
05:56 il ouvre l'enveloppe, soulagé, et il dit ceci
05:58 "Tout à l'heure, mon cher Fernand,
06:00 j'ai été traité de con devant Rému,
06:02 façon un peu brutale,
06:04 je voulais simplement te le confirmer par écrit"
06:06 - Mais la question reste posée quand même,
06:11 cette vie particulière forcément de souvenir,
06:14 lorsque vous l'aviez vu sur scène, Michel,
06:17 et c'était vraiment très réussi,
06:19 avec en plus des images d'archives et tout ça,
06:21 est-ce que c'est quelque chose qui vous a tenté
06:23 d'aller directement au public ?
06:25 - L'idéal ça serait que les tontons flinguèrent,
06:27 c'est-à-dire que Michel,
06:29 moi, un kido...
06:31 - Il a fait une apparition comme acteur lui ?
06:33 - Je sais pas, Denis O, Lémergie,
06:35 on se met tous les 4 ou tous les 5 sur scène,
06:38 voilà, on fait des tontons flingueurs et on raconte.
06:41 - Alors, les noms, Michel Denis O a une immense carrière,
06:44 et William aussi, mais convenez que le lien
06:46 que vous avez tous les deux, c'est encore autre chose.
06:49 - Non mais je peux pas arriver après Michel Drucker,
06:51 c'est pas possible.
06:53 Et puis on est à Provence, mes parents reposent en Provence,
06:56 moi j'ai une histoire en Provence,
06:58 je repose en Provence dans les Alpies,
07:00 je suis devenu aussi, quelque part, un supporter de l'OM,
07:03 parce que, Pascal vous l'avez dit ce matin,
07:06 si on veut connaître Marseille, on va au stade Vélodrome, une fois.
07:10 Le stade Vélodrome, en fusion,
07:12 on s'en souvient toute sa vie.
07:14 Et moi je suis allé déjà au stade Vélodrome,
07:16 Jean-Pierre aussi, il se passe quelque chose à Marseille.
07:19 - Je suis d'accord avec vous, on va marquer une pause.
07:22 - Bien sûr, j'ai une qualité que vous n'avez pas,
07:24 Michel aussi, j'ai un petit bouton, un potentiomètre,
07:27 je peux baisser la mer et monter des cigales.
07:30 - En tout cas, c'est vrai que, pour cette jeune génération,
07:35 et puis après on va vous libérer,
07:37 je vous disais tout à l'heure, j'ai le sentiment que notre génération est un peu plus faible,
07:41 c'est le sentiment que j'ai, j'ai cité tout à l'heure,
07:43 alors la télé était sans doute différente,
07:45 mais je crois que vous avez grandi dans cette télévision en 76,
07:48 c'était la télévision de Marcel Julien qui fait la chaîne,
07:51 bon c'est Marcel Julien qui est PDG d'Antenne 2,
07:54 aujourd'hui ce n'est pas les mêmes gens qui dirigent,
07:56 forcément c'est un homme de culture, il avait écrit "Les Rois maudits" etc.
07:59 - Et Pierre Desgroupes quand même.
08:01 - Et Pierre Desgroupes, mais tous les gens que j'ai cités, Pivot, Chancel,
08:04 et tant d'autres, j'ai l'impression que cette génération-là,
08:09 qui nous a donné, moi je regardais beaucoup la télé quand j'avais 15 ans,
08:11 parce que j'avais envie d'en faire,
08:13 en fait j'avais envie d'appartenir à ce monde-là,
08:16 j'ai jamais eu de problème d'orientation, je voulais faire ça.
08:18 - Ce qui me miracule, c'est que ça continue,
08:20 c'est pour ça que je termine mes émissions avec une phrase de Lelouch
08:22 qui appartient à Victor Hugo, "Les plus belles années d'une vie
08:24 sont celles qu'on n'a pas encore vécues."
08:26 - C'est une phrase, mais est-ce que c'est vrai ?
08:28 - Vous avez écrit un jour dans notre papier, dans JDD,
08:32 qui est tellement bien écrit, que finalement,
08:34 et vous avez raison Pascal,
08:36 la passion ne fatigue pas.
08:38 Et mourir sur scène, c'est la chanson d'Alida, et je suis d'accord.
08:41 Je veux bien mourir sur scène.
08:43 - Le plus tard possible, comme disait notre ami Thierry.
08:47 Il est 11h14, on marque une pause,
08:49 on vous garde encore quelques petites minutes,
08:51 et ça serait bien qu'un auditeur, monsieur...
08:53 Alors je vois que toute la maison Europ1 est là.
08:56 Tout le monde est venu.
08:58 - Tout le monde est arrivé.
09:00 - Il y avait ce que disait Pagnol,
09:02 qui aimait pas les critiques,
09:04 il parlait d'une pièce, il dit,
09:06 "Une pièce qui a eu un succès considérable,
09:08 tout le monde est venu, sauf le public."
09:10 - C'est formidable.
09:12 - C'était Pagnol.
09:14 - C'est la famille Europ1 qui est là,
09:16 et c'est vrai que tous les deux, en plus,
09:18 vous avez incarné à un moment ou un autre
09:20 de votre carrière Europ1.
09:22 C'est vrai que Studio 22, c'était ?
09:24 Ou Studio 1 ?
09:26 - C'était Studio 1.
09:28 - Moi j'ai trouvé ça formidable.
09:30 - Mais moi les 5 ans que j'ai passé, c'était formidable.
09:32 - Avec Maryse, Studio 1, et Julie, bien sûr.
09:34 - Et puis Jérôme Commander était là,
09:36 il y avait Madénian, Mathieu Noël,
09:38 il y avait Camille Combal.
09:40 - 11h15. Vous avez froid ?
09:42 - Depuis que je suis quitté l'hôpital,
09:44 j'ai froid tout le temps.
09:46 - Mais quand je suis à l'Europe, ça réchauffe.
09:48 - A tout de suite, 11h15.
09:50 - Vous avez des sondages qui réchauffent.
09:52 - Oui, c'est comme ce que disait Etienne Mougeot,
09:54 les sondages c'est déjà hier, c'est fini.
09:56 Tu as gagné hier,
09:58 mais bon, il y a un nouveau match aujourd'hui.
10:00 - A Znavour, on me disait en Provence,
10:02 "Michel, soyez aussi inquiet quand ça marche,
10:04 quand ça marche pas."
10:06 - Oui, on doit être très inquiet.
10:08 11h16, à tout de suite.
10:10 - Pascal Proévo, en direct de 11h à 13h,
10:12 et pour intervenir auprès de Pascal sur Europ1,
10:14 posez vos questions à Jean-Pierre Foucault et Michel Drucker,
10:16 appelez ce numéro.
10:18 - Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 20.
10:20 Europ1.
10:22 - Pascal Proévo.
10:24 - Jean-Pierre Foucault et Michel Drucker sont les invités de Pascal Pro.
10:26 - Et je pense que vous faites très plaisir,
10:28 vraiment, aux auditeurs.
10:30 - Vous êtes sûr ?
10:32 - Oui, j'en suis sûr, parce que d'abord,
10:34 les gens vous aiment et ils ont envie que vous vous aimiez ensemble.
10:36 J'ai toujours remarqué ça.
10:38 Le public n'aime pas que dans nos métiers,
10:40 les gens se détestent.
10:42 - Ah non, on s'apprécie bien sûr.
10:44 - Non mais nous, on se connaît depuis très longtemps.
10:46 Notre film de chevet est le même.
10:48 C'est "Network" de Sidney Lumet.
10:50 - C'est vrai.
10:52 - Peter Finch,
10:54 Faye Dunaway, William Holden, Robert Duval,
10:56 tout est dit dans les années 50.
10:58 Tout est dit sur la télévision d'aujourd'hui.
11:00 - Eric veut vous parler.
11:02 Et c'est bien d'avoir un petit échange avec les auditeurs.
11:04 On est ensemble jusqu'à 11h27, 11h28.
11:06 Et après, on vous libère ses propices. Bonjour Eric.
11:08 - Bonjour.
11:10 - Jean-Pierre Foucault est venu avec Eric Chardin
11:12 en avril 67
11:14 chez moi, à mon domicile,
11:16 au bord de la Loire,
11:18 pour animer une Pepsi Boom.
11:20 Je ne sais pas s'il s'en souvient.
11:22 - Sur quoi on repart ?
11:24 - Sur un repas.
11:26 - Maryse était la réalisatrice de l'émission.
11:28 Et nous allions tous les samedis soirs
11:30 chez un particulier.
11:32 On amenait le buffet, c'est-à-dire de quoi manger.
11:34 On amenait la musique, de quoi danser.
11:36 Et on faisait la Pepsi Boom entre 23h30 et 1h du matin.
11:38 C'est incroyable.
11:40 - Avec Eric Chardin ce soir-là ?
11:42 - Oui, parce qu'il y avait un invité chaque samedi.
11:44 Et j'ai une petite anecdote, si vous le permettez,
11:46 c'est que pendant mai 68,
11:48 à un moment, Pompidou reprend le pouvoir
11:50 à la radio, il parle.
11:52 C'était le soir.
11:54 Il dit qu'il faut que ça cesse,
11:56 il faut que les universités soient à nouveau ouvertes,
11:58 que tout le monde retourne au travail.
12:00 Et à la fin, la spikrine dit "c'était le Premier ministre,
12:02 et maintenant avec Jean-Pierre Foucault, Pepsi, ça fait BOOM !"
12:04 C'était assez sympathique.
12:06 - C'est assez sympathique.
12:08 - C'est extraordinaire.
12:10 Et j'ai fait ma thèse de médecine avec Jacques Drucker à Tours.
12:12 - Oh, qu'est-ce que ça me touche !
12:14 Vous parliez de mon frère qui est à Tours,
12:16 mon frère Jacqui, à Terre des hôpitaux,
12:18 immense médecin, papa d'une grande comédienne,
12:20 Caléa Drucker.
12:22 - Et Michel, vous ne vous souvenez pas de moi,
12:24 mais je vous avais remis en contact
12:26 avec mon petit frère Jean, avec
12:28 Roger Martel.
12:30 En avril 94, je crois.
12:32 Et vous,
12:34 j'avais accompagné aussi mon copain Renaud
12:36 au séchant à votre émission,
12:38 et vous m'avez présenté l'ex
12:40 de Mick Jagger, comment il s'appelait,
12:42 qui chantait...
12:44 - Pas Bianca ?
12:46 - C'est Morphine, l'anglaise.
12:48 - Ah oui, Marianne Fassoul.
12:50 - Marianne Fassoul, oui.
12:52 Je suis un peu surpris, parce que vous avez
12:54 des souvenirs avec Michel Drucker, avec moi,
12:56 aucun avec Pascal ? - Non.
12:58 Si, je l'ai rencontré une fois,
13:00 ça s'est très mal passé.
13:02 Avec Pascal Pau,
13:04 j'ai essayé de le contacter, parce que
13:06 Louis Merlin, quand j'étais petit, m'avait dit
13:08 si un jour tu veux travailler à Europe 1,
13:10 alors moi j'avais 4 ou 5 ans,
13:12 - Louis Merlin, c'est une légende.
13:14 - C'était un ami de mon père.
13:16 - Mais quel est le rapport avec Louis Merlin et moi ?
13:18 - Parce que vous êtes un chanteur d'Europe 1 maintenant.
13:20 - C'est gentil.
13:22 - Alors, le rapport avec vous,
13:24 c'est que Louis Merlin m'avait dit quand j'étais petit,
13:26 si un jour tu veux travailler quand tu seras grand à Europe 1,
13:28 appelle-moi. Il est mort depuis longtemps,
13:30 et j'ai essayé de vous contacter ces derniers mois
13:32 pour vous proposer des chroniques pour CNews
13:34 ou pour Europe, et puis tout votre entourage
13:36 fait blocage.
13:38 - Ecoutez, je n'ai jamais eu, parce que si je comprends bien,
13:40 vous êtes plutôt médecin.
13:42 Vous êtes plutôt médecin.
13:44 - Oui, mais je suis médecin, je n'exerce pas,
13:46 je m'intéresse à la typographie,
13:48 à plein de sujets qui vous intéresseraient
13:50 et qui intéresseraient des téléspectateurs.
13:52 - Typographie ? - Oui, pourquoi il y a des points
13:54 sur les i, d'où vient le mot "saboter",
13:56 d'où vient la léthroa...
13:58 - Je pense qu'on va faire un malheur avec ça.
14:00 Je pense qu'on va gagner des téléspectateurs.
14:04 La typographie, vous avez raison.
14:06 - La prochaine vague de sondage,
14:08 j'attends quand même dans. - Et je comprends pourquoi
14:10 on est allé chez vous, si vous étiez proche de Louis Merner,
14:12 on a dû nous dire "il faut aller là-bas".
14:14 - Bon, merci Eric.
14:16 Je disais tout à l'heure,
14:18 mais moi j'ai un petit travers,
14:20 je suis un peu nostalgique, c'est vrai, dans tous les domaines.
14:22 Donc j'ai l'impression que le cinéma français,
14:24 il y a eu un âge dehors, 70, 70, 80, 90,
14:26 que c'est plutôt moins bien. J'ai l'impression que les stars,
14:28 il n'y en a pas beaucoup aujourd'hui.
14:30 J'ai l'impression qu'en politique,
14:32 les gens que j'ai connus en politique,
14:34 qui m'ont fait rêver, si j'ose dire,
14:36 de Giscard à François Mitterrand,
14:38 il y a moins aujourd'hui cette qualité-là.
14:40 Et même dans nos métiers, je trouve
14:42 que ma génération
14:44 est plutôt faible.
14:46 Je voulais avoir votre sentiment là-dessus,
14:48 Bouvard, Chancel.
14:50 C'est une génération où vous avez tous
14:52 pris le pouvoir au début des années 70.
14:54 La génération d'avant vous,
14:56 c'était la génération qui avait fait la guerre,
14:58 qui s'est arrêtée au début des années 70.
15:00 Donc ces gens-là avaient
15:02 65 ans, on arrêtait plus tôt à l'époque.
15:04 - C'est-à-dire Sabag, Decaux. - Exactement, ils avaient fait la guerre.
15:06 Et là, il y a une génération incroyable
15:08 avec des gens comme Mougeot, qui ont 30 ans,
15:10 qui vont prendre le pouvoir très tôt.
15:12 El-Kabbache, 30 ans,
15:14 Pierre Lescure. - C'était déjà
15:16 la Dream Team d'Europe. - Pierre Lescure,
15:18 Jean-Michel Desjardins. Donc je voulais savoir,
15:20 - Puisque tu parles de Mougeot, c'était
15:22 la Dream Team d'Europe. - Oui,
15:24 oui, alors il y en avait beaucoup,
15:26 effectivement, d'Europe, mais bon, sans
15:28 langue de bois, quel regard
15:30 portez-vous sur la génération
15:32 des gens qui sont aujourd'hui à la télévision ?
15:34 Je commence par Jean-Pierre ? - Par Michel, plutôt.
15:36 - Non, non,
15:38 objectivement, il y a des gens très doués.
15:40 - Bien sûr. - Objectivement.
15:42 Et je ne dis pas ça parce que je suis au service public,
15:44 mais Léa Salamé, c'est une pointure.
15:46 - C'est vrai, je suis d'accord avec vous,
15:48 mais c'est une des rares stars de nos métiers aujourd'hui.
15:50 - Non mais, les deux révélations,
15:52 dans les talk-shows
15:54 de la télé ces dernières années,
15:56 c'est Cyril Hanouna et Pascal Praud.
15:58 Non, non, mais, je sais de quoi je parle.
16:00 - Il n'a pas tort. - Cyril Hanouna et
16:02 Pascal Praud, vous êtes les deux révélations
16:04 de ces dernières années, que vous vouliez ou non. - En plus,
16:06 ils ne subissent jamais aucune critique de personne.
16:08 - Non, mais, vous êtes... - Soyez au plus large.
16:10 - Non, mais vous êtes sans doute clivants,
16:12 comme on dit, mais vous existez. La preuve,
16:14 lui réussit, vous réussissez. - C'est très gentil,
16:16 Michel. - Non, mais c'est la même idée.
16:18 - C'est un des gamins qui travaille beaucoup, et Cyril Ferro, il est extraordinaire.
16:20 - Voilà, ça c'est intéressant. - Très doué, Cyril Ferro.
16:22 Puissance montante, bien sûr.
16:24 - Très doué. Tous les après-midi,
16:26 je ne dis pas ça, parce que c'est le service public,
16:28 Faustine, elle fait bien le boulot. - Faustine Bollard,
16:30 c'est très performant. - Ça représente
16:32 les dimanches et les quotidiens
16:34 d'aujourd'hui, Madame Foussa. - Donc, il ne faut pas être
16:36 nostalgique. - Donc, je pense qu'il ne faut pas être pressée.
16:38 La génération, elle monte, elle s'installe, petit à petit.
16:40 - Alors, est-ce qu'ils vont durer longtemps, c'est autre chose.
16:42 - Je me permets de dire que, quand même, la dernière
16:44 grande vague d'animateurs, avec des gens comme
16:46 Arthur, Nagui,
16:48 Courbet, c'est il y a quelques années.
16:50 Je me permets simplement de dire ça.
16:52 - Vous êtes chez vous, vous dites ce que vous voulez.
16:54 - Il y a des jeunes animateurs, Camille Combal
16:56 est un jeune animateur, mais il ne
16:58 me semble pas que c'est Delarue
17:00 pareil, je pourrais citer Delarue, qui était peut-être
17:02 le plus doué de ma génération. - Laissez-les
17:04 mûrir. - C'est entendu.
17:06 Bon, ben, on va vous laisser mûrir aussi.
17:08 - Je félicite, vous avez dit 27, il est 27.
17:10 Donc, là, vous repartez pour...
17:12 Si j'ai bien compris, vous quittez la France.
17:14 Michel, le programme,
17:16 vous faites... Vous ferez les jeux, quand même.
17:18 Vous serez présent sur les jeux, ou pas ? - Oui, je vais être
17:20 dans une émission qui va être annoncée
17:22 bientôt, un prime time
17:24 avec Laurent Luya, quelques jours avant
17:26 la séminaire d'ouverture, et puis je serai
17:28 avec Laurent Luya et Léa Salamé
17:30 pour le premier talk show. - Et vous repartez avec
17:32 Vivement Dimanche, la saison prochaine. - Oui,
17:34 je recommence le 15,
17:36 septembre, avec
17:38 une demi-heure de plus. On m'a demandé de faire plus long.
17:40 - Bah, écoutez... - D'habitude, on nous dit "faites plus court"
17:42 et on vous fout dehors, là, on dit "tu restes et tu fais plus long".
17:44 - Et Jean-Pierre, les
17:46 projets professionnels ? - Alors, moi, je vais fêter
17:48 ma 30e Miss France.
17:50 Vous vous rendez compte ? 30e Miss France.
17:52 C'est-à-dire que j'aurai côtoyé en 30 ans
17:54 - Il faut qu'il repasse de la radio. - Oui, oui, mais je suis sûr
17:56 qu'il a envie. - J'aurai côtoyé en 30 ans 1 200 Miss France
17:58 et dans ce téléphone que j'ai là, j'ai
18:00 1 200 numéros de téléphone que je peux vous passer éventuellement.
18:02 - C'est entendu, mais par exemple, quelqu'un vous proposerait
18:04 aujourd'hui une quotidienne radio ?
18:06 - Ah, je passe sous un tunnel,
18:08 je ne vous entends plus, Pascal.
18:10 - C'est pas... c'est
18:12 trop contraignant. - Non, non, c'est pas possible.
18:14 - Sérieusement, non. - Mais une hebdo, par exemple ?
18:16 - Je ne sais pas. - Vous ne savez pas ? - Merci d'avoir posé
18:18 la question. - Bah non, mais je...
18:20 - Depuis ce matin, je lui ai dit "refait de la radio".
18:22 - Vous avez pris du plaisir, c'est le plus
18:24 important. - Énormément. - Et puis, c'est sympa d'être
18:26 avec des jeunes gens. - Exactement.
18:28 Un bain de jouvence.
18:30 - Bah écoutez, merci, parce que... - Merci, Pascal.
18:32 - Vraiment, vous m'avez fait un grand plaisir, et surtout, vous avez fait un grand plaisir
18:34 aux auditeurs. Vraiment, c'était un bonheur
18:36 d'être avec vous. Il est 11h28,
18:38 la pause, et on revient avec
18:40 les infos, et puis on reprend le cours
18:42 normal de notre émission. - Pascal Pouillez-vous,
18:44 c'est de 11h à 13h sur Europe 1. - A tout de suite.