Il a évolué dans les plus hautes sphères de l’Etat. Au sein de celles-ci, il a côtoyé des hauts fonctionnaires, des dirigeants, dont il dresse un portrait rimant avec corruption, mépris et entre-soi dans son livre « Le Clan des Seigneurs ».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 80% de la carrière c'est le costard.
00:02 Qu'est-ce qu'on attend d'un bon dirigeant ?
00:04 Vous avez dit dynamique, innovant, conquérant.
00:07 Qu'est-ce qu'on dit de notre Premier ministre ?
00:09 C'est à l'opposé en tout cas du portrait un peu robot
00:12 de ce que je souhaiterais avoir comme dirigeant.
00:15 Quelqu'un qui est nommé à ce poste-là,
00:17 qui n'a jamais eu finalement à obtenir de résultat,
00:20 ça pose vraiment question.
00:21 Ça c'est l'effet magique de ce qu'on appelle la com'.
00:24 Beaucoup de personnes s'étourdissent à ce qu'ils appellent ce côté brillant.
00:27 Cette façon de surfer sur le vrai, sur le faux.
00:30 C'est être capable de manipuler, d'être capable de mentir,
00:33 capable de faire de la com' avec une très grande aisance.
00:35 Aujourd'hui on appelle ça brillant.
00:37 Ça montre toute la dérive de l'état d'esprit de nos gouvernants,
00:39 aussi de la haute fonction publique,
00:41 puisqu'on va juger sur ce qu'on appelle le costard dans mon livre.
00:46 À un moment donné il y a Ursy qui donne une leçon à son collaborateur
00:49 et qui lui explique que pour faire carrière, c'est le costard qu'il faut.
00:53 80% de la carrière c'est le costard.
00:55 Chez Attal c'est probablement 100%.
00:57 Mais il le fait brillamment et ça marche.
00:59 On a les dirigeants finalement que nous permettons d'avoir.