L’autrice Marguerite Stern était l’invitée de l'Heure des Pros, ce lundi 22 avril, sur CNEWS. Elle s’est exprimée sur l’interdiction de la promotion de son livre dans l’espace publique parisien : «La mairie de Paris a certaines accointances avec des associations trans».
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00:00 Eh bien, la mairie de Paris, et on en parle dans notre livre "A certaines incohérences"
00:04 avec les associations trans, la mairie de Paris finance certaines associations trans
00:09 qui font par exemple la promotion des bloqueurs de puberté,
00:12 qui veulent qu'on reconnaisse le mégenrage comme une violence.
00:14 Donc je rappelle ce que c'est.
00:15 C'est quoi le mégenrage ?
00:16 Le mégenrage, en fait, c'est quand vous dites à une personne trans, par exemple,
00:19 un homme qui veut devenir une femme, vous continuez à l'appeler "monsieur",
00:22 vous le genrez au masculin.
00:24 Donc ça, par exemple, ça devrait être reconnu comme une violence.
00:26 Enfin bon, bref.
00:27 La mairie de Paris finance un certain nombre d'associations idéologues comme ça,
00:31 qui ne sont pas toujours très clean.
00:33 Donc on pense qu'il y a peut-être eu des pressions aussi exercées à leur encontre.
00:37 On a vu plusieurs militants pro-trans s'adresser directement à la mairie de Paris
00:42 pour lui demander de réagir.
00:44 Et nous, on n'est pas surprise par cette réaction.
00:48 En fait, ça fait quatre ans que nous, on subit des choses,
00:50 enfin de la censure sur les réseaux sociaux.
00:53 Dora a perdu tous ses contrats.
00:55 Moi, je me suis pris des œufs dans le visage en manifestation.
00:57 - Qu'est-ce que Dora faisait quand vous dites qu'elle a perdu tous ses contrats ?
00:59 - Dora était influenceuse sur Instagram, donc elle travaillait avec des marques.
01:03 Et petit à petit, toutes les marques ont annulé ses contrats avec elle
01:06 parce que Dora a commencé à dire que les femmes sont des femelles,
01:10 qu'être une femme est une réalité biologique,
01:12 qu'on ne veut pas d'hommes sur les podiums sportifs féminins,
01:15 enfin des choses quand même de base,
01:16 sur lesquels on devrait tous pouvoir s'entendre.
01:19 Et donc, à cause de ça, oui, elle a perdu tous ses contrats.
01:21 Donc en fait, cette censure, cette violence, nous, ça fait quatre ans qu'on l'a subie.
01:26 Et on n'est pas très surprise qu'elle s'exerce à l'encontre de notre livre
01:31 dans le cadre de cette campagne de promo.
01:33 Mais par contre, ce qu'on remarque aussi, c'est qu'on est censurés d'un côté,
01:38 mais d'un autre côté, il y a un véritable intérêt pour le livre.
01:41 En fait, on est numéro un des ventes sur Amazon.
01:44 Amazon a été en rupture de stock.
01:46 Tout le monde se jette sur la FNAC.
01:47 On est numéro un sur la FNAC.
01:49 Enfin, c'est ça aussi, c'est que...
01:53 On veut peut-être cacher certaines informations qu'il y a dans ce livre
01:55 qui sont peut-être choquantes,
01:56 mais on remarque que le public a un intérêt pour ces informations.
02:00 Sous-titrage Société Radio-Canada
02:02 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]