• il y a 8 mois
Antoine Armand, député Renaissance de Haute-Savoie, sur le «sursaut d'autorité» réclamé par le Premier ministre Gabriel Attal : «On crève des mots tabous».

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Transcription
00:00 Oui, et je vais vous dire, au-delà même de mon appartenance partisane,
00:03 ça fait du bien, parce qu'en fait, on crève des mots tabous.
00:07 Alors évidemment, on n'a pas envie de faire des catégories,
00:10 on n'a pas envie d'aller trop loin,
00:12 évidemment, on veut rester dans le cadre de la République,
00:15 de ne pas stigmatiser, et c'est normal.
00:17 Mais la quantité d'enseignants, de parents,
00:19 qui vous racontent simplement ce qu'ils observent
00:22 dans certaines classes, dans certains endroits de France,
00:25 oblige à la réalité.
00:26 Et quand j'entends la présidente du groupe écologiste
00:29 de l'Assemblée nationale dire que le gouvernement
00:31 aurait une obsession avec les musulmans
00:33 simplement parce qu'on veut faire respecter
00:35 les fondements de la République,
00:37 la fameuse République que ces gens-là prétendent défendre,
00:39 on se pince.
00:40 Et donc, oui, il est très heureux de lever des tabous,
00:43 c'est pas que des mots, c'est l'interdiction de la baïa du cabisse,
00:45 c'est la poursuite avec l'autorité
00:48 et le refus d'accepter la moindre des choses.
00:50 Le Premier ministre a, par exemple, annoncé
00:52 qu'il y aurait, pour toute atteinte grave aux valeurs de la République,
00:55 donc notamment la laïcité,
00:57 des signalements au titre de l'article 40
00:59 au procureur de la République.
01:00 C'est une manière de dire "ça suffit, on remet le cadre".
01:03 (Générique)
01:06 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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