• il y a 8 mois
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Transcription
00:00 - Et Olivier Benquemoun, ce matin vous avez décidé de nous emmener à la Cinémathèque
00:04 dans les coulisses de Terminator, de Titanic ou encore d'Avatar
00:08 avec l'exposition James Cameron par James Cameron.
00:11 - Eh oui, vous aimez James Cameron ?
00:13 - En avatar !
00:14 - Avatar, Abyss, Alien, que des titres en A ou en T, Terminator, Titanic.
00:18 Est-ce que vous connaissez vraiment la passion, la vraie passion de James Cameron ?
00:23 - Hein ?
00:24 - La flûte de pan ?
00:26 - Vous aussi ? Là vous êtes dans le Titanic, d'accord ?
00:30 Jack a proposé à Rose de poser pour elle parce qu'il dessine.
00:33 Rose arrive, elle est toute à poil.
00:35 Rose habillée d'un simple collier autour du cou, Jack a un peu la main qui tremblote
00:40 mais tout le monde se souvient du dessin qu'il a fait à main levée.
00:43 Et bien ce dessin, comme tous ceux qui se trouvent à l'intérieur du portfolio
00:46 ont été dessinés par James Cameron.
00:49 - Ah bon ?
00:50 - Et bien oui, parce que son truc c'est le dessin.
00:52 Mais en plus ils ont triché parce que Cameron est gaucher alors que Léo DiCaprio est droitier.
00:56 - Anecdote.
00:57 - Anecdote, anecdote.
00:58 En tout cas, à la Cinémathèque ce sont tous les dessins,
01:00 enfin beaucoup de dessins de James Cameron qui sont montrés.
01:02 Dessins d'enfance, dessins de jeunesse, dessins parfois cauchemardesques.
01:05 C'est d'un cauchemar qui est né par exemple le méchant Terminator
01:08 qui sort des flammes de l'enfer avec son corps d'acier.
01:11 - Hasta la vista, baby.
01:14 - Voilà, alors dans cet expo sur l'art de Cameron, à chaque film son univers.
01:18 C'est très bien fait évidemment, il y a beaucoup d'extraits de films,
01:20 y compris "Abyss", sa carrière très bien expliquée.
01:22 Mais moi ce que j'ai adoré c'est que, il a fait donc beaucoup de dessins
01:25 et lorsqu'il était jeune adulte, qu'il avait peint un rond,
01:28 qu'il n'était pas encore dans le cinéma, il illustrait,
01:31 ça c'était son premier job, il illustrait des jaquettes de cassettes vidéo de films d'horreur.
01:35 - Ah ouais ?
01:35 - Et des films de séries Z.
01:37 Tellement, mais tellement kitschissime.
01:39 Mais c'était absolument... on est dans les années 70,
01:41 avec des nanas qui sortent comme ça, vaporeuses avec des seins énormes.
01:45 Bon, ça sortait directement en VHS pour les... oui, pour les vidéoclubs.
01:48 Ça a été vraiment son premier boulot.
01:50 Donc c'est... voyez d'où ça part, voyez d'où ça part le cinéma.
01:54 Les maths pour Yvan, le dessin...
01:57 Ensuite, c'est en se faisant embaucher par un réalisateur de séries Z qu'il a touché à tout.
02:01 Il peignait des décors sur des vitres.
02:03 C'est une technique qui a totalement disparu,
02:04 c'était avant les effets spéciaux, on peignait sur les vitres,
02:08 donc des villes par exemple.
02:10 Vous mettiez ça, vous faisiez un tournage dans le désert,
02:12 vous mettiez la vitre un peu loin, vous faisiez jouer les acteurs devant,
02:14 vous avez l'impression d'avoir une ville.
02:16 On a oublié ça.
02:17 Et James Cameron, il a fait ça et ça a été le dernier à faire ça.
02:20 Il a fait des sculptures, il a appris plein de choses.
02:22 Vous êtes baba.
02:23 Vous êtes vraiment baba.
02:24 - Vous avez vu ce genre de décors, vous, en réduit et en soumier ?
02:26 - Oui, les vitres, ça me disait quelque chose.
02:27 Bah oui, depuis Médiès, il y a eu quand même pas mal de générations d'inventeurs comme ça au cinéma.
02:32 C'est incroyable, avec rien, quoi.
02:34 Beaucoup d'idées.
02:35 - Bah oui, il y a eu les effets spéciaux, le numérique, tout ça disparu.
02:38 Mais la base, c'est vraiment les affiches pour VHS
02:40 où il y avait des arts.
02:41 Et c'est ça qui est amusant.
02:43 On a déjà sur ces affiches et ces dessins des aliens bleus qui rappellent Avatar.
02:47 Déjà des piranhas géants dont la mâchoire pleine de dents aiguisées
02:50 rappelle un peu la gueule du monstre d'alien.
02:53 Et puis, vous comprendrez que son obsession pour les mélanges homme-machine
02:56 remonte à bien loin, tout comme sa vision claire des menaces sur la planète.
03:00 - On sent que vous êtes fan de Cameron, Olivier.
03:02 Est-ce que vous avez des réserves, quand même ?
03:03 - Petite réserve, c'est une expo passionnante qui méritait sans doute un développement.
03:07 Par exemple, sur Titanic, je suis resté sur ma fin sur Titanic
03:09 parce que sur les effets spéciaux, ils ont tellement travaillé.
03:12 Il a fait tellement de plongées, je crois qu'il a fait 12 plongées
03:14 pour aller voir le Titanic, tout reconstituer.
03:15 C'est un peu léger sur la manière dont le bateau coule.
03:18 C'est lui qui a retrouvé la manière, qui a reconstitué la manière
03:21 dont il coule à pic, etc.
03:22 Et puis sur la recréation de l'eau.
03:24 Vous savez que Titanic a changé l'industrie du cinéma, l'histoire du cinéma,
03:28 grâce à Cameron et ses équipes.
03:29 La mer, la manière de recréer la mer a totalement été bouleversée.
03:33 On a fait un bond dans la recréation de l'eau
03:35 qui est le truc le plus difficile à recréer en digital ou en animation.
03:38 En tout cas, vous allez faire la connaissance d'un talent de James Cameron
03:41 que peu de gens connaissaient.
03:43 James Cameron, c'était à la Cinémathèque jusqu'au 5 janvier 2025.
03:50 Ça a l'air génial.
03:52 Il y a beaucoup de dessins.
03:53 Vous êtes client de ce genre de film ou pas André Dussolier ?
03:55 J'adore, j'adore.
03:56 Vous auriez aimé jouer dans ce genre de film ?
03:59 Parce que j'ai vu que vous disiez quelque part que
04:01 parfois vous étiez embêté d'être enfermé un peu dans le cinéma d'auteur.
04:05 Oui, mon plus grand exploit, c'est de passer de la chaise au canapé.
04:07 Donc évidemment, là, d'un coup, c'est des grandes aventures.
04:11 François Marceau dans "Ne vous en avouez jamais", c'est un peu un Terminator.
04:14 Oui, il y a des petites cascades dans le film.
04:17 Petite cascade.
04:18 Petite cascade.
04:19 François.

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