Éric Dupond-Moretti est l'invité de BFM Politique sur BFMTV
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00:00M. Duhamel, le procureur, c'est les articles 11 et suivants du code de procédure pénale, il peut communiquer, voilà.
00:08La justice, c'est d'abord la signature de ceux qui la rendent. La communication, c'est exactement la même chose,
00:13mais il n'appartient pas aux gardes d'estau d'intervenir pour dire, dites, M. le procureur, là, c'est trop ou c'est trop peu, etc.
00:20– Alors, ce n'est pas une intervention a priori, c'est a posteriori, quand on voit l'émotion suscitée par la conférence de presse
00:24du procureur de la République, et notamment la réaction des managers, de se demander s'il était nécessaire de donner
00:29autant de détails, notamment sur des éléments qui n'ont pas attrait directement à l'enquête.
00:34– Ce qui est terrible avec vous, c'est que vous posez des questions et vous n'entendez pas les réponses.
00:37– J'entends très bien, mais quand je n'ai pas de réponse, je la repose.
00:40– Non, vous avez eu une réponse, elle est très claire, le garde d'estau n'a pas la possibilité d'entraver la liberté
00:47du procureur, de l'appeler et de lui remonter les bretelles, ce n'est pas comme ça que ça se passe.
00:50– Donc, il n'en a pas trop dit.
00:51– Ce n'est pas ce que je dis, je ne dis pas non plus le contraire, je n'ai pas à commenter la communication libre
00:57du procureur de la République.