De Paris à Dunhuang, de la métropole animée au fond du désert, l'enracinement à Dunhuang pendant cinquante ans d'un artiste ayant étudié en France est véritablement admirable. Avec la préservation, la recherche et la promotion de l'art de Dunhuang, cet amour profond inébranlable de trois générations envers Dunhuang émeut aux larmes. Le documentaire « Amour pour Dunhuang » vous raconte l'histoire touchante de Chang Shuhong, "Gardien de Dunhuang", de sa fille Chang Shana et de son petit-fils, qui ont consacré leur vie à la préservation de l'art de Dunhuang. #60ansChineFrance #ChineFranceEtMoi
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00:00Pour Changshana, sa source de conception est l'essence de l'art de Dongfang, qui coule en elle.
00:06Tandis que son inspiration réside dans l'innovation et le développement de la conception artistique nécessaire à la vie moderne.
00:16Dongfang est un centre très vivant.
00:18C'est cette multiplicité des œuvres qui ne cessent de se faire, de continuer au fil des années,
00:26et qui maintenant ont permis progressivement à l'artiste copiste d'exister aussi en tant qu'artiste créateur.
00:36Cette petite fille, née à Lyon en France, a suivi son père et forgé ses techniques artistiques dans ce lieu sacré millénaire.
00:44Cette fleur, qui aurait dû éclore en France, a grandi pour devenir une fleur de Dunhuang, enracinée dans le désert.
00:52D'ailleurs, Changshana a emporté la beauté de Dunhuang hors du désert pour lui permettre de s'épanouir dans le monde, grâce à son pinceau.
01:08Mon père disait souvent, tant que la vie continue, la lutte ne s'arrête pas.
01:13Nous devons continuer à faire ce que nous pouvons.
01:16Il disait souvent que nous ne nous soucions ni des difficultés, ni des plaisirs.
01:20Nous faisons simplement ce que nous avons à faire. Nous ne nous relâchons jamais.
01:25La transmission de la culture et de l'art au sein de cette famille, sur trois générations, est comme un trait d'union spirituelle.
01:34Parler de Dunhuang, c'est aussi parler d'humains, d'êtres humains, qui sont de grands professionnels, de grands artistes,
01:41et qui sont en même temps des êtres humains, avec leurs émotions, leurs centres d'intérêt.
01:47Qu'il s'agisse de Madame Changshana ou de son fils, le professeur Cui, à l'Institut Central des Beaux-Arts,
01:54le fait de discuter avec eux, d'avoir des dialogues multiples, a permis de comprendre qu'ils ont un grand amour pour cette œuvre de fresque, de peinture murale.
02:11C'est ce qu'il s'agissait de faire.