Le journal RTL de 19h du 30 avril 2024
Regardez Le journal RTL avec Victor Pourcher du 30 avril 2024
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00:00 *Générique*
00:04 Et voici le 360, 360 secondes pour tout savoir, c'est avec vous Victor Pourcher, bonsoir.
00:10 Bonsoir Julien et bonsoir à tous.
00:12 Sa maison est squattée depuis 8 mois et elle ne reverra jamais les loyers impayés.
00:17 Daniel, une propriétaire d'un appartement à Cannes, en est à son 9ème jour de grève de la faim.
00:23 Vous l'avez rencontré pour RTL, Michael Lefèvre et pour elle, c'était son dernier recours
00:27 depuis que la Banque de France a décidé d'annuler tout simplement la dette de 7000 euros
00:32 que lui doit une famille de squatters.
00:34 Oui et c'est justement à partir du moment où elle a appris l'effacement de cette dette
00:38 que Daniel Trottini a débuté sa grève de la faim.
00:41 Fatigué, les mains tremblantes, la quinca génère et sous le choc après cette décision.
00:45 Déjà ils ne payent pas, après on leur annule la dette et ils ne partent pas.
00:48 Donc c'est tranquille pour eux.
00:50 Moi je ne peux pas continuer à perdre de l'argent comme ça
00:52 et à ce qu'on les protège comme ça pendant je ne sais pas combien de temps, c'est pas possible ça.
00:55 Moi aussi je vais aller à la Banque de France et je vais leur demander un dossier de surendettement.
00:58 C'est un peu le chien qui se mord la queue là.
01:00 Face à une situation financière très précaire des locataires, un couple avec quatre enfants,
01:04 la commission de surendettement de la Banque de France avait en fait deux solutions.
01:08 Echelonner la dette ou l'effacer tout en demandant à ce que le paiement des loyers reprenne au 28 mars.
01:13 Mais la famille a déjà prévenu qu'elle ne paierait toujours pas.
01:17 Assise sur son balcon, enchaînant les cigarettes,
01:19 Daniel reste déterminé à aller jusqu'au bout de sa démarche.
01:23 Jusqu'à ce qu'on mène à l'hôpital pour me perfuser.
01:26 Je pense que c'est comme ça que ça va finir.
01:27 Tant que je n'ai pas récupéré cet appartement, je ne mangerai pas.
01:29 Contactée, la Banque de France ne nous a pas répondu.
01:32 La procédure d'expulsion pourrait quant à elle durer encore un an,
01:35 à moins que les locataires squatteurs obtiennent un logement social d'ici là.
01:39 Michael Lefebvre pour RTL.
01:41 Ni manquement du collège, ni preuve de harcèlement,
01:44 l'enquête administrative a rendu ses conclusions dans l'affaire Samara.
01:47 Cette adolescente a passé il y a près d'un mois à la sortie de son établissement de Montpellier.
01:51 Sa mère accusait le corps enseignant de ne pas avoir assez protégé sa fille.
01:55 Alors pour elle, ces annonces ne passent pas.
01:57 Ça me choque.
01:58 Qu'est-ce qui a été mis en place pour que ma fille soit protégée ?
02:02 Pour moi, pas grand-chose.
02:04 Moi, je lui ai parlé avec le professeur principal de ma fille.
02:07 Il m'a dit que les élèves ne sont pas là pour discuter avec votre fille,
02:10 ils sont là pour la frapper.
02:11 Quel était son devoir ?
02:13 C'était normalement à l'enquête de le déterminer,
02:15 mais eux, ils estiment qu'il n'y a pas de négligence.
02:17 Ça me perturbe.
02:18 Comment on peut expliquer qu'une enfant qui ait vécu tant de choses pendant tant de temps,
02:22 c'est uniquement un conflit entre des élèves,
02:25 où ça ne relève que des réseaux sociaux ?
02:27 Non.
02:27 Pour moi, ce n'est pas un discours que je peux entendre.
02:30 Est-ce que vous pouvez nous donner des nouvelles de Samara ?
02:32 Comment va Samara aujourd'hui ?
02:34 Pour le moment, elle n'est pas bien.
02:35 Voilà, psychologiquement, le fait qu'elle soit à la maison,
02:37 qu'elle soit, on va dire, un peu en retrait,
02:39 il n'y a plus d'école,
02:40 c'est une double peine pour elle, la preuve.
02:42 Et le témoignage recueilli par René Rissa et Mani pour RTL,
02:45 je vous rappelle que dans cette affaire,
02:46 cinq mineurs sont mis en examen pour tentative d'homicide.
02:50 La politique est la France insoumise,
02:52 qui dénonce un motif inouï et absurde.
02:55 La chef de ses députés, Mathilde Panot,
02:56 et sa candidate aux élections européennes,
02:58 Rima Hassan, était entendue par la police aujourd'hui
03:01 pour apologie du terrorisme.
03:03 Un communiqué publié après les attaques du 7 octobre
03:06 et une interview de Rima Hassan étaient dans le viseur.
03:08 L'avocat de cette dernière espère un classement sans suite de l'affaire.
03:12 À 40 jours des européennes,
03:13 la majorité, elle, tente une nouvelle fois de lancer sa campagne.
03:17 Réunion au sommet ce soir autour de la tête de liste,
03:19 Valérie Ayé, du Premier ministre,
03:21 Gabriel Attal, et de la quasi-totalité du gouvernement.
03:24 Pour mobiliser les troupes,
03:26 il faut dire qu'Emmanuel Macron s'est agacé encore récemment
03:29 de la timidité de ses équipes.
03:31 Conséquence sur le terrain,
03:32 certains veulent apparaître comme les bons élèves.
03:35 Bonsoir Thomas Dépré.
03:36 Bonsoir.
03:37 À commencer par Bruno Le Maire,
03:38 que vous avez suivi en meeting hier,
03:40 à vous v'rez près de tour.
03:41 Hier soir, le ministre de l'économie a fait tomber la veste.
03:43 Bien, bien, ça va ?
03:45 Pendant près d'une heure,
03:46 il déroule un à un les arguments du camp présidentiel.
03:49 On va avoir deux types de parlement.
03:50 Un parlement composé de forces nationalistes,
03:52 ou un parlement qui poursuit la construction européenne.
03:56 Il évoque le Covid, les vaccins, le quoi qu'il en coûte.
03:58 Sans oublier bien sûr la candidate Valérie Ayé.
04:00 Même si à la fin, Bernadette n'est pas vraiment dupe.
04:02 Pour qu'un ministre soit spécialement dépêché sur place,
04:05 c'est clair et grave.
04:06 Ça peut certainement l'aider.
04:08 Mais ce qui est dommage,
04:09 c'est qu'elle n'y arrive pas elle toute seule.
04:12 À l'Elysée, Emmanuel Macron regarde de près
04:13 qui se déplace le plus sur le terrain.
04:15 Et même si Bruno Le Maire jure que ce n'est pas une course.
04:18 Le but c'est d'être le meilleur élève ?
04:20 Non, absolument pas.
04:21 Ce qui est sûr, c'est qu'une élection,
04:22 ça se gagne collectivement, pas individuellement.
04:24 Son entourage n'est pas peu fier de rappeler qu'à l'arrivée,
04:26 il sera le ministre qui en aura fait le plus.
04:28 Là où d'autres se tiennent bien loin d'une éventuelle déroute,
04:31 après tout, ça pourra toujours servir pour la suite.
04:33 Merci Thomas Desprez du service politique de RTL.
04:36 Le retour du roi au Royaume-Uni.
04:39 Première activité publique pour Charles III,
04:41 trois mois après l'annonce de son cancer.
04:43 Première visite organisée,
04:45 parce qu'on l'avait vu à Pâques,
04:46 à Lent, à la rencontre de Britannique massée
04:48 devant la chapelle de Windsor.
04:50 Visite ô combien symbolique.
04:52 Cette fois, Marie Billon, vous avez suivi le roi aujourd'hui
04:54 dans un centre spécialisé contre le cancer.
04:57 Oui, une apparition sous le soleil pour le roi,
04:59 accompagnée de sa reine.
05:00 Alors, il n'a pas fait de bain de foule devant l'hôpital,
05:03 même s'il y avait du monde.
05:04 Il y avait les fans habituels en tenue de drapeau britannique,
05:07 avec des fleurs.
05:08 Et puis, il y avait aussi beaucoup de gens
05:09 travaillant dans les alentours,
05:11 qui ont bien vu qu'avec tous ces policiers et ces journalistes,
05:13 ça ne tournait pas rond sous leur balcon.
05:15 Et ils étaient bien contents d'être descendus
05:17 pour voir ce qui se passait.
05:18 C'est sympa, surtout avec sa maladie.
05:21 Et c'est notre roi, c'est bien qu'il puisse à nouveau sortir.
05:24 Il avait l'air d'aller bien,
05:25 ça envoie un bon message au pays.
05:27 Tout le monde est content.
05:29 Il fait du très bon travail pour le pays,
05:32 et c'est bon de le voir si peu de temps après son diagnostic.
05:35 Et surtout qu'il vienne dans ce centre de traitement contre le cancer
05:38 pour reconnaître le travail qui est fait.
05:41 Et puis, il y avait les passants chanceux.
05:43 J'allais juste à la gym et je tombe sur lui.
05:46 Super ! Il avait l'air en bonne santé,
05:48 il avait l'air content de faire coucou aux gens qu'il saluait.
05:51 À l'intérieur de l'hôpital, le roi a parlé et discuté
05:54 avec beaucoup de patients, et quand on lui a demandé
05:56 "Et vous, alors, comment ça va ?"
05:58 Il a dit "Je vais bien, merci".
05:59 Les bonnes nouvelles du roi.
06:01 Marie Billon pour RTL.
06:03 Le Royaume-Uni, par ailleurs, secoué par ce drame.
06:05 À Londres, un homme a tué un enfant de 14 ans
06:07 et blessé 4 autres personnes à coups d'épée.
06:10 Il a été arrêté et placé en détention.
06:12 Les autorités exclutent à ce stade un acte terroriste.
06:15 Et puis, une offensive israélienne sur Rafa
06:17 serait une escalade intolérable,
06:20 dit le chef des Nations-Unis.
06:21 Réaction aux déclarations de Benyamin Netanyahou.
06:24 Le Premier ministre israélien assure que son armée
06:26 entrera dans la ville de Gaza avec ou sans accord de trêve.
06:31 Des centaines de milliers de réfugiés palestiniens s'y trouvent encore.
06:34 Tel Aviv affirme de son côté que des hauts gradés du Hamas
06:37 s'y cachent également.
06:39 Le sport et le football, le J-1 avant ce match
06:42 clé pour le Paris Saint-Germain,
06:44 la demi-finale allée de Ligue des champions contre Dortmund.
06:47 Le PSG est déjà titré en Ligue 1,
06:49 mais la priorité des Parisiens, c'est bien
06:51 un premier sacre dans la grande Coupe d'Europe.
06:53 Un exploit qu'ils abordent avec plus de décontraction
06:56 depuis la formidable victoire à Barcelone
06:59 au tour précédent selon le coach Luis Enrique.
07:02 J'espère que oui, j'espère même que c'est une révélation.
07:06 En début de saison, nous étions friables à l'extérieur.
07:09 On n'avait pas été capables, par exemple,
07:11 de gagner le moindre match, loin de nos bases, en phase de poule.
07:14 Et puis est arrivée la phase éliminatoire
07:16 et nous nous sommes imposés à San Sebastian et à Barcelone.
07:19 Donc c'est évidemment très positif.
07:21 Mais mon expérience me dit qu'il faut regarder ça
07:24 avec beaucoup de distance et de prudence.
07:26 C'est demain qu'il va falloir être performant et décisif.
07:28 Le passé ne compte plus, donc jouons pour gagner,
07:31 sans calculer, sans trop réfléchir,
07:33 car ce n'est absolument pas une caractéristique de notre équipe.
07:36 Le coach parisien Luis Enrique au micro-RTL de Philippe Sanfourche.
07:40 L'autre demi-finale de Ligue des champions, c'est ce soir.
07:43 Le Bayern Munich accueille le Real Madrid à 21h.
07:46 Merci Victor, à tout à l'heure, à 20h.
07:49 Le temps, le point complet, comme promis avec vous.
07:52 Demain, ça va ressembler à quoi le ciel ?
07:54 On sera bien arrosé sur les trois quarts du pays,
07:56 sur toute la moitié sud et l'ouest.
07:58 Demain matin, on aura déjà des pluies sur un tiers sud,
08:01 en remontant vers le massif central,
08:03 les pays de la Loire et également le centre.
08:06 Ailleurs, c'est un temps plus sec sur la Bretagne,
08:08 sur l'extrême nord et le nord-est du pays.
08:10 On a même des éclaircies sur l'Alsace-Lorraine.
08:12 Et dans l'après-midi, ces averses seront localement soutenues,
08:15 parfois orageuses.
08:16 On va retrouver sur la façade atlantique un temps plus lumineux,
08:20 avec juste quelques averses.
08:21 Ailleurs, ce sera encore des pluies soutenues,
08:23 entre la moitié sud en remontant vers la Normandie,
08:28 et des averses orageuses qui seront plus marquées
08:30 en deuxième partie de journée sur le centre-est,
08:32 avec localement de la Grêle.
08:33 Puis sur le haut de France, on aura juste quelques pluies,
08:36 et ça restera sec entre l'Alsace et la Lorraine,
08:38 où il fera le plus chaud d'ailleurs.
08:40 Jusqu'à 26°C demain à Strasbourg, 25°C à Nancy,
08:43 22°C à Reims, 21°C à Paris, 18°C à Jacques-Ciot,
08:46 17°C à Nice et Orléans, 16°C seulement à Nîmes,
08:49 15°C à Clermont-Ferrand, 14°C à Limoges et Caen,
08:51 et 13°C à Bordeaux, et seulement 10°C à Tarbes demain après-midi.
08:55 - J'ai les cartes de Peggy sous le nez, on dirait les vacances de la Toussaint.
08:57 (Rires)
08:59 - Je vous l'accorde, c'est plutôt autonale.
09:00 - Merci Peggy, on plonge !