• il y a 5 mois
Le député Renaissance des Yvelines, Karl Olive, était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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00:00 - Bienvenue et bonjour, Karl-Oliv. - Sonia Mabouk, bonjour.
00:03 - Merci de votre présence. Vous êtes députée Renaissance des Yvelines.
00:06 Vous avez été, Karl-Oliv, maire de la ville de Poissy.
00:08 Hier, 1er mai, 12 policiers et gendarmes blessés, sans parler des dégâts matériels.
00:13 Est-ce que le 1er mai, c'est encore la fête des travailleurs ou c'est définitivement, malheureusement, la fête des casseurs ?
00:19 - Malheureusement, l'histoire se répète sur ce sujet comme dans d'autres.
00:23 On l'a vu sur le défilé des retraites, on l'a vu sur le Grand Débat il y a quelques années.
00:28 D'abord, il faut se féliciter que le 1er mai reste la fête des travailleurs,
00:34 même si avec 200 000 manifestants, on est loin de ce qui se passait il y a quelques années.
00:39 Moi, je suis toujours malheureux parce qu'on le voit sur vos images,
00:43 quand on voit que les policiers vont être blessés, quand on voit par exemple des anneaux olympiques qui sont brûlés.
00:48 On est très loin, effectivement, je dirais, de l'essence même de ce type de manifestation.
00:53 C'est regrettable, mais la France reste le pays où on peut encore aujourd'hui manifester.
01:00 Et quel dommage qu'on en vienne parfois ces débords.
01:04 - Où on peut encore manifester ou alors défiler tranquillement pour un candidat aux européennes,
01:08 puisqu'hier, en ce 1er mai, Raphaël Glucksmann a été, Carl Olive, exfiltré, chahuté, visé par des G2,
01:14 par des militants dont certains arboraient des drapeaux palestiniens.
01:17 Le candidat socialiste a dénoncé une orchestration, notamment de la part des Insoumis.
01:21 Jean-Luc Mélenchon s'en défend. De quoi tout cela est-il révélateur, selon vous ?
01:25 - D'abord, moi, je veux apporter mon soutien à M. Glucksmann, bien évidemment, parce que c'est insupportable.
01:31 Et de la même manière que j'apporte mon soutien aussi à ces meetings qui ont été interrompus pour des candidats de la France Insoumise.
01:38 Ce que j'en dis, moi, ce que je remarque, c'est que depuis, je l'ai déjà dit à votre micro, Sonia Mabrouk,
01:43 c'est que depuis cette 16e législature, juin 2022, il ne se passe pas une seule journée
01:49 sans que la France Insoumise et leur orchestre viennent, je dirais, bousiller l'outil démocratique français.
01:55 - Pour vous, ils ont une responsabilité dans ce qui s'est passé autour du candidat socialiste ?
02:00 - Pas moins avec le candidat socialiste que ce que nous vivons au quotidien, mais c'est normal.
02:07 Quand Jean-Luc Mélenchon vient nous dire que la police tue, que les journalistes sont des feignants,
02:12 que les chefs d'entreprise sont des salopards, comment voulez-vous que ce soit reçu sur le terrain ?
02:18 Donc oui, il y a une grosse responsabilité et on le voit bien, ce ruissellement de haine
02:23 qui vient irriguer notamment nos quartiers populaires est insupportable.
02:27 Et des mensonges n'entraînent pas des vérités. Et pourtant, c'est ce que nous vivons au quotidien.
02:31 - Les mêmes Insoumis, Carles Olive, qui ont crié à la censure d'État
02:34 après la convocation de Mathilde Panot et Rima Hassan dans le cadre d'une enquête pour apologie de terrorisme,
02:39 ce qui a donné lieu à un échange tendu à l'Assemblée nationale,
02:42 échange au cours duquel le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti,
02:46 a affirmé que les Molas sont les amis des Insoumis au Parlement.
02:50 Est-ce que ça veut dire que l'Ayatollah Khamenei et M. Mélenchon même combattent ?
02:55 - Ça veut dire simplement qu'on est tombé dans un côté quelque peu irrationnel.
02:59 Et moi, j'entends la colère du garde des Sceaux. Il faut le savoir, tous les jours,
03:04 et parlons de le dire, vous l'avez vécu dans des auditions il n'y a pas très longtemps sur la TNT à l'Assemblée nationale,
03:09 quand vous êtes dans la provocation, la surprovocation, et qu'on n'attend qu'une chose,
03:13 qui est un dérapage, forcément, à un moment donné, ça crée des incidents,
03:18 parfois des accidents, parfois des choses qui ne sont absolument pas montrables au sein même de l'hémicycle,
03:23 et qui ne sont certainement pas ce qu'attendent les Français sur le terrain,
03:26 parce que derrière, il y a un très grand fossé entre ce que souhaitent les Français
03:30 et l'image que nous pouvons nous-mêmes renvoyer en tant qu'hommes et femmes politiques.
03:34 - Les images, on en a vu ces derniers jours avec les blocus, notamment blocus à Sciences Po à Paris.
03:39 Et aujourd'hui, l'établissement organise un grand débat interne, une sorte de conférence sur le Proche-Orient.
03:44 Toutes les questions pourront être posées, précise l'école,
03:47 sachant déjà, Carl-Olivre, que les procédures disciplinaires lancées contre les manifestants sont, semble-t-il, suspendues.
03:53 Selon vous, comment vous qualifiez l'attitude de la direction ?
03:56 Beaucoup ont parlé de soumission, de renoncement, de capitulation. Et de votre point de vue ?
04:01 - De mon point de vue, c'est que moi, j'ai été étudiant à Paris 8 dans les années 80, Paris 8, Sainte-Denis,
04:07 qui n'était pas une université considérée comme une université, plutôt une université assez engagée, à gauche.
04:14 Mais dans un respect total, dans un respect total. Aujourd'hui, il n'y a plus de respect.
04:19 - Et le faute à qui ?
04:20 - La faute, c'est qu'à un moment donné, il faut qu'on remette l'autorité au centre des débats.
04:25 - Oui, mais le mot ne cesse d'être répété, mais très concrètement, par exemple,
04:28 à quoi aurait-il fallu faire ? Est-ce qu'il aurait fallu suspendre les subventions de l'école,
04:32 comme l'a fait Valérie Pécresse, présidente de la région ?
04:34 Et je rappelle que la ministre de l'Enseignement supérieur ne le veut pas.
04:38 - Oui, enfin, à un moment donné, on ne peut pas laisser, encore une fois, cette image,
04:42 on ne peut pas laisser une institution comme Sciences Politiques.
04:45 Je pense qu'il y a un paquet de celles et ceux qui sont passés par Sciences Po,
04:49 qui est une institution de référence depuis des années dans notre pays.
04:53 Aujourd'hui, mais quelle image, quelle image délétère. Mais c'est incroyable.
04:57 Alors, on va laisser faire Sciences Po, on va laisser des débats...
05:00 - Et c'est qui le bon, M. Karl-Oliv ?
05:01 - La direction. À un moment donné, il y a une direction de Sciences Politiques
05:05 qui doit prendre aussi ses responsabilités.
05:08 - Pardonnez-moi, j'ai lu le fil sur les réseaux sociaux de Mme la ministre de l'Enseignement supérieur,
05:12 et j'ai vu qu'elle avait félicité l'actuel administrateur de Sciences Po
05:15 pour son action juste après le communiqué de l'établissement il y a quelques jours.
05:18 - Oui, enfin... - Est-ce que vous dites la même chose dans cette majorité ?
05:20 - Moi, je dis simplement qu'à un moment donné, on ne peut pas laisser faire,
05:23 on ne peut pas laisser le bouchon filer pour qu'on ait des images d'étudiants
05:27 qui se promènent, qui font des cortèges, enfin, ce n'est pas la fête des loches, Sciences Po, quand même.
05:31 C'est quand même incroyable. Et si on laisse faire à Sciences Po,
05:34 alors dans nos écoles, dans nos écoles primaires, dans nos collectivités,
05:37 il ne faut pas pleurer derrière si on a effectivement, de la même manière,
05:41 des dérives qui sont de plus en plus nombreuses.
05:46 Moi, ça m'insupporte. Ça m'insupporte parce que ce n'est pas l'image
05:49 que je souhaiterais donner à l'éducation de nos enfants
05:52 dans des universités publiques ou dans des écoles privées.
05:56 - Donc fermeté totale pour vous ? - Bien sûr, fermeté totale.
05:58 - Évacuation s'il y a blocus, sanctions s'il y a manifestations de pression ?
06:02 - Bien sûr, bien sûr. Réciprocité entre les droits et les devoirs.
06:05 Mais bien sûr, fermeté.
06:07 - Dans l'actualité, car le livre "Une marche blanche" sera organisé samedi
06:10 en la mémoire du jeune Mathis à Châteauroux, son père réclame justice.
06:14 Hier, à votre place, lors de la grande interview, la magistrate Béatrice Brugère,
06:19 auteure du livre "La colère qui monte", a affirmé qu'il fallait tout revoir,
06:22 tout reprendre sur la justice des mineurs, tout changer,
06:25 dénonçant une réforme contre-productive. Est-ce votre avis ?
06:29 - J'ai entendu madame la magistrate Brugère et je rejoins ses propos.
06:33 Ils doivent commencer aussi à l'endroit des collectivités.
06:36 Je vais vous donner quelques ressentis que je veux avoir.
06:41 D'abord, tu casses, tu répares, oui. Mais dans les actes, il faut que ce soit le cas.
06:45 - Donc vous reconnaissez que ce sont des paroles à l'heure actuelle ?
06:48 - Mais ça peut être aussi des actes en face des mots.
06:51 Je vais vous donner quelques pistes. Je l'ai déjà dit ici, à Poissy,
06:54 pouvoir d'achat citoyen, 30 euros et 50 euros de réduction pour les 12 et 17 ans,
06:59 à 17 ans, en sport et en culture, en échange de quoi ?
07:02 Comportement citoyen. Et si jamais ce n'était pas le cas,
07:05 suspension ou suppression de ces aides. Premièrement.
07:08 Moi, je ne suis pas pour la thunanimation de l'excuse de minorité.
07:11 Je suis pour la suppression de l'excuse de minorité.
07:14 - La levée totale de l'excuse de minorité ?
07:16 - Oui, parce que lorsqu'on a été adolescent, à 13 ans, il y a 15 ans ou 20 ans,
07:21 on avait le respect de l'autorité.
07:23 Quand on voyait un policier qui était en face de nous, on ne venait pas à son contact.
07:28 On lui répondait et on lui répondait avec respect.
07:31 Aujourd'hui, ces jeunes entre 12 et 17, ils viennent à leur contact.
07:34 La délinquance juvénile, la délinquance des mineurs, il faut la prendre, encore une fois, à bras le corps.
07:39 Moi, j'ai une proposition. De certains mineurs.
07:41 Oui, on s'aperçoit quand même qu'aujourd'hui...
07:43 - Vous allez en parler ? Vous direz ce qu'il s'agit ?
07:45 - Simplement ce que je veux dire.
07:47 Vous savez, on a ce qu'on appelle des avis à tiers détenteur.
07:49 Vous ne payez pas une amende, ce n'est pas votre cas,
07:51 mais vous ne payez pas un loyer, à un moment donné, on va demander à l'employeur
07:54 de garder une ponction et de retirer sur salaire une partie.
07:57 Je proposerais que pour les mineurs qui cassent et qui ont des amendes que doivent payer leurs parents,
08:03 et bien peut-être que chez les mineurs, jusqu'à ce qu'ils aient un premier emploi,
08:07 il puisse y avoir une espèce de saisie du montant de cette amende.
08:12 Je peux vous dire que vous allez réfléchir à deux fois,
08:15 et que le gamin va réfléchir à deux fois, si le coup suivant,
08:18 il va aller brûler un abribus, il va y casser un abribus,
08:20 ou brûler un sautoir, comme ça a pu être le cas à Pouissy.
08:23 Il nous faut des exemples concrets qui parlent au plus grand nombre.
08:28 Avec une main, qui soit une main de fermeté.
08:31 - Alors, main de fermeté sur ces sujets-là,
08:33 mais le problème ou le seul problème est-il celui de la responsabilité de la justice des mineurs,
08:37 selon les droites dans notre débat politique,
08:39 car l'immigration et la politique migratoire est responsable de cette situation,
08:43 puisque le suspect est afghan, et que sa mère,
08:46 qui semble-t-il a participé en donnant des coups à Matisse,
08:49 est aussi de cette nationalité.
08:51 Les droites pointent un problème culturel.
08:53 Est-ce que c'est faux, ou est-ce que c'est l'éléphant au milieu de la plaie,
08:55 ce que vous ne voulez pas voir ?
08:57 - Non, non, moi je veux bien voir tous les éléphants,
08:59 quelles que soient leurs trompes, c'est pas ça le sujet.
09:01 Non, non, le sujet c'est un sujet d'autorité,
09:03 et encore une fois, d'autorité de l'État.
09:05 - Donc, et pas d'immigration ?
09:06 - On commence par l'autorité de l'État, les règles, les règles.
09:09 C'est comme dans le sport, elles ne sont pas là pour être interprétées,
09:12 elles sont là pour être appliquées,
09:14 et quelqu'un qui ne respecte pas les règles,
09:16 comme dans le sport, il est condamné.
09:18 Et quand vous êtes condamné, vous êtes en dehors du jeu,
09:20 soit vous pouvez être exclu.
09:22 Donc s'il y a des personnes qui ne respectent pas les valeurs de ce pays,
09:25 et qui n'ont rien à y faire, pardonnez-moi, ils dégagent.
09:27 C'est clair, net, précis.
09:29 - Et d'où ?
09:30 - Mais bien sûr, mais bien sûr, que ça suffit.
09:32 - D'accord, donc quand ils ne sont pas de nationalité française,
09:35 ils sont en dehors, même s'ils ont leur papier en règles ?
09:38 - Oui, à un moment donné, on doit respecter aussi les valeurs,
09:41 les règles de ce pays.
09:43 Moi, je veux bien qu'on soit systématiquement
09:45 à trouver des excuses dans chaque solution.
09:47 À un moment donné, on doit respecter les valeurs d'un pays.
09:50 Et c'est comme ça, c'est ce qu'attendent les Français.
09:53 Et quand on est sur le terrain, et je dirais l'ensemble des Français,
09:57 vous savez les quartiers populaires parfois qui sont stigmatisés,
10:00 ils sont aussi stigmatisés parce qu'une minorité
10:02 vient bousiller leur quotidien.
10:04 - C'est une double peine.
10:05 - Exactement, exactement.
10:06 - En tout cas, c'est dans ce contexte général,
10:08 car le livre que se poursuit "La campagne des Européennes"
10:10 pousse Yves pour votre candidate Valérie Ayé.
10:12 Gabriel Attal a demandé à ses ministres et à sa majorité,
10:15 donc vous faites partie, de s'impliquer davantage dans la campagne.
10:18 Il est reproché à certains de ne pas faire le nécessaire.
10:21 Pourquoi selon vous ?
10:22 Est-ce que tout le monde, et vous y compris,
10:24 vous avez peur d'aller aux casse-pipes ?
10:25 - Ah ben c'est sûr que c'est pas quand vous êtes champion olympique
10:27 que vous avez besoin de soutien, ça c'est clair.
10:29 D'abord, il faut le dire, les Européennes, c'est un défouloir.
10:31 Il suffit de regarder les résultats des dernières...
10:33 - Autre qui, monsieur Macron ?
10:34 - C'est un défouloir où les Français, qui vont voter,
10:38 et c'est de moins en moins le cas,
10:40 votent pour, effectivement, parfois un anti-système,
10:42 et ça date pas du président Macron.
10:44 Maintenant, ce que je constate, c'est qu'aujourd'hui,
10:46 soit vous êtes pro-européen et vous allez plutôt vers la majorité présidentielle,
10:49 soit vous êtes anti-européen et vous allez sur le Rassemblement national.
10:52 - Ah c'est aussi clair que ça ?
10:53 - Ah ben je peux vous dire que sur le terrain, dans les marchés,
10:56 il n'y a pas d'alternative...
10:58 - Attendez, c'est très intéressant ce que vous dites,
10:59 parce qu'hier, le Premier ministre a dit qu'il fallait que la France reste dans l'Union européenne.
11:03 Est-ce que vous pouvez me citer aujourd'hui un candidat,
11:05 donc votre adversaire, qui affirme qu'il faut sortir de l'Union européenne ?
11:09 - Moi, ce que je peux vous citer, en tout cas, c'est que...
11:11 - Non pas ?
11:12 - On est très heureux d'avoir eu 750 milliards d'aides
11:15 pour le plan de relance européen,
11:17 et notamment à l'endroit de la France, près de 40 milliards,
11:20 et qu'il faut savoir d'où on vient et ne pas avoir la mémoire qui flanche.
11:23 J'aimerais bien qu'un certain nombre d'adversaires politiques puissent pouvoir le rappeler.
11:27 - Donc il faut plus d'Europe ? De cette Europe-là ?
11:29 - Il faut de l'Europe, une Europe forte.
11:31 - Oui, une Europe forte, une Europe puissante...
11:33 - Oui, mais Sonia Mahbouk, aujourd'hui, on a la guerre aux portes de nos frontières.
11:38 On va faire une défense singulière, une défense individuelle,
11:44 là où on doit avoir une défense forte à l'échelle européenne.
11:48 C'est ça que nous devons faire passer comme message aux Français sur le terrain.
11:51 Et dimanche, par exemple, je serai sur le terrain, sur les marchés,
11:55 pour porter ma conviction qu'il nous faut une Europe forte, avec une France dynamique.
12:00 - Alors vous êtes sur le terrain électoral, vous êtes aussi sur le terrain de football, généralement.
12:04 Karl Oliv, puisque je rappelle que vous êtes un grand connaisseur de foot, supporter du PSG,
12:07 vous avez une carrière de dirigeant sportif, vous avez été arbitre,
12:10 j'imagine que vous n'avez pas passé une très belle soirée hier avec le PSG qui s'est incliné à Dortmund.
12:15 Il va falloir se rattraper au match retour, d'autant que c'est la dernière saison
12:19 pour Kylian Mbappé, après six saisons dans le club de la capitale.
12:23 Il va partir, on sait qu'il est...
12:25 Il y a des relations plutôt proches avec le président de la République, tout comme les vôtres.
12:28 Est-ce que vous avez tout fait, il a tout fait le président, pour le retenir ?
12:31 - D'abord, ce n'est pas le président de la République qui est entraîneur de Kylian Mbappé, ça se saurait.
12:36 Deuxièmement...
12:37 - Ça arrive parfois que des présidents se prennent pour des entraîneurs, ou des patrons de club.
12:41 - Oui, François Hollande joue bien au football, on lui donne un ballon et il en fait ce qu'il en peut.
12:47 Non, ce que je veux dire, c'est que les Allemands ont bien joué hier, il faut les féliciter, victoire 1-0.
12:52 Le mardi prochain, il y a un grand match qui s'annonce au Parc des Princes,
12:55 pour une clé pour la finale, avec peut-être le dernier match de Kylian Mbappé.
12:58 Je veux aussi rendre hommage aux Marseillais, qui ce soir ont un très grand match contre l'Atalanta Bergama à 21h.
13:02 - Le fan de PSG peut dire à l'LOM ?
13:04 - Vous savez que quand on est fan de football, il y a un match en Europe, ou il y a un match pour l'équipe de France,
13:10 on est tous derrière nos bleus et on est tous derrière les représentants français.
13:14 Et je trouve que l'équipe de Marseille, il y a une très belle équipe cette saison, avec un entraîneur.
13:18 Et je le dis forcément parce qu'il est entraîneur du PSG également, M. Gasset, qui fait des prouesses.
13:23 - Vous aussi, vous allez monter un match, d'ailleurs avec Jacques Vendroux, un match assez singulier. De quoi s'agit-il ?
13:29 - On sait que le manager général du Variety, j'ai la chance d'en être le président, Jacques Vendroux, est un fou.
13:35 Il n'y a que lui qui peut avoir une idée de faire jouer en même temps un imam, un évêque, un rabbin, un pasteur.
13:42 - C'est le Dominique alors, comme match ?
13:44 - Oui, c'est le match de la paix, ça fait du bien.
13:46 - Et dans le symbole, c'est important ?
13:49 - On est plus que dans le symbole, parce que moi, j'ai toujours pensé que le dialogue interculturel était quelque chose qui pouvait apaiser les collectivités,
13:56 et apaiser les messages, notamment dans nos quartiers. Je m'en félicite.
13:59 C'est 15 heures, dimanche, entrée gratuite, Stade Léo-Lagrange, avec un moment œcuménique,
14:03 et avec des joueurs exceptionnels comme Robert Piresse, comme Alain Giresse, comme Christian Carambeu, et deux bonnes sœurs autour de nous.
14:11 - Qu'en reste-t-il à dire ?
14:14 - Que le meilleur gagne, surtout si c'est le variété.
14:17 - Merci, Carle Oly. C'était votre grande interview sur CNE, je vous dis à très bientôt.
14:22 (Générique)

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