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Violence des adolescents : «Je suis pour supprimer l'excuse de minorité», affirme Karl Olive
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00:00 Dans l'actualité, car le livre "Une marche blanche" sera organisé samedi en la mémoire du jeune Mathis à Châteauroux, son père réclame justice.
00:08 Hier, à votre place, lors de la grande interview, la magistrate Béatrice Brugère, auteure du livre "La colère qui monte", a affirmé qu'il fallait tout revoir,
00:15 tout reprendre sur la justice des mineurs, tout changer, dénonçant une réforme contre-productive. Est-ce votre avis ?
00:22 J'ai entendu madame la magistrate Brugère et je rejoins ses propos.
00:27 Ils doivent commencer aussi à l'endroit des collectivités. Je vais vous donner quelques ressentis que je veux avoir.
00:34 D'abord, tu casses, tu répares, oui, mais dans les actes, il faut que ce soit le cas.
00:38 Donc vous reconnaissez que ce sont des paroles à l'heure actuelle ?
00:41 Mais ça peut être aussi des actes en face des mots. Je vais vous donner quelques pistes.
00:46 Je l'ai déjà dit ici, à Poissy, pouvoir d'achat citoyen, 30 euros et 50 euros de réduction pour les 12 et 17 ans,
00:53 en sport et en culture, en échange de quoi ? Comportement citoyen.
00:57 Et si jamais ce n'était pas le cas, suspension ou suppression de ces aides.
01:01 Premièrement, moi je ne suis pas pour l'atténuation de l'excuse de minorité, je suis pour la suppression de l'excuse de minorité.
01:07 La levée totale de l'excuse de minorité.
01:09 Oui, pourquoi ? Parce que lorsqu'on a été adolescent à 13 ans, il y a 15 ans ou 20 ans, on avait le respect de l'autorité.
01:17 Quand on voyait un policier qui était en face de nous, on ne venait pas à son contact.
01:22 On lui répondait et on lui répondait avec respect.
01:24 Aujourd'hui, ces jeunes entre 12 et 17, ils viennent à leur contact.
01:27 La délinquance juvénile, la délinquance des mineurs, il faut la prendre, encore une fois, à bras le corps.
01:32 Moi j'ai une proposition.
01:33 De certains mineurs.
01:34 Oui, on s'aperçoit quand même que...
01:36 Vous allez en parler. Vous direz ce qu'il s'agit.
01:38 Bien sûr. Simplement ce que je veux dire.
01:40 Vous savez, on a ce qu'on appelle des avis à tiers détenteurs.
01:42 Vous ne payez pas une amende, ce n'est pas votre cas, mais vous ne payez pas un loyer,
01:46 à un moment donné, on va demander à l'employeur de garder une ponction et de retirer sur salaire une partie.
01:51 Je proposerais que pour les mineurs qui cassent et qui ont des amendes que doivent payer leurs parents,
01:57 peut-être que chez les mineurs, jusqu'à ce qu'ils aient un premier emploi,
02:01 il puisse y avoir une espèce de saisie du montant de cette amende.
02:05 Je peux vous dire que vous allez réfléchir à deux fois et que le gamin va réfléchir à deux fois
02:10 si le coup suivant, il va aller brûler un abribus, il va y casser un abribus
02:13 ou brûler un sautoir, comme ça a pu être le cas à Pouissy.
02:16 Il nous faut des exemples concrets qui parlent au plus grand nombre.
02:21 Avec une main de fermeté.
02:24 Alors, main de fermeté sur ces sujets-là, mais le problème ou le seul problème est-il celui de la responsabilité
02:29 de la justice des mineurs selon les droites dans notre débat politique,
02:33 car l'immigration et la politique migratoire est responsable de cette situation
02:37 puisque le suspect est afghan et que sa mère, qui semble-t-il a participé en donnant des coups à Matisse,
02:42 est aussi de cette nationalité.
02:44 Les droites pointent un problème culturel.
02:46 Est-ce que c'est faux ou est-ce que c'est l'éléphant au milieu de la plaie, ce que vous ne voulez pas voir ?
02:50 Non, non, moi je veux bien voir tous les éléphants, quelles que soient leurs trompes.
02:53 Ce n'est pas ça le sujet. Non, non, le sujet c'est un sujet d'autorité.
02:56 Et encore une fois, d'autorité de l'État.
02:58 Donc, et pas d'immigration ?
03:00 On commence par l'autorité de l'État. Les règles, les règles.
03:03 C'est comme dans le sport. Elles ne sont pas là pour être interprétées.
03:05 Elles sont là pour être appliquées.
03:07 Et quelqu'un qui ne respecte pas les règles, comme dans le sport, il est condamné.
03:10 Et quand vous êtes condamné, vous êtes en dehors du jeu.
03:13 Soit vous pouvez être exclu.
03:15 Donc s'il y a des personnes qui ne respectent pas les valeurs de ce pays et qui n'ont rien à y faire, pardonnez-moi, ils dégagent.
03:20 C'est clair, net, précis. Mais bien sûr.
03:22 Mais d'où ?
03:23 Mais bien sûr. Mais bien sûr que ça suffit.
03:25 D'accord. Donc quand ils ne sont pas de nationalité française, dehors, même s'ils ont leur papier en règles.
03:30 Oui, à un moment donné, on doit respecter aussi les valeurs, les règles de ce pays.
03:35 Moi, je veux bien qu'on soit systématiquement à trouver des excuses dans chaque solution.
03:40 À un moment donné, on doit respecter les valeurs d'un pays.
03:43 Et c'est comme ça, c'est ce qu'attendent les Français.