Face aux blocages propalestiniens dans les universités, Matignon assure que "la fermeté et est restera totale". Une intervention a eu lieu ce vendredi pour évacuer les militants qui occupaient Sciences Po Paris, alors que Gabriel Attal appelle "à tout mettre en œuvre pour mettre un terme pur et simple à cette spirale honteuse"
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00:00 Ils vont se poursuivre dans les prochains jours ?
00:01 Ils vont se poursuivre, notamment comme ça a été dit,
00:04 on a des assemblées générales qui se tiennent justement
00:06 pour voir ce qu'on va faire par la suite à partir de lundi.
00:09 Et ça se généralise au reste de la France,
00:12 on n'a pas que Paris qui est mobilisé
00:14 et on prévoit déjà des actions pour lundi.
00:16 Alors justement les actions pour lundi,
00:19 on voit que les lycéens commencent à se joindre au mouvement.
00:21 Il y a eu un appel, un communiqué publié par l'union syndicale lycéenne,
00:25 un appel à bloquer tous les lycées, tous les établissements de France
00:28 à partir de lundi.
00:29 Je ne pourrais pas m'exprimer pour les lycéens,
00:32 mais pour le coup oui, on a vu ce communiqué,
00:34 on le trouve assez salutaire.
00:35 C'est assez intéressant justement de voir que la jeunesse,
00:38 notamment scolarisée aujourd'hui, se mobilise
00:40 et c'est quelque chose justement qu'elle est en train de prendre
00:43 au niveau de cette jeunesse.
00:44 C'est quoi vos revendications précisément ?
00:47 Pourquoi vous continuez à manifester semaine après semaine ?
00:50 Globalement aujourd'hui, nous pour les étudiants,
00:53 la revendication principale c'est justement le fait
00:56 que les universités cessent temporairement leur partenariat
01:01 avec les universités israéliennes qui aujourd'hui justement
01:06 participent à l'effort génocidaire.
01:08 On fait toujours attention aux termes génocidaires.
01:10 Vous attendiez à ce que je reprenne je crois sur ce terme.
01:14 Des ONG, notamment Amnesty International,
01:18 parlent d'un risque génocidaire.
01:19 Il y a des dizaines de milliers de morts,
01:20 environ 35 000 selon le ministère de la Santé du Hamas.
01:24 Mais le terme de génocide, pour l'instant, il est rejeté,
01:29 il n'est pas établi.
01:30 Globalement, nous on préfère justement utiliser ce terme
01:33 parce que quand on voit ce qui s'y passe,
01:35 il vaut mieux nommer les choses comme on les voit
01:37 et notamment pour nous, ce qu'on voit c'est un génocide
01:39 sur nos téléphones en tant qu'étudiants.
01:41 Donc on préfère justement le nommer, quitte à faire débat,
01:45 plutôt que de seulement garder une certaine mesure
01:48 alors qu'aujourd'hui on a un gouvernement justement en France
01:51 qui n'aide pas à arriver sur un cessez-le-feu
01:55 et donc on préfère nommer les choses quitte à avoir du débat
01:57 plutôt que justement avoir une certaine mesure.
01:59 La France qui réclame quand même un cessez-le-feu.
02:02 Mais qui ne met pas tous les moyens justement
02:03 pour faire en sorte qu'il soit mis en place.
02:05 Par exemple, qu'est-ce qu'ils pourraient faire ?
02:07 Déjà le fait justement d'inciter bien plus Israël,
02:13 mais aussi par exemple d'arrêter de vendre des armes à Israël
02:15 et en parallèle de ça, par exemple dans les universités,
02:18 stopper justement les partenariats avec les universités,
02:21 notamment celles qui justement participent à ce qui se passe à Gaza.
02:24 Justement là-dessus.
02:25 Donc tous les étudiants israéliens,
02:28 vous les pénalisez entre guillemets,
02:30 ceux aussi qui étudient en Israël
02:32 et qui ne soutiennent pas forcément la politique de Netanyahou ?
02:35 Pour le coup, nous ce qu'on propose justement,
02:37 c'est le fait de rompre les relations avec certaines universités,
02:40 notamment on a par exemple l'université brahique,
02:44 on a l'université Ben Gurion,
02:46 qui aujourd'hui en fait participe de près à la politique d'Israël,
02:52 notamment on a une université qui a conceptualisé le fait
02:56 qu'il fallait détruire toutes les infrastructures de l'ennemi civil
03:00 pour justement faire en sorte de gagner cette guerre.
03:03 Donc pour le coup, on estime que les universités doivent être un endroit
03:07 où justement on a du débat,
03:08 mais pas un endroit qui va justement permettre
03:11 de commettre ce qu'on voit aujourd'hui à Gaza.