• il y a 7 mois
Face aux blocages propalestiniens dans les universités, Matignon assure que "la fermeté et est restera totale". Une intervention a eu lieu ce vendredi pour évacuer les militants qui occupaient Sciences Po Paris, alors que Gabriel Attal appelle "à tout mettre en œuvre pour mettre un terme pur et simple à cette spirale honteuse"

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Transcription
00:00 Vous parlez des droits et des devoirs, moi je pense que le droit d'étudier, la chance, elle implique aussi le devoir de s'engager.
00:06 Mais évidemment, parce que quand on est dans une école comme Sciences Po, qui a une tradition d'engagement et d'exigence, d'ouverture sur le monde,
00:14 et bien quand on fait des sciences sociales, on ne peut pas que regarder le monde, on y prend aussi part, et il faut le critiquer.
00:19 Et Sciences Po a toujours été une école où il y a eu cette ouverture, et moi je voudrais rendre hommage à une professeure qui s'appelle Madame Fariba Adelka,
00:25 qui a été prisonnière politique pendant 4 ans du régime iranien islamiste, et qui aujourd'hui a publié une lettre de soutien,
00:32 de soutien aux étudiants qui se mobilisent, et elle leur dit "votre combat est le mien, parce que vous condamnez les violations du droit international,
00:37 et parce que vous défendez le droit à la compréhension politique". Quand une voix comme celle-là, une professeure à Sciences Po, s'exprime,
00:43 je pense qu'il faut l'écouter, et il faut prendre en considération aussi que beaucoup de professeurs aujourd'hui nous soutiennent, mais aussi sont inquiets.
00:49 Ils sont inquiets parce qu'ils voient bien que les attaques qu'ont fait ce site, les attaques à leur profession, à étudier les sciences sociales,
00:57 c'est aussi défendre une certaine idée de l'esprit critique, et c'est à ça qu'aujourd'hui s'attaque le gouvernement.

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