• il y a 6 mois

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00:00 [Générique]
00:10 Bonjour, bienvenue sur InvestirTV dans notre émission Levé de fonds.
00:12 Les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter, proposer leurs projets.
00:17 Aujourd'hui en visio depuis Orléans, c'est Nicolas Roux de Bézieux, le fondateur de BadBugs,
00:23 une plateforme spécialisée dans la gestion des nuisibles.
00:27 On parle bien des insectes, bien que des fois ça peut être aussi utile pour certains de nos congénères.
00:31 Nicolas, bonjour.
00:32 Bonjour.
00:33 Et bien, alors c'est quoi cette mission de BadBugs ?
00:37 Alors effectivement, on est sur un marché un peu spécifique, celui de la gestion des espèces invasives et des nuisibles.
00:43 C'est un marché qui est malheureusement aujourd'hui plutôt mal adressé,
00:46 avec énormément d'insatisfaction client sur le marché, que ce soit des pros ou des particuliers.
00:51 Et donc la mission de BadBugs, c'est à la fois d'auditer des entreprises un peu partout en France.
00:56 Aujourd'hui, on couvre 90% de la population pour s'assurer qu'ils travaillent bien.
01:00 Et puis de faire tout le travail de conseil, d'accompagnement,
01:03 qui est absolument clé dans la réussite d'un traitement contre les espèces invasives,
01:07 avec évidemment énormément de tutos, de chats en ligne, des outils d'autodiagnostique,
01:12 la possibilité de comparer les devis en ligne, de voir le contenu des prestations et de prendre rendez-vous.
01:16 D'accord. Alors là, vous avez tout dit. Il n'y a plus qu'à envoyer les virements.
01:22 Donc, sérieusement, pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours, celui de votre équipe ?
01:26 Qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette plateforme bien utile telle que vous la décrivez ?
01:31 Bien sûr. Alors en fait, ce qui se passe, moi initialement, je ne venais pas de cet univers merveilleux,
01:35 des punaises de lit et autres cafards.
01:38 Moi, je travaillais chez Capgemini en conseil en stratégie sur la digitalisation des parcours clients.
01:43 J'ai eu le bonheur, il y a quelques années, d'avoir des punaises de lit chez moi et de voir l'enfer que c'était.
01:47 J'avais créé une première entreprise qui s'appelle Doctector, que j'ai revendue depuis,
01:51 spécialisée dans la détection canine des punaises de lit, qui avait très bien marché.
01:55 Et je m'étais rendu compte que les personnes victimes de punaises de lit, mais plus généralement nuisibles,
01:59 avaient toujours les deux mêmes questions. La première, c'était quand je vais sur Google,
02:03 ça va de « mettez trois pieds de huile essentiels jusqu'à brûler votre maison »,
02:06 où est le juste milieu, accompagnez-moi, je ne sais pas quoi faire dans mon cas.
02:10 Et puis l'autre question qui arrivait très vite, c'est sur un milieu où il y a beaucoup d'escrocs,
02:14 comment est-ce que je fais pour ne pas me faire arnaquer ? Et donc, on a créé Badbug finalement
02:17 pour venir répondre à ces deux enjeux et proposer une solution aux personnes touchées
02:21 qui soient particuliers ou professionnelles.
02:23 D'accord. Alors, détaille-nous un petit peu comment ça fonctionne.
02:28 Alors, vous traitez quoi exactement comme nuisibles ?
02:31 Ce que vous appelez nuisibles, donc il y a les punaises de lit, qu'est-ce qu'il y a d'autre ?
02:34 Alors, il peut y avoir les cafards, il peut y avoir tout ce qui va être rongeurs, donc les rats, les souris.
02:38 Il va y avoir évidemment tout ce qui va être guêpes frelons.
02:41 Vous pouvez avoir les chenilles processionnaires, les poissons d'argent.
02:44 Heureusement, ce ne sont pas les espèces qui manquent et surtout dans le futur,
02:47 c'est plutôt amené à augmenter puisqu'en raison du réchauffement climatique,
02:50 en fait, on est de plus en plus apte à accueillir de nouvelles espèces
02:55 et les espèces présentes se développent de plus en plus.
02:58 C'est un marché qui a doublé sur les cinq dernières années,
03:01 le marché de la gestion des nuisibles en raison effectivement de ce phénomène-là.
03:05 Donc voilà, et puis nous, par ailleurs, pour adresser…
03:08 Pour chaque problème, il y a un tuto qui explique un peu le cas, comment le gérer
03:11 et s'il faut faire affaire à un spécialiste.
03:14 Par exemple, quand on a un frelon, je pense qu'il faut mieux appeler un nid de frelons,
03:18 un nid de guêpes, ou peut-être mieux appeler un spécialiste.
03:21 César, autant si vous avez quelque chose de fourmi dans votre cuisine,
03:24 vous allez pouvoir vous en sortir tout seul.
03:26 Quand on est sur du nid de frelons, quand on est sur de la punaise de lit
03:29 ou des choses comme ça, effectivement, vous avez besoin qu'un professionnel intervienne.
03:32 D'accord. Alors avant, on appelait les pompiers.
03:34 Maintenant, les pompiers, on les laisse pour les interventions urgentes et graves.
03:37 Alors comment ça se passe si j'ai détecté dans mon pavillon, dans la maison de campagne,
03:41 un nid de frelons ? Comment je fais ?
03:43 Eh bien, vous allez sur badbugs.fr, vous allez prendre quelques clics,
03:46 vous allez renseigner votre département, vous allez répondre à une ou deux questions
03:49 pour qu'on comprenne bien la situation, à quel hauteur est le nid, par exemple,
03:52 dans le cas des frelons. Et puis, en fonction de ça, ça va vous sortir différents devis
03:56 pour les différents modes de traitement qui sont possibles.
03:59 Dans le cas du frelon, c'est assez simple, mais pour les punaises de lit,
04:01 il peut y avoir quatre ou cinq modes de traitement différents,
04:03 certains sans insecticides, d'autres avec.
04:05 Vous allez choisir le traitement qui vous convient, en ayant la visibilité
04:08 sur toutes les conditions et autres.
04:10 Et vous allez pouvoir prendre rendez-vous en ligne en trois clics
04:13 avec l'artisan qu'on a audité près de chez vous.
04:16 D'accord, vous allez référencer tous ce genre d'intervenants,
04:19 mais c'est un travail de bénédictin, dites-moi ?
04:22 Alors, on a de la chance, on est très attractifs.
04:24 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a un peu plus de 111 partenaires partout en France
04:27 et plus d'une centaine de demandes d'inscription en attente.
04:29 Donc, ils ont très envie d'être chez nous, ce qui nous permet d'être très pénibles
04:32 sur la phase d'audit préalable pour être sûr qu'ils travaillent bien,
04:35 parce que c'est quand même ça, la promesse principale.
04:38 Et puis, donc oui, ça, ça a été un gros boulot.
04:41 Par ailleurs, aujourd'hui, on propose aussi d'autres services,
04:44 notamment la première assurance contre les punaises de lit
04:46 pour les propriétaires comme pour les locataires.
04:49 Donc ça, c'est un service vraiment inédit qui nous permet, nous,
04:51 d'aller chercher de la récurrence, évidemment, et des clients captifs.
04:54 Et puis, on vient aussi de lancer le premier autotest de détection
04:57 des punaises de lit très utile dans la perspective des JO,
04:59 notamment si vous louez votre appartement sur Airbnb.
05:02 Donc, du coup, ça permet de basculer sur votre business model.
05:04 J'imagine qu'il y a plusieurs canaux de recettes.
05:07 Exactement. On a le principal qui est bien sûr la plateforme
05:10 avec un système de commission sur les interventions.
05:13 On a du coup l'autotest sur lequel, évidemment, on gagne un peu d'argent
05:16 sur la vente du test, mais l'idée, c'est derrière qu'en cas de test positif,
05:19 vous avez une téléconsultation avec un expert pour pouvoir proposer un traitement.
05:23 Et puis, dernier business model, celui de l'assurance,
05:26 où là, effectivement, il y a une récurrence sur le contrat.
05:29 Et puis derrière, évidemment, le jour où il y a une intervention,
05:32 c'est un des prestataires du réseau qui vient intervenir pour faire le traitement.
05:35 Et aujourd'hui, sur ces différents services-là,
05:38 comme l'offre a bien évolué, qu'elle est assez complète aujourd'hui,
05:41 on a beaucoup de partenaires qui souhaitent les distribuer.
05:43 Et c'est pour ça qu'on lève des fonds, nous, aujourd'hui.
05:45 C'est parce que, justement, on a besoin de faire distribuer nos produits
05:48 par des partenaires. Il peut y avoir des comparateurs d'assurance,
05:51 un certain nombre aussi de gros assureurs qui ont envie de distribuer nos produits
05:55 ou des groupements de pharmacie, par exemple, quand on pense à l'autotest.
05:58 D'accord. Alors, justement, vous levez combien ?
06:01 Et à quel usage cet argent va-t-il vous servir ?
06:03 Donc, on lève 500 000 euros avec un double objectif.
06:06 À la fois, nous, on va avoir un gros momentum avec les JO, les Jeux Olympiques,
06:10 puisqu'on va avoir une explosion, malheureusement, des espèces invasives
06:13 dans ce cadre-là. Il va y avoir à la fois une problématique sur les rongeurs à Paris,
06:16 qui est déjà forte, mais qui va s'accélérer.
06:18 On a aussi une problématique à venir avec les moustiques-tigres,
06:21 puisque les JO se passent en pleine saison du moustique-tigre
06:24 avec potentiellement des catedingues autochtones en Île-de-France
06:27 et une problématique liée aux punaises de lit, évidemment, avec les flux de voyageurs.
06:30 Donc, on veut pouvoir surfer sur cette vague-là pour faire du recrutement,
06:33 notamment sur l'assurance et sur l'autotest.
06:36 Donc, ça, c'est une première chose.
06:38 C'est vraiment une part du budget qui ira en acquisition client.
06:41 Et puis, par ailleurs, dans le cadre de ces partenariats,
06:43 on a plusieurs partenaires qui veulent distribuer notre plateforme,
06:46 ce qui nous amène à avoir un chiffre d'affaires qui va être multiplié par 20 d'ici à 2026.
06:50 Et donc, on a besoin de s'équiper en termes d'outils internes,
06:53 notamment pour faire le suivi client.
06:55 Et puis, en termes de formation de nouvelles équipes au standard,
06:57 ce qui demande effectivement un petit peu d'investissement financier
07:01 pour être en capacité de prendre ce surplus d'activité.
07:04 On est sur une valo de quel ordre ?
07:06 Sur une valo pré-monnaie de l'ordre de 2 millions d'euros,
07:09 donc 2,5 millions en post-monnaie.
07:11 C'est raisonnable.
07:12 Pour conclure, Nicolas, avez-vous un message particulier
07:15 à destination de tous les investisseurs qui nous regardent, nous écoutent ?
07:18 Écoutez, j'espère avoir de leurs nouvelles en tant qu'investisseurs,
07:22 peut-être pas en tant que particulier, je leur souhaite de ne pas avoir de problème
07:25 et pas besoin de m'appeler pour des problèmes chez eux.
07:27 Mais je serais très heureux de leur parler du plan de développement de BadBugs.
07:31 En tout cas, bravo, merci d'être venu nous présenter ce beau projet,
07:34 en tout cas moi qui me séduis.
07:36 Tous les investisseurs jouent peut-être un gros succès pour BadBugs.
07:38 En plus, là, vous commencez la France, mais j'imagine avec un nom comme ça,
07:41 et puis c'est assez transposable parce que ces insectes sont universels, si on peut dire.
07:45 Vous comptez attaquer les pays étrangers à partir de quand ?
07:49 Probablement à horizon 4-5 ans parce qu'il y a quand même beaucoup de choses à faire
07:52 sur le marché français. C'est un marché qui pèse 2 milliards par an en France,
07:56 donc il y a quand même de quoi déjà s'amuser un petit peu en France
07:59 avant de se lancer sur l'internet total.
08:01 Vous avez raison.
08:02 Effectivement, à terme, c'est intéressant.
08:04 Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement Nicolas
08:07 ou bien sous la vidéo, donc demandez à recevoir le dossier de présentation.
08:11 Merci à tous de nous avoir suivis.
08:13 Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV
08:15 avec de nouveaux projets dans lesquels vous pourrez investir.
08:18 [Musique]
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