La Promesa Capitulo 356

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La Promesa Capitulo 356
Transcript
00:00 ...
00:05 -Je suis le premier surpris de me voir ainsi.
00:09 A mon âge, je n'attendais pas ces sentiments si profonds et sincères
00:14 envers une femme comme ceux que j'ai envers Margarita.
00:18 -Comme quoi ? -Que veux-tu dire ?
00:20 -Ce que tu entends. Il a dit qu'il était amoureux de Margarita.
00:23 -Encore ? -Avec toutes les lettres.
00:26 -Pensez-y. Si la relation prospère et les mariés se contraignent...
00:30 -S'il se passe... -Quoi ?
00:32 -On pourrait arrêter de partager le lit et la nourriture.
00:35 Ça pourrait être un coup de chance et on va tuer deux oiseaux et un tir.
00:39 -Il y a beaucoup de choses de ma vie que tu ne sais pas.
00:42 Tu n'as pas le droit de demander que je te les raconte.
00:45 -Non, mais j'aimerais que tu me racontes.
00:48 Je veux tout savoir de toi.
00:50 -Tu as été une mère absente.
00:52 Réfléchis à ça.
00:54 -Je vous présente le nouveau Lacayo de La Promessa.
00:57 Monsieur Pellicer, fils, a travaillé comme Lacayo
01:01 dans l'une des meilleures maisons du pays.
01:03 -Et que pensez-vous de ce nouveau horizon, La Promessa ?
01:07 -Pauvre, pourquoi nous en faire confiance ?
01:09 -Pauvre ? -Antiqué, costaud, plutôt.
01:13 -C'est un honneur de la dame de la maison.
01:16 -La duchesse ne pense pas comme vous.
01:19 -Jusqu'à ce qu'elle te traite.
01:21 Elle verra que tu n'es pas à la hauteur
01:24 et que tout va tomber par son propre poids.
01:26 -Les dames de cette maison sont les plus belles que j'ai vues.
01:31 -Voilà le nouveau. Il n'a pas de cheveux dans la langue.
01:34 -Pourquoi les arrêter ? Je ne dis pas la vérité ?
01:37 -C'est ce qu'il nous manquait.
01:38 C'était un Don Juan au service.
01:41 Je crois que j'ai été totalement claire.
01:43 Ne me fous pas de mes affaires,
01:46 ni de celles de mon frère, ni de celles de ma mère.
01:49 Tu m'as entendu ?
01:50 Ou ça va finir très mal.
01:53 Je t'aime.
01:55 Je sais que c'est valable de aimer quelqu'un
01:57 et que cet amour soit correspondu,
02:00 mais je ne peux pas faire comme si rien n'était passé.
02:04 Je dois avoir du temps pour penser,
02:06 pour savoir ce que je sens.
02:08 -Je ne sais pas, Catarina.
02:10 Je ne peux pas te dire ce que tu dois faire
02:12 car les choses de l'amour, c'est difficile de donner des conseils.
02:15 Mais je te dirai une chose.
02:17 Ne te laisse pas prendre par le cœur,
02:19 ni par la tête.
02:20 Il faut trouver un équilibre.
02:22 -Est-ce Blanca la femme de laquelle tu es amoureuse ?
02:25 -Et si c'était elle ?
02:26 -Manuel, tu ne peux pas être avec Blanca.
02:30 -Et pourquoi ?
02:31 Parce qu'elle n'est pas à ta taille.
02:33 -C'est bien que vous vous soyez réconciliés.
02:36 J'ai une idée.
02:37 Je vais vous aider.
02:39 Je vais devenir votre complice.
02:43 -Si je vous accepte comme mon supérieur,
02:47 c'est parce que je n'ai plus de remède.
02:49 Mais ça ne veut pas dire qu'on doit se faire bien
02:52 ni qu'il va pardonner pour ce qu'il m'a fait.
02:54 Plus loin on est, mieux c'est.
02:56 -Il t'arrive quelque chose ?
02:59 -C'est Hannah.
03:00 Il t'arrive quelque chose ?
03:03 -Le fait est que oui.
03:05 Ma mère ne va pas accepter la jamais de la jamais.
03:13 -Et tu te caches maintenant de la higuère ?
03:16 -Non, j'ai déjà caché plusieurs fois.
03:19 Mais quand je me remonte,
03:21 je oublie le costard.
03:23 -Tout se voit plus beau de l'arrière.
03:26 -Jusqu'à ce que je n'ai plus de rencontre avec ma mère,
03:29 c'est une blague de réalité.
03:30 -Qu'est-ce qu'elle t'a dit ?
03:32 -Rien de nouveau.
03:35 Elle m'a lu mes obligations
03:37 comme héritier du marquésas de Lujan.
03:39 -Vas-y, des problèmes d'aristocratie.
03:42 -Ce n'est pas si simple.
03:45 Elle m'a demandé de t'avoir.
03:49 -Pourquoi tu ne me surprends pas ?
03:54 -Je ne sais pas, mais elle avait raison.
03:56 Elle croit que je suis amoureux de toi.
04:00 -Blanca, ne rigoles pas.
04:01 Tu sais ce qu'elle m'a dit ?
04:03 -Je te l'ai dit.
04:05 Une palomare n'est pas suffisante pour son fils.
04:08 -Je ne peux pas être avec quelqu'un qui n'est pas de la noblesse.
04:14 -T'inquiète.
04:15 Je n'ai pas l'intention de me marier avec toi.
04:19 Je suis très à l'aise d'être une plebe.
04:22 -Tu ne t'en fais pas, s'il te plaît ?
04:26 ...
04:32 -Tu ne sais pas la situation dans laquelle je suis ?
04:35 Si ma mère n'acceptait pas que je sois avec quelqu'un comme toi,
04:38 imagine quand je vais avoir une soeur.
04:41 -Ton père ne doit pas décider de qui tu es amoureux,
04:43 mais de toi.
04:45 On est dans le XXème siècle.
04:47 Les monarquies ne respectent plus
04:49 cette vieille norme de la noblesse de la sangle.
04:53 -Regarde, regarde le frère de l'Etat.
04:56 Nicolas II de la Russie.
04:58 -Il est marié avec une Natalia...
05:00 -Natalia Sheremetyevskaya.
05:03 -Oui.
05:04 -Et elle n'a pas une pincée de sangle.
05:07 C'est la fille d'un avocat de Moscou.
05:10 Excusez-moi, mon accent...
05:12 Je ne passe pas ces terres depuis longtemps.
05:15 C'est trop froid.
05:16 ...
05:19 Si je suis sincère,
05:21 je suis heureuse de ne pas être de ta mère.
05:24 Ses valeurs et les miennes sont opposées.
05:27 -C'est pas que tu ne l'aimes pas.
05:29 Elle aimait que tu sois ma fille.
05:31 -Oui, mais seulement des amis.
05:33 -C'est ça.
05:36 ...
05:41 Elle n'acceptera jamais une relation avec Hannah.
05:44 Je te l'ai dit.
05:45 Ce qui me fait le plus mal,
05:48 c'est de penser
05:50 que tu ne vas jamais me laisser heureuse.
05:52 Tu ne peux pas me laisser en paix ?
05:54 -Manuel,
05:56 ta joie est dans tes mains,
05:58 pas dans celles de ta mère.
06:01 -Tu n'as pas compris, non ?
06:05 ...
06:08 Je suis attaqué à la promesse.
06:10 Et je suis attaqué à ce marquésas
06:13 avec une chaîne de fer.
06:16 -Je sais, Manuel, je sais.
06:17 Mais je sais aussi que tu as la clé de cette fermeture.
06:22 ...
06:23 Sois courageux.
06:24 Utilise-la.
06:26 Parce que personne ne peut le faire pour toi.
06:29 ...
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10:16 -La guerre va de mal en pire.
10:18 Un commandant britannique a découvert
10:21 quand il voulait forcer une armée allemande.
10:24 -J'ai cherché un moment pour parler avec toi, Ignacio.
10:28 Et pas précisément de la guerre.
10:30 ...
10:35 -Qu'est-ce qui te passe ?
10:36 -Je voulais te féliciter
10:38 pour ton déclaration d'amour en public à Margarita.
10:43 -Tu vas me montrer un autre spectacle ?
10:45 -Non, je voulais juste t'accompagner
10:47 à un moment si romantique.
10:50 -Si tu avais eu des larmes...
10:53 -Je crois que tu dois m'expliquer.
10:56 -Moi ?
10:57 ...
10:59 -C'est pour ça que tu m'as écoutée ?
11:01 Pour ne pas te faire la tête devant moi ?
11:04 -Pourquoi t'es si peur ?
11:06 Je n'aime pas les jeux de la mouche et du chat.
11:09 -Sois clair avec moi, Ignacio.
11:11 -Je suis en train de m'en faire.
11:13 -Tu les nourris.
11:16 Ils ne sont pas justifiés ?
11:19 Tu ne me dis pas que je suis une évidence.
11:23 Tu ne me dis pas que tout ça est de ton plan.
11:25 -Non, tu ne comprends pas.
11:28 Et perdre le temps n'est pas valeur.
11:30 -Bien sûr.
11:32 Venger la mort de ton fils,
11:35 ce n'est pas valeur.
11:36 -Petra, c'est assez.
11:39 -Tu es amoureuse de cette femme.
11:42 -On est heureux ensemble.
11:47 -Et de notre histoire ?
11:50 -Ce qui est nôtre est mort il y a longtemps.
11:55 -Je n'y vais pas.
11:57 Reste avec un bon souvenir et continue.
12:00 -Tu me laisses sans expliquer.
12:04 -Il n'y a rien à expliquer.
12:07 Les choses commencent et finissent.
12:10 Ce qui est nôtre est né il y a des années.
12:14 Je ne suis pas le même homme,
12:16 ni toi la même femme.
12:23 -Maldito !
12:25 Je ne sais pas de quoi je crois.
12:28 -Ce n'était pas faux.
12:34 Mais mes sentiments ont changé.
12:36 C'est un crime de changer d'opinion.
12:38 -Tu as raison, Ignacio.
12:41 Je ne suis plus la même femme.
12:45 Je suis plus dangereuse
12:47 car je n'ai rien à perdre.
12:51 -Il n'y a qu'un pas pour faire avancer l'homme.
12:53 Et je l'ai fait, Ignacio.
12:56 Fais attention.
12:59 Beaucoup.
13:04 ...
13:26 ...
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15:26 -Aïe.
15:27 -Hola.
15:28 -Fais chier. Il est dormi.
15:31 -C'est vrai.
15:32 -Comment tu vas ?
15:36 -Bien.
15:37 -Il ne se réchauffe pas ?
15:39 -Non.
15:40 Je vais rester un moment avec toi pour t'accompagner.
15:45 Comment tu vas ?
15:48 -Moi ?
15:49 Je n'ai pas de fèvre,
15:51 mais j'ai des nerfs qui me recorrent au corps.
15:54 Comme un coulébri.
15:55 -Pour le nouveau travail.
15:58 Tu as déjà répondu aux ducs de Abrondes ?
16:01 -Je ne sais pas si je serai capable
16:04 de faire ce travail si important.
16:06 Et si je ne le fais pas bien ?
16:08 -C'est une blague, Maria.
16:10 -Je ne pense pas.
16:11 -Maria Fernandez, tu valais un poto.
16:15 Et pas seulement pour le travail,
16:18 mais aussi pour ton caractère
16:20 qui a fait plaisir à la vie.
16:23 -Tu sais que tu fais plaisir à la vie.
16:26 -Je le sais.
16:27 -Avec les changements introduits,
16:30 nous avons déjà distribué la production.
16:33 -Les temps de guerre sont bons pour les affaires.
16:36 Avec le prix du tricot, nous aurons des bons dividendes.
16:41 -Et nous pourrons aider nos voisins de Lujan.
16:44 -Si nous y ajoutions,
16:46 nous pourrions faire des choses
16:48 qui ne sont pas facile à faire.
16:52 -Si nous y ajoutions les gains du tricot,
16:55 ce serait bien.
16:56 -Fais gaffe.
16:57 Je suis sûr que Catarina pourra réconduire la situation.
17:01 -Je ne suis pas si sûre.
17:03 Mais il vaut mieux qu'on arrête ça.
17:07 Il y a un autre sujet qui me fait mal.
17:10 -Je voulais avoir une conversation.
17:13 -Je peux discuter avec notre fils Manuel ?
17:16 -Pourquoi cette fois ?
17:18 -Blanca Palomar.
17:20 -Il m'a demandé de la laisser tranquille.
17:23 -Tu veux que je reste en colère ?
17:27 Mon fils Mancilla, le nom de ma famille,
17:30 pour une femme sous son rang...
17:32 -Il a dit qu'ils sont ensemble.
17:34 -Je ne l'ai pas confirmé.
17:36 Mais je suis sûre qu'elle est la femme de la femme.
17:39 -Si tu ne l'as pas confirmé, ne fais pas le boulot.
17:43 -Il faut arrêter ce romance.
17:45 Avant que ce soit trop tard.
17:47 -Que vas-tu faire ?
17:49 -Je m'en fous.
17:51 -Avant, tu dois confirmer tes suspicions.
17:54 Si Manuel nous a dit qu'il n'est pas amoureux de Blanca,
17:58 on doit croire à lui.
18:00 -Alonso, comment peux-tu être si naïf ?
18:03 Tu crois vraiment que ton fils te confiera son pecado ?
18:06 -C'est pas un pecado d'être amoureux.
18:08 Si Blanca est la femme pour laquelle il boit les vents,
18:11 on doit le respecter.
18:14 -On doit rester sans faire rien.
18:16 -Manuel ne veut pas que nous le contrôlions.
18:19 -Je ne fais que ce que je dois comme père.
18:22 -On ne force pas à se marier avec Gimena.
18:25 C'était un calvario.
18:27 -Allez, pour l'amour de Dieu.
18:29 -Je vais aller quand il arrête de faire du sang.
18:32 -Ne le pressionne pas. Il en a marre de nous entendre.
18:36 -Mieux vaut, tu sais.
18:38 On verra si il réagira, même si c'est pour le fatigue.
18:41 -Peut-être que sa réaction n'est pas celle que nous cherchons.
18:44 Et nous en perdons pour toujours.
18:46 ...
18:56 -Il y a quelque chose de plus gentil que voir un enfant dormir.
18:59 Regarde-le, il pleure.
19:02 -Tu vas être une mère merveilleuse.
19:04 -Peut-être que je vais être fatiguée,
19:06 mais je vais le garder entre les cotonniers.
19:09 -Ce n'est pas très bien.
19:11 Il faut s'occuper des petits, mais sans trop.
19:15 -Mais comme il se met mal, comme Diego, je ne le saurai pas.
19:18 Mon coeur me brise juste de le penser.
19:20 Ils sont si petits.
19:22 -Je serai à ton côté pour le garder.
19:25 Je ne peux pas promettre que tu ne te feras pas mal
19:28 parce qu'il va devoir prendre un casse-fou.
19:31 Mais quand il le fera,
19:33 nous le ferons tous et nous lui donnerons des bisous
19:37 pour qu'il se mette bien.
19:39 ...
19:47 -Je vous interromps ? -Non.
19:49 -Non, non, non, nous ne pensions pas.
19:51 Il s'est juste bien approché.
19:53 -Oui, oui.
19:55 -C'est bon.
19:56 -Comment est le enfant ? Il est mieux ?
19:59 -Bien non, mais il ne pleure pas.
20:02 Il faut avoir confiance.
20:04 -Allez.
20:06 ...
20:11 -Il a encore la fèvre.
20:13 -Ah.
20:14 -Il a un peu de fèvre, non ?
20:16 ...
20:23 -Il a encore du mal à respirer,
20:25 parce qu'il entend des cris.
20:27 ...
20:29 -Il est dormi, comme un angelico. Regarde-le.
20:33 -Ne me fais pas cette tête, Hanna. Tu m'as fait peur.
20:36 Que se passe-t-il ?
20:37 -Je pensais que, comme le docteur Guillen
20:40 n'avait pas changé de traitement,
20:43 ils auraient amélioré quelque chose.
20:45 -Mais il a maintenu le traitement que tu lui as mis, non ?
20:48 C'est bien ?
20:49 -Oui, mais ça fait longtemps qu'il n'a pas été amélioré.
20:52 La vérité, c'est qu'il n'a pas amélioré.
20:54 ...
20:58 -Qu'est-ce qu'on peut faire, Hanna ?
21:01 ...
21:07 ...
21:20 -Cathalina, tu as vu ce qui s'est passé ?
21:23 ...
21:25 -Tu as gagné. Félicitations.
21:27 ...
21:29 -Je dirais plutôt que tu as perdu.
21:31 Tu n'as pas le mérite de gagner contre un adversaire absent.
21:34 -Pardonne-moi.
21:35 Je suis un peu dérangée.
21:38 -Mais tu as tenté une partie.
21:40 -Oui.
21:41 Je pensais que je m'en détrairais de mes préoccupations,
21:44 mais je n'ai pas réussi.
21:45 ...
21:48 -On peut donc assumer que ce sont les préoccupations
21:51 qui ont gagné la partie ?
21:52 -Oui.
21:53 Ce sont des adversaires infallibles.
21:56 ...
22:04 -Dis-moi ce qui te passe, soeur.
22:06 ...
22:09 Sors ce qui te dégoute.
22:11 ...
22:14 -Je suis désespérée, Manuel.
22:16 Je sens que j'ai la sèche de Damocles
22:19 sur moi.
22:20 ...
22:22 -Explique-toi.
22:24 ...
22:27 -Mon père m'a donné une trébouée de deux semaines
22:30 pour reflotter le marché des marmelades.
22:32 Et ce temps va expirer.
22:33 ...
22:35 -Je comprends.
22:36 -La entreprise pour laquelle j'ai lutté
22:39 sera à la main du capitaine.
22:40 C'est injuste.
22:41 -Bien sûr que c'est injuste.
22:43 -Pourquoi les femmes
22:44 sont-elles plus compliquées que les hommes ?
22:47 Je suis la seule à avoir fait ce marché.
22:49 J'ai eu l'idée.
22:50 J'ai lutté à bras ou à pieds pour le faire.
22:53 -C'est pas facile.
22:54 ...
22:55 -Mais tous mes efforts ne servent à rien.
22:58 ...
22:59 Les femmes, non.
23:00 On ne peut pas avoir d'initiative.
23:02 Notre rôle dans la vie
23:04 est d'être mariées et d'avoir des enfants.
23:06 Je me révèle.
23:07 Je me nie à être à la sombre d'un homme
23:10 comme veut Cruz.
23:11 ...
23:17 -Sœur,
23:19 je crois qu'il n'y a pas un seul homme
23:22 qui puisse sombrer ta force et ton talent.
23:25 Tu n'as pas à montrer rien à personne.
23:28 Ou peut-être de te rappeler que tu es la responsable
23:31 de faire avancer la promesse, jour après jour.
23:34 ...
23:35 Ecoute-moi. Je sais que ton père le sait,
23:37 même si je ne te le dis pas.
23:39 ...
23:43 Catherine, je suis très fier de toi.
23:45 ...
23:47 Et tu devrais en être aussi.
23:48 ...
23:49 -Et je le suis.
23:51 ...
23:52 Ce business est très important pour moi.
23:54 Je l'ai lancé pour une seule raison,
23:57 et je l'ai vu grandir avec prière.
23:59 ...
24:00 -C'est une autre preuve de ta valeur.
24:02 -Cette entreprise ne nous donne pas seulement
24:05 de gros bénéfices, mais aussi de travail.
24:07 Grâce à elle, elles ont amélioré leur vie.
24:10 ...
24:11 -Et ça, ça t'honore.
24:13 -Si le capitaine se retrouve avec l'entreprise,
24:16 il verra seulement son propre bénéfice.
24:18 ...
24:38 -Ah, l'amour, l'amour...
24:40 ...
24:41 -Une déclaration d'amour en public, c'est un courageux acte.
24:45 ...
24:46 -L'amour, si c'est vrai, c'est courageux.
24:49 ...
24:50 -Il y a longtemps que son mari est mort, non ?
24:53 -L'amour arrive comme ça, sans notice,
24:56 de toute façon.
24:57 Si on la cache,
24:58 elles se sont mises les unes sur les autres.
25:01 C'est bien qu'ils le crient.
25:03 -Pourquoi pas ?
25:04 -Je ne dis pas qu'il faut la cacher.
25:07 Je ne sais pas si la société
25:09 va voir avec les yeux bons ce lien.
25:11 -Donc, madame Margarita,
25:13 elle devrait être une vieille de lute et de compulsion.
25:16 Tout le monde devrait se rendre compte
25:18 de son amour pour son mari.
25:20 -Je ne dis pas ça.
25:21 -Alors ?
25:22 Dis-le.
25:23 ...
25:24 -Je dis que...
25:26 ...
25:27 je comprends la femme de Martina
25:29 et que je ne suis pas contente.
25:31 -Bien, alors, adapte-toi.
25:33 C'est la félicité de sa mère.
25:35 ...
25:36 -Mme Margarita va se mettre en délire
25:38 et va provoquer des commentaires malédécents.
25:41 -Aux mots des nés,
25:43 les oiseaux mous.
25:44 -Les sourds.
25:45 -Les sourds.
25:46 -C'est ça.
25:47 Mme Martina ne doit pas
25:49 se mettre en délire
25:50 avec sa mère.
25:51 -Elle souffre aussi
25:53 de la mort de son père.
25:54 -C'est bien.
25:56 On se rend compte du mal.
25:57 Si c'était la femme de Martina
25:59 qui a été rendue
26:01 devant les pieds d'un bon homme,
26:03 elle n'aurait pas eu de repérage
26:05 ni de compromis pour se marier.
26:07 Sa mère aurait été seule.
26:09 Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?
26:11 -Tu as raison.
26:12 -Bien sûr.
26:14 -Bon, par ailleurs,
26:16 on sait plus de Diego ?
26:17 Comment a-t-il réagi
26:19 à la visite du docteur ?
26:20 -On sait que c'est le même.
26:22 -Et maintenant,
26:24 qu'est-ce qu'on va faire ?
26:26 -Qu'est-ce qu'on va faire ?
26:27 Ne perdre pas l'espoir
26:29 et prier toutes les orations
26:31 que nous puissions pour le pauvre.
26:33 Et prier pour que la Jane
26:35 se récupère
26:36 d'un remède miraculeux.
26:38 -Pauvre.
26:39 -Pauvre.
26:40 -Pauvre.
26:41 -Pauvre.
26:42 -Pauvre.
26:43 -Pauvre.
26:45 -Pauvre.
26:46 -Pauvre.
26:47 -Pauvre.
26:48 -Pauvre.
26:49 -Pauvre.
26:50 -Pauvre.
26:52 -Pauvre.
26:53 -Pauvre.
26:54 -Pauvre.
26:55 -Pauvre.
26:56 -Pauvre.
26:57 -Pauvre.
26:59 -Pauvre.
27:00 -Pauvre.
27:01 -Pauvre.
27:02 -Pauvre.
27:03 -Pauvre.
27:04 -Pauvre.
27:05 -Pauvre.
27:07 -Pauvre.
27:08 -Pauvre.
27:09 -Pauvre.
27:10 -Pauvre.
27:11 -Pauvre.
27:12 -Pauvre.
27:14 -Pauvre.
27:15 -Pauvre.
27:16 -Pauvre.
27:17 -Pauvre.
27:18 -Pauvre.
27:19 -Pauvre.
27:21 -Pauvre.
27:22 -Pauvre.
27:23 -Pauvre.
27:24 -Pauvre.
27:25 -Pauvre.
27:26 -Pauvre.
27:28 -Pauvre.
27:29 -Pauvre.
27:30 -Pauvre.
27:31 -Pauvre.
27:32 -Pauvre.
27:33 -Pauvre.
27:34 -Pauvre.
27:36 -Pauvre.
27:37 -Pauvre.
27:38 -Pauvre.
27:39 -Pauvre.
27:40 -Pauvre.
27:41 -Pauvre.
27:43 -Pauvre.
27:44 -Pauvre.
27:45 -Pauvre.
27:46 -Pauvre.
27:47 -Pauvre.
27:48 -Pauvre.
27:50 -Pauvre.
27:51 -Pauvre.
27:52 -Pauvre.
27:53 -Pauvre.
27:54 -Pauvre.
27:55 -Pauvre.
27:57 -Pauvre.
27:58 -Pauvre.
27:59 -Pauvre.
28:00 -Pauvre.
28:01 -Pauvre.
28:02 -Pauvre.
28:03 -Pauvre.
28:05 -Pauvre.
28:06 -Pauvre.
28:07 -Pauvre.
28:08 -Pauvre.
28:09 -Pauvre.
28:10 -Pauvre.
28:12 -Pauvre.
28:13 -Pauvre.
28:14 -Pauvre.
28:15 -Pauvre.
28:16 -Pauvre.
28:17 -Pauvre.
28:19 -Pauvre.
28:20 -Pauvre.
28:21 -Pauvre.
28:22 -Pauvre.
28:23 -Pauvre.
28:24 -Pauvre.
28:26 -Pauvre.
28:27 -Pauvre.
28:28 -Pauvre.
28:29 -Pauvre.
28:30 -Pauvre.
28:31 -Pauvre.
28:32 -Pauvre.
28:34 -Pauvre.
28:35 -Pauvre.
28:36 -Pauvre.
28:37 -Pauvre.
28:38 -Pauvre.
28:39 -Pauvre.
28:41 -Pauvre.
28:42 -Pauvre.
28:43 -Pauvre.
28:44 -Pauvre.
28:45 -Pauvre.
28:46 -Pauvre.
28:48 -Pauvre.
28:49 -Pauvre.
28:50 -Pauvre.
28:51 -Pauvre.
28:52 -Pauvre.
28:53 -Pauvre.
28:55 -Pauvre.
28:56 -Pauvre.
28:57 -Pauvre.
28:58 -Pauvre.
28:59 -Pauvre.
29:00 -Pauvre.
29:01 -Pauvre.
29:03 -Pauvre.
29:04 -Pauvre.
29:05 -Pauvre.
29:06 -Pauvre.
29:07 -Pauvre.
29:08 -Pauvre.
29:10 -Pauvre.
29:11 -Pauvre.
29:12 -Pauvre.
29:13 -Pauvre.
29:14 -Pauvre.
29:15 -Pauvre.
29:17 -Pauvre.
29:18 -Pauvre.
29:19 -Pauvre.
29:20 -Pauvre.
29:21 -Pauvre.
29:22 -Pauvre.
29:24 -Pauvre.
29:25 -Pauvre.
29:26 -Pauvre.
29:27 -Pauvre.
29:28 -Pauvre.
29:29 -Pauvre.
29:30 -Pauvre.
29:32 -Pauvre.
29:33 -Pauvre.
29:34 -Pauvre.
29:35 -Pauvre.
29:36 -Pauvre.
29:37 -Pauvre.
29:39 -Pauvre.
29:40 -Pauvre.
29:41 -Pauvre.
29:42 -Pauvre.
29:43 -Pauvre.
29:44 -Pauvre.
29:46 -Pauvre.
29:47 -Pauvre.
29:48 -Pauvre.
29:49 -Pauvre.
29:50 -Pauvre.
29:51 -Pauvre.
29:53 -Pauvre.
29:54 -Pauvre.
29:55 -Pauvre.
29:56 -Pauvre.
29:57 -Pauvre.
29:58 -Pauvre.
29:59 -Pauvre.
30:01 -Pauvre.
30:02 -Pauvre.
30:03 -Bonjour, M. Manuel.
30:04 -Alguna vez te lanzo un piropo ?
30:06 -Pues no, que yo recuerde.
30:09 -Ni yo tampoco, ni Falcaccio.
30:12 -Uy, esa cara...
30:13 Eso que van bien las cosas entre vosotros dos, ¿no ?
30:16 -Pues mira, yo que me alegro, porque ya estaba cansada de verte siempre con alguna preocupación.
30:21 -A ver, sí, pero también...
30:23 -Ya sabía yo que alguna inquietud tu tenías que tener.
30:28 Mira, María, no es nada relevante, pero...
30:32 Ce qui me dérange, c'est que je suis un peu enceinte de Blanca Palomar.
30:36 -En ce cas, tu n'en profites pas toujours avec une préoccupation.
30:40 Mais allons voir, Anna, ils sont amis.
30:42 -Amis ?
30:44 -Je sais, mais...
30:45 Peut-être que la moteur n'est pas enceinte,
30:48 mais que je sens qu'elle le connaît bien mieux que moi
30:51 et qu'elle sait ce qui se passe dans son coeur.
30:54 -Peut-être que elle est divine et a des pouvoirs.
30:57 -Arrête de dire des bêtises, je parle sérieusement.
31:01 -Tu sais quoi ?
31:02 Je crois que nous avons tous envie de Blanca Palomar.
31:05 C'est une femme jolie, amusante, intelligente, sympathique.
31:10 -C'est parfait.
31:13 -Et elle passe sa vie dans le monde.
31:15 -C'est pas la peine.
31:17 -Nous, comparé à elle, avons tant de défauts.
31:22 -Mais si tu te voyais, Cristobal Colón dirait "Santa Maria,
31:26 quelle belle fille !"
31:28 -Ce philophope, c'est pas toi.
31:30 -C'est pas anonyme.
31:31 Anna, tu es parfaite comme tu es.
31:36 Et tu sais qui sait mieux ?
31:37 Don Manuel.
31:39 Il est amoureux de toi.
31:41 Et dans peu de temps, tu seras son amie,
31:44 son amie meilleure, son confidante, et tout.
31:47 -Envoie-le.
31:49 -Bien sûr.
31:50 Et la petite Blanca Palomar, elle t'a fait des avantages.
31:55 Elles sont des amies depuis le petit,
31:56 mais de temps en temps.
31:58 ...
32:12 Musique douce
32:14 ...
32:24 -Buenos días, Martina.
32:26 ...
32:31 -Je suis très déçue de son comportement, maman.
32:34 ...
32:39 -Je t'interromps pas, Martina.
32:42 Si tu veux dire quelque chose, dis-le à Solas.
32:44 -Tu veux discrétion ?
32:46 Après que le conde de Ayala
32:47 ait proclamé son amour pour toi ?
32:49 -C'est assez !
32:50 Martina a raison.
32:52 Elle n'a pas fait le feu.
32:55 Je suis la première surprenue
32:57 que Ayala ait dit ce qu'elle a dit.
32:59 -La tia Cruz a le droit de dire tout ce que je veux dire.
33:02 -Pour tout, c'est ma vie privée.
33:03 -Que pensait le père de son comportement ?
33:06 -Martina, c'est la dernière fois que je te demande de tailler.
33:09 -Margarita, c'est vrai que ton attitude
33:11 n'est pas très décorée, que disons.
33:14 -Ah non ?
33:15 Dis-nous, soeur,
33:16 combien de temps tu as pris pour te marier
33:19 avec Alonso après la mort de Carmen ?
33:21 -Ca n'a rien à voir.
33:22 -Pourquoi pas ? Parce que tu es une mentirose.
33:25 -Combien de fois j'ai dit que j'étais en relation avec Ayala ?
33:28 -Martina, arrête ça, s'il te plaît.
33:30 On était des amis, on se connaissait, c'est tout.
33:32 -Vous avez passé de l'amitié pure et caste
33:35 à l'exhibition de votre amour en public,
33:37 sans hésitation, à la porte de l'altar ?
33:39 -S'il vous plaît.
33:40 -Ce serait bien de vous marier, c'est vrai.
33:43 -Vous n'avez même pas été capable de garder
33:45 le loutre au père pendant un temps prudent.
33:47 Il est sûrement en ce moment dans sa tombe,
33:49 se réveillant, comme un tout petit.
33:51 -Non, il n'est pas un tout petit.
33:53 -Je suis fatiguée, je suis fatiguée de vos leçons de moralité.
33:57 La personne qui connaissait le plus votre père, c'est moi.
34:00 Je suis sûre qu'il verrait avec des yeux bons
34:03 qu'il avait un mari qui me protégeait,
34:05 qui me donnait une vie sûre et sans hésitations.
34:07 -Au moins, maintenant, il est sincère.
34:10 Admettez qu'il vend son décor
34:13 en l'occasion d'avoir une vie bien réglée.
34:16 -Sache que ça a toujours eu un nom.
34:19 -Martina, je suis fatiguée de vos impertinences,
34:21 de vos impertinences, de vos impertinences !
34:24 ...
34:34 -Mère, je t'en conseille de laisser m'encourager à ma fille.
34:37 Son comportement est infantile et caprichosa.
34:40 ...
34:42 -Entre toutes, elle a été tuée et elle seule a mort.
34:45 ...
34:47 -Je crois que je vais y aller,
34:50 ou que je vais manger.
34:52 ...
35:02 -Tu ne me dis rien, tu ne me corriges pas.
35:04 -Que vais-je te corriger ?
35:06 Tu le fais parfaitement, même mieux que moi.
35:09 -C'est vrai que j'ai été très dure
35:11 et j'ai pratiqué avec des couches de cuisine.
35:15 -Ces couches n'ont jamais été aussi bien planchées
35:17 ni aussi bien almidonées.
35:19 -Mais...
35:20 -Il te reste la preuve de feu.
35:22 Apprends à plancher une veste de séde.
35:25 -Je ne sais pas si je suis prête.
35:27 -Bien sûr que tu es prête.
35:29 Tu dois juste connaître les normes.
35:31 La veste doit être un peu humide
35:34 et tu dois toujours la tourner.
35:36 Et tu dois mettre un pantalon en dessous
35:39 pour la protéger et éviter les bruits.
35:41 ...
35:45 Virtudes, tu m'entends ?
35:48 ...
35:49 -Pardonne-moi, je me suis fait entendre.
35:52 Tu peux répéter ceci ?
35:54 S'il te plaît.
35:55 -Il y a quelque chose qui t'inquiète ?
35:58 -Rien.
35:59 J'ai eu un petit débat avec ma mère.
36:02 -Quelque chose d'important ?
36:04 -Non.
36:05 Des choses entre mères et filles.
36:08 Par ailleurs,
36:09 on sait quand Maria Fernandez
36:12 va partir pour son nouveau travail ?
36:15 -Non.
36:17 -Elle dit qu'elle n'a pas de pression,
36:19 mais si les dux de Abrantes
36:21 l'ont contactée,
36:22 c'est parce qu'ils veulent le couvrir
36:25 le plus tôt possible.
36:26 -Oui, mais je ne sais pas
36:28 ce que Maria a dit à eux.
36:30 -Vous partagez le cobalt ?
36:31 Elle n'a rien dit ?
36:33 -Non. Elle parle de ses collines,
36:36 mais pas de ce sujet.
36:37 ...
36:39 Tu as l'air prête
36:40 à tester cette veste ?
36:42 ...
36:45 -Si tu me rappelles les normes...
36:48 -Mais cette fois,
36:49 fais attention.
36:51 -Je vais avoir les oreilles ouvertes
36:53 de pair en pair.
36:54 ...
36:58 -C'est bon, Arthur.
36:59 -C'est bon, madame ?
37:01 -Si la marquise le demande,
37:03 on le fait sans pression.
37:05 Et point ronde.
37:06 -On va le faire.
37:08 Mais on a déjà le cordel.
37:10 -Il faut faire un rétablissement
37:12 dans un sentiement.
37:13 -Vous voulez arrêter de questionner
37:16 et de faire un rétablissement ?
37:17 -C'est bon.
37:19 -Mais à beaucoup de commensales,
37:21 on ne va pas changer le cordel.
37:23 -Non, parce que ce plat
37:25 est toujours un triomphe.
37:27 ...
37:28 -Le capitaine de la mata.
37:30 Quand on lui met un guisot
37:32 sans sauce,
37:34 tu imagines ?
37:35 Ou un potage de légumes,
37:36 il dit qu'il mange dans le quartier.
37:39 -Vous voulez arrêter de protester
37:41 et de faire un rétablissement ?
37:43 -Un inutile, un incompétent.
37:45 -Vous êtes bien en énergie ?
37:47 -Qu'est-ce qui s'est passé ?
37:49 -Vous croyez que je vois un lacallou
37:51 en polissant ses chaussures
37:53 sans utiliser son orme ?
37:55 -L'orme, c'est un truc
37:56 qui n'est pas utilisé.
37:58 -C'est ce qu'il m'a dit.
37:59 La promesse n'est pas obligatoire.
38:02 Dans quel quartier
38:03 on n'utilise pas l'orme
38:05 pour polir les chaussures ?
38:06 -C'est un malheur
38:07 qu'on n'utilise pas l'orme.
38:09 -C'est ce que je vois.
38:11 J'ai donné un rapapolvo
38:12 à mon père.
38:13 -Il doit se faire
38:15 le malheur.
38:16 -Il ne le fera pas,
38:17 car il est un gentil
38:19 et il l'a toujours été.
38:21 Il veut que le palais de la promesse
38:23 devienne un quartier.
38:25 Si je suis le maire,
38:26 il y aurait plus de discipline
38:28 et plus de difficulté.
38:30 -Je ne te chercherais pas
38:32 à la tête.
38:33 Je ne suis pas
38:34 un homme de sang.
38:36 -Moi non plus.
38:37 -Il est strict
38:38 et scrupuleux
38:39 avec les choses du travail.
38:41 Il ne faut pas être un tyran
38:43 ou un maléducé.
38:44 -Pour être maire,
38:46 il faut avoir du respect
38:47 et faire ce qui est nécessaire.
38:50 -Je comparte
38:51 sa opinion.
38:52 -Je suis un talentueux
38:54 de M. Pellicer.
38:55 -Il est légère.
38:56 Pour montrer
38:57 ses pensées
38:58 avec le maître de la maison,
39:00 il est aussi légère.
39:02 -Mme Darré
39:03 est une professionnelle
39:04 comme la goutte d'un pinot.
39:06 -Dites que oui, les gars.
39:07 Il a enfin arrivé à la promesse
39:09 avec des idées claires.
39:11 ...
39:22 -Je n'ai jamais vécu une robe
39:24 de tel tissu.
39:25 -Moi non plus.
39:26 C'est une robe qui n'est pas très accessible.
39:31 ...
39:34 -Est-ce que tu es en train de souffrir
39:37 d'un autre de tes enfants ?
39:39 -Ne t'en fais pas.
39:40 -Qu'est-ce que tu peux faire ?
39:42 Que veux-tu ?
39:43 -L'eau.
39:44 L'eau.
39:45 -Sors-toi.
39:46 ...
39:48 Attends un moment.
39:49 ...
40:04 C'est mieux ?
40:06 ...
40:10 -Viens boire.
40:12 Un verre m'aide.
40:13 -Ca marche.
40:14 ...
40:16 -Merci.
40:17 -Tu n'as pas besoin de les donner.
40:19 Tu les achètes toi-même.
40:20 ...
40:22 -Qu'il s'y accroche.
40:23 ...
40:26 Tu peux partir, Thérèse.
40:28 -Non, je vais rester ici avec toi.
40:31 ...
40:36 -Je vais aller au patio,
40:37 respirer l'air frais.
40:39 -Je t'accompagne.
40:40 -Non, c'est pas nécessaire.
40:41 -S'il te plaît.
40:43 -Viens.
40:44 -Ca fait longtemps que je ne me suis pas amusée.
40:46 -Ne penses pas à ça.
40:48 ...
40:53 ...
41:06 -Assi que t'es ici.
41:07 ...
41:09 -Qu'est-ce que tu veux ?
41:10 -Savoir comment tu vas.
41:12 ...
41:13 -Ca t'importe ?
41:14 ...
41:16 -Martina, ça m'a toujours importé.
41:18 ...
41:27 -Martina, je me suis rendu compte
41:29 de ta discussion avec ta mère.
41:31 ...
41:33 -Je suis encore en colère
41:34 de la baffetade qu'elle m'a fait.
41:36 ...
41:37 Mais selon toi, je le mérite.
41:39 ...
41:41 -Je ne dis pas ça.
41:42 ...
41:43 -Je sais que tu le penses.
41:45 -Tu sais ce que je pense ?
41:47 -Je ne sais même pas ce qui s'est passé.
41:50 -Tout le monde le sait.
41:51 ...
41:52 Ma mère est déjà découverte
41:54 avec tout ce qui s'est passé.
41:56 -Tu devrais arrêter d'essayer de la baisser
41:59 sans raison, Martina.
42:00 ...
42:03 L'amour arrive quand on ne l'attend pas.
42:05 Tu le sais bien.
42:06 -Ce n'est pas de l'amour.
42:08 ...
42:09 C'est un capriche.
42:11 C'est la manque de décollage.
42:13 -S'il te plaît, Martina.
42:14 Tu dois être raisonnable.
42:16 Tu dois arrêter de faire des choses de l'inconnu.
42:19 Fais ta vie et laisse ta mère faire sa.
42:21 Tu dois être heureuse pour elle.
42:23 ...
42:25 -Tu en profites, non ?
42:27 ...
42:29 -De quoi tu parles ?
42:30 ...
42:32 -Ceci est comme une sorte de vengeance
42:35 pour toutes tes rejets.
42:36 -Mais qu'est-ce que tu dis ?
42:38 -Je ne peux pas croire que tu sois si rancunière.
42:42 ...
42:52 -Ah...
42:53 ...
43:01 -Santos, tu as un instant ?
43:03 ...
43:05 -Je te le demande.
43:07 J'ai beaucoup de choses à faire.
43:09 Je peux pas me laisser.
43:10 -Ca va être juste un instant.
43:12 -Tu es en retard. Que veux-tu ?
43:14 -Je voulais te dire que Béra et moi avons un réel lien.
43:18 ...
43:19 -Je devrais le prendre comme une alerte ?
43:22 -Prends-le comme tu veux.
43:24 Béra t'a attiré beaucoup d'intérêt.
43:26 C'est opportun que tu saches qu'elle est ma copine.
43:29 -Très bien.
43:30 -Je te prie de la laisser en paix.
43:32 -Il veut une alerte.
43:34 -Merci, je le prendrai en compte.
43:36 -Très bien.
43:39 -C'est pas garantie de n'avoir pas de copine.
43:41 Les amitiés peuvent finir comme elles commencent.
43:45 -Qu'est-ce que tu insinues ?
43:47 -Je n'insinue rien.
43:49 Tu es peu pour Béra.
43:50 Vous ne serez pas ensemble longtemps.
43:53 -Santos, tu sais quoi ?
43:54 -Je sais que tu as du mal à entendre les vérités.
43:57 Mais cette femme est trop importante pour toi.
44:00 Je serai là pour la consoler et lui donner une vie
44:03 que tu ne pourras jamais donner.
44:06 -Béra n'est jamais avec un imbécile comme toi.
44:08 -Je ne suis pas sûr.
44:10 Le temps le donnera, et peut-être moins que ce que tu penses.
44:14 Tu me vois comme un perdant.
44:16 Tu te rends compte que tu vas te laisser
44:19 pour ne pas souffrir.
44:21 C'est un conseil.
44:23 ...
44:39 ...
45:01 -Qu'est-ce qui te passe ?
45:03 -Qu'est-ce que tu penses ?
45:05 -Martina.
45:08 ...
45:12 Il m'a accusé que toute ma défense à Margarita
45:15 était pour me venger d'elle.
45:19 -Venger toi ? Pourquoi ?
45:21 -Parce qu'il m'a brisé le cœur.
45:23 C'est faux et injuste.
45:26 -Il ne faut pas te justifier. Je sais.
45:29 Mais...
45:31 Je savais que ça te ferait chier,
45:34 quand il a déclaré le conde de Margarita.
45:37 -Et pourquoi ?
45:39 Que fais-je ?
45:40 -Martina a beaucoup confiance en toi.
45:43 Et elle t'a choisi pour se déchirer.
45:47 -C'est différent de ce qu'elle fait.
45:51 Elle parle comme elle me parle et elle me traite comme elle me traite.
45:55 Je ne suis pas de pierre.
45:57 -C'est vrai.
45:58 Ce serait bizarre que ça ne t'affecte pas.
46:02 -Je suis fatigué.
46:04 Je suis fatigué de Martina.
46:06 Elle est capricieuse et je ne l'ai pas intérêt.
46:09 -Je ne crois pas que Martina veut te tuer.
46:13 Je crois simplement qu'elle est encerclée dans son monde de douleur.
46:17 -Qu'elle sache qu'il y a d'autres personnes
46:21 et qu'elle arrête de regarder son omblige.
46:24 Je veux juste m'éloigner d'elle.
46:27 J'aimerais que Margarita et le conde d'Ayala
46:31 se marient et qu'ils emportent Martina au loin possible.
46:35 -Ce n'est pas un truc qui se passe de nuit à demain.
46:40 Je veux juste que tu te calmes.
46:43 Peut-être que tu verras les choses d'une autre manière.
46:48 -Je suis fatigué de me calmer.
46:51 Ma patience avec Martina est ébouée.
46:54 ...
47:11 ...
47:18 -Comment se trouve le bébé, madame Darreille ?
47:21 -Il ne se sent pas bien, monsieur Baeza.
47:23 -Qu'a dit le médecin ?
47:26 -Il m'a dit de suivre les instructions
47:29 que me donnait Hanna, mais...
47:32 De moment, il n'y a pas d'avance.
47:35 -Vous confiez.
47:37 Il y aura une meilleure.
47:39 -Au revoir, mon fils.
47:40 -Au revoir.
47:42 -Vous savez que j'ai aussi mal
47:45 dans les vies respiratoires.
47:47 Je me souviens de ma reprise.
47:49 C'était lent et têtue.
47:51 -Oui, je pense beaucoup à vous.
47:54 Et je vous demande, monsieur,
47:57 que, comme vous êtes sorti,
47:59 mon Diéguito soit sorti aussi.
48:03 -Ce sera plus tôt que plus tard.
48:06 Je viens de vous rappeler
48:08 que vous devez préparer le déjeuner.
48:11 -Oui, je le fais.
48:13 -Je dois vous annoncer
48:15 que la marquise a introduit
48:18 des changements dans le menu.
48:20 -Ce sera plus d'une complainte,
48:23 monsieur Baïzat.
48:24 Avec la connaissance que nous avons,
48:26 nous le ferons.
48:28 -Je me serai ici
48:29 pour le soin de Diéguito.
48:31 Il me donnera peu de travail,
48:33 car il dort comme un bébé.
48:35 -Merci.
48:36 -Pas de soucis.
48:38 -Je vais vendre à Maria Fernandez
48:40 pour le soin du bébé.
48:41 -Voyez-vous.
48:42 Je serai là le temps nécessaire.
48:45 -Merci.
48:46 ...
48:59 -Je devrais repasser
49:01 certains de ces plats.
49:02 ...
49:04 La clé de la perfection
49:06 est la précision et le bon faire.
49:08 Mme Arcos.
49:09 -Oui ?
49:11 -Je voulais vous remercier
49:12 pour la discussion.
49:14 -Je pense que nous avons une vision
49:16 de la façon dont devrait se porter
49:18 la zone de service de la promesse.
49:20 -Discipline, discipline et discipline.
49:24 -C'est exactement ce que je pense.
49:26 Maintenant que, en regardant
49:28 comment se comportent
49:30 certains des messieurs de ce palais,
49:32 il me semble difficile
49:34 de demander un comportement
49:36 intouchable au service.
49:37 -Vous pensez à qui ?
49:39 -Bien sûr que non à la marquise.
49:41 C'est une madame admirable
49:43 et vous la connaissez
49:44 avec très haute estime.
49:46 -C'est ça.
49:47 La marquise est une femme
49:48 de pieds à tête.
49:50 ...
49:51 -Il faut la voir.
49:53 Elle porte la reine
49:54 et se comporte
49:55 avec une exquisiteur extrême.
49:57 -Bien sûr.
49:58 Pour moi, c'est un honneur
50:00 d'être sa dame personnelle
50:02 et de la confiance.
50:03 ...
50:06 Mais dites-moi,
50:08 à qui vous parliez alors ?
50:10 ...
50:12 -Va-t'en.
50:13 Ne tirez pas la pierre
50:14 et ne couvrez pas la main.
50:16 -A la seigneure Margarita.
50:18 Je sais qu'elle a juste
50:19 envie de se marier
50:21 et qu'elle est en train
50:23 de se marier avec un autre homme.
50:25 -Tu sais bien
50:26 la durée de la lutte
50:28 contre cette marquise.
50:29 -La marquise ?
50:31 -C'est ça.
50:32 Son père a été connu
50:34 pour vendre des marquises
50:35 et elle s'est mariée
50:37 avec le fils d'un marquise
50:39 seul pour se marier.
50:40 -Je ne le savais pas.
50:42 -C'est comme ça.
50:43 Cette femme a toujours
50:45 envisagé un titre nobiliaire
50:47 et comme le déceuveur
50:48 ne pouvait pas le donner,
50:50 elle a mis les yeux
50:52 sur le comte d'Ayala.
50:53 -Je vois qu'elle n'a pas perdu
50:55 le temps.
50:56 -Mais elle n'a pas
50:58 de catégorie.
50:59 Que peut-on attendre
51:01 d'une dame
51:02 qui n'a pas
51:03 de marquise ?
51:04 -La marquise de Médine Sidonia
51:06 disait que la dame
51:07 qui n'a pas de marquise
51:09 n'a pas d'amour propre
51:10 et est une abandonnée.
51:12 -Je vois que nous parlons
51:14 le même langage.
51:15 -J'espère que nous sommes
51:17 aussi discrets.
51:18 -Bien sûr que oui.
51:20 Nous nous mettons
51:21 au jour.
51:22 Je suis contente
51:24 que tu aies tombé
51:25 dans ce palais.
51:27 Il y a beaucoup de médiocres
51:29 et de envahisseurs.
51:30 Il manque de gens
51:31 avec des idées claires.
51:33 -Qu'est-ce qu'ils font
51:34 de chachal en or ?
51:36 -C'est un peu comme
51:38 la chachalade.
51:39 -C'est un peu comme la chachalade.
51:41 -C'est un peu comme la chachalade.
51:43 -C'est un peu comme la chachalade.
51:46 -C'est un peu comme la chachalade.
51:48 -C'est un peu comme la chachalade.
51:51 -C'est un peu comme la chachalade.
51:53 -C'est un peu comme la chachalade.
51:56 -C'est un peu comme la chachalade.
51:59 -C'est un peu comme la chachalade.
52:01 -C'est un peu comme la chachalade.
52:04 -C'est un peu comme la chachalade.
52:07 ...
52:15 Il toque à la porte.
52:16 -Adelante.
52:17 ...
52:20 -M. Baeza, vous vous en prenez soin ?
52:23 -Il y a trop de responsabilité pour moi.
52:25 Je laisse le travail.
52:27 -Et Doña Pia ?
52:28 -Elle a dû sortir
52:30 pour organiser le service de la mort.
52:33 Merci à Dieu.
52:35 -Le garçon n'a pas réveillé
52:37 sa présence.
52:38 Je le considère comme un béni.
52:40 Je laisse le travail.
52:42 ...
52:45 -Avant de partir,
52:47 je voulais réitérer mes excuses.
52:50 Je sais que j'ai exagéré en parlant
52:54 de son nouveau emploi
52:56 chez les dux de Abrantes
52:58 devant ses compagnons.
53:00 Je lui ai dit que je n'avais pas de mauvaise foi
53:02 et que j'espère qu'il me pardonnera.
53:05 ...
53:08 -Il ne vous arrive pas quelque chose ?
53:10 J'ai dit quelque chose de mal ?
53:12 ...
53:13 -Non, non, non.
53:15 C'est un salut.
53:16 ...
53:18 Mais je suis...
53:19 Je suis très déçue
53:20 d'abandonner la promesse.
53:22 ...
53:24 -Je suis aussi très déçue
53:26 de la quitter.
53:27 Je dois faire un grand effort
53:29 pour me contenir
53:30 et garder la forme
53:32 de mon emploi.
53:34 Mais la peine va par l'intérieur.
53:37 ...
53:38 -Ce ne sera pas tant.
53:39 -Pas tant et pas plus.
53:41 Maria,
53:42 je l'admire.
53:44 ...
53:46 Tout le monde.
53:47 Nous l'admirons.
53:48 Je ne suis pas le seul.
53:50 Nous l'admirons
53:51 pour son caractère,
53:53 son bon cœur,
53:54 sa sympathie.
53:55 ...
53:58 Nous allons en manquer.
54:00 ...
54:24 ...
54:32 -Pourquoi nous sommes ici ?
54:34 -Ce que je voudrais savoir.
54:36 ...
54:37 -D'abord, monsieur le marquis,
54:40 je voudrais vous demander de m'excuser.
54:42 Ce que je vais vous dire,
54:44 vous n'allez pas aimer.
54:45 -Catalina,
54:47 la seule façon de sortir de ce château
54:49 est de dire la vérité.
54:51 La vérité, sans raison,
54:52 même si ça fait mal.
54:54 Mon plus gros erreur
54:55 a été de dire tant de mentes.
54:57 Les mentes ont fait que je te perds.
55:01 -Alors,
55:02 quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ?
55:05 -Rien.
55:06 -Catalina.
55:07 Marquis,
55:08 ...
55:11 Je serai précis et contundent.
55:14 ...
55:17 J'ai trafiqué des armes
55:19 dans la promesse.
55:20 ...
55:22 Mr Cavendish était mon acheteur.
55:24 Il les portait en Angleterre
55:26 en utilisant des conserves.
55:28 ...
55:31 -Comment ?
55:32 -Le capitaine de la mata le savait.
55:34 Il m'a chantagé pour participer au boulot.
55:37 Les choses avec Cavendish
55:38 se sont mises à l'asile.
55:40 Il m'a même pris pour un meurtre.
55:42 Seulement par la prévention providentielle
55:45 de Catalina, je suis en vie.
55:46 ...
55:49 -Tu le savais, fille ?
55:51 -Non, je l'ai monté.
55:52 Je suis le responsable du boulot.
55:54 Catalina n'a rien à voir avec ça.
55:57 Elle s'est rendue compte plus tard.
55:59 En plus,
56:00 c'est de ma faute
56:01 qu'elle a fait perdre son précieux boulot.
56:04 ...
56:05 Marquis,
56:06 je te le prie,
56:08 ne fais pas une injustice avec elle.
56:10 Son fille a eu du mal à s'y mettre
56:12 et elle a eu du mal à faire
56:14 cette entreprise.
56:16 Si il y a un seul culpable de tout ça,
56:19 c'est moi et seulement moi.
56:21 ...
56:24 -Canada.
56:25 ...
56:41 -Nos amies,
56:42 que va-t-il se passer ?
56:44 -Rien ne doit se passer.
56:47 -Comment ça ?
56:48 -Tu vas ici, je vais là.
56:50 On va tous se reposer.
56:51 -Voilà.
56:52 -C'était pas une bonne idée de le contrôler.
56:55 -Il est trop tôt pour dire ça.
56:57 -Il a mis de la moitié de sa tête.
56:59 Je crois que nous allons tous
57:01 nous en douter de l'avoir amené ici.
57:03 -Je ne peux pas me l'enlever.
57:05 Je ne peux pas quitter le fait
57:07 que celui qui m'a touché
57:08 soit lui.
57:10 La façon dont il me regarde...
57:12 -Berha, il t'a dit quelque chose ?
57:14 ...
57:15 -Santos, attends.
57:17 -Je n'ai pas le temps.
57:18 Je vais me reposer.
57:20 -Tu vas dormir.
57:21 Tu vas m'écouter.
57:22 -C'est un plaisir.
57:23 J'aimerais avoir la journée
57:25 pour lui.
57:26 -Vous faites beaucoup, Maria.
57:28 Le mal, c'est qu'il n'y a rien
57:30 qui peut curer ce petit.
57:33 ...
57:34 -Qu'il commence bien, il finit bien.
57:36 -On peut dire que ce qui commence mal,
57:40 finit mal.
57:41 Et vous n'avez pas eu
57:43 un bon début dans la promesse.
57:46 -La seule façon
57:47 de ne pas te faire mal
57:48 est de faire ce qui te fait
57:50 toujours envie.
57:51 Et pas ce qu'elle veut.
57:52 Manuel, qu'est-ce que tu veux faire
57:54 de vrai ?
57:55 -Etre avec Hannah.
57:57 -Alors, va chercher-la.
57:58 -Malheureusement que nous avions
58:00 ici notre cher frère-en-femme
58:02 prêt à se sacrifier
58:03 et à se mettre
58:04 dans le sac
58:05 des milliers de pesettes.
58:07 -Je ne mentis pas, frères-en-femme.
58:09 La situation était grave.
58:11 C'est un homme sans scrupules
58:12 comme tous ceux qui se font
58:14 en armes.
58:15 -Comme nous.
58:16 -Belayo, attends.
58:17 -Je vais, Catalina.
58:19 J'ai dit à un enfant
58:20 de récupérer mes choses.
58:21 Je vais envoyer quelqu'un.
58:23 -Attends.
58:24 -Catalina, je pense que c'est fini.
58:26 Je vais.
58:27 ...
58:30 ♪ ♪ ♪

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