Avec Caroline Halazy, journaliste, réalisatrice de "Jackie"
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NewsTranscription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Anzmann.
00:05 Et bonjour Gilles !
00:06 Et bonjour madame !
00:07 Et bonjour ! Bonjour, bonjour !
00:09 Je tiens le truc à jouer !
00:10 Et bonjour !
00:11 On est le 10 avril, ça fait déjà 3 jours qu'on est ensemble !
00:14 On passe comme dans l'autre partie de semaine !
00:15 Mais oui, regardez !
00:16 Ça va vite, mon dieu !
00:17 On va parler d'humour, on va se faire une petite session, on va respirer dans cette journée compliquée au niveau de l'actualité.
00:25 On y reviendra tout à l'heure à partir d'11h15 avec nos débatteurs.
00:28 On va parler d'un festival que l'on pourra voir ce soir sur Comédie+
00:32 Le festival "Me Donne Rire de Tout"
00:35 On accueille nos deux invités, c'est le réalisateur, le créateur de ce festival, Serge Bonafousse.
00:41 Bonjour !
00:42 Bonjour !
00:43 Et alors à côté de vous, quelqu'un qu'on verra également dans cette émission,
00:46 qui monte régulièrement sur scène, qui est humoriste, c'est Laurent Barra.
00:48 Bonjour !
00:49 Bonjour, bonjour à toutes et tous !
00:50 Avec une petite accroche du Sud, vous avez des attaches un peu partout.
00:54 Oui, un peu partout. Cannes, Nice, Albi.
00:56 T'es originaire de Nice, c'est ça ?
00:58 Oui, je suis né à Cannes, j'ai vécu à Nice pendant 15 ans.
01:00 Et moi, je suis né à Béziers.
01:03 Le Sud est représenté.
01:05 Le Sud au sud-east, comme on dit.
01:08 Et vous de Toulouse.
01:10 Et là, pareil.
01:11 Moi, je suis odonien.
01:12 Alors, trouvez d'où je suis né.
01:14 Je ne vais pas le trouver.
01:15 Nancy ?
01:16 Non.
01:17 C'est Saint-Ouen.
01:18 Ah, un vrai type.
01:20 Le 9-3 est dans leur place.
01:22 Alors, ce festival Me Don Rire de Tout, que l'on verra ce soir en Prime, sur Comédie+
01:30 2 heures de show, de rire, dans un but, Serge, de récolter des fonds.
01:36 Tout ça, c'est un briquet.
01:38 Comment, dans votre esprit, pour monter cette aventure ?
01:41 Alors, en fait, on a créé un festival avec ma femme, d'ailleurs, il y a 3 ans,
01:45 qui s'appelle Me Don Rire de Tout.
01:47 C'est un festival qui est géré par une association à but non lucratif
01:49 qui s'appelle l'Observatoire du Rire.
01:51 Et donc, du coup, on a proposé à deux diffuseurs, Comédie+ et Culture Box,
01:57 d'acheter le programme.
01:59 Et en fait, c'est un programme hybride entre fiction et captation de sketch.
02:03 Donc, il y a beaucoup de guests qui vont faire des fictions.
02:07 Il y a Mathieu Madénian, il y a Nicole Ferroni, il y a Elie Semoun,
02:10 il y a Pascal Legitimus, il y a Alex Vizorek,
02:12 il y a plein de noms qui font des passages dans des fictions.
02:15 Et il y a plein d'artistes sur scène, dont Laurent Barrat.
02:18 Le tout est... Le maître de cérémonie, c'est Patrick Chanfray.
02:22 Et donc, sur scène, il y aura Ernadette, Didou, Tony Saint-Laurent,
02:25 Antonia de Rondinger, J. Rémi Lorca, Sébastien Marx, Benoit Tourgeman, Giovanni, Ben...
02:33 Et donc, c'est un moment festif et c'est caritatif.
02:36 C'est un peu les enfoirés version humoriste.
02:38 - Mais ne me dites pas qu'il y a Giovanni !
02:40 - Il y a Giovanni !
02:42 - Je ne sais pas qui c'est que lui !
02:44 - Incroyable ! Vous avez toutes les stars !
02:46 - Non, je vous taquine Serge.
02:48 Et Serge est aussi un grand réalisateur pour moi, qui suit de l'autre barrière.
02:51 On pourra en parler tout à l'heure.
02:53 Il a eu la chance de réaliser l'arrivée de La Flamme pour France Télévisions.
02:57 Donc, vous nous expliquerez les coulisses.
02:59 Et puis, vous avez fait également, avant-hier, la soirée des trophées avec Mbappé.
03:05 Est-ce que Mbappé a demandé des conditions spéciales pour être filmé ?
03:08 - Alors non, pas du tout.
03:10 Non, non, c'était une séquence très importante.
03:12 On m'a dit, quand je suis arrivé, au moment des répètes,
03:16 il y a une séquence à ne pas rater.
03:18 - Le reste, on s'en fout.
03:20 - Parce qu'on ne savait pas s'il allait gagner.
03:22 Mais s'il y a "Hum hum hum" qui gagne, ne rate pas cette séquence,
03:25 parce que c'est cette séquence qui va tourner en boucle dans les JT.
03:28 Donc, on n'a pas raté la séquence.
03:30 On a fait un pic à 640 000 téléspectateurs sur l'équipe.
03:33 Donc, c'était deux diffusions.
03:35 - Ça veut dire quoi, de rater une séquence avec Mbappé ?
03:37 C'est-à-dire bien cadré ?
03:39 - Ça veut dire une séquence avec de l'émotion.
03:41 On a envoyé le Steadicam autour de lui.
03:43 Il y a eu la standing ovation.
03:45 On a vu les gens debout. On a vu l'émotion.
03:47 On avait eu le gros plan sur le papa, qui avait les larmes à l'œil.
03:50 Le frérot. Mbappé ému.
03:52 Enfin, voilà. C'était une séquence à ne pas rater.
03:55 Pas de fausse commute.
03:57 Et montrer l'émotion de Kylian.
03:59 - Et lui, il n'a pas le mot d'or à Cannes, en fait ?
04:01 - Non, il n'a rien demandé.
04:03 Juste à mon avis, quand il est arrivé,
04:06 il fallait bien se pousser.
04:08 Il y avait les gardes du corps.
04:10 Il fallait laisser la place.
04:12 Mais sinon, il était très sympa.
04:14 Il prenait les photos avec les fans.
04:16 Super sympa.
04:17 C'est vrai que je suis passé de la flamme à Mbappé,
04:19 à d'autres émissions que j'ai faites ce matin.
04:21 - Et bien nous, on va passer tout de suite au zapping.
04:23 - Christine, toutes les chaînes sont sous le choc de l'attaque du fourgon
04:31 qui transportait un détenu libéré par un commando
04:34 qui n'a pas hésité à exécuter deux agents pénitentiaires.
04:37 Hier, sur le plateau de C'est à Vous,
04:39 colère de Emmanuel Abardin,
04:41 qui est secrétaire général de France Ouvrier Injustice.
04:43 - Il faut limiter les extractions judiciaires.
04:46 - C'est-à-dire privilégier les visio-conférences.
04:48 Ce qui a lieu aujourd'hui, je crois,
04:50 dans un quart des cas, il faudrait que ce soit un tiers.
04:52 - Même pas, non.
04:53 Parce que si l'avocat ou le détenu refusent,
04:55 et bien souvent les juges ne veulent pas se déplacer à la prison
04:57 ou faire en visio.
04:59 Alors que là, il était juste...
05:00 Des fois, on déplace des détenus pour signer un acte de divorce.
05:03 On met des gens sur la route, ça coûte des moyens.
05:05 Et là, on perd des gens en deux vies.
05:07 Donc, il faut absolument travailler sur ça.
05:09 Et c'est la première des revendications.
05:11 Après, il faut revoir l'équipement, peut-être revoir au niveau de l'armement
05:14 des véhicules, qui devraient peut-être...
05:16 Et puis, il faut les brouilleurs de portables.
05:18 Parce que tous ces gens, ils ont des portables.
05:20 - Avec une polémique aussi autour de la diffusion des vidéos,
05:24 de la vidéo de surveillance de l'attaque,
05:26 l'insta à l'intérieur avait demandé de ne pas la sortir.
05:28 Et elle est en boucle sur toutes les chaînes.
05:30 - On peut parler de Jacques Cardos de TPMP,
05:33 qui a diffusé dans son intégralité sur son compte Twitter.
05:36 Ça a aussi fait polémique.
05:38 Et évidemment, on vous reviendrait dessus avec vos débatteurs.
05:41 Mais c'était assez hallucinant, ce que racontait ce secrétaire général,
05:46 où ils sortent des prisonniers pour aller signer trois papiers
05:49 et les ramener en prison.
05:50 - Il y a 15 ans ou 20 ans, c'était les policiers qui s'occupaient des extractions.
05:53 Et ça a été retiré.
05:54 - Tout le monde en a aussi parlé.
05:56 On pourrait en parler avec notre réalisateur.
05:58 La fameuse alerte qui est arrivée sur tous les téléphones,
06:01 se trouvant dans la fameuse zone rouge,
06:04 vous savez, olympique,
06:06 zone dans laquelle se trouvent donc tous les médias.
06:09 Je ne sais pas si Serge, vous avez vu cette séquence.
06:11 - Vous avez bippé ?
06:12 - J'ai reçu.
06:13 - Vous étiez où à ce moment-là ?
06:14 - On était dans le cadre régie pour le trophée UNFP, on répète.
06:17 Et tout le monde a fait...
06:18 Une espèce de "jouuuuuh"
06:19 On s'est dit "qu'est-ce qui se passe ?"
06:20 Et ben voilà, c'était la ré...
06:22 Je sais pas, intéressant.
06:23 - Et dans la salle aussi, vous avez vu...
06:24 - Dans la salle avec les footballeurs et tout ça ?
06:26 - Non, non, c'était l'après-midi, c'était pendant la répétition.
06:28 - Moi, ma compagne était à Monoprix
06:29 et son téléphone a sonné comme jamais il avait sonné.
06:31 Et plusieurs clients pareils,
06:33 ils ont cru à...
06:35 - Oui, ça fait pour.
06:36 - En plus, il y a une alerte extrêmement grave.
06:39 Enfin bon, il est fou.
06:40 - Et du coup, évidemment,
06:42 comme toutes les télévisions sont dans le secteur,
06:44 ça a sonné en direct sur toutes les chaînes
06:46 et en particulier sur CNews.
06:48 Évidemment, quotidien, si on est amusé.
06:50 - C'est une sonnerie stridente
06:52 qui a surpris tous ceux qui ont reçu le message.
06:55 Hier soir, ça faisait ça.
06:57 - Alerte extrêmement grave
07:00 accompagnée d'une alarme stridente.
07:02 - Alerte extrêmement dangereuse.
07:07 - Alors sur CNews, ils avaient tous leur portable en plateau.
07:09 On a donc eu droit à un concert symphonique.
07:11 - Comment... Comment refus...
07:13 Non mais... Nous l'avons tous en même temps.
07:15 J'y suis pour rien.
07:16 Tout va bien. Tous les iPhones...
07:19 - Ministère de l'Intérieur,
07:20 concernant la sécurité des jeux de la pique.
07:23 Nous sommes dans le périmètre de sécurité.
07:24 Nous nous avions...
07:25 - Donc c'est un test.
07:26 - Ah, au Québec.
07:27 - Excusez-nous, nous sommes en direct.
07:28 C'est un test...
07:30 - On va éteindre les portables.
07:31 C'est un test.
07:32 - Ça marche très bien.
07:33 Ça m'a fait très peur.
07:34 Franchement...
07:35 - Laurent, ça peut vous donner le...
07:37 J'ai un sketch, ça.
07:38 - Mais moi, je vais vous dire...
07:39 Mon spectacle s'appelle "Écran Total".
07:41 C'est un spectacle qui traite de la dépendance aux écrans.
07:43 Donc ça, c'est du pain béni.
07:44 C'est du pain béni.
07:45 Il va falloir que je le rajoute.
07:46 C'est extraordinaire.
07:47 Après tout, c'est anti-Covid
07:48 qui a été aussi une belle trouvaille.
07:50 On a ça, c'est extraordinaire.
07:51 - Déjà, presque 20 000 personnes
07:53 ont demandé leur QR code
07:54 pour les moments des Jeux.
07:55 - Ça, ça va être une belle réussite.
07:56 Je pense qu'on va passer un très bel été.
07:58 Vraiment.
07:59 - Hier, c'était l'ouverture du Festival de Cannes.
08:02 Camille Cotin, la maîtresse de cérémonie,
08:04 vous allez voir, a fait une ouverture très lyrique
08:06 avec un petit précis du festival.
08:09 - Dans ce monde,
08:12 le jour et la nuit se confondent.
08:14 On part en projection très tôt le matin,
08:16 sans avoir dormi.
08:18 Et on donne ses rendez-vous professionnels
08:20 en pleine nuit, sur une plage,
08:21 qui porte le nom d'une marque.
08:23 C'est normal.
08:25 - Ah oui, je précise que
08:26 les rendez-vous professionnels nocturnes
08:28 dans les chambres d'hôtels des messieurs tout-puissants
08:31 ne font plus partie des justes et coutumes
08:33 du Vortex cannois,
08:34 suite à l'adoption de la loi #MeToo.
08:37 Et on s'en félicite.
08:39 Alors ici, on ne sait plus du tout évaluer les distances,
08:44 surtout quand on les parcourt en talons-aiguilles.
08:46 On ne dit pas un kilomètre,
08:48 mais un Majestic Martinez.
08:50 On prend des berlines pour faire 20 mètres.
08:54 - Et vous pourrez aller le regarder sur France TV.
08:58 C'était super bien écrit, toute son introduction.
09:00 Je ne sais pas si vous avez le temps de regarder.
09:02 - Oui, et j'ai vu aussi l'extraordinaire prestation
09:04 de Zaho de Sagazan, qui a repris Bowie.
09:07 - Eh oui !
09:08 - Quel talent celle de le créer.
09:09 - Je vous le mettrai demain, si vous voulez.
09:11 Ça vous fait plaisir.
09:12 - En musique.
09:13 - Moi j'adore David Bowie.
09:14 Il faut bien l'avouer, le plateau de C'est à Vous
09:17 avait un air de Canal+
09:19 C'est incroyable, ils ont repris presque le même décor
09:22 que les codes de Canal+.
09:24 C'était plutôt réussi, C'est à Vous à Cannes.
09:27 Ils ont eu la chance de recevoir Jane Fonda.
09:29 Je ne sais pas si vous avez vu cette séquence.
09:31 Jane Fonda est arrivée sous les applaudissements,
09:35 détendue, avec une coupe de champagne à la main.
09:39 Très canne, vous dis-je.
09:40 - Bonsoir, vous allez bien ?
09:43 Vous êtes venues avec une coupe de champagne ?
09:45 Jane, on ne peut pas trinquer avec vous
09:48 parce qu'à la télévision française,
09:49 on n'a pas le droit de boire de l'alcool.
09:51 - Mais si, qu'est-ce qu'on fait tous les soirs dans cette émission ?
09:54 - Je ne crois pas qu'en France, on ne peut pas boire.
10:00 - À la télévision, non.
10:03 - À la télévision ?
10:04 - Non, on ne peut pas fumer non plus.
10:06 - Oui, je suis d'accord avec ça.
10:09 - Allez voir Jane Fonda, elle était incroyable.
10:12 Elle champagne avec modération.
10:14 Ça conserve, elle a 86 ans, Jane Fonda.
10:17 Incroyable.
10:18 Je vous en avais parlé lundi,
10:20 la chanson de l'Eurovision "Mon amour de Slimane"
10:22 est quarte tonne dans le monde entier.
10:24 Ecoutez bien les chiffres.
10:25 Il a intégré le top 100 des chansons les plus écoutées au monde.
10:28 C'est la 69ème chanson dans le monde entier.
10:31 Et vous savez combien il y a eu d'écoutes sur Spotify depuis lundi ?
10:35 Plus de 26 millions d'écoutes de Spotify.
10:38 - Pourquoi il n'a pas gagné le public ?
10:40 - Parce qu'on en a parlé.
10:42 - On est d'accord.
10:43 - C'est comme ça, c'est la malédiction française.
10:45 - On est les poulies d'or de l'Eurovision.
10:48 - C'est ça.
10:49 - Parce qu'il ne sait pas être sur une toupie.
10:52 Il ne sait pas maîtriser la toupie.
10:54 - C'était une super performance.
10:56 - Du Suisse ou de Slimane ?
10:57 - De Slimane.
10:58 Un plan séquence pratiquement au Steadicam.
11:00 - Le réalisateur, parce que nous on n'est que spectateurs.
11:04 - C'était à 99%, un plan séquence réalisé au Steadicam.
11:08 C'est la caméra qui est portée avec un gros harnais
11:11 pour avoir des mouvements très fluides.
11:13 - C'est le moment où il était en a cappella,
11:15 où on était en plan de profil.
11:17 Mais sinon c'était une super...
11:19 - Un plan séquence sur 3 minutes.
11:20 - On voit sur les réseaux d'ailleurs le contre-champ,
11:22 on voit le Steadicam.
11:23 - Du cameraman.
11:24 - Ça pèse combien ?
11:25 - Une vingtaine de kilos.
11:27 - Ils ont un exosquelette et tout pour le porter.
11:31 - Donc 26 millions d'écoutes sur Spotify,
11:33 du coup Slimane hier était tout en jouant sur les réseaux.
11:38 Et évidemment, je vous ai mis ce passage-là de lui sur les réseaux,
11:42 je vous ai mis un extrait de la chanson.
11:44 - Dimanche, on a battu un record historique avec "Mon Amour",
11:48 de la chanson française la plus streamée dans le monde,
11:51 en 24 heures.
11:52 Et je suis pas un mec de chiffrer tout,
11:54 mais franchement c'est tellement beau
11:55 que je voulais juste vous faire une vidéo pour vous dire merci.
11:57 Et le pire dans cette histoire, le meilleur,
11:59 c'est qu'en fait lundi, on a battu encore le record de dimanche.
12:02 Tout ce qui se passe là, c'est complètement dingue,
12:04 je voulais juste vous dire merci.
12:05 - Je t'aime, je sais pas pourquoi, je me joue la scène,
12:15 mais c'est toujours la même, au sens qu'il recommence,
12:18 tu n'entends pas ma peine, on en fait quoi ?
12:24 Est-ce que tu m'aimes ?
12:27 - On va jusqu'au bout, je fais pas de mal aujourd'hui je trouve.
12:29 Super prestation, on voit que ça résonne un tout petit peu dans chacun de vous.
12:34 Vous l'aviez regardé l'Eurovision ?
12:36 - J'ai vu les extraits, parce que regarder l'Eurovision,
12:39 je me sentais pas psychologiquement de faire tout ça.
12:42 - Autant c'est inspirant pour certaines représentations.
12:44 - Oui mais je vais pas vous cacher que j'avais des activités extérieures, restaurants.
12:48 - Un samedi soir, c'était un long week-end et il faisait beau.
12:50 - Bien sûr.
12:51 - Je vous comprends, Laurent Barra, humoriste,
12:53 qui est ce soir avec le festival "Me don rire de tous"
12:57 et sur Comédie+ et c'est réalisé par Serge Bonafouz,
13:00 tous les deux sont nos invités.
13:01 - Et puis c'est également sur la plateforme de Canal+,
13:04 c'est déjà en ligne, vous pouvez aller sur MyCanal.
13:08 - Allez, toutes les précisions.
13:10 Et surtout on va y revenir dans le détail avec nos invités sur Sud Radio.
13:14 A tout de suite.
13:15 Nos invités, Serge Bonafouz, le réalisateur,
13:29 c'est le créateur aussi du Me don festival
13:31 que l'on peut déjà voir sur la plateforme de Canal+,
13:33 mais ce soir en Prime sur Comédie+.
13:36 Et à ses côtés, Laurent Barra qui est humoriste,
13:39 du Sud aussi, moi je le dis, tout le monde est du Sud.
13:43 Soirée exceptionnelle, on va rire.
13:45 Enfin, c'est pas simple de rire de tout.
13:48 Qui veut répondre à ça ?
13:49 - De rire en notre époque.
13:50 - De rire aujourd'hui.
13:51 - Me don rire de tout.
13:54 - Me don rire de tout, c'est pour le jeu de mots, on est d'accord.
13:56 - Ah, il y a un jeu de mots.
13:57 - Ah, il y a un petit jeu de mots, après rire de tout, Laurent.
14:00 - Moi, je pars du principe, j'ai un humour très bienveillant.
14:03 Mais je me prive pas de balancer des petites piques.
14:07 Et je me mets quelques limites, bien sûr, mais...
14:11 - Mais est-ce qu'il est arrivé à Guillaume Meurice, par exemple ?
14:13 - Bah...
14:14 - Alors ?
14:15 - Ça, après, la limite, la limite...
14:17 - Non, mais vous, vous avez été en radio sur une radio concurrente.
14:20 - Oui, je suis encore sur une autre, mais bientôt c'est le peur des mercators.
14:24 - Est-ce que vous êtes très contrôlé, beaucoup plus qu'avant ?
14:26 - Non.
14:27 - Est-ce que, parce que vous êtes resté longtemps sur une radio...
14:29 - Oui, oui, on...
14:30 - Est-ce que vous êtes plus contrôlé maintenant qu'à l'époque ?
14:33 - Bah, disons que, moi, à l'époque où j'étais dans une autre radio concurrente,
14:38 la période était peut-être un peu plus légère.
14:40 Là, maintenant, même sur une radio spécialisée sur le rire,
14:43 on regarde...
14:44 - On relit vos textes ?
14:45 - Alors, on m'a jamais rien interdit.
14:47 - Mais on relit.
14:48 - Et moi, je suis pas très...
14:50 Ma limite, c'est de pas faire de la peine aux gens.
14:53 C'est quelque chose que je pourrais pas faire.
14:55 Je pars du principe que je suis humoriste, je dois faire rire les gens.
14:57 Et à partir du moment où tu blesses quelqu'un, tu n'es plus dans le rire.
15:00 C'est ma limite.
15:01 Donc, il faudrait inviter un humoriste qui est plus subversif.
15:04 Moi, je ne le suis pas.
15:05 Donc, on n'a jamais eu à me dire "attention là, ça craint, attention là, ça craint".
15:08 Moi, je suis pour la bienveillance.
15:10 - Comment on fait pour...
15:11 - Vous êtes de la police, monsieur ?
15:13 - Comment on fait quand on est à Nice et qu'on décide de devenir humoriste ?
15:18 Comment on arrive à se faire entendre et arriver dans les médias ?
15:21 - Alors, je vais vous dire quelque chose que je dis souvent.
15:23 Moi, je n'ai jamais décidé d'être humoriste.
15:25 J'étais le copain rigolo.
15:26 Je travaillais à l'aéroport de Nice.
15:27 Je faisais marrer les gens.
15:29 - À la tour de contrôle ?
15:30 - Non, non, j'étais dans les bureaux, à la chambre de commerce.
15:32 Et je faisais du one-man-show en loisir.
15:35 Et j'ai été...
15:36 Alors, je vous fais le parcours en accéléré.
15:38 Mais j'ai été repéré par Gad Elmaleh en 2014.
15:40 Il m'a pris pour une première partie, deux, trois, quatre...
15:42 - Il n'est pas à l'aéroport ?
15:43 - Non, non, mais il était à Nice.
15:44 Il venait rôder son spectacle.
15:45 Il avait entendu parler de moi comme étant le rigolo de Nice.
15:49 Il n'y avait pas beaucoup d'humoristes à l'époque à Nice.
15:50 Il y avait Strozzi, Ciotti et moi.
15:52 Je rigole, les gars.
15:55 C'est une blague.
15:56 - Humour !
15:58 - Oui, oui.
15:59 Et il m'a pris sur une première partie, deux, trois...
16:02 À la quatorzième, il m'a dit
16:04 "Il faudrait peut-être que tu songes à démissionner."
16:06 J'avais un CDI d'Etiquette Resto.
16:07 Je ne sais pas si vous savez, l'Etiquette Resto, c'est génial.
16:09 Et j'ai dit d'accord.
16:10 Le lendemain, j'ai posé un congé d'un solde d'un an.
16:12 Et je suis parti à Paris.
16:14 Et il a changé ma vie.
16:15 Ça a changé ma vie.
16:16 J'ai été mis en scène par Pascal Legitimus.
16:18 J'ai travaillé avec Anne Roumanoff.
16:19 C'est une chance.
16:20 Et aujourd'hui, je travaille.
16:21 J'ai des producteurs depuis dix ans.
16:22 Les mêmes directos production qui sont à Nice, que je salue.
16:25 Mais voilà, ma vie a changé grâce à ce monsieur.
16:27 Et je fais le plus beau métier du monde.
16:30 Je fais rire les gens.
16:31 Je suis avec M. Serge Bonafousse.
16:32 Avec vous, dans des très beaux studios.
16:33 Ils sont très beaux, vos studios.
16:34 - Ah, c'est gentil.
16:35 - Voilà.
16:36 Donc, ma limite, elle est de ne pas blesser les gens.
16:38 Jamais.
16:39 - Donc, il faut un parrain pour réussir ces gens.
16:41 - Non, moi j'ai eu ça.
16:42 J'ai un parcours très atypique.
16:43 Il y a plein de gens qui réussissent sans parrain.
16:45 J'ai eu cette chance d'en avoir plusieurs.
16:47 Dont Gad, qui a dit "ce mec est drôle et tu devrais vraiment partir".
16:52 On ne quitte pas un CDI comme ça.
16:54 Donc, ma vie, je rends à ce métier ce qu'il m'a donné.
16:57 C'est-à-dire faire rire les gens.
16:58 C'est le plus beau métier du monde.
17:00 - Comment on choisit les comiques qui viennent ?
17:01 On prend les moins chers ?
17:02 - Non, les plus talentueux.
17:03 - Ah, vas-y, je te réponds, Serge.
17:04 - Dans le festival.
17:05 - Comment ?
17:06 - Alors, sur le festival, tout le monde est payé la même chose.
17:09 - C'est vrai.
17:10 - C'est payé combien, comme on dit, à ce festival ?
17:12 - Surtout filles et garçons.
17:14 - Est-ce qu'on le dit ? Oui, on peut le dire.
17:15 - Ne me parlez pas.
17:16 - On peut le dire.
17:17 Alors, nous, on est payé...
17:18 Les humoristes sont payés 1000 à la prestation,
17:23 plus 1000 à la droit à l'image.
17:25 Ça fait 2000.
17:26 - Oh, c'est cool.
17:27 - Et c'est très bien payé.
17:28 - Les droits à l'image, je ne vais pas les toucher encore, d'ailleurs.
17:29 - Ah, ça, je ne sais pas.
17:30 - Je vais les toucher.
17:31 - Tu vas les toucher bientôt.
17:33 Par rapport à d'autres festivals comme Montreux ou d'autres,
17:36 on est dans la fourchette haute.
17:38 - Tout le monde touche ça.
17:39 Il n'y a pas de différence en fonction d'un autorité ?
17:41 - Non, parce que nous, nous sommes une association à but non lucratif.
17:44 Et le but du jeu, c'est de faire le plus de bénéfices possible
17:47 sur tout le festival qui est sur trois jours.
17:49 Et avec ces bénéfices-là, on fait des actions caritatives.
17:52 Donc, on offre des spectacles à des enfants qui n'ont pas l'habitude de sortir.
17:55 On va dans les maisons de retraite.
17:58 L'année dernière, on a fait une pièce de théâtre.
18:00 On veut faire ça dans les hôpitaux.
18:04 Donc, le but du jeu, c'est vraiment un festival d'humour.
18:06 Et la différence avec les autres festivals en France,
18:08 c'est le côté caritatif.
18:09 C'est pour ça que quand je dis que l'émission de ce soir,
18:11 c'est un peu les enfoirés version humoriste.
18:13 - En fait, c'est de la télévision qui permet d'avoir un équilibre, j'imagine,
18:17 puisque la billetterie va à des dons.
18:20 - Alors, on a des sponsors privés.
18:22 On a des subventions de la mairie.
18:25 - Par exemple, vous avez quoi comme sponsor ? On peut le citer.
18:27 - On a...
18:28 Ouh là là, j'aurais dû réviser.
18:29 On a Spibatignolles.
18:30 On a...
18:31 - Et ça, c'est facile à convaincre les industriels ?
18:34 - Non, non, c'est pas facile.
18:36 Mais c'est grâce à des réseaux.
18:39 Omer de Meudon nous a aidés.
18:41 Donc, voilà.
18:43 Plus on a de sponsors, plus on a de subventions.
18:45 - Ça veut dire qu'un Élysée Moon est payé pareil que Giovanni ?
18:48 - Vous avez quelque chose contre Giovanni ?
18:50 - Non, alors en fait, d'ailleurs, je leur dis merci,
18:52 tous les guests qui sont venus dans les fictions,
18:55 sont venus gracieusement.
18:56 - Mais non.
18:57 - Oui, parce que la fiction, c'est...
18:58 On a tourné ça, c'était plus rapidement que...
19:01 Quand ils viennent, ils font un passage de 7-10 minutes.
19:03 C'est un extrait de leur spectacle.
19:05 Ils viennent avant pour répéter, tout ça et tout.
19:07 Alors qu'une fiction, c'est gracieux.
19:09 Que ce soit Nicole Ferroni, Élysée Moon, Mathieu Madénion, Alain Diderac...
19:14 - Il faut les saluer, qu'ils viennent là.
19:15 - On les salue, je les salue.
19:17 - Quand on voit tout ça dans l'organisation,
19:20 vous êtes combien derrière dans l'association ?
19:22 - On est deux.
19:23 - Vous et votre femme ?
19:24 - Alexandra, que je salue, je lui fais un bisou.
19:27 Moi, je fais tous les visuels, le Photoshop, la programmation,
19:31 on fait des baches dans la ville,
19:32 on fait un peu notre petite Avignon.
19:33 - Mais c'est quoi l'idée ?
19:34 Vous l'avez dit tout à l'heure,
19:35 mais qu'est-ce qui fait que vous vous lancez dans cette aventure caritative ?
19:38 - Moi, j'ai la casquette de réalisateur depuis 25 ans.
19:42 Je pourrais venir vous parler de télé plus tard,
19:46 pour vous faire une chronique si vous voulez.
19:48 Mais j'ai aussi la casquette de comédien,
19:49 j'ai fait 10 ans de théâtre, j'avais un théâtre à Paris.
19:51 Là, je fais des fictions, j'ai un agent,
19:54 je fais des courts-métrages.
19:56 Donc j'ai ma casquette de comédien, d'auteur,
19:59 parce que c'est moi qui écris les fictions.
20:01 On a co-écrit avec Patrick Chanfray.
20:04 J'ai fait plusieurs boulots pour cette émission,
20:07 le côté producteur, réalisateur, auteur, comédien, programmateur.
20:11 C'est un peu mon bébé très perso,
20:14 et avec ma femme, c'est notre bébé,
20:16 parce que le festival, pourquoi on a fait ça ?
20:18 C'est parce qu'on voulait avoir un festival en France,
20:21 nouveau et aussi caritatif.
20:23 Et comme ça n'existait pas, on l'a créé.
20:25 - Moi, je voulais vous parler également,
20:27 vous avez réalisé la semaine dernière
20:30 l'arrivée de La Flamme avec Jules.
20:33 Comment déjà, comment vous avez été choisis ?
20:36 Et comment ça s'est passé ?
20:38 Est-ce que vous avez été briefés ?
20:40 Qu'est-ce qu'il se passe quand on réalise une séquence
20:42 aussi importante que La Flamme des JO ?
20:44 - Alors moi, j'ai fait la partie...
20:46 - Télé-matin ?
20:47 - Non, la partie, j'ai fait 14-16 heures,
20:49 l'édition spéciale pour France 2,
20:51 qui était habillée ici, à Paris, par Jérôme Revent.
20:55 Et après, j'ai fait les plateaux du Prime,
20:57 le soir, le concert.
20:59 Donc, il y avait 8 ou 9 réals en tout.
21:02 Il y avait un réal pour le signal inter,
21:04 c'était David Montagne,
21:07 il y avait un réal pour tout le sport,
21:09 un réal pour les éditions spéciales,
21:11 un réal pour le JT de Philippe Miramont.
21:13 Donc là, pour tout ce qui était France Télé,
21:15 il y avait au moins 8 ou 9 réals.
21:17 Donc voilà, c'était une grosse machine,
21:19 on était dans un carré JT,
21:21 dès qu'il y avait le générique de fin du JT,
21:23 hop, le réal partait, clac, clac,
21:25 on branchait notre casque.
21:27 C'était énorme, quoi, franchement.
21:29 Alors j'ai une petite anecdote,
21:31 c'est une énorme anecdote, parce que là, c'était la loose.
21:33 Donc, il y a des milliers de personnes
21:35 qui attendaient l'arrivée du Bélème et la Patrouille de France,
21:38 et moi, je me suis dit, je vais aller manger avant
21:40 pour être prêt pour le Prime.
21:42 Et au moment où le Bélème arrive,
21:44 au moment où il y avait les canons, la Patrouille de France,
21:46 j'étais dans un sous-sol, en train de manger de la paille,
21:48 le timing.
21:50 Et donc, c'était un peu la loose, j'ai dit,
21:51 ah, je suis en train de rater un truc.
21:53 L'événement.
21:55 - Il y a eu beaucoup de critiques, effectivement, autour de...
21:57 Alors, les images étaient dingues,
21:59 notamment la parade nautique dans la rade de Marseille,
22:01 avec tous ces bateaux, il y avait en plus la météo
22:03 qui était au rendez-vous,
22:05 tout était à l'igne. - L'arc-en-ciel !
22:07 - L'arc-en-ciel qui arrive... - Au-dessus de la tête de Macron,
22:09 quand il y a eu une intervalle... - Il y a toujours l'arc-en-ciel
22:11 au-dessus de la tête de Macron, je ne vois pas pourquoi vous...
22:13 - Ça change d'eau londe !
22:15 - Mais oui, bien sûr, l'arc-en-ciel est là !
22:17 - Là, en tout cas, il était là.
22:19 - Mais bien sûr, bien sûr !
22:21 - C'était prévu, ça, bien sûr !
22:23 - C'est Gabriel Hurtal qui l'a fait venir, l'arc-en-ciel, c'est sûr,
22:25 ou Darmanin, c'est organisé...
22:27 - Il y en a un de vous qui va porter la flamme, ou pas ?
22:29 Qui s'est porté candidat ? Qui est sportif ?
22:31 - Je suis sportif, mais je ne sais pas... - Toi, tu es sportif ?
22:33 - Oui, je fais du footing. Non, mais apparemment, personne ne m'a appelé,
22:35 pour ça. - Et comment on est choisis,
22:37 alors, pourquoi c'est vous et pas un autre
22:39 réel ? - Alors, moi, en fait,
22:41 je connais bien la rédaction
22:43 à France Télé, parce que je suis
22:45 aussi le réel conseil
22:47 de la chaîne France Info. - Ah, voilà !
22:49 - Donc, je connais bien France Télé,
22:51 je réalise beaucoup pour France Télé, de différentes émissions,
22:53 les maternelles, Télématin, C'est Médiatique,
22:55 enfin, plein d'émissions.
22:57 Donc, du coup, on a pensé à moi,
22:59 et notamment, je bosse aussi beaucoup
23:01 avec Electrons Libres, parce que je fais aussi
23:03 beaucoup de captations de concerts,
23:05 et eux, ils faisaient la partie Prime.
23:07 - Ceux qui réalisent, d'ailleurs,
23:09 à chaque fois le... - Le 14 juillet et le 31 décembre.
23:11 - Le 14 juillet et le 31 décembre, sous la Tour Eiffel.
23:13 - Et vous allez réaliser des épreuves olympiques ?
23:15 - Alors, non.
23:17 Mais après, si on m'appelle pas, je serai en vacances,
23:19 et j'ai acheté des places pour aller voir
23:21 quelques épreuves, mais sinon... - Ah, vous allez voir quoi ?
23:23 - Alors, je voulais aller voir le skate,
23:25 le... - Le street !
23:27 - Vous, qui êtes le roi de France Télévision,
23:29 vous avez pas réussi à avoir des places gratuites ?
23:31 - Non, y'a pas de places gratuites. Même pour le
23:33 tournoi de destination, pour...
23:35 J'ai du mal, hein. - Ah bon ? C'est vrai, c'est impossible ?
23:37 - Bah, c'est impossible, peut-être que c'est
23:39 possible, mais bon, je...
23:41 - Non, pour les Jeux, c'est très compliqué, c'est au compte-goût,
23:43 et c'est essentiellement pour les athlètes et leur famille.
23:45 - C'est vrai ? - Oui, absolument.
23:47 - Y'a pas de passe-droit pour les journalistes,
23:49 pour un monsieur qui connaît... - Non.
23:51 C'est compliqué, c'est le CIO qui gère.
23:53 On est sur un autre spectacle. - En même temps.
23:55 - Et vous, Laurent ? Les JO, non ?
23:57 - Oui, moi, j'aime beaucoup le sport,
23:59 après, j'ai très peur de l'organisation, tout ça,
24:01 mais ouais, ça fait un peu peur, mais bon...
24:03 Ça fait être un malévènement, quand même.
24:05 - Mais en termes de réalisation, Serge,
24:07 l'idée de faire une parade sur la Seine,
24:09 c'est de fou. - Ah, mais c'est génial.
24:11 - Alors, je sais pas, je crois que c'est une équipe américaine qui fait ça ?
24:13 On m'a dit, non ? - Ah, qui réalise ? C'est pas des Français ?
24:15 - Bah, je crois pas. - Bah ça, alors !
24:17 - En fait, on m'a expliqué que chaque épreuve,
24:19 donc, je sais pas, le vélo,
24:21 le foot, etc.,
24:23 ils prenaient des pays spécialistes.
24:25 Donc, je crois que nous, la France, on fait
24:27 le foot, le tennis,
24:29 ou le vélo. - Et le rugby à 7.
24:31 - Peut-être, le rugby à 7,
24:33 que je vais voir, d'ailleurs. Mais après,
24:35 y'avait, par exemple, le hip-hop,
24:37 parce que moi, j'ai réalisé les championnats du monde de breakdance,
24:39 que je me suis proposé, et ils m'ont dit, non, non,
24:41 c'est un pays de l'Est.
24:43 - Oui, oui. - Les Chinois font
24:45 le Japon, on fait le judo, enfin, vous voyez, y'a des...
24:47 - Vous plaisantez ? - Bah oui, non, c'est vrai, c'est sectorisé par...
24:49 - Ah non, mais c'est le CIO qui gère, hein. - Oui, oui.
24:51 - C'est pas le Genoës, c'est pas Paris. - Vous imaginez que
24:53 l'ouverture des Jeux Olympiques ne sera pas
24:55 faite par un réalisateur français ? - Mais c'est un signal international.
24:57 - C'est un signal international. - Mais ça, y'a des Français qui font
24:59 l'UEFA, c'est un réalisateur français,
25:01 mais les droits télé sont gérés par le CIO,
25:03 donc je les donne à qui il va. - Oui, c'est bien, je sais bien,
25:05 madame. - Après, c'est à vérifier, hein, je vais me mettre
25:07 peut-être dans la main, mais... - Oui, je crois que t'as raison.
25:09 - Oui. - Je crois que t'as raison. - On va vérifier ça du cochon.
25:11 - Mais qui va se baigner dans la Seine ? Moi, c'est la question. - Qui va se baigner dans la Seine ?
25:13 - Pas moi. - Moi, je passe mon tour aussi.
25:15 - Même un orteil.
25:17 Non, non, mais c'est vrai, c'est quelque chose
25:19 d'important. - Oui, mais en règle générale,
25:21 c'est des réalisateurs français qui réalisent les signaux
25:23 internationaux. Roland Garros,
25:25 c'est réalisé par la France, c'est pas la Française. - Oui, par exemple, la Coupe du monde de foot,
25:27 c'est aussi l'Angers. - Non, non, c'est un français,
25:29 mon master ! - On a quand même de très bons réalisateurs en France, hein. - Bien sûr.
25:31 - Je parle pas pour moi, je parle pour...
25:33 - Oui ! - Moi, je parle pour toi.
25:35 - Donc voilà, et bah, regardons
25:37 demain, ce soir, le Meudon Festival
25:39 pour un peu ré... - Meudon Rire de Tout.
25:41 - Le tournée Meudon Rire de Tout. - Le nom est quand même...
25:43 - Le tournée pas le titre. - Pas le titre, c'est ça.
25:45 - Il y aurait une tournée possible, ou ça ?
25:47 - Alors, que Meudon,
25:49 parce que c'est Meudon Rire de Tout, donc on va faire une tournée à Meudon.
25:51 - Ouais. - Non, non, une tournée,
25:53 pourquoi pas ? Là, le but,
25:55 c'est... Alors, je peux vous donner la programmation
25:57 du festival de cette année ? - Bah oui.
25:59 - Donc le 22 novembre, on aura le prochain Galatélé.
26:01 - C'est ça. - Le 23 novembre, on aura
26:03 Florent Père. Le 24 au matin, on aura
26:05 un spectacle pour enfants qui s'appelle Les 5 anneaux
26:07 perdus. Et le dimanche après-midi, Les Coquettes.
26:09 Voilà, et le tout caritatif.
26:11 - Merci beaucoup à tous les deux. - Merci, merci beaucoup.
26:13 - Merci Laurent Barat, donc humoriste,
26:15 et vous, en scène, vous tournez, vous êtes où ?
26:17 - De partout en France. Là, je joue à l'île d'Oléron
26:19 vendredi. Et
26:21 j'enchaîne après sur
26:23 l'île Marseille.
26:25 - Très bon. - Très bon passage ce soir.
26:27 - Ah merci. - Ah oui ?
26:29 - C'est le pic d'audience ce soir. - Je l'ai pas vu.
26:31 - C'est le pic d'audience ce soir. - Ouais, je l'ai pas vu, mais
26:33 mes parents le verront. - Serge Bonapousse, merci
26:35 beaucoup, réalisateur, créateur donc du Meudon
26:37 Festival. Meudon Rire de Tout,
26:39 c'est ce soir, en prime.
26:41 - Sur le Meudon Festival.
26:43 - Meudon Rire de Tout.
26:45 - Voilà, c'est sur Comédie+ et déjà disponible
26:47 sur la plateforme de Canal+.
26:49 - Oui, très bien. - Et dans six mois
26:51 sur Culturebox. - Et sur Culturebox,
26:53 sur France Télévision. - Le truc que personne
26:55 ne regarde. - Ben voilà. - Oh là là !
26:57 - Vous avez cassé ma joie. - On y va, on y va.
26:59 - Bon, on va parler maintenant d'une
27:01 grande dame qui a disparu,
27:03 c'est Jacquie Kennedy. - Ah oui ?
27:05 - Elle est morte !
27:07 - T'as merde. - Kennedy est morte.
27:09 - Attendez.
27:11 Bon, allez, on y va. Merci à tous les deux.
27:13 - Bisous.
27:15 - Le 10h midi,
27:17 Sud Radio Média.
27:19 Christine Bouillaud, Gilles Gansman,
27:21 Sud Radio.
27:23 Le Supplément Média. - En compagnie de
27:25 Caroline Alhazy. Bonjour. - Bonjour.
27:27 - Vous réalisez donc pour
27:29 France 2 et le Supplément
27:31 donc 13h15 le dimanche,
27:33 après le journal de Laurent Delahousse,
27:35 une série documentaire inédite,
27:37 30 ans jour pour jour, après la mort de
27:39 Jacquie Kennedy, qui était cette
27:41 icône ? C'est une icône quand même.
27:43 - Absolument. Écoutez, c'est une vaste
27:45 question. Et c'était un point de départ
27:47 extrêmement... - Autant on a tout écrit, tout dit,
27:49 tout filmé. - On a l'impression d'avoir tout dit,
27:51 effectivement. Après, c'est un
27:53 destin exceptionnel, le destin de Jacquie Kennedy,
27:55 et c'est plutôt intéressant
27:57 que France Télévisions ait
27:59 décidé de faire un
28:01 hommage ce dimanche pour les 30 ans de sa mort.
28:03 C'est un destin exceptionnel, mais j'ai l'impression qu'on
28:05 n'en connaît que des bouts, en fait.
28:07 Et ce qui m'intéressait ici, c'était
28:09 de raconter la trajectoire de
28:11 Jacquie Kennedy, en concentrant sur
28:13 la trajectoire d'une femme, qui n'est pas seulement une
28:15 personnalité historique, une personnalité médiatique,
28:17 mais qui est vraiment une femme qui a traversé
28:19 le XXe siècle. Et on sait
28:21 ce que c'est que de naître en 1929
28:23 et de mourir en 1994,
28:25 c'est-à-dire qu'on traverse quand même une histoire
28:27 de l'émancipation de la femme qui est quand même
28:29 assez considérable, et elle a fait partie de
28:31 cette histoire à sa manière,
28:33 avec... Je peux dire, c'est un
28:35 personnage quand même très complexe, très paradoxal.
28:37 Elle n'est pas facile à cerner.
28:39 Et ça, c'était un petit peu le défi.
28:41 - Mais on peut dire que ça vient de son enfance,
28:43 parce que dans votre documentaire,
28:45 on voit très bien quand même, au début,
28:47 elle est entre deux personnalités
28:49 totalement opposées, c'est-à-dire
28:51 une femme,
28:53 ce qui est sa maman, qui est très
28:55 stride, très carré, et qui
28:57 l'humilie en permanence, et un père
28:59 qui est fou amoureux de sa fille,
29:01 qui chérit sa fille, et donc
29:03 elle va être entre deux
29:05 éducations, une éducation
29:07 stricte, une éducation... - Avec un père
29:09 un peu volage, quand même. - Oui,
29:11 mais bien sûr. Et la
29:13 fille prodige, mais je pense que justement,
29:15 ce qui est intéressant après, c'était ma
29:17 deuxième question, sur un père volage,
29:19 elle va être aussi avec un Kennedy,
29:21 une machine à sexe,
29:23 c'est terrible,
29:25 la John Fitzgerald Kennedy.
29:27 Et donc, elle retrouvera un peu
29:29 les défauts de son père, dans John Fitzgerald Kennedy.
29:31 - Mais complètement, j'ai dit, là, en fait,
29:33 ce qui se passe, c'est qu'elle a effectivement deux parents
29:35 qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre,
29:37 concrètement, en fait, ce sont deux personnalités très différentes,
29:39 et c'est pas facile de grandir
29:41 avec des gens qui sont aussi
29:43 différents, elle a été tiraillée,
29:45 concrètement, entre son père et sa mère.
29:47 - Elle a connu l'amour et la haine. - Elle a connu l'amour et la haine,
29:49 effectivement. Elle a une enfance idyllique,
29:51 on va pas se mentir, elle vit dans
29:53 la haute bourgeoisie new-yorkaise,
29:55 mais le divorce de ses parents
29:57 va vraiment creuser quelque chose d'extrêmement
29:59 fort chez elle, son père va s'éloigner de la famille,
30:01 elle va beaucoup en souffrir et elle va
30:03 subir l'influence grandissante de sa mère
30:05 qui ne pense qu'à une seule chose,
30:07 c'est à la marier. - Oui.
30:09 - À l'époque, on n'avait pas trop le choix,
30:11 quand on était dans la bourgeoisie, c'était difficile de se marier.
30:13 - Ou pas, ou pas, d'ailleurs. - Oui, dans votre documentaire,
30:15 il y a un passage où sa mère lui dit
30:17 "Pourquoi tu lis des livres alors
30:19 que tu devras servir ton mari, ça sert à rien que tu lises ?"
30:21 - Absolument, la culture, ça ne sert à rien,
30:23 c'est pas comme ça qu'on attrape un mari,
30:25 ça c'est la théorie de Jeannette.
30:27 - C'était quand même très puritain aussi,
30:29 du côté américain,
30:31 de ce côté-là.
30:33 Donc, ça commence, la série
30:35 commence bien évidemment par
30:37 l'attentat contre John Kennedy,
30:39 avec effectivement
30:41 des séquences assez étonnantes qui sont
30:43 racontées, où on s'aperçoit par exemple
30:45 que jusqu'au bout, elle est là,
30:47 elle quitte
30:49 ni son défunt mari,
30:51 ni les Etats-Unis,
30:53 ni sa robe. - Oui, tout à fait.
30:55 En fait, j'ai choisi de raconter
30:57 les quelques minutes qui suivent
30:59 l'attentat qui a visé John Kennedy,
31:01 le moment où elle se retrouve à l'hôpital,
31:03 et elle pourrait être effondrée, sans doute,
31:05 comme la plupart d'entre nous l'aurait été,
31:07 et en fait, elle ne réagit pas du tout comme ça.
31:09 Ce qui est assez stupéfiant, c'est qu'elle va
31:11 forcer la porte du bloc
31:13 opératoire pour accompagner
31:15 son mari dans son
31:17 dernier moment,
31:19 et ça montre une force de caractère
31:21 que sans doute, on n'avait peut-être
31:23 pas cerné chez elle, mais qu'en réalité,
31:25 elle avait depuis son plus jeune âge,
31:27 et cette force de détermination,
31:29 elle est considérable à ce moment-là, et elle ne va plus la lâcher.
31:31 Elle va aller jusqu'à organiser les funérailles.
31:33 - Comme disait Christine,
31:35 John Kennedy prend une balle
31:37 en pleine tête, et des bouts
31:39 de cervelle arrivent sur sa veste,
31:41 et elle va garder cette veste
31:43 pour ce que vous dites dans le documentaire,
31:45 montrer aux Américains ce qui est arrivé,
31:47 c'est ça ? - Absolument.
31:49 Je suis accompagnée par des biographes
31:51 de femmes dans ce documentaire.
31:53 - On va les citer, Nicole Bacharan,
31:55 grande spécialiste des Etats-Unis. - Absolument.
31:57 Catherine Pancol, romancière,
31:59 et toutes les deux, effectivement, disent à quel point,
32:01 pour Jackie, c'est extrêmement important
32:03 de garder la preuve de ce qui s'est passé,
32:05 de montrer au monde ce qu'ils ont fait à son mari,
32:07 de garder ce tailleur rose
32:09 qui est taché de la cervelle
32:11 de son mari. C'est vraiment
32:13 un très grand symbole qu'elle envoie au monde.
32:15 - Oui, on peut du coup
32:17 les citer tous, Catherine Pancol,
32:19 Nicole Bacharan,
32:21 il y a Hélène Arter et la journaliste
32:23 Maude Guigemin, comme ça on les a tous citées.
32:25 - Absolument, nos quatre biographes.
32:27 - Ces séries, ces quatre épisodes de 22 minutes
32:29 qui sont diffusés après
32:31 le journal de 13h, c'est 13h15
32:33 le dimanche, avec toujours
32:35 une scénographie un peu particulière.
32:37 En tous les cas, on est dans le journalisme
32:39 et en même temps, on scénographie
32:41 les séquences.
32:43 Quand on est journaliste, c'est différent
32:45 de ce qu'on a l'habitude de faire. - Est-ce que vous appelez ça
32:47 de la reconstitution ou pas ? - J'appelle ça
32:49 de la reconstitution. Je suis moi-même journaliste,
32:51 la rigueur pour moi c'est extrêmement important,
32:53 donc en fait rien n'est inventé. Après, il y a une part
32:55 de fiction évidemment dans la mise en scène.
32:57 Je ne suis pas allée aux Etats-Unis pour faire
32:59 ces reconstitutions, je les ai faites en France.
33:01 - Mais extrêmement bien fait,
33:03 c'est extrêmement bien réalisé.
33:05 Comment vous avez trouvé la comédienne qui fait
33:07 Jackie Kennedy ? Comment vous faites
33:09 d'ailleurs dans 13h15 le dimanche ?
33:11 C'est la patte du 13h15 le dimanche.
33:13 Vous le faites aussi souvent avec les politiques,
33:15 avec des sosies de Marine Le Pen
33:17 ou autres,
33:19 de danses qui sont assez fous
33:21 ou du président de la République.
33:23 Donc là c'est la même méthode qu'à 13h15.
33:25 Vous passez des castings,
33:27 vous travaillez avec une agence, comment ça se passe ?
33:29 - Alors effectivement on passe avec
33:31 une casteuse,
33:33 en l'occurrence c'était une casteuse,
33:35 et ce qui est très intéressant c'est que
33:37 je ne crois pas qu'en fait il faut chercher
33:39 absolument un sosie.
33:41 Il faut peut-être plus sentir la personne,
33:43 il faut peut-être qu'elle peut avoir la détermination,
33:45 la fragilité, tout ce qu'on cherche chez une personne.
33:47 Et moi je lui ai demandé quelque chose de très particulier
33:49 à Anne-Laure Gruet qui joue Jackie Kennedy
33:51 et qui le joue extrêmement bien.
33:53 J'ai été vraiment
33:55 stupéfiée par son jeu.
33:57 Je lui ai demandé de jouer
33:59 Jackie Kennedy à plusieurs époques de sa vie.
34:01 Donc quand elle a 20 ans,
34:03 quand elle a 34 ans, quand elle a
34:05 39 ans avec Aristote Onasis,
34:07 donc elle a les cheveux plus longs, vous le découvrirez dans les épisodes 3 et 4.
34:09 Et ça je trouve
34:11 que c'est une performance d'arriver vraiment
34:13 à incarner cette femme dans tous ses aspects-là.
34:15 - C'est la femme la plus photographiée, la plus filmée du monde.
34:17 - Oui, exactement.
34:19 - Et ce gros plan avec beaucoup d'émotions,
34:21 c'est extrêmement bien filmé et éclairé.
34:23 Quand elle enlève
34:25 le sang de son visage
34:27 lorsqu'elle
34:29 est devant la glace,
34:31 elle s'aperçoit de la violence
34:33 du choc qu'elle a subi.
34:35 Elle n'avait peut-être pas percuté avant de voir
34:37 le sang sur son visage.
34:39 - Oui, effectivement, c'est un moment très fort.
34:41 Elle vient d'accompagner Lyndon Johnson,
34:43 qui vient de prêter serment dans l'avion d'Air Force One
34:45 qui la ramène à Washington.
34:47 - Lyndon qui est bien suspecté
34:49 dans le meurtre
34:51 de Kennedy pour prendre sa place.
34:53 - Ecoutez, toutes les théories,
34:55 je ne rentrerai pas dedans.
34:57 Mais effectivement, ce moment où elle est devant la glace
34:59 et elle se dit "bon, je vais enlever un petit peu
35:01 tout ce sang qui est sur mon visage"
35:03 et non, en fait, je ne le ferai pas.
35:05 Je continuerai à
35:07 montrer le drame.
35:09 - Vous l'avez dit, Caroline Alhazy, dans cette série
35:11 documentaire, les quatre épisodes,
35:13 il y a la partie de l'enfance, c'est le numéro un.
35:15 Le deux, c'est la joie de ses études à Paris.
35:17 Parce qu'il y a fortement un lien
35:19 avec... - Et puis les tromperies de Kennedy.
35:21 - Voilà, ensuite, les remous
35:23 et ses amours avec John. Je détaille l'aventure
35:25 avec le milliardaire Aristote Onassis.
35:27 L'Amérique ne lui a pas pardonné, Aristote Onassis.
35:29 - Non, l'Amérique a été
35:31 extrêmement violente avec Jackie Kennedy.
35:33 Vous le verrez dans l'épisode 4.
35:35 Moi, j'ai retrouvé la presse
35:37 de l'époque qui était d'une violence. Franchement,
35:39 les réseaux sociaux n'ont rien inventé.
35:41 Elle a été vraiment
35:43 accusée de tout, de trahir l'Amérique.
35:45 Ce n'est pas rien, quand même.
35:47 J'espère que
35:49 en progressant dans la série, on peut
35:51 comprendre un petit peu
35:53 les raisons qui ont pu
35:55 la pousser à faire ça. En tout cas,
35:57 ce qui est difficile avec Jackie Kennedy, c'est qu'elle n'a
35:59 jamais écrit ses mémoires. Elle ne s'exprime pas.
36:01 Elle fait très peu d'interviews.
36:03 En fait, c'est aussi ça
36:05 qui a créé ce scandale.
36:07 C'est que quand on ne sait pas, on invente.
36:09 Sur Jackie Kennedy, on a beaucoup inventé.
36:11 - Elle a inventé la communication présidentielle.
36:13 Elle était quand même l'atout
36:15 numéro 1 de son mari.
36:17 - Je vous ai hélas interrompu
36:19 tout à l'heure, excusez-moi. Vous alliez parler
36:21 de la façon dont elle a organisé
36:23 les funérailles.
36:25 Elle prend ça très à cœur parce que
36:27 elle veut que ça reste dans toutes les mémoires.
36:29 Elle va réussir ce pari.
36:31 En plus, elle ne veut pas que John Kennedy soit réduit
36:33 à un président assassiné.
36:35 Elle veut qu'on se souvienne du travail qu'il a
36:37 fourni pendant ses années de présidence.
36:39 Donc, elle va effectivement
36:41 fabriquer toute une
36:43 cérémonie pleine de symboles
36:45 pour que tout le monde se souvienne
36:47 de ses funérailles comme des funérailles majestueuses
36:49 elles le sont. Elle va faire une procession
36:51 à pied, ce qui est dans un moment aussi grave
36:53 que Ville Amérique, vraiment une folie.
36:55 - Avec
36:57 Caroline et John John, c'est des images.
36:59 - Absolument.
37:01 - Vous faites un moment le parallèle avec
37:03 Lady Di. Est-ce que comme Lady Di,
37:05 vous trouvez que c'est une intrigante ?
37:07 - La question n'est pas facile.
37:11 Je pense qu'elle est soumise
37:13 à des conventions, à un sens
37:15 du devoir qui contredit souvent
37:17 son désir de liberté et d'autonomie.
37:19 Ce qui m'a beaucoup intéressée chez elle, c'est que sa
37:21 contradiction est profonde. Elle a envie de liberté
37:23 mais elle est tout le temps rattrapée par le sens
37:25 du devoir. Et c'est ce qui peut donner
37:27 cette impression de femme
37:29 papier glacée, de femme effectivement
37:31 qui peut un petit peu
37:33 contrôler la situation. C'est ce qu'elle fait
37:35 pendant les funérailles. Concrètement, elle contrôle
37:37 les symboles et écrire
37:39 la légende, écrire la légende de John
37:41 Kennedy et des Kennedy, ça sera
37:43 effectivement un de ses enjeux. - Qu'est-ce qui reste
37:45 d'elle ? - Alors, il reste
37:47 d'elle, je trouve, des choses extrêmement
37:49 différentes selon les gens.
37:51 Beaucoup vont retenir son élégance et
37:53 sa beauté. Moi, je retiendrais
37:55 le fait qu'elle a réussi
37:57 peut-être à trouver une sorte d'apaisement à la fin
37:59 de sa vie. C'est-à-dire qu'en fait, après ces deux
38:01 mariages, après la tragédie,
38:03 vous apprendrez aussi dans le documentaire,
38:05 vous le savez sans doute déjà, mais qu'elle va vivre
38:07 aussi la tragédie de perdre son beau-frère, Bobby
38:09 Kennedy, de manière
38:11 extrêmement violente. - Qu'il avait soutenu
38:13 au moment de la mort de John. - Oui,
38:15 effectivement. Après ça,
38:17 elle va vivre à New York, elle va travailler.
38:19 Elle va avoir un travail d'éditrice.
38:21 Et je pense qu'il faut aussi retenir ça d'elle,
38:23 cette tentative d'émancipation.
38:25 - Merci beaucoup. Ça sera à découvrir
38:27 donc, Caroline Alazi, votre
38:29 série documentaire consacrée à
38:31 Jackie Kennedy. "Jackie", ça s'appelle.
38:33 Les deux premiers épisodes,
38:35 c'est donc ce dimanche, parce que ça fera 30 ans
38:37 jour pour jour, que Jackie Kennedy,
38:39 cette légende,
38:41 il y a un très bon livre en ce moment aussi, là, ça s'appelle
38:43 "La malédiction des Kennedy"
38:45 que vous pouvez lire.
38:47 - Et on pourra retrouver également
38:49 tous sur quatre épisodes
38:51 sur la plateforme de France Télévisions.
38:53 Évidemment, tout se retrouve sur les plateformes des chaînes de télé aujourd'hui.