• il y a 7 mois
Ce matin avec le Dr Kierzek on parle moto et dépistage ! Il présente la Distinguished Gentleman's Ride qui se tiendra le 19 mai prochain dans 26 villes en France. L'objectif ? Rouler en moto pour le cancer, appeler à l'action et au don mais surtout sensibiliser sur le dépistage du cancer de la prostate. 

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Transcription
00:00Le docteur Kirizaki, lui, n'a pas de petit lapin ni de Tamagotchi.
00:03En revanche, il a une grosse moto ce matin, Gérald.
00:05Gérald, vous nous emmenez faire une petite virée,
00:07ce qui, a priori, est quand même assez éloigné de votre domaine de compétence.
00:11Il y en a marre de parler des maladies, des médicaments et tout ça.
00:13Donc, on parle moto.
00:14Non, on parle évidemment de dépistage et de moto.
00:16Les deux ne sont pas incompatibles.
00:18Je vous emmène et vous allez pouvoir aussi vous inscrire.
00:21Ça s'appelle la Distinguished Gentleman's Ride, la DGR 2024.
00:25Regardez toutes ces motos, tous ces hommes, toutes ces femmes qui sont très élégantes.
00:28Vous avez vu, il y a un côté un peu distingué.
00:31Ça se tient le 19 mai, c'est dimanche prochain, dans 900 villes dans le monde,
00:3526 villes en France.
00:37Et l'objectif, c'est de rouler contre le cancer,
00:40ou en tout cas pour la recherche contre le cancer.
00:43C'est rouler en moto pour une cause.
00:44C'est dimanche 19 mai.
00:46C'est une opération qui est mondiale.
00:47Ce n'est pas la première année.
00:49Et ce n'est pas qu'une balade, c'est vraiment un appel à plusieurs choses.
00:52Un appel à l'action, à l'action et au don.
00:54Alors, vous allez pouvoir vous connecter et vous inscrire
00:56et donner que vous rouliez en moto ou pas.
00:59Et puis, c'est surtout une sensibilisation sur le dépistage du cancer de la prostate.
01:04Alors, vous savez, il y a les cancers féminins, on en parle beaucoup.
01:06Il y a des journées, les cancers masculins, on en parle un petit peu moins.
01:09Là, c'est l'occasion et c'est Gentleman's Ride.com d'aller voir,
01:13vous sensibiliser, faire des dons et éventuellement aller rouler solidaire.
01:17Comment on dépiste le cancer de la prostate ?
01:19Comment on dépiste le cancer de la prostate ?
01:21Je vais vous dire comment on dépiste, mais juste quelques chiffres avant.
01:2345 000 à 52 000 nouveaux cas par an.
01:26C'est la troisième cause de mortalité par cancer chez l'homme, évidemment,
01:28parce que la prostate, c'est un organe typiquement masculin.
01:31Prostate, c'est une petite châtaigne qui est sous la vessie.
01:34On a la vessie, on a cette petite châtaigne.
01:36Ça, c'est normal quand c'est d'une petite taille.
01:38Et puis, ça peut gonfler, ça peut être le siège d'un cancer.
01:42Ça peut gonfler et devenir un adénom qui n'est pas un cancer.
01:45On n'a pas, il n'y a pas de prostate chez les femmes, c'est que chez les hommes.
01:49Ça peut devenir de la taille d'une orange et ça peut être le siège d'un cancer.
01:52Émilie, comment on dépiste ?
01:54On dépiste alors avec deux moyens.
01:56Votre médecin qui va pouvoir faire le fameux toucher rectal.
01:59Je sais, on adore, on le fait de moins en moins, mais il faut le faire
02:02parce que c'est le moyen, justement, de dépister, de repérer une anomalie,
02:05de repérer un grossissement ou quelque chose qu'il va falloir explorer
02:09par une échographie ou autre.
02:10C'est à quel âge ?
02:11Il y a un deuxième moyen, à partir de 50 ans.
02:13Vous avez quel âge ?
02:1450 ans.
02:14Ah ben voilà, allez.
02:16On y va après et on n'enregistrera pas avec...
02:17C'est bien l'empêche de le faire avant 50 ans.
02:19Avec le Tamagotchi.
02:21Ça devrait être fait de manière routinière dans les consultations médicales.
02:24Sauf que les médecins, ils ont plus de mal.
02:26Tout le temps quand même.
02:27Oui, ça fait partie de l'examen clinique.
02:28Et la deuxième chose, c'est le PSA.
02:30Même par un généraliste ?
02:31Bien sûr, par un médecin généraliste.
02:33Votre médecin doit vous toucher.
02:34Pardon, mais ça fait partie...
02:35Il ne faut pas se le faire tout seul.
02:36Non, ce n'est pas possible.
02:37C'est votre médecin qui le fait et ça fait partie vraiment de l'examen.
02:41On prend l'attention et on devrait, de temps en temps,
02:42pas à chaque consultation, mais chez les hommes, faire ce toucher rectal.
02:45Et puis le deuxième moyen, c'est de doser le PSA.
02:47C'est l'antigène prostatique.
02:49Alors, ce n'est pas parce que le PSA a augmenté qu'il y a un cancer de prostate,
02:52mais ça peut donner des indications.
02:54Ce n'est pas fait systématiquement.
02:55C'est quand c'est une prise de sang, ça ?
02:56C'est prise de sang, oui.
02:57C'est un marqueur biologique.
02:58On fait une prise de sang et on mesure le PSA.
02:59Ce n'est pas fait automatiquement ?
03:00Non, ce n'est pas fait automatiquement.
03:02Et ça ne doit pas être fait automatiquement.
03:04Ce n'est pas un dépistage systématique
03:06parce que c'est des problèmes de sensibilité ou de spécificité.
03:08Donc, on le fait en fonction de votre examen clinique, de votre âge.
03:12Et si c'est anormal, après, on vous enverra chez l'urologue, justement.
03:15Bon, on est toujours à la traîne côté dépistage, quand même.
03:17J'ai l'impression à chaque fois que vous parlez de dépistage,
03:19on dit qu'on n'y est pas, on n'y est pas, on n'y est pas.
03:20Dépistage, on est à la traîne.
03:21On parle de la prostate, mais on pourrait prendre tous les cancers.
03:23Et on est bon finalement en termes de soins.
03:25Il y a un rapport qui vient de sortir lundi par l'Organisation européenne du cancer
03:29et qui montre qu'on est bon sur les soins, mais on est à la traîne sur le dépistage.
03:32Moins 7 points sur le dépistage du cancer du sein par rapport à la moyenne européenne.
03:36On est en dessous.
03:37On est dans les mauvais élèves.
03:38La couverture vaccinale sur le papillomavirus, on est à la traîne aussi.
03:41L'objectif, c'était 90% de vaccination.
03:43On est à moins de 50% de vaccination.
03:46Et je le rappelle, on n'aime pas les dépistages parce qu'on se dit, on a la trouille.
03:50La peur n'évite pas le danger.
03:51Et au contraire, plus on se dépiste tôt, plus c'est repéré tôt
03:55et plus on a des chances de soigner.
03:57Voilà, dépistons, dépistons, dépistons.
03:59N'ayant pas de mauvaise tudeur ou de choses malvenues, il faut y aller.
04:01Absolument.

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