• il y a 6 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, la traque des fugitifs ayant attaqué un fourgon pénitentiaire est au cœur de l'actualité.

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Transcription
00:00Pascal Proé, vous dont 13 heures sur Europe 1.
00:04Je vous le disais, vous avez été très nombreux hier à nous appeler pour partager votre tristesse mais aussi votre colère après la mort de deux agents pénitentiaires.
00:12Cette attaque à l'arme lourde du fourgon qui transportait entre Rouen et Evreux, Mohamed Abra a marqué les esprits, la traque des fugitifs se poursuit.
00:21Pour Michel Onfray, invité d'Europe 1 et de CNews, ce matin il n'y a plus d'autorité en France, écoutons-le.
00:28C'est le signe qu'il n'y a plus d'autorité en France, c'est le signe qu'il n'y a plus de morale non plus.
00:32Il y avait une espèce de code de l'honneur parfois chez certains bandits, enfin on a bien vu les films de Gabin avec les scénarios d'Audillard,
00:38il y avait des bandits au grand cœur, éventuellement on voulait libérer quelqu'un mais on n'allait pas prendre le risque, mais décider qu'on allait éventuellement tuer quatre personnes, le but c'était ça.
00:47Il y en a deux qui sont décédés et puis deux qui sont dans un mauvais état, c'est-à-dire que voilà des gens qui se sont dit...
00:52Sorte de danger, Dieu merci.
00:53On peut imaginer qu'effectivement il y ait une attaque de fourgon, on joue des policiers, enfin des gardiens de prison, qu'on leur demande de s'allonger par terre ou je ne sais quoi, mais épargner des vies.
01:04Et puis sauver son soldat et puis l'exfiltrer, son mauvais soldat et puis l'exfiltrer et puis voilà.
01:10Là pas du tout, on commence par dire on va rentrer dans une voiture et puis les gens c'est comme des voitures, c'est-à-dire qu'on peut s'en débarrasser.
01:18Qu'est-ce qu'on fait avec des gens comme ça ? Il a 30 ans ce garçon-là, ce monsieur.
01:21Mohamed Amran, le détenu fugitif.
01:23On ne sait pas qui ils sont, ceux qui l'ont aidé, mais enfin quand on les retrouvera, on verra que ce ne sont pas des oies blanches non plus.
01:29Béatrice Brugère est secrétaire générale d'unité magistra force ouvrière, elle était l'invitée de Dimitri Pavlenko ce matin sur Europe 1.
01:38On a beaucoup de mineurs qui ont ce genre de profil et dont on voit très bien que la justice est en échec pour endiguer, il faut quand même dire les choses,
01:46puisque c'est quand même des mineurs qui sont passés entre les mains de la justice, pour endiguer des parcours de délinquance.
01:52Donc à un moment il faut s'interroger sur la manière dont nous-mêmes on traite ça, parce qu'on a également une responsabilité.
01:59Nous sommes avec Franck, bonjour Franck.
02:01Bonjour Pascal.
02:03Et merci d'être avec nous, vous nous appelez d'où Franck ?
02:05Alors de Sceaux, en Ile-de-France.
02:08Et vous êtes chauffeur ?
02:10C'est ça, ancien policier, donc c'est un sujet que j'ai connu à l'époque où on faisait des escortes pour présenter aux magistrats des détenus ou des futurs détenus.
02:22Ce qui s'est passé, encore une fois, c'est très malheureux.
02:25C'est malheureux, mais malheureusement, c'était peut-être à prévoir, parce que malheureusement, comme a dit ce matin, j'ai oublié son nom,
02:35il y a vraiment une insécurité dans le pays, il faut arrêter de se leurrer.
02:39A l'approche des Jeux Olympiques, personnellement je trouve ça très inquiétant,
02:43entre ce qui s'est passé hier et notamment, je crois que c'était hier ou avant-hier,
02:48il y a eu une fusillade en plein Paris, un règlement de compte.
02:51Je trouve que c'est très inquiétant ce qui se passe, encore une fois.
02:55Mais comme pour moi, la justice n'y est pas pour rien.
03:02Pour moi, la justice est coupable.
03:06Elle est coupable de laisser ses détenus faire ce qu'ils veulent en prison,
03:10tout simplement de faire ce qu'ils veulent.
03:14Et malheureusement, pour ce qui s'est passé, quand il y a un détenu comme ça,
03:19ils auraient dû être escortés au moins par des potards de la police nationale.
03:23C'est pas un simple fourgon avec un véhicule léger qui les suit.
03:27Et puis à mon avis, il y a eu une suite d'infos,
03:29parce que normalement, l'itinéraire doit être connu au dernier moment.
03:33Là, l'itinéraire a dû être partagé par une source.
03:36Est-ce que c'est une source au sein de la prison ou ailleurs ?
03:40C'est quand même très triste ce qui se passe.
03:43Deux agents tués alors qu'ils faisaient juste leur métier,
03:47c'est vraiment très très malheureux.
03:49Je suis d'accord avec vous, et on est tous dans cet état-là,
03:52mais ça traduit.
03:53La difficulté, c'est d'échapper aux banalités qu'on pourrait dire dans ces cas-là.
03:58C'est vrai que la société est de plus en plus violente,
04:02qu'elle s'en sauvage, comme on le dit.
04:06On le constate sur les réseaux sociaux,
04:09la violence verbale qui n'existait pas de cette manière.
04:13On le constate avec tous ces faits divers,
04:16qui ne sont pas des faits divers d'ailleurs,
04:18puisque quand il y a répétition, ça devient un fait de société.
04:21Alors après, une fois que vous vous dites que c'est la justice,
04:24sans doute a-t-elle une part de responsabilité,
04:27l'éducation, l'école, la société en elle-même qui a changé ?
04:31C'est exactement ça, c'est ça.
04:33Mais il y a aussi des choses parfois
04:35qui seront très difficiles à changer.
04:39Par exemple, qu'est-ce qui se passait dans les années 70, 70, 80 ?
04:43Les familles étaient présentes,
04:45les couples étaient présents,
04:46et les couples élevaient leurs enfants.
04:48Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
04:49Les familles ont explosé.
04:51Et bien souvent, vous avez des femmes
04:53qui sont démunies avec deux, trois, quatre enfants,
04:56avec un père qui n'est plus là.
04:58Comment vous pouvez changer cela ?
05:01Pas simple, pas simple.
05:03C'est la société qui a évolué.
05:05Elle a évolué, le divorce existait moins dans les années 70
05:08qu'il n'existe aujourd'hui.
05:10Donc, c'est une société qui est bouleversée.
05:14Et moi, je n'ai pas la clé, je n'ai pas la réponse.
05:18Je peux apporter des réponses partielles
05:20en disant, effectivement, je suis d'accord avec vous,
05:22il faut beaucoup plus de sévérité.
05:25Quand il arrive un drame comme celui-là,
05:28on ouvre le capot, si j'ose dire,
05:30et on découvre plein de choses.
05:31Donc, on découvre par exemple que Mohamed Amra,
05:34entre 11 et 14 ans,
05:36il a 19 affaires classées sans suite.
05:40Et il n'est pas condamné pour ça,
05:42on ne peut rien faire.
05:44On ne peut rien faire, affaires classées sans suite.
05:46Et c'est ce que disait Mme Brugère.
05:47Qu'est-ce qu'il faut faire, Franck ?
05:49Qu'est-ce qu'on fait pour des gosses de 11 ans, 12 ans
05:52qui sont aujourd'hui des délinquants ?
05:54On fait quoi ?
05:55Écoutez, tout simplement déjà,
05:56mais je vous dis, tant que la justice ne montrera pas l'écrou
05:59et ne montrera pas l'étonnement...
06:00Mais ça veut dire quoi, montrer l'écrou ?
06:01Pour vous ?
06:02Mais regardez, Pascal, ce qui se passe dans les autres pays.
06:04Regardez la Russie, par exemple.
06:05Alors, ce n'est pas un exemple,
06:06mais regardez les prisons russes.
06:07Mais ça peut l'être, d'ailleurs, effectivement.
06:09On va peut-être arriver à une radicalité,
06:12c'est-à-dire tolérance zéro.
06:14Moi, je ne suis pas loin de penser ça, pour tout vous dire.
06:16Donc, je pense à ça.
06:18Il faut une tolérance zéro, Pascal.
06:20Il faudrait tout simplement que déjà
06:22les formations d'agents pénitentiaires
06:24soient formées par ces gars-là,
06:26par les agents d'autres pays
06:28qui disent, voilà, chez nous, on décide.
06:30Il n'y a pas de télé, il n'y a pas de piscine,
06:32il n'y a pas de ceci, il n'y a pas de cela.
06:33Et puis, malheureusement, la justice...
06:35Mais comme vous avez dit qu'il a été condamné,
06:37mais ils le savent, la justice, ils sont intouchables.
06:42Il faut peut-être changer le modèle de la prison
06:44et que ceux qui entrent en prison
06:48sachent que cette prison
06:52sera l'enfer.
06:54C'est peut-être un mot trop important,
06:57mais que ce sera très compliqué.
07:00Et peut-être faut-il mettre en place
07:03ces systèmes-là.
07:06Peut-être qu'effectivement, il n'y a pas de télé,
07:08en fait, et puis il n'y a pas de...
07:10Pas de télé, pas de téléphone, tout ça.
07:12Voilà, et que aujourd'hui,
07:14peut-être, je le dis bien, peut-être,
07:16manifestement, tout ce que nous faisons ne marche pas.
07:18Pascal, vous savez, je vais vous dire un truc,
07:20pour empêcher une personne
07:22à faire quelque chose, il faut impérativement
07:24ne lui pas donner l'envie d'y aller.
07:26Si on vous dit, la prison,
07:28on t'emmène dans un endroit, il n'y a pas de télé,
07:30il n'y a pas de console, il n'y a pas d'activité,
07:32tu rentres dans ta cellule, tu sors une demi-heure par jour,
07:35je vous garantis qu'ils vont peut-être faire moins de conneries.
07:37Parce que quand on sait que
07:39en prison, on voit sur les réseaux sociaux,
07:41ils ont des téléphones, alors est-ce que
07:43c'est avec l'aide de certains agents pénitentiaires
07:45moyennant de l'argent ?
07:47Je ne sais pas, j'y pense.
07:49Je suis un ancien flic, donc je sais ce que je dis.
07:51Sincèrement, je me dis,
07:53mettez des brouilleurs dans les prisons,
07:55coupez-les. Alors oui, ils achètent aussi
07:57la paix sociale, c'est-à-dire qu'ils leur laissent
07:59faire leur business de stupéfiants
08:01de téléphone pour qu'il n'y ait pas de bordel
08:03dans les prisons, mais regardez où on en arrive.
08:05C'est malheureux, c'est malheureux.
08:07Un père de famille, un futur père
08:09de famille qui va...
08:11Mais c'est tragique.
08:13Et Dupond-Moretti,
08:15le ministre, je suis désolé,
08:17mais il a une grande part de responsabilité.
08:19Donc maintenant, lui, quand il parle, je ne l'écoute plus du tout, parce que
08:21à chaque fois, on les voit venir
08:23à la télé et venir présenter
08:25leurs condamnations et leurs pensées.
08:27Mais c'est toujours pareil.
08:29C'est toujours pareil.
08:31Merci Franck de ce témoignage.
08:33Julien est là également.
08:35Bonjour Julien et merci
08:37d'être avec nous. Bonjour.
08:39Julien, vous êtes dans quelle activité ?
08:41Alors, je suis
08:43chargé de mission dans une collectivité territoriale.
08:45C'est entendu.
08:47Non, en Savoie. En Savoie. Je crois que vous
08:49nous avez déjà appelé.
08:51Oui, hier, on avait des petits problèmes de réseau.
08:53Mais là, ça va. Mais là, manifestement,
08:55ça va mieux. Votre sentiment,
08:57votre analyse, votre commentaire ?
08:59Non, en fait,
09:01c'est pour vous dire qu'on commence à en avoir assez,
09:03parce qu'on n'a plus l'impression, forcément,
09:05de vivre dans une société civilisée, avec tout ce que
09:07l'on entend. Maintenant, on s'en prend
09:09à des personnes qui font simplement
09:11leur travail. Mais je veux leur dire, ça fait 20 ans que ça dure.
09:13Et ça fait 20 ans que ça dure dans
09:15l'indifférence générale, où les gouvernements
09:17successifs versent leurs
09:19petites larmes, disent
09:21la nation est attaquée.
09:23Mais quand une nation est attaquée,
09:25ou quand la République est attaquée, on prend
09:27des mesures. Et je suis d'accord avec votre
09:29titre précédent. Moi, personnellement,
09:31qu'une personne qui commence
09:33à faire l'imbécile à 11 ans,
09:35on le prend,
09:37on l'enlève de sa famille, parce que ça veut dire que la famille
09:39est incapable de l'éduquer. On l'emmène
09:41très loin, dans un centre de rééducation
09:43fermé, et on les empêche
09:45de nuire. Et que s'ils continuent
09:47les récidives, il fait un an
09:49de prison, mais il les fait. C'est
09:51impossible de voir qu'il y a des personnes
09:53qui agissent en toute impunité. Et j'ai
09:55envie de vous demander, monsieur Proulx, qu'est-ce qui marche
09:57dans ce pays ? On paye énormément
09:59d'impôts, et on se rend compte à chaque fois qu'il y a un problème...
10:01La collecte des impôts marche bien.
10:03Ah, ça, il n'y a pas de problème. Mais le reste, c'est une catastrophe.
10:05Non, mais il y a des choses qui marchent pas mal.
10:07Je vais vous dire ce qui marche bien dans ce pays. Il y a beaucoup de choses qui
10:09marchent bien. Les entreprises privées
10:11marchent plutôt bien.
10:13Les chefs d'entreprise.
10:15Les artisans. Vous avez
10:17tout un tissu de très grande
10:19qualité, de
10:21Français qui,
10:23au quotidien, savent faire
10:25les choses. Ça, ça marche très bien. Vous avez
10:27des secteurs médicaux sur lesquels nous sommes
10:29en pointe
10:31au moins dans la qualité du traitement. Après,
10:33il manque sur le terrain, il y a des
10:35déserts médicaux, il n'y a pas assez de médecins, etc.
10:37Mais surtout, qu'est-ce qui ne marche
10:39pas ? Qu'est-ce qui ne marche pas ? C'est
10:41en gros, tout ce dont
10:43se mêle ou
10:45s'occupe l'État. Voilà.
10:47Alors ça, ça marche pas. C'est-à-dire que
10:49l'école a des soucis, l'université
10:51a des soucis, l'hôpital a
10:53des soucis,
10:55la police a des soucis,
10:57non pas avec les policiers d'ailleurs, mais
10:59avec l'organisation de la police. Avec
11:01aussi les moyens qui sont mis
11:03à disposition qui ne sont pas assez nombreux. On le voit bien
11:05pour la pénitentiaire. On découvre
11:07avec la pénitentiaire des choses folles.
11:09On découvre qu'on transfère
11:11des individus dans des kangous.
11:13C'est les agents
11:15de la pénitentiaire qui disent cela.
11:17Donc ça, effectivement,
11:19ça ne marche pas, ou mal,
11:21et ça ne marche pas parce que
11:23l'argent est sans doute mal distribué
11:25en France, et puis parce qu'il n'y a pas de courage
11:27politique toujours. Voilà.
11:29Voilà, Julien à grand train.
11:31Je vous en prie.
11:33Si je peux ajouter quelque chose, M. Praud, c'est que
11:35il y a un manque de courage politique
11:37à ne jamais nommer les choses.
11:39Moi, j'ai envie de dire que quand une personne
11:41a 11 ans et se retrouve avec un
11:43casier de combien ? 13 condamnations,
11:45mais ce n'est pas un jeune, c'est un délinquant
11:47qui a eu une grenade en puissance qu'il faut mettre hors
11:49d'état de nuire. Ce ne sont pas les honnêtes citoyens
11:51qui vont travailler, qui doivent assumer les responsabilités
11:53ou les non-responsabilités des autres.
11:55Vous parliez de mesures tout à l'heure,
11:57mais c'est très simple. La personne a 11 ou 13 ans,
11:59elle fait une connerie,
12:01elle paye, elle ne peut pas payer, c'est les parents
12:03qui payent. S'ils sont solvables, c'est l'entreprise
12:05où on fonctionne tout de suite son salaire.
12:07S'ils ont des allocations, on supprime
12:09les allocations le temps que la peine est payée.
12:11Je peux vous dire que quand on aura une personne
12:13qui aura le courage de faire ça, parce que d'ailleurs,
12:15je pense que personne n'a le courage de faire ça,
12:17parce que ça me demanderait des mesures
12:19et tout de suite on aurait des manifestations,
12:21mais moi j'en ai marre qu'en tant qu'honnête citoyen,
12:23moi je vois mon entourage, il n'y a personne qui a une condamnation judiciaire.
12:25Vous voyez ce que je veux vous dire ?
12:27On paye comme tout le monde
12:29et on en a ras-le-bol de payer pour ces gens-là
12:31qui ne respectent rien et qui,
12:33en plus, ont les moyens d'acheter
12:35des armes de guerre et de tuer deux pauvres
12:37personnes innocentes qui, en fait,
12:39ne faisaient rien d'autre que leur métier.
12:41Mais dans quel pays on vit ?
12:43On a l'impression d'être dans le Mexique
12:45où quand vous regardez la Colombie
12:47du trafiquant de drogue,
12:49j'ai perdu le nom, c'est impressionnant !
12:51On est quand même dans une république
12:53soi-disant, mais je pense
12:55qu'il faut agir de fond en comble
12:57et...
12:59Excusez-moi quand j'entends Eric Dupond-Moretti.
13:01Eric Dupond-Moretti
13:03qui a organisé il y a quelques années,
13:05vous savez, le Colantes dans les cités,
13:07dans les prisons avec des épreuves sportives.
13:09Mais moi, la personne qui est en prison,
13:11je n'ai pas envie qu'elle fasse une épreuve sportive.
13:13Elle fait sa peine de prison.
13:15Si elle peut être réadaptée, retravaillée en société,
13:17elle le fait. Si cette personne,
13:19parce que là, à 30 ans, c'est une personne qui est irrécupérable,
13:21eh bien, il passe le reste
13:23de sa vie en prison.
13:25Et je n'ai rien à faire que les paraloires
13:27soient en visioconférence. J'ai envie de dire,
13:29ce n'est pas moi qui ai fait la connerie, ce n'est pas moi qui l'ai assumé.
13:31Ce n'est pas moi, contribuable, qui vais assumer
13:33les transports pénitentiaires des uns et des autres.
13:35Le meilleur moyen de bien se comporter et de ne pas aller en prison,
13:37justement, c'est de bien se comporter
13:39pour ne pas aller en prison.
13:41T'en es ma claque.
13:43Je peux ajouter une dernière chose.
13:45J'ai des amis qui vivent à l'étranger.
13:47Des amis qui vivent à l'étranger dans des pays
13:49qui ne sont pas des républiques. Donc la Chine,
13:51la Russie, quand ils viennent en France,
13:53ils voient comment ça se passe,
13:55mais ils se disent, moi, je ne reviens
13:57plus vivre ici. J'ai des enfants,
13:59je ne veux plus les élever dans ce pays.
14:01Et c'est des personnes qui ont un certain niveau intellectuel,
14:03qui ont des très bonnes situations
14:05et qui auraient été très utiles pour la France. Mais ils ne veulent pas.
14:07Et franchement, je les comprends.
14:09Merci beaucoup, Julien.
14:11Je vois qu'il y a de l'énergie
14:13dans vos propos et de la détermination.
14:1512h27.
14:17Lorsque l'actualité est dramatique
14:19comme elle l'est, chère Géraldine,
14:21on est moins attentifs l'un à l'autre.
14:23C'est vrai. On se parle moins.
14:25On se parle moins.
14:27On se parle moins.
14:29C'est ce que je soulignais. Mais je vous écoute.
14:31C'est vrai, mais par exemple,
14:33d'habitude, on prenait des nouvelles de temps en temps
14:35de votre mère, qui était à l'heure du déjeuner
14:37à cette heure-là. Et ce sont des choses
14:39qu'on ne fait plus en ce moment.
14:41Il est 12h27.
14:43Vous pouvez réagir avec Pascal Praud en composant
14:45dès maintenant le 01.80.20.39.21
14:47de 11h à 13h
14:49sur Europe 1. A tout de suite.

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