La grande interview : Nicolas Dupont-Aignan

  • il y a 5 mois
Le président de Debout la France et député de l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan, était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00 Bonjour Nicolas Dupont-Aignan. Bonjour Romain Désarbre.
00:03 Merci d'être avec nous sur CNews et sur Europe 1.
00:06 Présidente de Boulafrance donc et député de l'Essonne.
00:09 On va parler de la Nouvelle-Calédonie, évidemment.
00:11 On va parler de ce qui s'est passé à Ankarville, évidemment.
00:15 On va parler des européennes, évidemment.
00:16 Mais tout d'abord, je voulais vous entendre sur cette information tombée il y a quelques instants.
00:20 Tôt ce matin, un homme est entré dans la synagogue de Rouen pour tenter d'y mettre le feu.
00:26 Armé d'un couteau, à sa sortie, il a tenté de s'en prendre à un policier qui a ouvert le feu.
00:31 Le suspect a été tué.
00:33 Un homme qui a voulu incendier la synagogue de Rouen tôt ce matin.
00:40 Écoutez, je n'en sais pas plus, mais cela montre à quel point notre pays est en train de sombrer dans un chaos complet.
00:49 La situation est d'une gravité extrême.
00:52 Ce qui me révolte, comme tous les Français, je crois,
00:57 c'est le décalage entre ce qui se passe et la manière dont les autorités réagissent.
01:04 C'est-à-dire que là, on va avoir une grande déclaration, encore.
01:07 On va avoir de l'émotion.
01:09 Mais quand allons-nous prendre les mesures qui s'imposent ?
01:14 Je ne dis pas qu'on empêchera toute agression, tout acte, puisque derrière, par exemple, cette affaire, il y a une sorte de guerre civile larvée.
01:21 Mais, à tout le moins, quand allons-nous agir ?
01:25 En ce moment, à l'Assemblée nationale, on nous occupe avec des projets de loi qui n'ont rien à voir avec les défis immédiats,
01:32 si ce n'est celui sur la Nouvelle-Calédonie qui était impératif.
01:35 Mais quand allons-nous agir ? On sait ce qu'il faut faire.
01:39 Ça fait des années qu'on propose des mesures. Pourquoi elles ne sont pas mises en œuvre ?
01:45 La situation en Nouvelle-Calédonie est inquiétante, plus qu'inquiétante.
01:51 Certains quartiers sont hors de contrôle.
01:53 Il y a déjà plusieurs morts, dont deux gendarmes.
01:56 Comment analysez-vous ce qui est en train de se passer ?
01:59 Et est-ce que vous y voyez une guerre civile ?
02:01 Alors, je connais bien ce territoire, je l'aime.
02:04 Je sais exactement ce qui s'est passé depuis un certain moment.
02:07 Il y a eu les accords de Nouméa, à l'époque.
02:10 A l'époque a été inventé un système très choquant,
02:14 qui était une citoyenneté calédonienne dont on excluait les récents arrivés.
02:19 C'était l'élément d'un compromis, en attendant des référendums.
02:24 C'est-à-dire qu'il y a l'élection présidentielle, il y a des électeurs.
02:28 Et puis les électeurs pour voter aux élections provinciales, c'est-à-dire le Parlement de Lille, ont été réduits.
02:35 Pas un électeur après 1998.
02:38 Bon, il faut bien comprendre ce que ça veut dire.
02:41 Sur le territoire de la République, tous les habitants du territoire ne peuvent pas voter.
02:46 Ce qu'on n'appliquerait jamais en métropole.
02:48 Et ce qui serait impensable.
02:49 Ça a été fait pourquoi ? Parce que les indépendantistes voulaient des référendums
02:53 sans que des nouveaux arrivants de métropole puissent voter.
02:56 Admettons, il y a eu trois référendums, trois référendums, avec un corps électoral restreint, favorisant les canaques.
03:04 Tout a été fait par l'État, par les gouvernements successifs, pour que le oui à l'indépendance l'emporte.
03:12 Tout a été fait.
03:14 Et pourtant, à trois reprises, les Calédoniens, et pas seulement les caldoches, aussi des canaques, ont voté contre l'indépendance.
03:22 Et donc, maintenant il faut peut-être à un moment respecter le suffrage universel.
03:27 Et c'était l'objet du projet de loi du gouvernement, pour dégeler le corps électoral
03:31 et faire en sorte qu'on passe de 25 ans à 10 ans, ce qui est déjà choquant.
03:36 Ça veut dire qu'il y a des émeutes dans un territoire de la République,
03:40 parce que le gouvernement veut, et les députés, quel que soit le bord, veulent appliquer le suffrage universel.
03:48 Alors, moi je le dis très clairement, il y a deux conceptions des choses.
03:52 Soit la conception démocratique, soit une conception raciste, où il n'y aurait que les canaques et le droit de voter.
03:58 C'est ça que défend la France insoumise et la gauche.
04:01 C'est complètement ahurissant.
04:03 Donc, il faut ne pas céder à la violence d'une minorité canaque,
04:07 qui lance des émeutes sous influence étrangère pour faire peur au gouvernement.
04:13 Il faut dégeler le corps électoral, il faut un statut clair, il faut un développement économique.
04:19 Et pas de quatrième référendum.
04:21 Mais il faut arrêter avec tout ça.
04:23 Les Calédoniens ont voté.
04:25 C'est un enjeu très clair, ces deux conceptions de la République.
04:29 Est-ce qu'on a une conception raciste, ethnisée, où il n'y aurait que les canaques et le droit de décider l'avenir de l'île ?
04:36 Ou est-ce que l'ensemble peut voter ?
04:37 Je vous rappelle une chose, parce que j'ai entendu la gauche, j'ai été stupéfait.
04:41 Que les gens de gauche qui disent qu'ils sont pour la démocratie...
04:44 Quand vous entendez la gauche dénoncer le colonialisme de la France,
04:46 en clair elle dit que la Nouvelle-Calédonie n'est pas française.
04:49 Qu'est-ce que vous leur répondez ?
04:51 Je leur réponds que...
04:52 Notamment à Jean-Luc Mélenchon.
04:53 Dans la page universelle, il y a eu une déclaration de Mme Taubira surréaliste.
04:57 Ils ont une conception identitaire, raciste, de la démocratie.
05:02 Et je rappelle une chose, parce que tout le monde a oublié.
05:05 Jean-Marie Thibaut, qui était le leader indépendantiste, qui a fait la paix avec Jacques Lafleur,
05:10 il a été assassiné par des canaques extrémistes.
05:15 Donc ne mélangeons pas tout ce qui se passe avec l'ensemble des canaques.
05:19 Il y a des canaques modérés qui veulent travailler avec l'ensemble.
05:22 Il faut simplement que la République soit ferme, que l'ordre soit rétabli,
05:27 qu'il y ait un statut clair et qu'on s'occupe du développement économique.
05:30 Parce que l'incertitude sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie,
05:34 ces bandes d'émeutiers sont en train de ruiner l'avenir de ce territoire,
05:37 si on continue comme ça, en termes économiques.
05:39 Christiane Taubira qui a écrit "un peuple refuse de décliner, de dépérir, de s'éteindre,
05:44 ou simplement de se faner, de renoncer à lui-même.
05:47 Ils sont ainsi les peuples, attachés à leurs racines, à leurs cultures, leurs mythes,
05:52 leurs histoires, leurs géographies."
05:55 Alors elle ne parle pas des métropolitains, je vais dire,
05:58 elle parle des néo-calédoniens, des canaques.
06:01 Cela veut dire que Christiane Taubira est raciste.
06:04 Elle est raciste. Elle a une conception identitaire.
06:07 Et ce sont les mêmes...
06:09 En tout cas, à géométrie derrière, ce que sont les peuples.
06:12 Ce qui est quand même fascinant, c'est qu'à l'Assemblée nationale,
06:15 j'ai entendu des députés de la France Insoumise
06:19 qui veulent faire voter les étrangers en France aux élections locales.
06:23 Et qui se réjouissent que quelqu'un né après 1998,
06:29 ça fait 25 ans presque, ne puisse pas voter.
06:32 Qu'il soit d'ailleurs canaque, un jeune canaque.
06:35 Et on parle bien de français.
06:36 Mais français.
06:37 On parle de français, par exemple, d'école de Paris.
06:39 Mais qu'il soit canaque, mélanésien, blanc jaune ou vert,
06:44 puisque c'est très mêlé là-bas.
06:46 Donc en fait, on cherche à intimider la République.
06:50 On cherche à intimider les français.
06:52 Il n'y a pas une nation au monde où on fait des émeutes
06:55 parce qu'on instaure le suffrage universel.
06:58 Donc il ne faut pas céder. Il ne faut pas avoir peur.
07:01 Et ce que je crains dans cette affaire,
07:03 c'est que le gouvernement commence à trembler.
07:06 Or, il ne faut pas trembler face à des émeutiers minoritaires,
07:10 qui s'apparentent à une mafia et qui sont influencés par l'étranger.
07:15 Nicolas Dupont-Aignan, invité ce matin de la grande interview CNews Europe 1.
07:19 Est-ce qu'on peut faire un parallèle, selon vous,
07:21 avec les émeutes de l'été dernier ?
07:23 Le sénateur de Nouvelle-Calédonie, Georges Naturel,
07:26 que j'avais au téléphone hier soir, me disait qu'il y avait un grand parallèle,
07:29 que c'était beaucoup moins politisé.
07:30 Avec les forces de l'ordre dépassées.
07:31 Bien sûr, mais le seul reproche qu'on peut faire au gouvernement,
07:34 il y en a un, parce que j'ai soutenu son projet de loi,
07:37 donc je ne vais pas critiquer pour critiquer.
07:39 Le seul reproche, c'est qu'il n'y avait pas assez de forces mobiles sur place,
07:44 compte tenu de l'impact qu'aurait eu ce projet de loi sur une petite minorité.
07:50 Parce qu'il faut bien comprendre ce qui se passe.
07:52 Ils ont perdu tous les référendums.
07:54 Donc, il n'y a pas de peuple colonisé.
07:56 Ils ont décidé, entre eux, avec un corps électoral restreint,
08:01 de voter l'attachement à la France.
08:04 Et la France a peur de la France.
08:07 On rase les murs en Nouvelle-Calédonie.
08:10 Il faut arrêter de raser les murs.
08:11 Nicolas Dupont-Aignan, je voulais vous entendre également
08:14 sur ce qui s'est passé à Incarville, cette semaine, au péage d'Incarville.
08:17 L'évasion de Mohamed Amra, qui s'est soldé par deux morts,
08:21 dans des conditions particulièrement atroces.
08:24 Les surveillants de prison ont été abattus, sans aucune pitié.
08:29 Est-ce que, selon vous, un nouveau cap a été franchi ?
08:32 Et qu'est-ce que vous vous êtes dit quand vous avez vu ces images ?
08:34 D'abord, j'ai eu une émotion énorme pour ces fonctionnaires.
08:38 Et puis, je me suis dit que c'est pas étonnant.
08:42 Ça fait des années qu'on tire la sonnette d'alarme.
08:48 Quand vous pensez que Dupont-Moretti, le garde des Sceaux,
08:52 qui devrait démissionner depuis longtemps,
08:55 est allé reprocher à Marseille, à des magistrats,
09:00 qui lui parlaient de l'influence des narcotrafiquants,
09:04 qui l'alertaient, des magistrats qui faisaient leur devoir d'alerte.
09:08 Il est allé leur reprocher de dire la vérité.
09:12 Et quelques semaines plus tard, on a ce qui se passe à Incarville.
09:16 Ça veut dire quoi ?
09:17 Ça veut dire que les narcotrafiquants sont en train de prendre le pouvoir en France.
09:21 Il y a un rapport du Sénat qui vient de sortir, que je vous invite à lire.
09:25 Et on a reçu d'ailleurs le sénateur Étienne Bois.
09:27 Tout à fait.
09:28 Les narcotrafiquants sont en train de prendre le pouvoir
09:31 parce que l'État a démissionné sur toute la chaîne pénale.
09:36 J'ai fait des propositions depuis des années à chaque élection présidentielle.
09:40 On sait ce qu'il faut faire.
09:42 La récidive, vous avez vu que ce fameux Amra,
09:46 Mohamed Amra, a eu 19 affaires entre 11 et 14 ans
09:50 qui ont donné lieu à des classements sans suite.
09:52 Donc problème de la justice des mineurs.
09:54 Vous avez vu qu'il a été condamné 12 fois.
09:58 12 fois.
09:59 Donc, grand désarmement.
10:02 Les trafics de drogue sont punis de peines dérisoires.
10:05 Il faut des peines planchées.
10:06 On sait tout ce qu'il faut faire.
10:08 Ce qui me révolte, vous ne pouvez pas imaginer,
10:11 c'est qu'on sait ce qu'il faut faire.
10:13 Je ne suis pas le seul à le dire.
10:15 Il y a des mesures très précises à prendre.
10:17 Récidive, construction de places de prison,
10:19 changement du fonctionnement de la pénitencie.
10:22 Les surveillants de prison ne peuvent plus,
10:25 parmi les problèmes auxquels ils sont confrontés,
10:28 vous le citiez à l'instant, la surpopulation carcéale.
10:31 Or, un quart des détenus en France sont étrangers.
10:33 Les premières nationalités représentées sont
10:36 algériennes, marocaines et tunisiennes.
10:38 Est-ce qu'il faut expulser systématiquement les détenus
10:40 une fois qu'ils ont réalisé, effectué leur peine ?
10:43 Bien sûr.
10:44 C'est d'ailleurs Nicolas Sarkozy qui a supprimé,
10:46 et j'étais à l'époque, j'avais hurlé,
10:49 ce qu'on a appelé la double peine.
10:52 Mais qui existe dans tous les pays du monde.
10:54 Quand vous êtes délinquant, vous dégagez.
10:57 Ça veut dire que quand on est étranger,
10:59 on effectue sa peine dans le pays et puis on est expulsé.
11:01 Mais non, en France, non.
11:03 Regardez l'échelle des peines des trafiquants de drogue
11:06 dans notre pays.
11:08 Quand j'avais proposé à la présidentielle de 2017
11:10 de construire 40 000 places de prison,
11:12 j'ai été accablé.
11:15 Il y a des casernes désaffectées
11:17 où on pourrait, demain matin,
11:19 mettre les primo-délinquants.
11:21 Pourquoi on ne le fait pas ?
11:23 On sait ce qu'il faut faire.
11:25 Récidive, peine planchée,
11:27 construction de places de prison.
11:29 On a tout sous la main.
11:31 Il faut durcir le système, la chaîne pénale.
11:35 Il faut la simplifier.
11:36 Il faut rétablir la primauté du droit français.
11:39 Bref, il y a tout.
11:41 On sait ce qu'il faut faire.
11:42 Pourquoi on ne le fait pas ?
11:43 Il faut bien sûr créer un parquet antidrogue.
11:45 Est-ce que la drogue est si répandue
11:48 au niveau de l'oligarchie française
11:51 pour que nos dirigeants ne luttent pas
11:54 contre les trafiquants ?
11:55 Je pose la question.
11:56 La lutte contre la délinquance passera
11:58 par une réduction de l'immigration ?
11:59 Bien évidemment.
12:00 Dans quelle proportion ?
12:01 Il faut une immigration minimum.
12:03 Il faut une pause.
12:04 Tout le monde le sait.
12:05 Pour ça, il faut changer de politique européenne.
12:08 Madame Ayer, candidate de M. Macron,
12:10 doit reprendre son souffle en matière d'immigration.
12:13 Contrôler nos frontières.
12:15 Je suis un des rares à le proposer
12:16 puisque même beaucoup de partis ont abandonné.
12:19 Il faut contrôler nos frontières nationales.
12:21 Il faut rétablir la primauté du droit national.
12:23 Il faut arrêter de céder à la jurisprudence
12:26 de la Cour de justice de l'Union européenne
12:28 aux directives européennes.
12:29 Il faut reprendre le contrôle de notre pays.
12:32 Mais vous savez,
12:34 il y a un moment, on va y être obligé.
12:36 Parce qu'on ne va pas laisser les fonctionnaires
12:38 se faire assassiner comme des chiens.
12:43 Ce n'est pas possible de continuer comme ça.
12:45 Quand vous pensez que les services de transport des détenus
12:51 se baladent dans des voitures
12:52 où il y a marqué "transport de détenus"
12:55 et ne sont pas protégés.
12:56 On les envoie au casse-pipe ?
12:57 Mais bien évidemment.
12:58 Mais tout le monde le sait depuis des années.
13:00 Ce qui est insupportable dans ce qui se passe dans notre pays,
13:03 c'est que tout le monde le sait.
13:05 Et voilà pourquoi Emmanuel Macron, honnêtement,
13:08 après 7 ans de mandat,
13:10 est totalement responsable de ce qui se passe.
13:13 Et voilà pourquoi je demande une motion de censure
13:16 la plus rapide possible.
13:17 Vous le savez, je l'ai dit ici il y a quelques mois,
13:20 je ne peux pas imaginer qu'on continue 3 ans comme cela.
13:25 Dans quel État va être le pays ?
13:26 Sur le plan migratoire, sécuritaire et économique.
13:29 Donc s'il n'y a pas une motion de censure,
13:31 et là les Républicains ont une responsabilité écrasante,
13:33 pourquoi ils ne votent pas la motion de censure ?
13:35 Pourquoi ils attendent ?
13:37 Pourquoi ils font la courte échelle au pouvoir ?
13:39 Je leur demande de choisir.
13:41 Je l'ai dit à Éric Ciotti, je l'ai dit à Olivier Marlex.
13:44 Maintenant il est temps d'être clair vis-à-vis des Français.
13:47 Nicolas Dupont-Aignan, je voudrais vous entendre
13:49 sur notre tout dernier baromètre Opinion Way
13:51 pour CNews Europe 1 et le JDD.
13:53 Les résultats du trio de tête sont figés.
13:56 31% pour Jordan Bardella, 16% pour Valérie Ayer
13:59 et 14% pour Raphaël Glucksmann.
14:02 Reconquête, gagne 1 point en une semaine à 8%.
14:05 En quelques mots, les jeux sont faits ?
14:07 Je ne crois pas, je ne sais pas.
14:09 Vous savez d'abord, debout la France,
14:11 j'ai choisi de ne pas ajouter une liste
14:14 parce qu'il y en avait déjà beaucoup
14:16 et que moi je me consacre à l'échelon national.
14:19 Et donc je souhaite bonne chance aux listes patriotes.
14:24 Il y en a 4, celle d'Asselineau, celle de Filippo,
14:27 celle de Bardella et celle de Marion Maréchal.
14:30 Je ne voulais pas en ajouter une cinquième,
14:32 pour ne pas ajouter, ajouter.
14:34 Maintenant, ce qui me paraît très important,
14:36 c'est que les gens aillent voter.
14:38 Ce n'est pas parce que moi je ne suis pas
14:39 que je ne veux pas qu'ils aillent voter.
14:40 Il faut aller voter.
14:41 Il faut que ceux qui veulent la disparition de la France,
14:44 Mme Ayer et M. Glucksmann,
14:46 soient sanctionnés très fortement.
14:49 Et après, c'est un scrutin proportionnel.
14:52 Et à la fin, on additionnera les 4 listes patriotes,
14:55 les scores des 4 listes patriotes.
14:57 Ça doit être le plus fort possible.
14:59 Mais excusez-moi de vous le dire franchement,
15:01 l'élection européenne c'est vital.
15:03 Mais moi je le dis très clairement,
15:05 l'Assemblée nationale doit avoir la responsabilité
15:08 pour sauver la France de voter la censure.
15:10 Sinon, on se retrouve dans 6 mois
15:13 et on aura la même conversation.
15:15 Alors Jordan Bardella demandera la dissolution de l'Assemblée
15:17 s'il arrive en tête aux européennes.
15:20 Et ensuite, j'imagine qu'il envisage Matignon
15:23 en cas de victoire du RN.
15:25 En quelques mots, s'il vous plaît,
15:26 il ferait un bon Premier ministre, Jordan Bardella ?
15:28 Il faut une coalition.
15:30 Est-ce qu'il ferait un bon Premier ministre ?
15:31 Bien évidemment, mais il faut une coalition.
15:34 Parce que là, il y a 4 listes patriotes.
15:38 Moi, je ne veux pas revoir des élections législatives
15:41 avec d'un côté les Républicains,
15:43 de l'autre, Debout la France,
15:44 de l'autre côté le RN, reconquête
15:46 et que personne ne s'entende.
15:47 Il faut gagner.
15:49 Donc j'aimerais qu'il y ait une coalition.
15:51 Et je crois que le devoir des responsables politiques,
15:54 ce n'est pas chacun son parti, c'est la France.
15:56 Merci beaucoup.
15:57 Merci Nicolas Dupont-Aignan,
15:58 invité de la grande interview ce matin sur C'est nous Europe.
16:01 Bonne journée à vous, à bientôt.
16:02 [Musique]
16:06 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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