• il y a 6 mois

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00:00 Je m'appelle Valentine, j'ai 20 ans et je suis apprentie austréicultrice.
00:03 Allez viens, je t'emmène découvrir mon métier.
00:05 Depuis septembre, je travaille en alternance chez Cédric Lamourou,
00:16 responsable d'une exploitation austréicole et je suis un BTS aquaculture.
00:20 Je viens de Normandie, donc la mer a toujours été très présente dans ma famille.
00:24 Après, ce qui me plaît particulièrement avec ce métier,
00:26 c'est de pouvoir être considérée comme une agricultrice de la mer
00:29 et faire de l'élevage et de la culture.
00:31 L'austréiculture, c'est une culture durable, ce qui était très important pour moi.
00:36 En fait, on n'utilise ni nourriture ni traitement.
00:38 C'est l'huître elle-même qui va filtrer l'eau pour pouvoir se nourrir
00:41 et donc fabriquer sa chair et sa coquille,
00:43 ce qui va permettre aussi l'éclaircissement des eaux
00:45 et le développement de la biodiversité aquatique.
00:48 Et les professionnels en fait sont complètement dépendants de ce milieu,
00:51 donc ils ont la responsabilité de le préserver.
00:53 Au début, mes proches, ils étaient surpris de me voir suivre cette voie-là en fait,
00:59 mais très rapidement, ils ont compris que c'était fait pour moi.
01:01 Et ce qui a permis de les rassurer aussi, c'est la garantie de l'emploi dans le secteur.
01:05 Démarrer l'apprentissage jeune, ça a été une chance pour moi
01:08 parce que j'ai toujours aimé travailler.
01:10 C'est très formateur puisqu'on est aux côtés de professionnels
01:12 qui vont nous transmettre leur passion et leur savoir-faire.
01:15 Et on est aussi rémunérés, donc ce qui va nous permettre de gagner en indépendance.
01:19 L'austréiculture, c'est un métier où on est très dépendants de la météo,
01:22 donc forcément, nos journées ne vont pas se ressembler.
01:24 Généralement, on colle du naissin, donc des larves d'huître,
01:27 sur des cordes avec du ciment, qu'on va les remettre sur nos tables
01:29 pendant environ un an en veillant à leur croissance, au développement.
01:33 Et en fait, après, on va venir tirer ces huîtres pour les détroquer,
01:36 donc les nettoyer, enlever les algues et la caillasse
01:38 pour qu'elles soient vendables, commercialisables sur les marchés,
01:41 avant de les remettre encore une dernière fois en pochon sur les temps
01:44 pour que la coquille se refasse correctement avant de les vendre.
01:46 Être austréiculteur, c'est être producteur d'un produit de qualité,
01:50 donc forcément, de nos gestes au matériel, tout doit être fait pour atteindre l'excellence.
01:56 Clairement, mon avenir professionnel, je ne l'envisage pas ailleurs que dans l'austréiculture
01:59 parce que travailler au contact de l'eau et proche de la nature,
02:02 ça n'a pas de prix pour moi.
02:03 En plus, c'est un secteur qui connaît beaucoup de départs à la retraite,
02:06 donc la main-d'œuvre qualifiée est très recherchée.
02:08 Et il me reste encore beaucoup de choses à apprendre,
02:10 mais pourquoi pas un jour avoir ma propre exploitation ?
02:12 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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