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00:00 Les pneumatiques ont baissé de température de manière importante,
00:06 même si les pilotes ont tenté de les maintenir en température et donc en pression.
00:14 Ils sont maintenant obligés de les échauffer de manière un petit peu artificielle,
00:20 en freinant, en accélérant et en allant de gauche et de droite.
00:25 Ce n'est pas vraiment l'idéal, on sait que d'habitude ils sont parfaitement maintenus en température par découverture,
00:33 mais là sur le roulement, il fait plus frais et la température baisse et donc la pression baisse.
00:39 Il faudra se méfier pendant un ou deux tours que cette température remonte et fasse remonter les pressions.
00:47 Les monoplastes vont talonner puisque les pneus sont moins en pression, les constructions vont être un petit peu plus souples.
00:54 La monoplaste va toucher le sol, touchera le sol de manière plus violente, du fait que les pressions soient stabilisées.
01:03 Peut-être un des éléments techniques qui était à l'origine de la sortie de route d'Ayrton Senna à Imola dans le Tamburello il y a quelques années.
01:13 Absolument Patrick, et retour au stand du Safety Car, on l'a vu éteindre ses lumières il y a quelques secondes.
01:19 Et Barrichello a anticipé, bien sûr dès qu'il a vu les lumières éteintes, il a ralenti considérablement la cadence pour choisir le moment d'accélérer.
01:27 Voici les hommes dans l'ordre du classement, Barrichello devant Schumacher, le cadet, et puis on voit Michael Schumacher qui tente de se rapprocher tout de suite et de placer une attaque immédiatement.
01:39 Montoya est au quatrième rang, Coulthard au cinquième, Fisichella au sixième. Voilà pour les hommes dans les points.
01:44 Mentalité, l'esprit, et là il est sorti un petit peu large, j'ai eu peur pour Rubens Barrichello.
01:51 Et les pilotes qui doivent rester dans ce genre de situation, parfaitement motivés, déterminés, concentrés sur l'objectif.
01:58 Il voit l'un des leurs sur le bord de la route à qui on est en train de porter assistance et secours.
02:05 C'est une situation assez difficile, je dois dire, il faut être inquiet pour lui, bien sûr on le sait, on sait qui est blessé, mais il faut aussi rester concentré et appliqué sur ce qu'il reste à faire.
02:22 Peut-être de manière encore plus précise, plus vigilante qu'à l'ordinaire, ne pas laisser son esprit dériver par les incidents, par l'incident grave qui vient de se dérouler, et être prêt à réattaquer maintenant la fin de l'épreuve.
02:41 Et oui bien sûr Patrick, et là ça va être le duel tout de suite entre les deux frères, là c'est un vrai duel fratricide, c'est le cas de le dire pour une fois, au premier degré, entre Ralf Schumacher qui occupe la deuxième place avec la BMW Williams, nous sommes ici avec lui et Michael Schumacher.
02:56 Mais pas pour longtemps, puisque 37 tours de couvert, 34 tours à faire, il va falloir bientôt s'arrêter chez Williams, à moins qu'on soit capable d'aller au terme de cette course avec la quantité d'essence embarquée au départ.
03:11 L'attaque de McNeish là qui prend l'avantage sur une... - Vous savez que le dino est présent ? - Oui oui, j'ai bien compris, naturellement oui.
03:20 McNeish qui prend l'avantage, vous l'avez vu, avec sa Toyota sur une Minardi, mais je pense qu'elle est à un tour si je ne m'abuse évidemment, cette Minardi donc elle s'est retrouvée positionnée devant.
03:32 McNeish a eu des problèmes, on l'a vu tout à l'heure lors de son ravitaillement au stand, puisqu'il avait calé, donc il a perdu quelques précieuses secondes.
03:39 La situation profite dans l'immédiat à Rubens Barrichello qui a le champ libre bien sûr devant lui.
03:44 Oh, 1'12'', 2'12'' c'est pas extraordinairement rapide pour Barrichello dans ce tour de relance.
03:49 Non mais les températures ne sont pas encore remontées suffisamment et les pressions non plus pour être en mesure de faire des performances.
03:57 Ça va mieux maintenant, c'est 1'11'' 392, ça commence à venir.
04:01 Villeneuve est dans les points, Patrick Villeneuve est 6ème dans les roues de Coulthard. Il continue son baroud d'honneur, là Jacques Villeneuve.
04:09 On peut dire vraiment qu'il aura animé ce Grand Prix de manière incroyable.
04:14 On rappelle qu'il est parti 17ème sur la grille de départ et que grâce à une stratégie extrêmement audacieuse basée sur deux arrêts, on l'a compris,
04:23 mais évidemment toute cette stratégie de base et c'est l'abandon pour Eddie Irvine.
04:27 Il semble-t-il qu'il n'y a plus de Jaguar en course après l'abandon dans le premier tour de Pedro de la Rosa.
04:33 Évidemment cette stratégie a été bouleversée par l'accident et la neutralisation qui s'en est suivie.
04:38 Jacques en fin renard a même choisi de s'arrêter une deuxième fois et peut-être peut-il aller au bout maintenant.
04:43 À Coulthard, chez McLaren, on a profité aussi pour le faire. Cette stratégie initiale va être effacée par rapport à Coulthard.
04:50 Par contre, chez Williams, on ne s'est pas arrêté et on va devoir le faire prochainement.
04:57 Voilà, c'est ce que c'est, non ce n'est pas ce que c'est, on y va, non ce n'est pas maintenant, ça c'est un replay.
05:03 Ok les gars, ce n'est pas pour maintenant, rasseyez-vous.
05:05 Mais avec cette Safety Car, on s'est regroupé et donc Villeneuve se retrouve dans une situation avec David Coulthard intéressante
05:11 puisque tout d'un coup, Ralph Schumacher et Juan Pablo Montoya à quelques secondes seulement devant eux vont devoir passer au stand.
05:19 Absolument.
05:20 Bon, plus tard, plus tard, il faudra pour Villeneuve y repasser probablement aussi et c'est à ce moment-là qu'on retrouvera peut-être les deux pilotes Williams.
05:28 Enfin en tout cas, la stratégie pour le moment et la manœuvre parce qu'il faut encore le faire, là aussi on se plaint toujours qu'il n'y ait pas de dépassement ou peu de dépassement en Formule 1
05:37 mais on peut dire que Villeneuve, lui, en a effectué un paquet très impressionnant depuis le début de ce Grand Prix
05:43 pour remonter, même s'il y a eu l'élimination devant, pour remonter de la 17ème à la 6ème place.
05:49 On peut dire comme ça à la volée qu'il a dû effectuer au moins 7 ou 8 déplacements, Jacques Villeneuve, pour se retrouver à cette position.
05:54 Et un de plus maintenant.
05:55 Et oui, oui, oui.
05:56 Avec Coulthard.
05:57 Et oui, oui, c'est incroyable là.
05:59 Quelle attaque de la part de Jacques Villeneuve qui est maintenant 5ème de ce Grand Prix.
06:04 Croisons les doigts pour lui et que la fiabilité soit cette fois-ci au rendez-vous.
06:12 Allez, devant lui il y a Juan Pablo Montoya qui n'est pas loin du tout.
06:15 On va revoir ce qui s'est passé.
06:16 Ici, regardez, Villeneuve qui se déporte à l'intérieur et Coulthard qui ne cherche même pas véritablement à s'opposer à la remontée de 2.9.
06:24 Il a compris que la baronda du pilote canadien était beaucoup plus rapide que sa McLaren Mercedes à ce moment de la course.
06:30 On est encore à 31 tours de l'arrivée et devant, vous voyez les 4 hommes presque comme à la parade.
06:36 Barry Kello qui a creusé un petit écart d'un peu moins de 2 secondes sur Raj Schumacher qui tient bien le rythme.
06:41 Il est dans les 1.10 Patrick maintenant, 1.10 973 et voilà Eddie Jordan.
06:47 Oui, 1.10 973 avec une monoplace probablement plus légère que la Ferrari avec des pneumatiques qui sont ceux du départ.
06:56 On sait qu'ils sont passablement et même très endurants les Michelins et qu'ils commencent à vraiment donner leur plein rendement après de nombreux tours.
07:05 D'ailleurs c'est le cas pour Raj Schumacher qui est tout en vert parce qu'il est aussi titillé par la présence de son frère aîné sur ses masques.
07:13 Intéressant de suivre les chronos de Juan Pablo Montoya, une 1.11 408 au tour précédent par rapport à Jacques Villeneuve qui est en train de peut-être revenir sur le Colombien.
07:24 Voilà Montoya en haut de votre écran avec un temps de 1.10 903.
07:29 Ça y est ils sont tous très très véloces maintenant, ils sont beaucoup plus rapides que dans la première partie de course.
07:36 Absolument et les deux BMW Williams ont haussé leur niveau de performance.
07:40 Patrick il n'était jamais dans les 1.10 précédemment, là ils ont rejoint les Ferrari dans ce secteur de performance.
07:47 Donc les configurations a priori techniques un petit peu différentes.
07:51 Regardez les pneumatiques des Williams, on remarque qu'il y a encore des rainures mais on a déjà un seuil d'usure assez important.
08:02 On est en train de jouer un coup technique peut-être intéressant à suivre.
08:07 Oui parce qu'on est arrivé vers 41 tours maintenant dans ce Grand Prix d'Autriche.
08:13 Évidemment un certain nombre de tours à la volée, une dizaine de tours à vitesse réduite sous régime de safety car.
08:19 Alors il faut le dire aussi ça a contribué naturellement à réduire considérablement la consommation de carburant.
08:25 Donc en fonction du volume de carburant emporté par les Williams, on peut modifier la stratégie et retarder le ravitaillement qui sera de toute façon inévitable.
08:34 Voici Eddie Jordan ici qui a dû se rendre au centre médical pour prendre quelques nouvelles de son pilote Takuma Sato.
08:47 Ici il retrouve Peter Sauber venu lui peut-être prendre quelques nouvelles également de Nick Heidfeld que l'on a dû conduire au centre médical.
08:55 Parce que Heidfeld a tapé en marche arrière Patrick et ça aussi c'est toujours très très dangereux, très très mauvais.
09:01 Même si évidemment l'essentiel de l'impact c'est Takuma Sato bien sûr qu'il a subi.
09:07 Bon en fait le combat Montoya-Villeneuve pour l'instant n'aura pas lieu parce qu'il y a une baisse de performance de Jacques Villeneuve qui se stabilise en une 11 maintenant et qui a de la peine à revenir sur le Colombien.
09:25 On retrouve ici Giancarlo Fisichella qui est au 7ème rang dans les roues de David Coulthard et qui attaque Giancarlo Fisichella qui se retrouve lui aussi à une étonnante pour lui 7ème place compte tenu de tout ce qui s'est produit devant.
09:41 Compte tenu du fait aussi que cet écart terrible que les Ferrari avaient creusé sur le reste de la concurrence, ces 35 secondes de mémoire ont été gommées, annihilées par l'entrée en piste du safety car.
09:53 Et Ralf Schumacher signe maintenant son meilleur tour en course en une 10'544.
09:58 Les deux pilotes italiens Fisichella et Trulli au 7ème et 8ème rang suivi par Button au 9ème.
10:05 Les pilotes italiens un petit peu en difficulté ces jeunes espoirs du sport automobile italien.
10:11 Un peu comme les pilotes français, il y a eu la grande époque des pilotes français, la très grande époque des pilotes italiens.
10:21 Et bien maintenant ce sont plutôt les brésiliens.
10:24 Ah des nouvelles sur K6.
10:28 Alors oui apparemment Eddy Jordan a l'air un tout petit peu rassurant.
10:35 Oui oui on n'a pas saisi les premiers propos mais le fait qu'il revienne vers son stand maintenant et qu'il lève le pouce semble vouloir dire que les nouvelles sont plutôt bonnes.
10:47 Absolument, rien de grave a priori sous toute réserve pour Takuma Sato.
10:51 Voilà qui est parfaitement rassurant et va nous permettre de nous concentrer sur les 27 derniers tours de ce Grand Prix d'Autriche.
11:00 Patrick Rivet sur le K6 pourra certainement vous donner des nouvelles plus précises puisqu'il a pu comprendre évidemment et entendre les premiers mots de Eddy Jordan.
11:09 Concernant l'état de santé de Takuma Sato on revoit cet accident d'ailleurs sur le K6 si vous le souhaitez.
11:16 Allez en piste et bien toujours Barrichello leader avec 2 secondes 3 d'avance maintenant sur Al Schumacher.
11:22 Le rythme nous l'avons dit est extrêmement élevé.
11:24 Ah là là un souci pour une Renault et un souci pour Alex Young.
11:30 Oui avec énormément d'huile Jean-Luc, beaucoup d'huile sur la trajectoire.
11:33 Je ne sais pas si c'est une trajectoire importante.
11:36 C'est Jarnot Trulli avec cette malédiction qui lui colle au train.
11:43 Il a laissé passer son équipier Jenson Button.
11:47 Trulli était 8ème et Button 9ème.
11:49 C'est au bout de la ligne droite des stands et prudemment Jarnot Trulli a été ranger sa monoplace juste à l'intérieur.
11:56 Oh là là l'explosion du moteur Asiatech d'Alex Young.
12:00 Avec beaucoup d'huile sur cette partie.
12:02 Sommet de Bosse avec le début du freinage je pense ensuite un petit peu plus loin.
12:09 Attention messieurs j'espère qu'ils sont bien protégés par les drapeaux adéquats.
12:15 C'est plus loin là-bas si j'ai bien repéré la fin du secteur avec les drapeaux verts et puis un drapeau jaune qui sort.
12:23 Ce n'est pas trop...
12:26 Jarnot Trulli qui revient lui vers les stands.
12:29 Depuis vous le voyez le sommet.
12:31 Vous voyez qu'il y a une déclivité très importante ici à la sortie de la voie des stands.
12:35 Voilà on évacue la monoplace de Jarnot Trulli.
12:40 Et attention parce qu'il y a une période de drapeau jaune ici.
12:44 Attention à Mika Salo.
12:46 Il n'a pas tombé dans le panneau, dans le piège.
12:51 La grue soulevée la Renault de Trulli.
12:56 Et Patrick que les malheurs de Minardi soient complets.
12:59 Pénalité pour Mark Webber pour ne pas avoir respecté apparemment le drapeau bleu.
13:04 On va l'obliger à repasser par le stand l'équipe Minardi qui vient de perdre à l'instant Alex Young sur rupture mécanique.
13:14 Le voilà ce drapeau bleu que l'on brandit.
13:18 Et on laisse passer Mika Salo et Alan McNeish, roule enroulé de Toyota.
13:24 Le ciel s'ensombrit.
13:27 Décidément quel grand prix à rebondissement.
13:30 Le ciel s'ensombrit.
13:32 Alors va-t-il pour autant y avoir quelques gouttes de pluie sur le circuit ?
13:37 On se prépare à ravitailler bien sûr c'était prévisible.
13:40 Il va quand même falloir à 25 tours de l'arrivée.
13:43 Là c'est vrai que la stratégie de l'équipe Williams nous dépasse quelque peu.
13:47 Nous épate j'allais dire.
13:49 Mais est-ce que c'est dans le bon sens ?
13:51 Alors qu'on a eu tout le temps d'effectuer un ravitaillement.
13:54 Pour évidemment perdre des places mais ravitailler avec une pénalité chronométrique minimale.
14:00 Et bien là on va payer l'addition maximale.
14:03 Alors en tout cas ça aura permis à...
14:08 Retour au stand pour Mark Weber.
14:11 C'est une pénalité.
14:14 Vous savez que c'est le nouveau type de pénalité où on ne s'arrête pas.
14:17 On repasse par la voie des stands.
14:19 Arrêt certainement pour Ralf Schumacher dans un premier temps.
14:24 Le voici le pilote allemand.
14:27 Là c'est assez incroyable qu'on n'ait pas profité du safety car.
14:31 Alors Rubens Barrichello en une bille 758.
14:35 Avec un tableau très rapide.
14:39 Mais enfin une cadence moins élevée que celle du début de l'épreuve.
14:44 Il était protégé de la présence de Michael Schumacher par Ralf Schumacher qui vient de passer au stand.
14:49 Ralf Schumacher qui se retrouve après 2-4 secondes.
14:52 3-9 exactement.
14:54 Il tourne exactement dans les mêmes temps que Rubens Barrichello.
14:58 Est-ce que Michael Schumacher va entamer la course poursuite sur son coéquipier.
15:04 Tenter de revenir sur lui.
15:06 Abaisser probablement une nouvelle fois le record du Tour.
15:09 Ou est-ce qu'il va y avoir à ce stade de la course des instructions pour figer le résultat.
15:16 Est-ce que les pilotes Ferrari vont faire autogoal.
15:20 Ou est-ce qu'ils vont figer et obtenir ou en tout cas chercher le résultat final.
15:27 C'est ce qui est très intéressant maintenant sur cette fin d'épreuve.
15:31 Le comportement de l'un par rapport à l'autre.
15:33 Et puis il faudra suivre aussi et observer le muret des stands.
15:37 Observer la réaction de Jean Todt et les instructions éventuelles.
15:43 Et lorsqu'on voit la qualité de la course de ce Grand Prix depuis le début du week-end de Rubens Barrichello.
15:51 Ce serait très très dur.
15:57 Une décision très difficile et un ordre très difficile à donner.
16:00 Absolument.
16:02 Et surtout qu'écart maintenant est de l'ordre de 4 secondes entre les deux hommes à 23 tours de l'arrivée.
16:08 Et que pour le moment, 10'200 pour Barrichello.
16:13 1'10 et 45'000 pour Michael Schumacher.
16:16 On a vu Yarno Trulli sur le K6 en interview qui disait qu'il a eu un problème mécanique.
16:21 Qu'il ignore totalement pas le moteur vraisemblablement disait-il.
16:23 Je ne sais pas ce qui s'est passé.
16:25 Un problème hydraulique.
16:27 C'est ce qu'on dit en général.
16:31 Ici on retrouve sur la piste Juan Pablo Montoya qui est actuellement 3ème.
16:37 A 8'30" de Barrichello et 4'7" de Michael Schumacher.
16:41 Montoya va également devoir repasser par le stand pour ravitailler.
16:46 C'est le seul à ne pas l'avoir fait jusqu'à maintenant.
16:48 La course poursuite a repris devant avec Rubens Barrichello qui attaque de nouveau.
16:53 Michael Schumacher aussi.
16:55 Ils ont repris leur cadence infernale.
16:57 C'est reparti.
16:59 L'escadrille des Ferrari est repartie en avant.
17:01 Regardez.
17:03 Il y a eux et les autres.
17:05 Puisque derrière Montoya alors que le signal du nouveau départ a été donné depuis quelques tours seulement.
17:10 Eh bien Montoya.
17:12 Et pourtant il fait des efforts.
17:14 Une 10'455 Montoya.
17:16 Villeneuve en 1'11" et 20'000.
17:18 Eh oui Villeneuve est 4ème.
17:20 Il faut le signaler consécutivement à l'arrêt de Ralph.
17:24 Et Patrick quand Montoya va s'arrêter il va se retrouver...
17:26 3ème.
17:27 Il est à 9'04" du Colombien.
17:30 Et effectivement il sera devant lui.
17:32 Mais il faudra qu'il repasse au stand une nouvelle fois.
17:35 Alors que le Colombien pourra aller au terme de cette course.
17:40 Et voilà définitivement les bonnes nouvelles Patrick pour Takuma Sato.
17:43 Vous le voyez la réponse de Jordan que nous avions cru comprendre tout à l'heure dans les propos d'Eddie Jordan.
17:49 Tout va bien pour le pilote japonais qui est assis et qui parle.
17:53 C'est un véritable miracle.
17:55 C'est ce qu'on peut dire.
17:56 Et nous on y rajoute quand même comme on l'a signalé tout de suite avec Patrick.
17:59 Les conditions de sécurité draconiennes qui ont été appliquées à ces Formule 1.
18:03 Tant pour ce qui concerne les chocs latéraux que pour ce qui concerne ce crash box qui a été positionné à l'arrière des monoplaces.
18:11 Précisément pour prévoir ce genre de contact.
18:14 Et bien c'est formidable.
18:16 Oui et puis tout autour de la tête du pilote aussi avec cet environnement du cockpit suite à l'accident de Carl Van Linger d'Ayrton Senna.
18:25 Même à l'époque on avait souligné cet aspect des choses.
18:28 Et bien on a progressé là aussi.
18:30 Et avec ce choc en arrière la tête a été malgré la non utilisation du système Hans protégée.
18:37 Je crois que c'est une bonne chose.
18:38 Les pilotes sont assis maintenant beaucoup plus bas.
18:41 Même si dans certains cas il est délicat de voir les roues avant et le museau de sa monoplace.
18:45 Et bien ça va dans le sens d'une meilleure sécurité accrue.
18:49 Voilà pour Juan Pablo Montoya.
18:51 Et bien ce sera le moment du ravitaillement.
18:55 Le seul et unique de ce Grand Prix.
18:56 Oui mais là il va y laisser des plumes.
18:58 Si vous me pardonnez l'expression.
19:00 Très logiquement il va se retrouver derrière Ralf Schumacher.
19:02 Évidemment il est cinquième.
19:04 Donc il va glisser au minimum au cinquième rang.
19:06 Et peut-être même au sixième et voire au septième.
19:08 Parce que Fisichella est à 3,3s de Ralf Schumacher.
19:11 Et Coulthard à 1,7s de Fisichella.
19:14 C'est ce que nous allons très rapidement savoir Patrick.
19:16 Voilà retour au stand.
19:21 La pénalisation entre guillemets lors d'un arrêt est de l'ordre de 23 à 25 secondes.
19:28 On va essayer d'effectuer un ravitaillement éclair.
19:30 Et on n'a pas changé de pneu si je ne m'abuse.
19:32 On n'a pas changé de pneu je crois bien.
19:34 Sur la monoplace de Juan Pablo Montoya.
19:37 Si j'ai bien vu.
19:38 Ce qui revient à dire effectivement qu'on n'avait pas opté.
19:41 Alors on va voir où il va se placer exactement.
19:43 Il lève là-bas.
19:44 Oui oui oui.
19:45 Ça c'est Coulthard non ?
19:46 Non c'est Ralf.
19:48 Alors.
19:49 Ouh là là.
19:50 Ravitaillement éclair de la part de Juan Pablo Montoya.
19:55 Et très très belle manœuvre là.
19:58 Et oui le fait de ne pas changer de pneumatique.
20:01 On a remis un splash littéralement.
20:03 Peut-être l'économie de carburant enregistrée derrière le safety car.
20:06 A permis de ne remettre qu'une petite giclée d'essence.
20:09 6 secondes 7.
20:10 C'est remarquable.
20:12 Enfin si ça tient jusqu'au bout.
20:14 En tout cas les pneumatiques de Montoya vont être dans un état après 71 tours.
20:19 Même si comme nous croyons le savoir ce ne sont pas la même qualité de gomme.
20:26 Allez avec Jacques Villeneuve.
20:29 Alors on va refaire un point sur les positions.
20:32 Mais normalement Villeneuve doit se retrouver 3ème si je ne m'abuse.
20:35 3ème Villeneuve.
20:36 4ème Montoya.
20:38 5ème Ralf Schumacher.
20:40 6ème Fisichella.
20:42 Ça doit donner ça.
20:44 Alors maintenant il faut voir quelle sera la cadence de Jacques Villeneuve.
20:49 Une 10'823 c'est son meilleur tour en course.
20:53 Mais il va bien sûr devoir passer au stand.
20:55 Quelle est la distance qui le sépare ?
20:57 Il a 13 secondes 8.
20:59 Ça c'était au tour précédent.
21:01 Montoya n'est pas encore passé.
21:02 Montoya est passé maintenant.
21:03 13 secondes 8 d'avance sur Jacques Villeneuve.
21:06 Il retrouvera une place derrière les deux pilotes Williams.
21:11 Logiquement et juste devant Fisichella qui est actuellement 6ème et Coulthard 7ème.
21:16 Alors si je ne m'abuse là aussi Fisichella a pris l'avantage sur Coulthard.
21:20 Je ne pense pas me tromper.
21:21 Oui Coulthard était 6ème tout à l'heure.
21:24 Alors devant Rubens Barrichello.
21:28 Avec un coup d'œil dans ses rétro à la sortie du dernier virage pour voir où se situe Michael Schumacher.
21:34 On se réplique Patrick.
21:36 Meilleur chrono dans le deuxième secteur.
21:38 Meilleur chrono absolu pour Barrichello.
21:40 1'09''598.
21:42 Le meilleur tour en course pour le Brésilien.
21:44 Et arrêt au stand maintenant de Jacques Villeneuve.
21:46 C'est important.
21:47 Il est 3ème.
21:48 Incroyable.
21:49 Partie 17ème.
21:51 Alors nul doute qu'évidemment on va réduire le ravitaillement au minimum.
21:58 Lui qui s'est déjà arrêté deux fois.
22:00 C'est son troisième arrêt.
22:01 Changement de pneumatique.
22:06 On lui remet des pneumatiques déjà usagées.
22:10 On a tout gratté.
22:13 Gratté des dixièmes par-ci par-là.
22:15 Le lève-vite à l'arrière n'était pas encore retombé.
22:19 Jacques Villeneuve était déjà en train de partir.
22:21 Regardez, il est dans les roues de Coulthard et Button.
22:25 C'est chaud.
22:27 La fin de tour, je ne sais pas quel va être le niveau de performance de la Baronda.
22:31 Mais je crois que les 18 derniers tours vont valoir le déplacement.
22:35 Si Jacques fait preuve, il n'y a pas de raison de la même combativité et surtout du même niveau de performance
22:40 que ce qu'il a fait depuis le début de ce Grand Prix.
22:43 Et Michael Schumacher, Patrick, c'est dixième après dixième qu'il grignote.
22:47 C'est lui le plus rapide dans l'absolu, dans le troisième secteur.
22:51 Et il ne grignote même pas un dixième de seconde à Barry Kello.
22:55 Là c'est vraiment le bras de fer entre les deux hommes de chez Ferrari.
22:58 Heureusement que nous avons cet enjeu formidable là pour la victoire.
23:03 Pourvu que nous le gardions jusqu'au bout.
23:06 En revanche, l'écart s'est creusé avec le troisième.
23:13 Le troisième qui est Montoya.
23:16 Montoya, tenez-vous bien à 33,5 secondes de Michael Schumacher.
23:20 Voilà cet arrêt au stand de Jacques Villeneuve.
23:23 Le pouce levé.
23:31 Le pouce levé, ça y est.
23:33 On évacue quand même, semble-t-il, Takuma Sato vers le centre médical.
23:38 Peut-être pour procéder à des radios.
23:41 Il est contrôle.
23:43 S'il faut quand même d'une luxation, d'une hanche.
23:46 En tout cas, Eddy Jordan nous a rassurés.
23:50 Le message nous a rassurés.
23:52 Je pense que bien sûr il n'y a plus de...
23:54 Et Michael Schumacher fait claquer le meilleur chrono en course.
23:57 Reprenant deux dixièmes de seconde dans ce tour à Barry Kello.
24:00 1'09''408.
24:02 Ça va être une lutte de tous les instants.
24:07 Barry Kello a pris l'avantage sur l'arrose de Frenzen.
24:10 Frenzen qui est actuellement onzième.
24:12 Et qui se retrouve à deux tours du leader.
24:15 Il y a laissé quelques plumes malgré tout, semble-t-il, Barry Kello dans ce dépassement.
24:21 Nous sommes à 16 tours de l'arrivée maintenant.
24:28 Et on va voir le verdict au tour suivant.
24:31 Il s'est fait bien inspirer par Frenzen qui s'est sportivement décalé sur la droite.
24:38 Je ne suis pas certain qu'il ait perdu trop de temps dans la manœuvre.
24:42 9'06'' pour 9'04''.
24:45 On va voir dans ce chrono.
24:48 Mais maintenant, Michael Schumacher va rencontrer le même obstacle.
24:53 Tout dépend pour lui à quel moment il aura à le dépasser.
24:58 C'est en bout de ligne droite.
25:00 Il va profiter de l'aspiration un petit peu.
25:02 Dans ce deuxième là, il perdra un petit peu de temps aussi.
25:06 Même si Frenzen lui a facilité les choses.
25:09 Schumacher freine à l'intérieur.
25:11 Ferme le rayon de son virage.
25:14 Et donc se relance un petit peu moins bien.
25:16 Voilà, automatiquement.
25:18 C'est un partiel médiocre pour l'Allemand.
25:23 Et l'écart reste de 3''4 avec Rubens Barrichello qui est toujours très performant dans le deuxième secteur.
25:30 C'est lui qui en est le record man.
25:33 Et à chaque fois que Schumacher l'améliore, Rubens Barrichello reprend le dessus.
25:38 Oui, il réplique.
25:40 Alors à 15 tours de l'arrivée, Rubens Barrichello, leader avec la Ferrari.
25:44 56 tours couverts.
25:46 Donc le dernier en 1'09''689.
25:48 Michael Schumacher a effectué le dernier tour en 1'09''679.
25:52 C'est même plus une bagarre à coup de dixièmes, c'est une bagarre à coup de centièmes de secondes.
25:57 Troisième position pour Juan Pablo Montoya, le Colombien de chez BMW Williams.
26:02 Mais à 35''30 de Michael Schumacher.
26:05 A noter qu'on n'a pas changé de pneumatique, si je ne m'abuse, sur la monoplace du Colombien lors de son seul arrêt extrêmement retardé.
26:14 Nouveau meilleur tour en course à l'instant pour Rubens Barrichello.
26:18 1'09''320, il repousse maintenant l'écart à 4''03.
26:22 C'est serré.
26:23 Il aura tout fait, ou il aura tout dit, ou tenté de tout dire, Rubens Barrichello aujourd'hui.
26:29 En tout cas, déjà depuis hier avec la pole, le record en course pour l'instant.
26:35 Parce que ce n'est pas fini. Et une course en tête depuis le début avec son illustre coéquipier sur les talons.
26:45 Sous la pression de celui-ci, il a résisté de manière impeccable et de main de maître.
26:53 Et on continue Patrick avec la bagarre terrible là qui oppose Jacques Villeneuve.
26:57 Actuellement 8ème à Button et Coulthard, juste devant lui.
27:01 Villeneuve, il le veut ce point, il ne s'est pas donné tout ce mal pour rien.
27:04 Il va aller le chercher maintenant.
27:06 Est-ce qu'on a mis suffisamment d'essence chez McLaren pour aller au bout sur ce ravitaillement anticipé ?
27:16 Probablement. On s'est arrêté assez tôt, mais comme on n'a pas vu dans toute la pagaille de la Safety Car,
27:25 le temps passé au stand au moment du ravitaillement, difficile à savoir quelle quantité d'essence a été mise.
27:32 Un petit peu déventé, Jacques à l'amorce de ce virage numéro 1.
27:37 Donc il a perdu un petit peu de temps.
27:39 Et là on retrouve maintenant Rubens Barrichello dans les roues de la Toyota d'Alain McNeish à qui il va prendre un tour.
27:46 Voilà c'est ça.
27:47 Rapport bleu agité par les commissaires.
27:50 4 secondes 3 d'avance. McNeish très correct, il se range bien à l'intérieur.
27:55 4 secondes 3 d'avance, c'est le capital à gérer pour Barrichello par rapport à Michael Schumacher.
28:01 Le troisième Montoya qui établit son meilleur tour en course en 1'10'372.
28:07 Ça évidemment c'est pour se préserver de Ralf Schumacher qui est derrière lui.
28:12 Voilà et sur K6 et maintenant sur K3, on a l'œil de la caméra pointé sur le stand Ferrari.
28:20 On guette le moindre signe en provenance des stands.
28:28 Les deux pilotes Ferrari qui depuis le début de la course sont au taquet.
28:36 Ah oui là on ne s'est pas économisé du tout.
28:40 Alors on a parlé des freins, on va en reparler un tout petit peu Patrick.
28:43 On va venir jusqu'au bout parce qu'avec le rythme d'enfer,
28:47 à l'exception évidemment de la dizaine de tours effectuées sous safety car,
28:50 mais menées par les deux pilotes depuis le début, on peut dire qu'on a tapé dans les freins là également.
28:55 Oui Nigel Stepney qui distribue des instructions à son équipe technique.
29:04 On reste vigilant et prêt.
29:06 P1 + 4s, c'est l'écart qui sépare Rubens Barrichello de Michael Schumacher.
29:16 Maintenant et nouveau meilleur tour en course pour Montoya et Ralf Schumacher
29:20 qui se battent également à coup de centième de seconde.
29:25 Une 10'311 pour Montoya, une 10'381 pour Ralf Schumacher.
29:30 Deux secondes d'écart entre les deux hommes de chez BMW Williams.
29:34 Rien n'est joué Patrick entre les rouges et entre les blancs et bleus.
29:38 Fisichella est cinquième, lui mais à 58,5s de Barrichello.
29:44 Seulement derrière Fisichella il y a Coulthard.
29:47 Coulthard qui est sixième à 1s2, mais que se passe-t-il chez Ferrari ?
29:52 C'est le deuxième arrêt programmé.
29:55 Alors attention, le deuxième arrêt programmé pour la Scuderia.
30:01 Qui va-t-on arrêter en premier ? Logiquement c'est bien sûr le leader,
30:05 Rubens Barrichello qui devrait passer au stand avec une avance chiffrée maintenant à 4s4 sur Michael Schumacher.
30:15 Alors Montoya qui est 37s derrière Michael Schumacher.
30:20 Tous les hommes sont là, ils sont en place. Il y en a bien quatre.
30:24 On a vérifié les pistolets.
30:29 Alors voilà c'est bien Barrichello que l'on arrête en premier.
30:36 Rubens dans la voie des stands maintenant, le leader de ce Grand Prix depuis le début.
30:41 Voilà.
30:44 A dix tours de l'arrivée pile.
30:47 Arrêt au stand du leader, le Brésilien Rubens Barrichello.
30:51 Un arrêt au stand qui permet bien sûr à Michael Schumacher.
30:54 Et voilà l'arrêt s'est très très bien déroulé.
30:57 6s2, aucun souci pour Rubens qui en profite même pour essuyer sa visière.
31:02 Et non, il n'a plus de tire-off apparemment.
31:04 Et oui, à court de tire-off.
31:06 Là c'est la paume de la main qui fait office.
31:09 Généralement ce n'est pas très très bon ce jeu de malheur.
31:12 Ça a pour conséquence d'étaler un petit peu les traces d'huile.
31:16 Mais enfin bon, il n'a pas eu beaucoup de places devant lui à suivre depuis le début.
31:20 On a mis quelques dépassements d'attardé ou de retardataire plutôt à faire.
31:26 Donc la visière probablement pas trop souillée.
31:30 Allez, on se prépare maintenant au ravitaillement pour Michael Schumacher.
31:34 6s2, on le rappelle tout à l'heure pour Rubens.
31:37 Barry Kello, Michael Schumacher qui logiquement devrait repartir largement devant le 3e.
31:42 Juan Pablo Montoya, voilà on sort les pneumatiques.
31:45 Nigel Stepney qui veille au grain.
31:48 Et voilà Schumacher qui infléchit sa trajectoire.
31:52 Comme il en a le secret au tout dernier moment.
31:55 Voici l'équipe technique toute prête à bondir.
32:00 Voilà.
32:02 Là aussi un balai bien réglé.
32:05 L'essence est faite.
32:07 Quelques petites secondes de perdu sur la remise en route.
32:15 Alors oui, Michael Schumacher sort des stands.
32:19 Et oui avec 4s4 d'écart évidemment.
32:22 Ça paraissait difficile que Schumacher ait été en mesure de combler ce handicap.
32:28 Et on va retrouver les deux monoplates sensiblement avec un écart similaire.
32:32 Voilà.
32:35 Voilà le leader Rubens Barry Kello à 9 tours de l'arrivée.
32:41 Ces deux arrêts au stand se sont bien déroulés pour l'équipe technique.
32:44 Oui, sans faute de la part de l'équipe technique.
32:46 Gestion parfaite.
32:48 Fonctionnement parfait pour l'instant.
32:52 Ils croisent les doigts.
32:55 Ils font leur prière.
33:01 Un peu de patinage.
33:03 Un petit peu trop de patinage.
33:05 Assez curieux.
33:07 Inhabituel pour Michael Schumacher.
33:09 On ne parle pas beaucoup.
33:11 Si on recherche les dixièmes de secondes ou les secondes.
33:14 Là il y a peut-être une demi-seconde de perdu.
33:17 Logiquement ça doit permettre à Montoya de se retrouver à environ une quinzaine de secondes.
33:25 Peter Sober qui a été voir Jean-Thode.
33:30 Ce n'était pas le moment pour...
33:38 Je ne sais pas quelle a été la nature de la conversation avec Jean-Thode et Rose Brown.
33:47 On discute.
33:48 Rose Brown est en train de communiquer.
33:51 Je ne sais pas si c'est avec Michael Schumacher.
33:55 En tout cas quatre secondes d'une d'écart.
34:00 C'est dire que l'avantage de Barrichello a été préservé à huit tours de l'arrivée.
34:05 Ça laisse logiquement à Barrichello la faculté de perdre s'il le souhaitait.
34:10 Et derrière Villeneuve qui fait toujours le baroud d'honneur pour essayer de revenir sur Button et Coulthard qui le précèdent.
34:15 Vous les voyez.
34:16 Mais c'est difficile.
34:18 Évidemment, il donne également tout ce qu'ils ont.
34:21 Oui, on disait qu'avec un peu plus de quatre secondes de capital à huit tours de l'arrivée,
34:26 et bien Barrichello peut être en mesure de laisser filer...
34:30 Oh non !
34:32 Enfin...
34:33 Une demi-seconde au tour.
34:37 C'est mathématique.
34:38 Je n'ai pas dit qu'il allait le faire.
34:40 C'est mathématique.
34:43 Il ne faut pas qu'il pense de toute façon.
34:46 Il ne faut pas réfléchir.
34:48 Il ne faut pas réfléchir.
34:50 Je vous rappelle jusqu'à sept tours de l'arrivée, et bien Rubens Barrichello ne compte qu'une seule victoire à son actif.
34:57 C'était à Hockenheim, aux commandes d'une Ferrari.
35:02 Éventuellement, la seule possibilité qu'il puisse de laisser filer un petit peu, c'est si Michael Schumacher reçoit les mêmes instructions,
35:09 et si les deux pilotes reçoivent ces instructions maintenant pour assurer le res vita.
35:14 J'ai l'impression qu'on a décidé, chez Ferrari, de les laisser hors des coudres jusqu'à la fin,
35:20 et de chasser ce nouveau doublé.
35:25 Cette équipe qui en a déjà...
35:27 C'est un record, un record de doublé.
35:29 Ça leur appartient.
35:30 Est-ce que ça sera dans cet ordre-là ?
35:32 Ça, effectivement, à vérifier.
35:38 Mais on n'en est pas là.
35:39 Il reste sept tours à parcourir, malgré tout, une trentaine de kilomètres.
35:42 Et sur un circuit piégeux, difficile, délicat.
35:47 Petit coup dans le rétro pour voir si l'écart est stabilisé.
35:51 C'est un classique.
35:52 Il y a le panneau, mais il y a aussi l'écart visuel.
35:56 C'est la sérénité.
35:58 Pour, apparemment, Rubens Marichello, même si c'est toujours dans un rythme très élevé,
36:04 19.815, et bien pour Schumacher, c'est 19.860.
36:10 De 3 à 7, on est passé à 3 à 8.
36:13 Ah oui, derrière Patrick, on ne le voit pas, mais c'est chaud également.
36:17 Entre Montoya et Ralf Schumacher, une 10.106, meilleur tour en course pour Montoya.
36:22 Meilleur tour pour lui, bien sûr.
36:23 Une 10.036, meilleur tour en course pour Ralf Schumacher.
36:26 Une seconde 4 entre eux, les deux jeunes loups de chez BMW Williams.
36:31 Ah là, c'est les courses comme on les aime.
36:34 Pas de cadeau, pas de consigne, à fond du début à la fin, pour les rouges et pour les blancs et bleus.
36:39 Et si on nous avait habitué, évidemment, à ce genre d'attitude chez Williams,
36:45 on a plaisir à le découvrir également chez Ferrari.
36:49 Giancarlo Fisichella, cinquième, avec Assetto Rossi, David Coulthard et Jacques Villeneuve.
36:58 Et pardon, Botton d'abord et Villeneuve après.
37:01 Et le Romain qui tient très bien sa place, qui va probablement lui donner un petit peu de baume au cœur
37:07 à la suite de ce début de saison difficile, de cet accident de Takuma Sato tout à l'heure.
37:13 Fisichella qui est vraiment un compétiteur hors pair
37:18 et qui a probablement pas mal de tristesse et d'amertume d'avoir dû quitter cette équipe Renault
37:27 mais pour lui, ça va le remettre en scène.
37:30 Allez, c'est le forcing pour Michael Schumacher maintenant, toujours dans le premier secteur.
37:35 Le meilleur temps absolu, 17 secondes 302, 1'09'927 au dernier tour pour Barrichello.
37:42 1'09'902, 25 millième d'écart, 3 secondes 8 d'écart entre les deux hommes
37:48 et là, Montoya et Ralf Schumacher, pratiquement roue dans roue.
37:51 Regardez le ponton côté gauche, là pour Ralf Schumacher, on voit des traces de roue sur son côté gauche.
37:58 Il y a eu frottement et puis il y a un grand panneau compact, c'est de l'autre côté,
38:04 qui sera très prochainement rejoint par Violette Pacquart.
38:07 On sait que les deux firmes ont fusionné et à partir de Monaco, on aura une nouvelle livrée sur les Williams.
38:15 On vous disait qu'il n'y avait pas de consigne chez Williams, et bien on en a l'illustration là maintenant
38:20 que Ralf a vraiment attention à Jean Toth.
38:23 Sur K6 apparemment, oui, peut-être quelque chose d'important.
38:27 À 4 tours de l'arrivée, Jean Toth toujours avec ses chronos, mais on le sait, c'est plus nerveux qu'autre chose
38:35 puisque les chronos, il les a comme nous sur le K7.
38:37 On le saurait à moi, n'est-ce pas ? Tendu et vigilant jusqu'à la fin, l'essentiel est fait, mais enfin, il y a encore 16 kilomètres.
38:48 Et si vous allez, voilà, regardez, ici, il actionne sa radio.
38:53 Ça c'est Ross Brown.
38:54 C'est un pilote côté gauche et un autre pilote côté droit. Ce sont deux radios différentes.
39:01 Alors, vous avez tout ce jeu sur le K6 en compagnie de Patrick Rivet.
39:06 Et puis nous en avons, vous le voyez, les meilleurs extraits naturellement sur le K3.
39:10 Le leader, c'est toujours Rubens Barrichello.
39:13 À maintenant 3 tours de l'arrivée dans quelques mètres seulement.
39:17 Voilà, 3 tours de l'arrivée pour Barrichello qui compte 2 secondes et demie.
39:22 Ah oui, Schumacher a haussé le ton. 1'09''298, meilleur tour en course.
39:28 Et Barrichello lui rend une seconde là sur ce coup.
39:31 1'10''209 pour Barrichello, 1'09''298 pour Michael Schumacher.
39:37 Regardez, l'écart visuellement se réduit entre les deux Ferrari à 2 tours et demie de l'arrivée maintenant.
39:46 Alors, est-ce que...
39:48 cette fin de course va être haletante jusqu'au bout ou pas ?
39:55 En revanche, entre Montoya et Ralf Schumacher, c'est toujours aussi chaud.
40:00 1'09''996 pour Montoya qui a réagi quand il a vu Ralf Schumacher dans son sillage.
40:06 Ralf en 1'10''531.
40:09 Le tout se déroule à une vingtaine de secondes des deux Ferrari.
40:14 Fisichella est toujours cinquième, Coulthard sixième, Button septième, Villeneuve huitième.
40:18 Et voilà, dans deux tours maintenant, voilà, Barrichello qui jette un coup d'œil dans son rétro.
40:28 1'10''313 pour Barrichello, 1'09''490.
40:33 Encore pratiquement une seconde de gagnée pour Michael Schumacher
40:36 qui n'est plus qu'à une seconde sept de Rubens Barrichello.
40:43 Oui, on vous le confirme sur votre écran.
40:45 A ce rythme là, il faut deux tours pour Michael Schumacher pour rejoindre Rubens Barrichello.
40:49 Deux tours, c'est précisément ce qui reste à couvrir, même pas d'ailleurs,
40:53 puisque là, eh bien, Barrichello a couvert à peu près la moitié de l'avant dernier tour.
40:58 Il se souviendra que c'était dans le dernier tour, l'an dernier, que la roque s'était produite.
41:09 Oui, que l'ordre était venu en disant...
41:13 Ça discute, hein ?
41:15 Il y a un peu de bruit qui communique.
41:16 Ça discute.
41:19 Est-ce qu'on va imposer à Barrichello ? Posons clairement la question.
41:25 Le fait de laisser gagner...
41:28 On lui passe un mot, eh oui, bien sûr.
41:30 On passe un mot, comme on se sait surveillé par les caméras de kiosque.
41:34 On passe un mot de Jean Todt à Rose Brown.
41:37 Est-ce qu'on va intimer l'ordre à Barrichello de laisser passer Michael Schumacher ?
41:42 Il n'y a plus qu'une seconde d'écart entre les deux hommes dans ce dernier tour.
41:46 Une seconde d'écart entre les deux hommes.
41:49 Est-ce que Barrichello, qui rejoint maintenant des pilotes attardés,
41:54 tous au moins retardataires, va devoir laisser passer son chef de file ?
41:58 Oh, l'écart se réduit terriblement.
42:02 Est-ce que Barrichello, dont on rappelle que le contrat a été reconduit chez Ferrari pour deux années supplémentaires,
42:08 2003 et 2004, ça n'était pas le cas il y a un an,
42:11 mais est-ce qu'on va produire malgré tout les mêmes effets ?
42:14 C'est ce que nous allons savoir.
42:16 En tout cas, ce qu'on peut dire, c'est qu'en trois tours, l'écart entre les deux hommes a fondu comme neige au soleil.
42:21 Est-ce que c'est volontaire de la part de Barrichello ou bien souffre-t-il d'un problème technique ?
42:26 Soit je dis chapeau, soit je dis scandale.
42:32 En tout cas, Michael Schumacher maintenant sur l'étalon de Rubens.
42:36 Barrichello à quelques centaines de mètres de l'arrivée.
42:38 Ce sont, semble-t-il, les deux Toyota de Salo et McNeish qui sont roue dans roue.
42:42 Voilà, Barrichello qui amorce le dernier virage maintenant, avec Michael Schumacher derrière lui.
42:48 Et là, les deux Ferrari qui franchissent la ligne. Je ne sais même pas qui a gagné.
42:53 Est-ce que ça a de l'importance ?
42:55 Oui, c'est Schumacher qui a gagné, bien sûr.
42:57 C'était un gag.
42:58 Eh bien voilà, je ne sais pas si c'est la plus belle victoire de Michael Schumacher.
43:03 Et Ralph Schumacher peut-être devant Montoya ?
43:05 Ce n'est pas impossible ça.
43:06 Non, non, non.
43:07 Non, non, chez Williams, il n'y a pas de consigne.
43:09 Il n'y a pas de consigne.
43:11 Donc, cinquantuitième victoire en Grand Prix.
43:15 Regardez comment ça s'est passé, comme l'an dernier.
43:17 Je suis désolé.
43:18 Comme l'an dernier, voilà, Barrichello qui dans les derniers mètres a laissé gagner Michael Schumacher.
43:25 Alors là, écoutez, vous allez chacun en penser exactement ce que vous voulez de cette affaire-là.
43:31 Pour ma part, et je pèse mes mots, je préfère ne rien dire.
43:35 Je pensais que c'était du sport.
43:37 Après la course qu'a menée Barrichello, après la séance calife qu'il a menée,
43:43 ne même pas lui laisser le privilège de remporter sa deuxième victoire en Grand Prix de Haute Lutte,
43:49 quand Michael Schumacher, je vous le rappelle, compte 44 points,
43:52 que son adversaire le plus pressant Montoya n'en compte que 23,
43:56 qu'on est au sixième Grand Prix de la saison, que l'on fait le doublé,
44:00 donc qu'on va totaliser 16 points au championnat constructeur,
44:03 pour porter le total à 66 points.
44:07 Bah écoutez, on n'a pas tous la même conception du sport.
44:11 Ça, c'est une certitude.
44:13 Alors, je sais, les fans de Schumacher vont me maudire, c'est pas grave.
44:17 Mais je ne suis pas certain que cette 58ème victoire de leur idole soit la plus belle.
44:23 Alors que c'est l'abandon pour Jacques Villeneuve.
44:28 Qui n'est pas passé sous le drapeau, ouais.
44:30 Alors, le classement, Michael Schumacher vainqueur.
44:33 Le panache, le panache, ça existe.
44:38 Je pense qu'avec cette, effectivement, domination de cette équipe Ferrari,
44:42 cette avance, on peut, c'est clair, être tranquille dans l'optique du championnat.
44:49 C'est un doublé sur le plan constructeur, pas de problème.
44:53 Les raisons d'état font qu'effectivement, et les engagements contractuels,
44:59 font que les ordres sont les ordres et qu'il faut les respecter.
45:03 Mais enfin, la direction générale, direction sportive, là,
45:08 vous allez me dire, c'est sans cœur,
45:12 mais on aurait peut-être pu accorder, après un tel effort,
45:18 après une telle qualité de travail, de pilotage, de constance,
45:25 depuis le début de l'année, à ce pilote.
45:30 On a un contrat de deuxième pilote.
45:32 Sondu.
45:34 En tout cas, Montoya, lui qui est un vrai sportif, vient féliciter Barrichello
45:38 pour cette superbe Grand Prix.
45:40 Moralement, c'est Barrichello qui l'a...
45:42 On va se mouiller, tant pis.
45:44 C'est Barrichello qui l'a remporté, ce Grand Prix, au plan moral.
45:47 Et Montoya ne s'y est pas trompé.
45:49 Michael Schumacher est un grand pilote, mais il n'a pas besoin de ça, d'un chien.
45:53 Il est capable d'aller les chercher sur le terrain, ses victoires.
45:56 Il n'a pas besoin qu'on fasse coucher son équipier par terre.
45:59 C'est pas la peine.
46:02 Tout le monde s'y fait.
46:04 Il était tellement facile de retourner la situation à son avantage,
46:10 dans l'optique de ce championnat du monde, sa valeur.
46:14 Regardez les doigts qui pointent vers le bas.
46:19 Il n'y a pas que nous.
46:20 Non, il n'y a que des déçus.
46:22 Regardez le visage de Barrichello, qui avait déjà reçu son salaire.
46:26 Il avait reçu ses deux ans de prolongation de contrat.
46:29 Et là, sur ses épaules, pèse sa condition de deuxième pilote.
46:33 C'est son choix.
46:35 Il le savait.
46:36 Il a une machine pour gagner, il a le talent pour gagner.
46:39 Eh bien non.
46:41 L'ordre venu des stands, comme l'an dernier, mais exactement la même histoire.
46:45 Sauf que l'an dernier, c'était pour la deuxième place.
46:47 Et regardez Ralph, qui ne sait plus quoi faire.
46:49 J'ai l'impression que Michael Schumacher, à un certain moment, a un peu hésité.
46:54 Jean-Luc, au sort, il était au dernier droit.
46:56 Il a hésité à passer.
46:57 Ils ont vraiment coupé leur élan, tous les deux, de manière importante.
47:01 Je me demande s'il n'a pas un peu hésité à passer.
47:04 Il pouvait filer un coup de patin et laisser Barrichello devant.
47:06 Oui, ça aurait été tout à son honneur.
47:08 Il n'avait qu'à lever.
47:09 Il avait 17,5 secondes d'avance sur Montoya.
47:12 Rien à craindre.
47:13 Il pouvait la laisser, cette victoire.
47:15 On a vu d'autres pilotes le faire dans le passé.
47:17 On a vu Ayrton Senna remercier notamment Gerhard Berger chez McLaren.
47:22 Chacun fait comme il veut.
47:24 En tout cas, nouvelle victoire.
47:27 Michael Schumacher avait fait de même avec Eddie Irvine en Malaisie à Sepang.
47:32 Oui, mais ces conditions étaient complètement différentes.
47:34 C'est Irvine qui jouait le championnat.
47:36 C'est complètement différent.
47:38 Michael Schumacher, 58ème victoire en Grand Prix.
47:42 La combien déjà ?
47:43 Ah oui, 5ème de la saison.
47:45 C'est ça.
47:46 En attendant, la 6ème, la 7ème et la 8ème.
47:49 Et voilà, vous voyez, tout le monde est déçu dans ce genre de situation.
47:52 Regardez, Barrichello qui en a gros sur la patate.
47:55 C'est la seule expression.
47:56 Montoya *** Barrichello pour le superbe contrat.
47:59 Et Schumacher, en grand champion qu'il est, je le répète.
48:02 Et c'est pas contre lui qu'on en a.
48:04 Regardez, oui, il monte sur la deuxième place.
48:06 C'est un petit peu tard.
48:08 Pour réagir comme ça, c'est un petit peu tard.
48:10 Il fallait planter les freins.
48:11 Tant mieux, bravo, mais enfin, c'est un petit peu tard.
48:13 C'est trop tard.
48:14 Sortons du bois, arrêtons la langue de bois.
48:16 C'était avant qu'il fallait le faire.
48:17 C'est tellement évident.
48:18 Manon, Manon.
48:20 Et oui, c'est liminalement qu'on entend, pourtant,
48:22 58ème victoire en Grand Prix de Michael Schumacher.
48:26 Il est parti.
48:28 C'est parti.
48:29 C'est parti.
48:31 C'est parti.
48:33 C'est parti.
48:35 C'est parti.
48:37 C'est parti.
48:39 C'est parti.
48:41 C'est parti.
48:43 C'est parti.
48:45 C'est parti.
48:47 C'est parti.
48:48 *Musique*
49:14 Y'a que des perdants dans cette histoire.
49:18 *Cris de la foule*
49:19 Allez, c'est la victoire de la Scuderia.
49:21 Celle-là, on ne pourra pas l'enlever.
49:22 La Scuderia qui domine le championnat du monde de Formule 1 2002.
49:26 *Musique*
49:35 149ème victoire et un nouveau double.
49:37 *Musique*
50:07 *Musique*
50:20 Vous voyez, et comme le disait Rubens Barrichello,
50:25 je disais,
50:26 *Musique*
50:49 Patrick Ette qui est en train de rajouter une couche par rapport à ce que nous disions en termes mesurés,
50:53 Patrick, est beaucoup plus dur que nous.
50:55 Il est en train de dire sur le K6, Patrick Ette,
50:57 que c'est carrément un scandale.
50:59 Qu'en 27 années de Formule 1, il n'a jamais vu ça.
51:02 Quand on est aussi fort que Ferrari pour produire une voiture de cette qualité,
51:06 que l'on a deux pilotes de cette valeur,
51:08 et bien on les laisse s'affronter jusqu'au bout.
51:10 On laisse le sport gagner,
51:12 comme Patrick Ette et l'équipe Williams l'a toujours fait.
51:15 Là, c'est vraiment, on va oser le dire, c'est vraiment pas la grandeur de Ferrari.
51:19 C'est peu de le dire.
51:21 Patrick Ette reprend aussi les propos formulés par Ron Dennis,
51:25 qui a vécu cet épisode et cette concurrence et cette domination avec son écurie
51:32 dans une certaine époque.
51:34 Bon, c'était le plan, c'était le plan mis en place.
51:37 On l'a respecté.
51:40 On a joué le jeu en attaquant du début à la fin de cette course,
51:45 en démontrant à la concurrence à quel point on dominait chez Ferrari.
51:50 Techniquement et sportivement, la concurrence, Rubens Barrichello a mené la cadence.
51:55 Il a mené la cadence qu'il voulait.
51:57 Il a imposé le rythme et il a imposé ce rythme à Michael Schumacher aussi
52:02 pour le laisser passer sur la ligne comme convenu à l'arrivée.
52:07 Ça va être très difficile pour les garçons de s'exprimer tout à l'heure.
52:11 Probablement pour Michael Schumacher de trouver les bons mots pour expliquer la situation.
52:16 En ce qui concerne Rubens Barrichello, c'est clair.
52:20 Maintenant, on aurait pu aussi faire du sandbagging.
52:25 C'est une autre affaire, c'est-à-dire Michael Schumacher devant,
52:28 Rubens Barrichello derrière et puis gérer la course du début à la fin
52:32 en préservant les monoplaces et en jouant la fiabilité.
52:36 Bon, on a attaqué quand même.
52:38 On a été au fond de la performance et on a eu un bel engagement
52:45 et un beau spectacle de la part de Barrichello jusqu'à 100 mètres de l'arrivée.
52:50 Oui, Michael, c'est bien ça, remettre la coupe à Rubens.
52:56 Mais c'était mieux le...
52:57 Je suis désolé, mais le pilote a sa décision, Patrick.
53:00 Tu le sais mieux que personne. Dans son cockpit, il peut faner aussi.
53:02 Au dernier moment, il peut laisser Barrichello remporter cette victoire.
53:05 C'est possible.
53:06 Oui, tout à fait.
53:07 Ça n'enlève rien au talent des pilotes et de l'équipe.
53:10 Voilà, Rubens Barrichello, Michael Schumacher, vous êtes au milieu.
53:16 Rubens, cette décision a été difficile à supporter. Comment c'est passé ?
53:22 J'ai l'expérience de cette situation.
53:26 Non, je ne plaisante pas.
53:28 C'est quelque chose que l'on m'a demandé de faire.
53:31 Donc j'ai respecté les ordres de l'équipe.
53:35 C'est dans mon contrat.
53:37 Donc je l'ai respecté.
53:39 En tant que pilote, vous avez gagné qu'une course. C'était peut-être la deuxième.
53:45 Je transverse une période très favorable dans ma vie.
53:53 Je suis un être humain meilleur, un meilleur pilote.
54:00 Ça n'a pas vraiment d'importance, tout ceci.
54:02 Ma détermination me permet de progresser.
54:06 Je ne m'arrête pas à ce genre de considération.
54:10 On a vu que Michael m'a donné le trophée.
54:13 C'est celui que je ramène chez moi ce soir.
54:16 C'est ce qui me convient.
54:18 C'était une stratégie très pointue.
54:22 Vous êtes arrêté deux fois.
54:25 C'était une stratégie de Ross Brown.
54:28 Excellente, oui.
54:30 La forme de voiture était parfaite.
54:33 L'ensemble, les pneus, le moteur, c'était parfait.
54:39 On a pu se batailler depuis le début à la fin de l'épreuve.
54:44 J'ai pris beaucoup de plaisir.
54:47 Je voudrais remercier toute l'équipe sur le plan technique de ce qu'ils m'avaient donné.
54:52 J'ai attaqué sans arrêt. J'avais un équilibre parfait.
54:56 Les freins et les pneumatiques, après, j'ai été très prudent.
55:02 Le premier prix en Austrie complète le tournoi.
55:06 C'est évident que vous n'avez pas réussi ici.
55:10 C'est évident.
55:12 C'était une décision du team.
55:16 J'étais impliqué dans la situation.
55:20 Pour le championnat, c'était plus disputé que cette année.
55:24 Je n'y pensais pas.
55:27 Je ne pensais pas que ça allait être la stratégie de l'équipe.
55:32 On m'a dit que je ne suis pas très heureux.
55:38 Très honnêtement.
55:41 On regarde les ambitions du team.
55:45 On doit sécuriser ce championnat.
55:48 On ne sait pas ce qui va se passer dans les prochaines épreuves.
55:52 A partir de là, Bruce Benz a fait une course extraordinaire.
55:58 Il a été devant tout le week-end.
56:02 Son geste.
56:05 C'est un travail qu'on doit faire ensemble.
56:11 Les relations qu'on a, on peut dire,
56:15 à partir d'un certain seuil.
56:18 Il l'a fait de manière naturelle.
56:21 Ça a été difficile pour lui.
56:24 Je n'apprécie pas cette victoire.
56:27 Qui fait ce genre de décision ?
56:31 Ça vient de Ferrari.
56:35 C'est un peu comme un mot de paix.
56:39 C'est le personne qui a investi le plus de temps possible.
56:45 Je ne sais pas, mais je pense que le team a investi beaucoup d'argent.
56:51 Imaginons qu'à la fin, ce n'est pas assez.
56:55 Je n'ai pas assez de points.
56:58 On a toujours eu cette philosophie.
57:01 Je pense que c'est une bonne idée.
57:04 Certains aiment ça, d'autres n'aiment pas.
57:08 Aujourd'hui, je me sens un peu désolé.
57:12 Ça a joué en ma faveur.
57:15 Je suis sûr que la manière dont Rubens a conduit
57:20 lui permettra de remporter d'autres victoires.
57:24 Je pense que c'est une bonne idée.
57:28 Je pense que c'est une bonne idée.
57:32 Je pense que c'est une bonne idée.
57:36 Quand le championnat sera joué, on pourra enfin faire de la course.
57:41 Je crois qu'il restera quelques courses.
57:45 Il a eu la sortie du scepticard.

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