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00:00:00 TF1 présente le concours Top Tour.
00:00:03 Pendant le Grand Prix, vous verrez apparaître à trois reprises ce signal Top Tour.
00:00:10 Pour jouer, notez le nom du pilote ayant réalisé le meilleur tour en course lors de l'apparition de chaque signal
00:00:15 et reportez-le sur le bulletin que vous trouverez dans le réseau de notre partenaire ou sur papier libre.
00:00:20 Envoyez votre réponse à cette adresse avant vendredi minuit ou tapez 3615-TF1.
00:00:26 Speedy offre aux gagnants du dernier concours Top Tour quatre pneus neufs,
00:00:30 la remise en état des freins de son véhicule, une vidange huile de synthèse et trois jours à New York pour deux personnes.
00:00:36 A tout de suite pour le Grand Prix avec Speedy.
00:00:52 Toute la Formule 1 avec Elf Compétition, l'huile championne du monde.
00:00:57 Ici Franck Orchamp, bienvenue à ceux qui nous rejoignent sur TF1 en ce moment,
00:01:13 c'est-à-dire à moins de cinq secondes du départ du tour de formation du Grand Prix de Belgique.
00:01:21 Franck Orchamp, un circuit royal, un circuit grandiose qui va accueillir ce qui s'annonce comme la plus belle manche de ce championnat 95.
00:01:31 Et vous savez pourquoi ? Sur la grille de départ, les deux Ferrari en première ligne,
00:01:36 Berger qui veut fêter son anniversaire, qui veut fêter ses 36 ans,
00:01:40 allez-y à ses côtés, qui veut faire sa fête à Berger si vous me permettez cette expression.
00:01:45 Et puis les deux autres protagonistes du championnat du monde, Breleguet, Demonil à la 8ème place de la grille et Michael Schumacher à la 16ème place.
00:01:54 Et puis j'allais l'oublier, Mika Hakkinen en 3ème position qui va sans doute jouer les troubles faites.
00:02:01 Alors Alain Prost, ça fait beaucoup tout ça.
00:02:03 Oui, ça fait beaucoup et vous n'avez pas parlé bien entendu des conditions météo qui vont encore chambouler un peu tout ce programme déjà très réjouissant.
00:02:11 Pour l'instant, la piste est sèche et totalement sèche.
00:02:13 Tout le monde est en pneus slick, mais à cet endroit, sur le circuit de Spa-Francorchamps, il y a beaucoup d'averses,
00:02:21 beaucoup de possibilités de pluie, non pas peut-être une grosse pluie, mais des averses sur un endroit éloigné du circuit.
00:02:29 Donc beaucoup de problèmes avec un avantage bien entendu pour les Ferrari, non seulement par rapport à leur position,
00:02:34 mais aussi parce que ce sont des voitures qui se sont avérées depuis le début de l'année, très très performantes sur sol mouillé.
00:02:39 Et bien entendu, s'il se mettait à pleuvoir pour remonter tout le paquet avec des problèmes d'aquaplaning, mais surtout de visibilité,
00:02:46 ce serait au détriment des deux leaders du championnat qui sont Schumacher et De Maniel.
00:02:50 Et bien voilà qui relance toute la situation. Ce matin au warm-up, Johnny Riff, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:02:56 Et bien ce matin au warm-up, il pleuvait, la piste était détrempée contrairement à l'état dans lequel elle se trouve actuellement,
00:03:02 puisqu'elle est complètement sèche. Et Jean Alési ne pouvait pas laisser passer une belle occasion de se mettre en évidence
00:03:08 lors du rodage, sautant de sa voiture de réserve à celle de course. Il a été aussi brillant avec l'une qu'avec l'autre Ferrari,
00:03:15 jusqu'au moment où le moteur de l'une des deux a cédé malheureusement.
00:03:19 Espérons que les ennuis de moteur qui l'ont condamné samedi à n'accomplir que 5 tours en 2 séances d'essai,
00:03:24 et qui l'ont encore accablé ce matin, ne se répéteront pas aujourd'hui.
00:03:28 Autre pilote encouragé par sa prestation sur le mouillé ce matin, De Maniel,
00:03:32 qui dit n'avoir pas eu une Williams au Sud d'Auxil de tout le week-end jusqu'à ce matin.
00:03:39 Donc les temps du rodage on peut les rappeler Jean-Louis. Alési 2 minutes 16'229, De Maniel 2 minutes 16'339,
00:03:49 une toute petite différence entre Alési et De Maniel. Schumacher est également 2 minutes 16' avec 710 millième,
00:03:56 Coulthard un peu plus en frais, 2 minutes 17'081, Akinen 2 minutes 17'412 et Barrichello 2 minutes 18'326.
00:04:05 On précise en ce qui concerne ces deux derniers que McLaren et Jordan avaient choisi de rouler avec des réglages mixtes
00:04:11 dans la perspective d'une alternance de pluie et d'éclaircies, ce qui a l'air de devoir être le cas.
00:04:16 Très rapidement les chiffres de ce Grand Prix pour nos amis statisticiens,
00:04:19 c'est la 575ème épreuve du Championnat du Monde depuis sa création en 50.
00:04:24 Le Grand Prix de Belgique est la 11ème épreuve du Championnat 95 et on va partir pour 44 tours de 6,974 km,
00:04:34 c'est-à-dire un Grand Prix de 306 km et 856 m.
00:04:39 On a remarqué au moment où la grille était en train de se mettre en place que Schumacher a une caméra dans l'aileron de sa Benetton Renault
00:04:48 et voilà qui va être très sympathique à suivre au moment où je pense Schumacher va attaquer sa remontée,
00:04:53 c'est-à-dire bientôt dans quelques secondes Alain.
00:04:55 Oui, peut-être pas tout de suite, c'est-à-dire peut-être pas avant le virage de la source qui est un virage très périlleux,
00:05:01 non seulement pour les voitures en première ligne mais surtout pour le gros du peloton,
00:05:05 donc je ne pense pas que Schumacher prendra d'énormes risques pour doubler tout de suite
00:05:09 mais on peut s'attendre déjà à des dépassements assez nombreux pendant le premier tour.
00:05:14 À gauche sur votre écran, Gerhardt Berger, l'homme qui est en pole position, le drapeau vert.
00:05:20 À droite, Jean Alési avec une Ferrari légèrement braquée vers l'intérieur de la corde.
00:05:27 Le rouge, attention, démarre au vert. Berger qui cire, Akinen qui tente de s'infiltrer.
00:05:33 Jean Alési est parfaitement parti devant Johnny Herbert.
00:05:37 Attention à l'embouteillage ici, attention aux accrochages.
00:05:40 Demoni s'est fait toucher, il s'est fait toucher par derrière.
00:05:44 J'espère que ce n'est pas grave.
00:05:46 Et Herbert qui se mesure à Jean Alési.
00:05:48 Tout de suite à l'attaque.
00:05:50 Au pied du rédillant.
00:05:52 Et Jean a tenu bon.
00:05:54 Formidable départ de Jean Alési, il a tenu bon.
00:05:58 On va voir comment réagit le moteur Renault dans l'inspiration de la Ferrari.
00:06:02 La Vénéto sera peut-être amenée à dépasser.
00:06:04 Berger qui déboîte aussi au large.
00:06:06 Alési qui tient à l'intérieur. Berger qui cherche à passer à Akinen aussi.
00:06:09 Et Herbert sur un freinage, passe à l'extérieur.
00:06:13 Et bien ça démarre et ça promet.
00:06:15 Berger en tête, Alési deuxième, Berger troisième.
00:06:18 Alors qu'on va descendre maintenant vers un double droite assez serré, un 180 degrés.
00:06:24 Et puis ça va être la libération de tous les chevaux vers le grand double gauche du Pouhon.
00:06:30 Et donc les deux Ferrari ont déjà perdu leur leadership.
00:06:36 Et Johnny Herbert, vainqueur du Grand Prix de Grande-Bretagne,
00:06:39 qui conduit ce Grand Prix de Belgique, il lui imprime une cadence.
00:06:43 Les Ferrari pourront-elles suivre cette cadence tant que la piste est sèche ?
00:06:47 Et bien c'est la question pour ce début de course.
00:06:49 Un retournement de situation par conséquent, puisque je vous rappelle que Johnny Herbert
00:06:53 n'était pas qualifié au terme de la première journée d'essai vendredi,
00:06:58 car il avait eu un accident lors des essais libres.
00:07:01 Et bien c'est un bon retournement.
00:07:03 On regarde le freinage au comble avec Herbert qui passe à l'extérieur en bloquant ses roues.
00:07:11 Magnifique freinage, Alési a eu du mal à contrôler également.
00:07:14 C'est-à-dire que c'était extrêmement tangent entre les deux Ferrari et la Benetton Renault,
00:07:20 celle qu'on n'attend pas bien entendu, qui est celle de Johnny Herbert,
00:07:23 le vainqueur du Grand Prix de Grande-Bretagne.
00:07:25 Attention ici, l'arrêt d'autobus.
00:07:27 Et tout le monde se resserre pour ce freinage.
00:07:29 Mark Blundell, Eddie Irvine.
00:07:31 Je cherche Schumacher, le voici.
00:07:34 Voilà, Schumacher n'a pas pris beaucoup de risques le premier tour, tout à fait normal.
00:07:38 Il a déjà doublé quelques voitures, ce qui est suffisant.
00:07:40 Alors qu'on a vu Desmond, il serait bien de revoir un peu le départ.
00:07:43 Il s'est fait légèrement toucher.
00:07:45 Voilà Schumacher qui a dépassé Jordan.
00:07:47 Attention, c'est Akinen en tête à queue, absolument.
00:07:51 Il va repartir dans le tas s'il n'a pas calé.
00:07:53 Herbert en tête devant Alési à 3/10.
00:07:56 Berger 4, il a calé Akinen.
00:07:59 Et c'est fini pour lui, il démonte son volant.
00:08:02 La position de Schumacher, il est 13ème.
00:08:04 Il attaque Dejean dans la ligne droite, il déboîte, il fait l'intérieur, va-t-il freiner plus tard ?
00:08:09 Oh, le réalisateur !
00:08:11 Dommage qu'on voit ça.
00:08:12 Il est passé, Jean est passé.
00:08:14 Il est passé alors que c'était le...
00:08:15 Dans le même freinage où Herbert a passé.
00:08:17 Oui, bien sûr.
00:08:18 Il est repassé.
00:08:19 Et il est repassé.
00:08:20 Donc, je vous rappelle les positions.
00:08:21 Damon Hill 6ème, Michael Schumacher 13ème.
00:08:24 Et Berger attaque.
00:08:25 Il ne passe pas.
00:08:26 Là c'est difficile d'attaquer ici dans ce 180°.
00:08:29 Il a tenté sa chance Berger.
00:08:30 Mais bien sûr que Gerhardt voit la Ferrari d'Alezy partir devant.
00:08:34 On revoit le freinage.
00:08:35 Le même freinage que tout à l'heure.
00:08:36 La même position pour les deux voitures.
00:08:38 Tout à l'heure, Herbert à l'extérieur a pris l'avantage.
00:08:40 Et maintenant, à l'intérieur, Alezy prend sa revanche.
00:08:42 Et il reprend la tête du Grand Prix de Belgique.
00:08:44 Oui, j'ai beau essayer de conserver mon calme.
00:08:46 Alezy, moi je le trouve en tout guettement dans son pilotage à chaque fois.
00:08:49 C'est vraiment...
00:08:50 C'est deux beaux dépassements.
00:08:52 Certainement qu'il est sorti un peu plus vite de l'eau rouge qu'Herbert.
00:08:56 Et prenant aussi l'aspiration derrière la Benetton.
00:08:59 Il a pu dépasser.
00:09:00 Il a pris un tout petit peu d'avance dans la descente.
00:09:02 Oui, je pense que tout seul là devant, il va être un tout petit peu plus performant.
00:09:05 Maintenant, l'intérêt c'est de voir si les Williams vont pouvoir...
00:09:08 Alors qu'on voit Kinnen qui revient.
00:09:09 Ça va être une énorme déception.
00:09:11 Parce qu'il est parti en tête avec eux tout seul.
00:09:13 Il est déséquilibré.
00:09:14 Vous savez, par cette petite rigole...
00:09:15 C'est un peu le piège.
00:09:17 C'est passé chaud avec une...
00:09:19 C'est une mauvaise démo qui a dû en profiter peut-être, je ne sais pas, pour dépasser Coulthard.
00:09:24 En tout cas, c'est une énorme déception, je pense, pour McLaren et Mercedes.
00:09:27 Parce qu'ils s'attendaient vraiment à un très beau résultat aujourd'hui.
00:09:30 Et Alési fait le trou.
00:09:31 Il avait 3/10 de retard sur Herbert à l'issue du premier tour.
00:09:35 On va attendre qu'il franchisse la ligne de chronométrage.
00:09:39 Attention, s'attaque chaud.
00:09:40 Attaque de Demonil.
00:09:42 À la source.
00:09:44 Et Alési a pris 1 seconde et 3/10 maintenant à Herbert.
00:09:48 Un point sur le placement.
00:09:49 3 berguers.
00:09:51 Je regarde l'attaque dans le rédillon.
00:09:54 C'est toujours très étangeant.
00:09:56 Coulthard.
00:09:57 5 Hill.
00:09:58 6 Blundell.
00:09:59 7 Irvine.
00:10:00 8 Panis.
00:10:01 Et les drapeaux des typhosis qui s'agitent naturellement.
00:10:03 9 Brundell.
00:10:04 10 Schumacher.
00:10:05 11 Frenzel.
00:10:06 12 Barrichello.
00:10:07 13 Salo.
00:10:08 14 Bouillon.
00:10:09 15 Katayama.
00:10:10 16 Lamy.
00:10:11 17 Badoea.
00:10:12 18 Inoué.
00:10:13 19 Papis.
00:10:14 20 Montemigny.
00:10:15 21 Diniz.
00:10:16 22 Moreno.
00:10:17 23 Lavaggi.
00:10:18 Johnny.
00:10:19 On était curieux de voir dans la montée rectiligne comment la Williams-Renault de Coulthard,
00:10:22 car c'est Coulthard qui avait attaqué Berger à la source,
00:10:25 comment la Williams-Renault à bord de laquelle nous nous trouvons se comporterait par rapport à la Ferrari.
00:10:29 Mais il était tellement près de Berger dans le rédillon de l'eau rouge qu'il s'est un petit peu fait décramponner.
00:10:34 Il a été sorti de l'aspiration et il n'a pas pu revenir sur la Ferrari dans la montée.
00:10:37 Il est très difficile de rester derrière une voiture vraiment collée dans sa boîte de vitesse dans l'eau rouge
00:10:41 dû aux turbulences aérodynamiques.
00:10:44 Et puis peut-être que les Ferrari, me semble-t-il, peut-être encore plus celle de Berger,
00:10:49 ont peut-être pris l'option d'une charge aérodynamique un peu plus importante.
00:10:54 Ils sont moins vite en vitesse de pointe, par contre, ils ont l'air plus compétitifs, notamment en l'eau rouge.
00:11:00 Et dans toutes les courbes de circuit, Dieu sait qu'à Francorchamps, il n'en manque pas.
00:11:05 Il prend une belle avance Jean Lézy et Herbert aussi avec plusieurs longueurs là-bas on voit,
00:11:09 alors que c'est Berger qui mène le groupe de chasse.
00:11:12 Le voici avec Coulthard et il déjà bien revenu, le sixième étant Blundell, le cintième Hervagne.
00:11:18 Une cadence infernale, le freinage à l'arrêt d'autobus, Berger qui contient cette fois les deux Williams Renault.
00:11:28 Et puis derrière c'est un petit peu le trou.
00:11:32 L'attaque toujours, attention, Coulthard va essayer de passer, il l'est passé, c'est fait.
00:11:40 Et c'est maintenant Demonil qui va mettre la pression sur les épaules de Berger
00:11:45 qui manifestement est moins rapide que Jean Lézy.
00:11:51 On va à Paris et on se retrouve après ces quelques mots de publicité.
00:11:55 Retour à Francorchamps dans le cinquième des 44 tours du Grand Prix.
00:11:59 Pierre Van Vliet tout de suite, un point sur la météo.
00:12:02 Eh bien c'est très simple, le ciel s'obscurcit, le vent souffle, il fait plus frais,
00:12:07 quelques gouttes de pluie déjà sont tombées,
00:12:09 cela signifie que les changements de pneus pourraient intervenir plus tôt que prévu.
00:12:13 Mais pour l'instant la piste n'est pas encore assez humide que pour justifier ces changements.
00:12:18 Eh bien pendant ce temps-là c'est Johnny Herbert qui a pris la tête car vous l'avez vu,
00:12:22 Jean Lézy a mis pieds à terre à la suite d'un problème probablement de suspension sur sa Ferrari.
00:12:29 Il était en tête à l'issue du troisième tour lorsqu'il est rentré dans les stands,
00:12:36 alors que là nous sommes à bord de la voiture de Schumacher.
00:12:39 Et il est rentré dans les stands, Jean Lézy le voici au ralenti.
00:12:43 Les mécaniciens ont cru qu'il s'agissait d'une crevaison, on a mis rapidement un slick
00:12:47 et vous voyez que le pneu avant gauche décolle,
00:12:50 cela veut dire que quelque part il y a une suspension effondrée ou bien une biellette cassée
00:12:56 sur la Ferrari de Jean Lézy qui aura mené d'une façon extraordinaire ce Grand Prix de Belgique
00:13:02 avant d'une fois de plus d'être trahi par le mauvais sort.
00:13:08 Et là on revient sur la course en direct où vous avez ici devant vous Herbert et Coulthard
00:13:13 en train de s'expliquer, cette fois au courant mais il a perdu.
00:13:16 - Tête à queue de Herbert. - Tête à queue, il a essayé de résister
00:13:18 - Il va repartir, il va repartir. - une fois de plus à Coulthard, mais ça n'a pas marché.
00:13:22 Et c'est donc Coulthard qui est en tête maintenant devant il sans doute et Berger qui n'est pas encore passé.
00:13:29 Pierre Van de Vitte lui va aller directement au renseignement du côté de la Scuderia Ferrari
00:13:35 pour voir ce qu'il est advenu de Jean Lézy, quel a été son problème.
00:13:40 Alors que nous avons rebondissement sur rebondissement puisque Lézy s'étant arrêté,
00:13:45 Herbert est passé en tête et puis Herbert, voici les images,
00:13:49 et bien il a essayé de résister autant que faire se peut au freinage de Coulthard
00:13:54 mais c'était trop, beaucoup trop et ça l'a envoyé en tête à queue irrémédiablement
00:13:58 et donc David Coulthard et sa Williams Renault sont en tête du Grand Prix de Belgique.
00:14:03 Les deux Williams Renault sont en tête devant la Benetton Renault de Johnny Herbert
00:14:08 et Berger est quatrième, donc trois Formule 1 moteurs Renault en tête du Grand Prix.
00:14:12 Les Ferrari que l'on attendait dans ce Grand Prix de Belgique, voici le tête à queue de Johnny Herbert
00:14:19 qui repart aussitôt, il fait un 360°, il remet les chevaux, il a la petite piste d'accès au circuit lui-même
00:14:25 et s'est présenté sur ses roues.
00:14:27 Et bien c'est un rebondissement et malheureusement pas bon pour les Ferrari mais excellent.
00:14:34 Encore un tête à queue de Herbert et qui bloque Blundell et Irvine en profite et Schumacher aussi.
00:14:40 Ça n'arrête pas, ici on était à l'arrêt d'autobus, alors le nouveau classement du Grand Prix de Belgique
00:14:48 après cette nouvelle figure d'Herbert est le suivant, un Coulthard, deux Hill, trois Berger,
00:14:55 quatre Irvine, cinq Schumacher, six Herbert.
00:14:58 Vous voyez qu'en un tour, Herbert a dégringolé de la première à la sixième place.
00:15:03 Et Schumacher qui est cinquième ne compte que 9,4 secondes de retard sur le leader,
00:15:07 autant dire qu'il est revenu dans la course Schumacher.
00:15:09 Complètement, puisque l'écart c'est Hill à 1,4, Berger à 8,2, Irvine à 8,9, Schumacher à 9,4
00:15:17 et derrière après Herbert à 12,7 mais deux têtes à queue, c'est quand même beaucoup, on revoit la scène au ralenti.
00:15:24 Là c'est à l'arrêt d'autobus et naturellement Blundel a été bloqué, on l'a vu.
00:15:30 Et quand on dit que Schumacher est à 9 secondes du leader, il faut aussi préciser qu'il est à 1 seconde de Berger
00:15:36 qui est troisième, c'est-à-dire qu'il est tout prêt d'être en position d'accéder au podium.
00:15:41 Et Coulthard attaque, meilleur tour en course, David Coulthard de 1'55.790.
00:15:46 Pierre-Brandevit devant le cheval cabré.
00:15:48 Oui Jean-Louis, un petit mot de Jean, allez-y, c'est une crevaison qui l'a contraint à rentrer au stand
00:15:53 mais malheureusement la suspension était quelque peu endommagée, ce qui explique l'abandon de Lavingenet dans tout début de course de ce Grand Prix, malheureusement.
00:16:00 C'est une information importante alors que nous avons ici Schumacher qui est aux prises avec Eddie Irvine, Jordan Peugeot contre Benetton Renault.
00:16:12 Schumacher qui vise la quatrième place du pilote irlandais, Herbert toujours sixième, Pani 7, Blundell 8, Brandel 9, Barichello 10, Frenzen 11, Michalsalo 12 et Boullion 13 qui a gagné une place par conséquent.
00:16:32 Le cassement au septième tour de course avec moins de deux secondes entre David Coulthard et Damon Hill.
00:16:43 David Coulthard qui s'était révélé l'année dernière, hier précisément, un an sur ce circuit où on l'avait vu alors qu'il en était à son deux ou troisième Grand Prix,
00:16:52 où on l'avait vu mener la course à plusieurs reprises et qui de nouveau se retrouve très très à l'aise sur ce circuit extrêmement sélectif, extrêmement exigeant.
00:17:03 La cadence augmente, on voit que tous les pilotes ont pris le repère, tout de suite un jeu top tour pour savoir qui est le pilote en piste le plus rapide.
00:17:20 Et 36 km/h, code TF1 pour jouer, on revient à la bagarre pour la quatrième place alors qu'on se prépare chez Benetton-Renault et que du côté de la météo, ça a l'air de tenir le coup.
00:17:36 Certes c'est très très sombre, extrêmement sombre même, mais la pluie n'est pas encore au rendez-vous.
00:17:42 Tout à l'heure, quelques gouttes comme nous l'a signé les Père Grand Vite et puis vous voyez, ça s'est calmé.
00:17:47 Schumacher qui talonne Erwain, qui va lui disputer la quatrième place.
00:17:51 Erwain qui n'est pas très très loin de Berger, Erwain au volant de la mieux placée des deux Jordan Peugeot.
00:17:56 Erwain est quatrième et Marichello est dixième sur l'autre Jordan Peugeot.
00:18:00 Très proche, Schumacher peut-être un peu trop proche, attention ne pas se dévanter Alain.
00:18:05 Non, il n'y a pas de problème, mais simplement il perd à peu près deux secondes au tour quand il est derrière Erwain.
00:18:10 Par rapport à ce qu'il était capable de faire tout à l'heure, peut-être tout seul, Coulthard tourne en une 54.4
00:18:16 et Schumacher en dernier tour une 57.7.
00:18:18 Donc il a du mal à être très proche pour pouvoir le dépasser, mais assez pour être un peu moins performant,
00:18:24 c'est-à-dire pour subir les problèmes aérodynamiques.
00:18:28 À l'attaque du freinage de l'arrêt d'autobus, c'est magnifique à voir depuis l'aileron.
00:18:35 Vous êtes placé assis, position inconfortable, sur l'aileron avant de la Benetton-Renault de Schumacher.
00:18:41 Erwain qui résiste tant et plus, nouveau meilleur tour en course pour David Coulthard d'une 54.322.
00:18:49 La descente est maintenant de l'eau rouge, attention le rédillon, compression.
00:18:56 Et là la Benetton doit avoir un avantage en tenue de route sur la Jordan,
00:19:02 on voit qu'elle s'est légèrement rapprochée à la sortie du rédillon.
00:19:05 On va voir si dans la montée le moteur Peugeot peut résister au Renault.
00:19:09 On va voir tout de suite le freinage, Erwain prend son trajectoire.
00:19:13 Trop loin encore.
00:19:15 Un peu loin, peut-être que Schumacher lui aussi a pris l'option de charger un peu la voiture en fonction des conditions météo.
00:19:22 On ne dirait pas vraiment, voir l'aspect des ailerons.
00:19:24 On ne dirait pas exactement, mais en tout cas il n'est pas hyper performant,
00:19:27 il a encore perdu presque trois secondes dernier tour.
00:19:30 Alors Alain, je pense qu'il faut expliquer,
00:19:32 beaucoup d'ailerons c'est pour la pluie,
00:19:36 deux ailerons c'est pour la vitesse et mix c'est un peu entre les deux.
00:19:39 On prévoit du mauvais temps.
00:19:41 Bien entendu, et là on parle de millimètres sur une équerre par exemple,
00:19:46 ou on parle d'un demi-degré sur un braquage d'aileron,
00:19:49 mais plus l'aileron est braqué, plus vous avez de l'appui aérodynamique.
00:19:52 Bien entendu, moins vous êtes véloce en ligne droite.
00:19:55 Il s'agit, je dirais pour une petite équerre de 2-3 mm sur un aileron arrière,
00:20:01 d'une différence en ligne droite minimum 4-5 km/h,
00:20:06 ce qui n'est peut-être pas beaucoup pour une voiture de série,
00:20:09 mais pour une Formule 1 ça peut faire des écarts énormes sur un circuit comme Spa-Francorchamps.
00:20:13 En tout cas, je trouve qu'on va avoir beaucoup de mal à dépasser.
00:20:15 Alors Veyne, ça veut dire qu'il n'est pas vraiment très performant,
00:20:20 à mesure où normalement en quelques tours il aurait dû pouvoir se débarrasser d'Irvine
00:20:26 pour penser revenir derrière les Williams.
00:20:29 En tous les cas, c'est un beau combat,
00:20:31 et c'est intéressant de voir pour une fois au coude à coude les deux motoristes français quand même, Johnny.
00:20:37 Au coude à coude, c'est beaucoup dire car les deux Williams se sont envolés.
00:20:42 Elles ont 14 secondes d'avance sur Berger, elles ont 17 secondes d'avance sur Irvine,
00:20:47 et là on voit Irvine en bagarre avec Schumacher,
00:20:50 mais Schumacher a l'inconvénient d'être derrière une voiture dont Irvine dit qu'elle est très rapide en ligne droite,
00:20:56 car elle ne manque pas de puissance, en revanche,
00:20:59 qui est un peu moins rapide en courbe qu'à la Benetton,
00:21:02 car Irvine, le pilote irlandais, lui reproche d'avoir une tenue de route altérée
00:21:08 par la position trop élevée de son centre de gravité.
00:21:11 Les deux hommes reviennent sur Gerhard Berger,
00:21:15 qui tourne en 1'56 au tour, alors qu'effectivement,
00:21:20 Coulthard et Hill sont à la cadence de 1'54,
00:21:25 ce qui est tout de même énorme,
00:21:27 même sur un temps aussi important qu'un temps qui finisse les deux minutes.
00:21:32 Il y a trois tours, on signalait que Schumacher était à 9 secondes des leaders,
00:21:36 il est maintenant à 17 secondes.
00:21:38 Oui, absolument, ça tombe.
00:21:40 Les deux Williams, on le sait, sont des voitures répertoriées grande vitesse,
00:21:45 quoi qu'elles ont montré sur un tourniquet comme Budapest qu'elles excellaient également.
00:21:50 Et là, bien sûr, sur un circuit comme Franck-Enchamp, il y a de quoi se régaler.
00:21:55 Oui, les écarts peuvent être faits très rapidement si on est un peu gêné,
00:22:01 sur des grandes courbes.
00:22:03 Là, c'est le seul endroit vraiment très lent,
00:22:06 on accélère, on chicane en deuxième, et puis on accélère quatrième,
00:22:09 et puis on va arriver au freinage de la source,
00:22:11 qui se prend en première ou en deuxième selon les rapports de boîte.
00:22:14 Sinon, tout est en quatrième, cinquième et même sixième pour le rouge.
00:22:18 Donc, si vous êtes tout seul, vous arrivez bien entendu à...
00:22:22 Oh, il y a un blocage au bout là !
00:22:24 ...un freinage un peu tardif.
00:22:26 C'est dans une portion lente que Schumacher aura la possibilité de doubler Orbein,
00:22:31 peut-être ici, mais il est un peu loin.
00:22:33 Il gagne un peu plus tard, mais il n'est pas assez proche pour pouvoir le contrôler.
00:22:38 Alors que là, dans la descente, vous voyez, il a des petits problèmes de motricité,
00:22:42 il n'est pas comme d'habitude.
00:22:44 Justement, et on le voit à la sortie de l'épingle de la source,
00:22:48 on le verra tout à l'heure,
00:22:50 où il y a cette sorte de petit caniveau qui déséquilibre un peu les voitures.
00:22:54 Alors, comment retrouver la bonne motricité à la sortie de l'épingle de la source ?
00:22:59 Ça, c'est tout un problème.
00:23:00 Coulthard qui enfonce le clou. Meilleur tour en course, 1'53'979.
00:23:06 Johnny Reeve, vous dites que c'est l'année, l'année 95, c'est l'année des premières victoires.
00:23:11 Vous pensez souvent à Coulthard.
00:23:13 À Coulthard, on pensait aussi à Kinnen, mais Kinnen s'est mis hors course lui-même au tout début du second tour.
00:23:18 Il n'a accompli qu'un seul tour dans ce Grand Prix de Belgique.
00:23:21 Coulthard, en revanche, est excellemment placé pour s'adjuger cette première victoire.
00:23:27 Les premières victoires, on a assisté à celles de Jean Alési au Canada.
00:23:30 On a assisté à celles de Johnny Herbert à Silverstone, pardon, à Silverstone dans son propre Grand Prix de Grande-Bretagne.
00:23:36 Ici, Coulthard est en terrain connu l'année dernière.
00:23:38 On l'a dit tout à l'heure, Coulthard avait fait une excellente prestation sur le difficile circuit de Franck Orchang.
00:23:44 Et il confirme, il est en tête et il distance progressivement, il distance son équipier d'Emmanuel,
00:23:49 qui est maintenant à 4'02" de Coulthard.
00:23:52 Je le rappelle qu'il a besoin de se racheter après un Grand Prix d'Allemagne où il n'avait absolument pas menacé Schumacher.
00:24:01 Il s'était presque contenté d'assurer la deuxième place, ce qui n'avait pas été du goût de tous les team managers et de tous les patrons d'écuries,
00:24:10 qui sont après tout seuls juges.
00:24:13 On est à bord là de la Jordan Peugeot d'Eddy Irvine.
00:24:16 Attention, là vous voyez, une extraordinaire attaque.
00:24:20 Très belle attaque.
00:24:22 Quelle surprise, attention sur cet échauffement là aussi, à la réaccélération.
00:24:25 Petit problème de motricité, vous l'avez dit Alain, ça c'est vu.
00:24:28 Dès qu'il remet les chevaux, on va le voir là à nouveau.
00:24:30 On va donc voir maintenant la performance pure, la performance véritable de Schumacher.
00:24:35 C'est-à-dire que tout seul, débarrassé de la menace Irvine.
00:24:38 Alors qu'on revoit le freinage typique. Schumacher freine un petit peu plus tard que Irvine depuis le début.
00:24:44 C'est un des seuls endroits, je vous avais dit, dans une portion lente,
00:24:48 dans la mesure où à l'entrée des courbes rapides, il a toujours été trop loin pour pouvoir attaquer.
00:24:53 On va voir maintenant la performance de Schumacher par rapport à Coulthard et Hill.
00:24:58 Et puis bien entendu, par rapport à Gerhardt-Berger qui est devant à 3 secondes.
00:25:05 Et Coulthard qui continue d'enfoncer le clou.
00:25:09 1'53.412, meilleur tour en course.
00:25:13 Il bombarde Coulthard et il a raison.
00:25:15 Mais on surveille le champion du monde en titre, Michael Schumacher.
00:25:19 Il est à 3 secondes, il était à 3 secondes et 2/10ème de Berger dans le tour qui a précédé celui-ci,
00:25:28 c'est-à-dire le 11ème tour. Voilà, c'est écrit sur votre écran.
00:25:32 Effectivement, la Benetton a l'air de traîner un aileron extrêmement peu braqué à l'arrière.
00:25:38 Et si jamais il pleuvait, peut-être que Schumacher paierait ce choix un petit peu audacieux au niveau de son réglage aérodynamique.
00:25:45 On va voir aussi les ravitaillements, combien de ravitaillements Schumacher aura décidé de faire.
00:25:52 Peut-être qu'il a décidé d'en faire 15 et c'est pour ça qu'il serait peut-être un peu moins performant au début de course.
00:25:58 Voyez ce partiel, 2 secondes. Il a gagné 1 seconde et 2/10ème.
00:26:03 Et on revient sur le leader David Coulthard à l'épingle de la source et on remet les chevaux jusqu'en bas dans la descente de l'eau rouge avant d'attaquer le Réunion.
00:26:16 Il est en 2ème position, Berger en 3ème. Schumacher en 4ème à 1 seconde 6.
00:26:25 Et bien il a gagné la moitié du temps Berger, 1 seconde et 6/10ème. Pierre Van Vliet.
00:26:29 Oui Jean-Louis, pour vous dire qu'en ce qui concerne la stratégie, on est entre 1 et 2 arrêts pour les ravitaillements.
00:26:35 Évidemment pour l'instant tout le monde attend un peu la météo pour savoir si on va devoir éventuellement chausser des pneus à sculpture en lieu et place des pneus slick pour pistes sèches.
00:26:44 Pour l'instant les gouttes sont vraiment intermittantes. Alors allons-nous passer entre les gouttes.
00:26:49 C'est là le suspense, on retarde au maximum le premier arrêt en tout cas.
00:26:53 Peut-être en précisant que sur ce circuit de Francorchamps il faut se méfier, un développement de près de 7km.
00:27:01 De temps en temps il pleut à un endroit du circuit et à l'autre bout la piste est sèche.
00:27:07 Donc il convient d'être sur ses gardes de façon absolument permanente.
00:27:11 Alors qu'on a vu la réponse immédiate à notre question, enfin la question qu'on se posait, c'est à dire Schumacher dans le dernier tour a fait une 54.3.
00:27:19 Ça veut dire qu'il est dans les temps des Williams Renault, ce qui est assez surprenant.
00:27:23 Donc derrière une autre voiture, si on n'arrive pas à dépasser, comme c'était le cas de Schumacher avec Irvine, on peut perdre 2 à 3 secondes au tour, ce qui est énorme.
00:27:30 Uniquement dû aux problèmes aérodynamiques derrière une Formule 1.
00:27:36 Il revient sur Berger, la Ferrari est dans l'objectif de la Benetton Renault.
00:27:44 Une seconde et deux dixièmes, vous vous rappelez des écarts, c'est un intermédiaire, les six dixièmes que vous voyez là.
00:27:52 Trois secondes deux, une seconde six et maintenant une seconde deux.
00:27:56 Il l'a en vue, il va sans doute tenter la même manœuvre que tout à l'heure avec Eddie Irvine.
00:28:03 Déboîter l'extérieur ici, ça sera peut-être pour le tour suivant et puis passer.
00:28:09 Avec Berger, il aura peut-être la possibilité de le faire au bout de l'île droite, car Berger a l'air moins véloce dans le rouge et donc de ce fait dans la ligne droite.
00:28:17 On va voir.
00:28:18 Là, on voit bien la différence entre les deux ailerons, la Ferrari et la Benetton.
00:28:21 La Benetton a pratiquement une lame à l'arrière, ce qui est étonnant pour un circuit aussi sinueux, avec la menace de plus.
00:28:28 Alors Alain, quelle est la technique à la source ?
00:28:30 Ce virage là, vous êtes à peu près pareil si vous prenez très large ou un peu à l'intérieur.
00:28:37 Il fait beaucoup d'essais dans le temps et tout dépend des réglages de voiture.
00:28:43 Rubens, Barry Kello chez Jordan Peugeot.
00:28:47 Premier ravitaillement donc et ils vont se suivre car chez Williams, on est prêt.
00:28:52 Chez Benetton, on se prépare.
00:28:54 D'accord, Pierre Van Liet, on surveille le chronomètre.
00:28:58 1, Barry Kello, 11, 12, 12 secondes et 7/10 pour ce premier arrêt.
00:29:05 Oui, alors Alain, vous parliez de relancer la machine.
00:29:07 Ah, Coulthard ! Coulthard qui rentre au ralenti et tout le monde naturellement se rute dans la brèche.
00:29:17 Coulthard dans son 14e tour.
00:29:20 Pierre Van Liet, vous voilà obligé de courir chez Williams Renault.
00:29:24 J'y suis Jean-Louis, j'y suis.
00:29:26 Les mécaniciens sont prêts à accueillir, je ne sais pas si c'était Coulthard ou Williams.
00:29:31 C'est Coulthard et il n'ira même pas jusque là.
00:29:34 Il range sa voiture sur le bas côté et c'est Damon Hill qui est en tête de ce Grand Prix de Belgique devant Gerhard Berger et Michael Schumacher.
00:29:45 Schumacher qui est en troisième position et tout près de CIC en deuxième position.
00:29:50 Voilà Coulthard avec les commissaires de pistes, il y a beaucoup de Français d'ailleurs qui sont commissaires de pistes ici à Francorchamps.
00:29:58 Coulthard qui s'extrait du cockpit de sa Williams Renault alors que Berger...
00:30:04 Lavagy qui va concéder un tour à Berger et à Schumacher.
00:30:08 Schumacher va tenter quelque chose.
00:30:10 Et oui, bien sûr, bien sûr.
00:30:12 Un dépassement à la Schumacher, oui ça c'est bien.
00:30:14 Non, il ne peut pas.
00:30:16 On voit souvent la Benetton est-ce dû au fait qu'elle tire un aileron extrêmement léger.
00:30:21 On voit souvent la Benetton à la limite du blocage des roues arrière et là il faut toute l'adresse de Schumacher pour contrôler la voiture.
00:30:27 Herbert au stand.
00:30:29 Herbert, le chrono qui s'égrène très vite à nouveau.
00:30:37 8 secondes de dixième pour Johnny Herbert.
00:30:43 Oui, il est derrière, oui absolument. Il avait disparu de l'écran.
00:30:47 Ah ça c'est plus qu'une manœuvre d'intimidation.
00:30:50 Il a tenté l'extérieur ici.
00:30:52 Il va aller le chercher de tous les côtés.
00:30:54 Attention de ne pas se dévanter.
00:30:56 Surtout dans cette portion très rapide.
00:30:58 Dans ce virage que nous venons de franchir, qu'il vient de franchir, dans lequel Schumacher avait eu son accident l'autre matin.
00:31:05 Dans lequel il avait failli vraiment perdre beaucoup de chance de disputer ce Grand Prix de Belgique.
00:31:11 Mais heureusement, il avait tapé les deux dernières piles de pneus au lieu de taper de face les glissières qui n'étaient pas protégées.
00:31:17 Et il s'en était sorti avec aucun dommage corporel et simplement des dommages réparables sur sa Benetton.
00:31:23 Pierre Wendlitt avant la suite des ravitaillements.
00:31:25 L'information concernant l'abandon de David Coulthard.
00:31:28 C'est une défaillance de la boîte de vitesse qui a mis fin à la course du pilote écossais.
00:31:32 Pas de chance donc pour David Coulthard qui avait bouclé 13 tours en tête.
00:31:40 Et 13, pardon pas 13 tours en tête mais il était en tête au 13ème tour et il menait une cadence extraordinaire.
00:31:48 Damon Hill, Damon Hill dans les stands, le leader.
00:31:53 Tout est prêt chez Williams.
00:31:56 Freinage impeccable.
00:31:58 Williams ils sont le tout premier stand.
00:32:01 Donc Damon est arrivé assez vite.
00:32:03 Et il va pouvoir repartir en leader de ce Grand Prix Belgique.
00:32:09 10 secondes et 5 dixièmes.
00:32:13 Ce qui nous donne naturellement Berger qui rentre.
00:32:17 Et c'est donc Schumacher.
00:32:19 La Ferrari de Gerhard Berger et la Jordan Baby Irvine qui rentrent à peu près ensemble.
00:32:26 La voiture de Berger est toujours sur le vérin.
00:32:30 Voilà l'Autrichien repart alors que chez Jordan on est à l'ouvrage encore.
00:32:34 10 secondes 8 pour Berger et pour Irvine c'est plus long.
00:32:39 11 secondes et 8 dixièmes.
00:32:41 Et donc le nouveau leader venant de la 16ème place de la grille de départ.
00:32:47 Johnny Reeves si mes souvenirs sont exacts.
00:32:49 Le nouveau leader du Grand Prix de Belgique.
00:32:52 16ème sur le Play-Your-Report et maintenant en tête ce qui rappelle peut-être de bons souvenirs à Alain Prost
00:32:57 qui en 1990 au Grand Prix du Mexique était parti 13ème et avait réussi lui aussi au prix d'une remontée mémorable
00:33:04 à regagner la première place et à triompher ce jour-là.
00:33:08 Est-ce que Schumacher va avoir la même réussite qu'Alain en 1990 au Mexique ?
00:33:12 Eh bien il faut encore attendre, on a passé le quart de la course.
00:33:15 Beaucoup de choses vont encore survenir.
00:33:18 Et notamment le ravitaillement de Schumacher.
00:33:20 Oui mais chez Benetton Johnny on ne se précipite pas.
00:33:23 On n'est pas pressé pour ravitailler Schumacher.
00:33:26 On sait que Johnny Herbert s'est déjà arrêté.
00:33:28 Peut-être donc une tactique différente comme le soulignait Alain Prost tout à l'heure.
00:33:31 Et un seul arrêt pour Schumacher alors que ce serait deux dans le clan Williams-Renault pour Desmondines.
00:33:37 Eh bien si on ne se précipite pas nous on va se précipiter à Paris.
00:33:41 Retour à Francorchamps dans le 18ème des 44 tours du Grand Prix de Belgique
00:33:51 avec Michael Schumacher en tête et à l'attaque
00:33:56 et qui commence à être sérieusement impliqué dans le peloton des retardataires.
00:34:02 Schumacher en tête avec 5 secondes et 6 dixièmes d'avance sur Île.
00:34:07 Mais je vous rappelle que Schumacher n'a pas encore ravitaillé.
00:34:11 Et Alain Prost on peut penser qu'il fera peut-être un ravitaillement unique.
00:34:15 Peut-être qu'il n'en fera qu'un, peut-être qu'il en fera deux mais légèrement décalés.
00:34:19 Peut-être qu'ils ont décalé le premier pour ne pas être pris dans trop de trafic,
00:34:24 dans trop d'intensité dans les stands car tout le monde ravitaille à peu près au même moment.
00:34:29 C'est la question qu'on se pose qui est surprenante.
00:34:31 C'est vrai que Desmondine maintenant avec son ravitaillement embarque normalement plus d'essence
00:34:35 mais il était à 4 secondes après l'arrêt de ravitaillement.
00:34:39 Maintenant il est à 5 secondes et 6 sans aucun trafic.
00:34:42 Donc Schumacher reprend un peu de terrain, il fait vraiment le forcing.
00:34:46 C'est assez surprenant d'un côté.
00:34:48 S'il faisait vraiment un seul arrêt comme on peut entièrement le penser mais on n'en est pas sûr,
00:34:52 ce serait vraiment une tactique formidable qui aurait marché très bien car partir 16ème,
00:34:58 même avec un peu de chance il faut le dire parce qu'il y a eu Jean qui a abandonné,
00:35:01 il y a eu Coulthard, il y a eu Herbert qui a fait un tête à queue,
00:35:05 il y a eu Akinen qui fait un tête à queue, Blundell qui est gêné par le tête à queue de Herbert
00:35:12 et Schumacher passe à ce moment-là mais il en faut.
00:35:15 Il faut toujours un peu de réussite pour revenir aux avant-postes.
00:35:19 Il va ravitailler Schumacher Jean-Louis.
00:35:22 On attend chez Benetton, on est prêt, les pneumatiques sont sorties, il arrive Michael Schumacher
00:35:28 alors que quelques gouttes de pluie apparaissent à nouveau
00:35:30 mais ce sont évidemment des pneus slick pour piste sèche qui sont très chez Benetton.
00:35:35 Quelques gouttes mais pas assez vraiment pour humidifier la piste.
00:35:39 Très rapide toujours chez Benetton Renault.
00:35:44 9 secondes 2.
00:35:45 Alors un ravitaillement très rapide, ça veut peut-être dire quand même qu'il s'arrêtera deux fois
00:35:50 parce qu'on n'a pas mis beaucoup d'essence.
00:35:52 Il a failli avoir des problèmes pour redémarrer, il a regardé son tableau de bord de près
00:35:57 et Benetton Renault a eu un à-coup.
00:36:00 Mais ce qui était intéressant de remarquer pendant que vous parliez tout à l'heure à l'imposte,
00:36:04 ce sont les deux Ligiers et Panis 3ème, Brundell 4ème, elles étaient roues d'en haut.
00:36:09 Les deux Ligiers qui ne se sont pas encore arrêtés pour ravitailler,
00:36:13 ils vont devoir le faire.
00:36:14 Et Frenzen aussi qui a l'habitude, chez Saubert on a l'habitude de ne faire observer qu'un seul arrêt à Frenzen
00:36:19 et en général chez Saubert on y gagne.
00:36:21 Frenzen qui fait des débuts de course relativement anonymes
00:36:24 parce qu'il n'a pas le moteur lui permettant de se mêler au favori
00:36:27 mais qui en fin de course grâce à la stratégie toujours très sage de l'équipe suisse Saubert,
00:36:32 eh bien vous aviez l'impression qu'il était au ralenti.
00:36:35 Oui.
00:36:36 Je ne crois pas, je ne crois pas.
00:36:37 Demonil mène la course et garde-t-il, conserve-t-il encore Barrichello qui s'était déjà arrêté ?
00:36:44 Oui, ça, ça fait beaucoup pour Barrichello.
00:36:46 Deuxième arrêt.
00:36:48 C'était peut-être une crevaison.
00:36:52 En tout cas, alors qu'on voit les disques montés au rouge, les disques de frein,
00:36:57 en tout cas on va attendre la ligne de chronométrage pour mesurer l'écart qui sépare Demonil.
00:37:05 Vous l'avez ici sous vos yeux en tête du Grand Prix de Belgique,
00:37:09 sur la seule où William Soineau est encore en course
00:37:12 puisque je vous rappelle que le leader David Coulthard s'est arrêté dans le 14e tour
00:37:18 pour des problèmes de boîte de vitesse.
00:37:21 Voilà l'écart qui s'affiche maintenant, et cela après l'arrêt de Michael Schumacher.
00:37:28 Top ! Voilà, il passe en tête.
00:37:31 Le chronométrage va désormais l'afficher.
00:37:34 Il est en retard pour Schumacher, mais normalement, ce devraient être Panis et Brundle.
00:37:41 Ah, peut-être pas.
00:37:42 Ils débouchent maintenant, et vous pensez qu'il est reparti devant Schumacher.
00:37:45 Peut-être pas, oui. On va voir.
00:37:47 Et là, les deux hommes vont se retrouver 14 secondes 8 de retard pour Schumacher.
00:37:51 Les deux hommes se retrouvent donc à égalité de ravitaillement.
00:37:54 Et voici donc, sans aucun handicap, l'un vis-à-vis de l'autre.
00:38:01 Et Panis est toujours 3e, et Brundle toujours 4e.
00:38:04 Le classement est donc celui-ci.
00:38:07 Alors que Frenzen est 5e, Berger 6e, Herbert 7e, Orwijn 8e, Blumdel 9e, Bouillon 10e, 11 Lamy, 12 Badoer, 13 Papis, 14 Salo, 15 Barichello.
00:38:21 Il s'est arrêté une deuxième fois, on l'a vu.
00:38:24 16, Katayama, 17, Noué, 18, Montermini, 19, Diniz et 20, Moreno.
00:38:32 A bord de la Ferrari de Gerhard Berger, 6e.
00:38:38 Retournement de situation terrible pour la Scuderia.
00:38:41 La Ferrari de Berger qui suit de plus près que ce qu'on pourrait l'imaginer d'ailleurs la saubeur de Frenzen.
00:38:48 Ce bagarre entre l'allemand de l'équipe suisse et l'autrichien de l'équipe italienne.
00:38:55 Frenzen a l'avantage sur Berger de transporter un petit peu moins d'essence, mais il a l'inconvénient de rouler avec des pneus un peu plus usés.
00:39:06 Et puis derrière Berger, c'est Herbert qui va se faire extrêmement pressant.
00:39:13 Sur notre chronométrage, pour l'instant, il y a une seconde entre les deux hommes.
00:39:19 Un incident. Berger abandonne à son tour.
00:39:21 Et Berger, il me semblait qu'il avait des coupures tout à l'heure.
00:39:25 Puis on voit qu'il a dû aller dans le champ. On voit que sur le côté gauche de la voiture, il y a beaucoup de bouts.
00:39:30 Il pleut en plus. Il pleut sur cette partie du circuit.
00:39:34 Eh oui, ce sont des gouttes.
00:39:37 C'est très souvent ici d'ailleurs qu'il pleut en premier. Dans la portion qui ramène sur les stands, une portion très rapide.
00:39:45 Il pleut vers Stavelot, en effet, dans le bas du circuit. Alors qu'ici, il y a une petite éclaircie, curieusement, dans les stands.
00:39:51 Les Ligiers, vous avez souligné leur belle performance.
00:39:54 Eh bien, elles sont dues notamment à l'évolution du moteur Honda, dont les deux pilotes, Brundle et Panis, disposent en course. Ce qui n'était pas le cas aux essais.
00:40:01 Frenzen qui ravitaille à son tour.
00:40:07 On est tout près de la mi-course aujourd'hui. On est au 20e tour.
00:40:10 Et la pluie redouble d'impensité.
00:40:12 Ah, il pleut. Il pleut.
00:40:13 Alors là, on va changer aux pneus pluie dans quelques minutes, pas tout de suite.
00:40:16 Donc ceux qui vont retarder encore leur ravitaillement...
00:40:19 Et Frenzen repart en slick.
00:40:21 Avec un temps de 14 secondes et 4 dixièmes.
00:40:27 Et les conditions me forcent à vous rappeler l'article 127 du règlement.
00:40:33 Une course ne sera pas arrêtée en cas de pluie, sauf si le circuit est bloqué ou si la poursuite de la course s'avérait dangereuse.
00:40:41 Voilà, c'est clair pour tout le monde.
00:40:43 Et ça tombe. On peut dire que ça tombe.
00:40:45 Alors là, attention aux mauvaises surprises en slick.
00:40:49 Même s'ils sont bien à température, il ne faut pas quand même tomber sur la petite flaque qui vous expédie dans le décor directement.
00:40:57 Il faut travailler.
00:40:58 Ce qu'il faut rappeler, c'est qu'un pneu slick, sans sculpture, est tout à fait performant quand il est très chaud.
00:41:05 Là, on voit déjà un petit peu d'eau qui sort des pneumatiques, c'est-à-dire qui monte un petit peu.
00:41:11 Et là, c'est déjà la limite.
00:41:13 Bien entendu, le gros problème, c'est qu'il y a beaucoup d'eau. C'est la quoi planning en ligne droite pratiquement assurée, alors que Damon s'arrête très tôt.
00:41:20 C'est certainement plus sage dans l'optique du championnat et pour éviter un accident.
00:41:26 Bien entendu, on peut toujours tenter le coup de poker de rester en pneu slick et d'attendre que l'averse passe.
00:41:32 Mais c'est bien entendu très risqué.
00:41:34 On va voir si Schumacher fait pareil que Damon Hill.
00:41:36 A propos de coup de poker...
00:41:38 C'est une pacifique, pardon Pierre, c'était une pacifique, oui.
00:41:41 Il avait l'air d'être arrêté.
00:41:42 A propos de coup de poker, c'est chez Ligier qu'on en joue un gros, puisque vous le savez, ils ne se sont pas encore arrêtés les bleus.
00:41:48 Et là, ce sont des pneus pluie qui sont prêts pour accueillir Panis et Brundle.
00:41:53 Alors par rapport à Schumacher et Hill qui ont dû s'arrêter deux fois, on va retrouver les bleus encore mieux placés.
00:41:59 Voilà, ils arrivent.
00:42:00 Il arrive.
00:42:02 Les pistolets crépitent.
00:42:04 C'est Olivier Panis qui ouvre le bal.
00:42:06 En troisième position, le grenoblois.
00:42:09 Bonne pluie donc sur la Ligier numéro 26.
00:42:13 On ravitaille.
00:42:15 Et Olivier va devoir repartir.
00:42:17 Ça tombe fort.
00:42:18 Et Schumacher ne s'est pas arrêté.
00:42:20 Il s'appelait beaucoup en haut là-bas de la montée vers les combes.
00:42:24 Schumacher qui roule en pneu slick.
00:42:26 Damon Hill qui est quelques longueurs derrière lui en pneu pluie.
00:42:28 On voit que Schumacher a du mal à maîtriser sa voiture.
00:42:31 Attention, un incendie dans les stands.
00:42:32 C'est Eddie Irvine.
00:42:33 La Jordan Peugeot.
00:42:35 Heureusement, les secours interviennent très rapidement.
00:42:38 Le pilote irlandais s'extrait tout seul de son cockpit.
00:42:42 Plus de peur que de mal semble-t-il.
00:42:45 Un peu comme avec Jost Gorshtappen il y a un an à Hockenheim.
00:42:50 Eh bien, nous avons eu juste les images là maintenant
00:42:53 alors que l'incendie était éteint.
00:42:56 Papis en tête à queue.
00:42:58 Et oui, ça commence à pleuvoir.
00:42:59 Il est très mal placé Papis là.
00:43:01 Juste dans la sortie de la grille de départ.
00:43:06 Il est dans l'autre sens.
00:43:08 Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
00:43:09 Il ne s'est pas très bien placé.
00:43:10 Irvine, il a eu chaud.
00:43:11 Oui, on le voit Pierre.
00:43:13 On voit les traces de l'extincteur, du liquide d'extincteur
00:43:18 sur la combinaison d'Irvine.
00:43:21 J'espère qu'il n'y a pas de mécanicien touché.
00:43:24 Non, ça a l'air d'être OK.
00:43:25 Schumacher qui partait des stands a failli renverser le mécanicien de Peugeot.
00:43:34 Oh là là, oui.
00:43:38 Oui, drôle de moment.
00:43:41 J'étais surpris par les flammes, elles étaient très hautes.
00:43:45 J'ai pu sortir, ça va maintenant.
00:43:47 Vous savez ce qui est arrivé ?
00:43:51 Je crois que c'est le tuyau qui a laissé partir l'essence.
00:43:58 Quel dommage, oui.
00:44:01 On voit que Herbert a failli renverser un mécanicien de l'écurie Jordan Peugeot.
00:44:05 Et qu'il est ici.
00:44:09 On voit les restes de la Jordan, elle a eu très chaud.
00:44:13 Vous voyez que le liquide est parti fort.
00:44:17 Il y en a à peu près partout.
00:44:19 Et on revient à la course entre Schumacher et il,
00:44:22 avec le classement dans le 22ème tour de course.
00:44:27 Alors là, il y en a un qui est en...
00:44:29 C'est une situation assez recambolesque.
00:44:32 Bien entendu, Damon a beau jeu dans cette partie de pousser Schumacher,
00:44:37 je dirais même à la faute, car c'est une partie qui est déjà très mouillée,
00:44:41 très humide, peut-être pas complètement trempée.
00:44:45 Donc là, je pense que...
00:44:47 Non, il sort en bas.
00:44:49 Je ne peux pas y croire.
00:44:51 C'est chaud, il l'envoie dans les vibreurs.
00:44:56 Bien sûr que son jeu à Schumacher, c'est de repousser le dépassement de Damon,
00:45:00 car on ne sait jamais, la piste va peut-être de nouveau sécher.
00:45:04 C'est un pari très très audacieux.
00:45:06 On va voir s'il se touche dans la vue de face.
00:45:08 Non, tout de même, à leur place, je ne jouerai pas ce jeu-là,
00:45:10 parce que les instances internationales, ça ne leur plaît pas beaucoup,
00:45:13 ce genre de situation.
00:45:14 On aurait dit à l'entrée du virage que Damon, il avait pris,
00:45:16 on ne le verra pas s'il se touche ou pas.
00:45:18 Non, mais il n'y a pas de faute. En réalité, il reste sur sa ligne.
00:45:22 Il se retrouve dans une meilleure position pour le virage à gauche,
00:45:25 mais il reste sur sa ligne.
00:45:27 Ça a vraiment été à l'extrême limite.
00:45:30 Et là, Damon doit absolument passer, car il doit prendre un peu de champ,
00:45:33 un peu davantage.
00:45:34 Il essaye. Oh là là là là ! Extraordinaire !
00:45:38 Là, c'est un virage où Mansell et Senna avaient eu des problèmes en France.
00:45:41 Oui, le fameux virage en 87, si mes souvenirs sont exacts.
00:45:45 Extraordinaire. Il recommence, une troisième fois.
00:45:48 Elle est large, cette Benetton.
00:45:49 Sera-t-elle la bonne ? Oui, elle est large.
00:45:51 On dirait qu'il s'est arrêté de pleuvoir.
00:45:53 C'est le duel de la saison.
00:45:55 Mais un avec des pneus slicks et l'autre avec des pneus plis.
00:46:00 Là, c'est carrément mouillé.
00:46:01 Peut-être que Schumacher va être en très grande difficulté.
00:46:04 En haut des combes, c'était aussi mouillé.
00:46:07 Mais enfin, gauche-droite...
00:46:09 C'est mouillé. Là, ça devient un petit peu moins humide.
00:46:14 Donc, à l'avantage de Schumacher qui ferme un peu la porte.
00:46:19 Je voulais l'entendre. Je l'attendais.
00:46:23 Rapidement, un tout petit jeu top tour.
00:46:26 Pendant qu'on voit les deux garçons en train de s'expliquer.
00:46:29 36,15, 30,1 pour jouer.
00:46:39 Il a freiné à l'intérieur de l'épingle de la source.
00:46:42 Ça va recommencer dans le toboggan infernal.
00:46:45 On a de cette descente entre Schumacher, qui est en pneu slick,
00:46:49 et Demon Hill qui est en pneu pli.
00:46:52 Définition d'un pneu pli, moins de 75% de surface d'adhérence par rapport à un pneu slick.
00:46:57 Il essaye de tous les côtés, Demon Hill.
00:46:59 S'il ne pleut plus, c'est en tout cas l'avantage de Schumacher malgré tout.
00:47:03 Et puis Demon va abîmer rapidement ses pneus plis.
00:47:06 Dans la mesure où ce n'est pas encore assez mouillé.
00:47:09 Il n'a pas pu virer. Mais là, il va en regagner peut-être.
00:47:14 Il a freiné quand même. Non mais là, c'était trop.
00:47:17 On ne peut pas bloquer de cette façon-là.
00:47:20 Sincèrement, il faut voir les choses en face.
00:47:23 Schumacher a été un peu tangent dans 2 ou 3 occasions au cours des 2 derniers tours qui viennent de s'écouler.
00:47:29 N'est-ce pas Johnny ? N'est-ce pas Alain ?
00:47:31 Notamment dans la ligne droite où sa ligne était assez fluctuante.
00:47:34 Bien sûr. La course automobile reste la course automobile. Ce n'est pas la guerre.
00:47:40 Dans les courbes précédentes, Blanchiment, tout à l'heure, il pouvait expliquer qu'il cherchait sa ligne, etc.
00:47:46 Mais dans la ligne droite, c'est déjà plus difficile à expliquer.
00:47:48 Non, bien sûr. Exactement. Et si vous voulez mon avis, ça, ça va laisser des traces au niveau du pouvoir sportif.
00:47:53 Ah ben ça, c'est Badouère, c'est vite. J'espère qu'il a pu récupérer.
00:47:58 Mais le réalisateur du Grand Prix de Belgique nous envoie des images elliptiques des situations un peu tendues.
00:48:03 En tout cas, Demon Hill est en tête de la course.
00:48:07 On revoit le dépassement décisif.
00:48:11 Là, il bloque ses roues avant. Schumacher.
00:48:14 Et il va tout droit, il coupe à travers le gazon, à l'endroit où tout à l'heure, Herbert a effectué le premier de ses deux têtes à queue.
00:48:20 Il regagne la piste dans le virage où, hier, il a eu son accident.
00:48:24 Et normalement, ça, c'est la caméra de Schumacher. Voilà. C'est écrit sur notre écran.
00:48:29 Il est un peu au large là aussi. Toujours dans le même endroit.
00:48:33 C'est beau à voir, comme ça, de cette façon-là.
00:48:37 D'ailleurs, très bien les modifications qui ont été faites sur ce circuit.
00:48:41 Avant, il aurait été très, très difficile de revenir sur la piste sans dommage.
00:48:45 Alors que maintenant, avec la nouvelle portion d'asphalte, c'est possible.
00:48:49 On va revoir l'avance de Demon Hill, maintenant, sur Schumacher.
00:48:53 Vous voyez les pneus, puis, qui commencent à souffrir un petit peu.
00:48:56 J'entends un klaxon. Je me demande si Schumacher a passé deux secondes neufs de retard.
00:49:00 Eh bien, ça, c'est la voiture de Max.
00:49:04 Pas pisse.
00:49:06 Il n'y aurait plus qu'une solution pour Demon, bien entendu, s'il s'arrêtait.
00:49:09 C'est de mettre beaucoup d'essence, les pneus secs, s'il ne pleuvait plus, bien entendu.
00:49:13 Et d'aller jusqu'au bout. Il ne peut plus se permettre deux arrêts.
00:49:16 Alors qu'on a franchi le cap de la mi-course.
00:49:19 Et que Berger est...
00:49:21 Qui était reparti, il s'arrête avec une attitude de serroule un peu bizarre.
00:49:25 Un peu comme tout à l'heure.
00:49:27 Et puis, il va se mettre au ralenti. C'est fini pour Berger.
00:49:30 Terminé pour Ferrari.
00:49:32 Dans le 25ème tour de ce Grand Prix de Belgique.
00:49:35 Après avoir pris le départ en première ligne.
00:49:38 Eh bien, les deux Ferrari, l'une après l'autre, ont été contraints à l'abandon.
00:49:42 Berger a été en tête.
00:49:44 Jean Alési, il a été également, après avoir arraché cette position de leader, à Johnny Herbert.
00:49:50 Et puis, voilà maintenant que Berger, qui naviguait en sixième position, a dû s'arrêter.
00:49:55 Comme la piste sèche, eh bien Schumacher revient vite.
00:49:58 Et il va peut-être revenir même très très vite derrière Damon Hill.
00:50:02 S'il ne peut plus.
00:50:03 Deux secondes neuf d'écart entre les deux hommes.
00:50:06 La piste va sécher très vite alors qu'on voit...
00:50:08 C'était les deux Minardi en même temps.
00:50:10 Badaboom, badaboom, badaboom.
00:50:12 Ah oui, ça va d'oer. Il a laissé...
00:50:15 Des traces.
00:50:17 C'est dans la grande courbe.
00:50:18 Dans le bac à gravier, oui.
00:50:19 En cinquième.
00:50:21 Pouron. Dans le pouron.
00:50:23 Là pour l'instant, il laboure copieusement avant de rentrer en piste.
00:50:29 Brundle, Panis à l'écran, qui sont toujours troisième et quatrième.
00:50:32 Tout à l'heure, c'était Panis troisième, Brundle quatrième.
00:50:34 C'est l'inverse après l'arrêt au stand des deux Ligiers.
00:50:38 Pas mal parce que...
00:50:40 Elles sont toujours là, mais il faut remarquer que Brundle est passé devant Panis.
00:50:45 Oui, Jean-Louis, un petit peu pour la météo.
00:50:47 La météo toujours aussi changeante dans le ciel de Spa-Francorchamps.
00:50:50 Beaucoup de contrastes qui se bousculent.
00:50:53 La pluie redouble maintenant à nouveau, alors qu'elle s'était tout à fait calmée.
00:50:57 Alors vraiment, sur la piste, avec l'aide du chronomètre,
00:51:00 vous allez pouvoir savoir quelle portion du circuit est vraiment humide
00:51:03 et quelle autre l'est un peu moins.
00:51:05 Schumacher est passé devant Desmonille.
00:51:07 Schumacher est passé devant Desmonille.
00:51:08 Donc, Pierre Van Vliet, vous êtes, vous, dans la zone d'estampes.
00:51:11 Je vous dis qu'il pleut ici.
00:51:12 Oui, absolument, absolument.
00:51:14 Mais pourtant, Schumacher est repassé devant Desmonille
00:51:17 parce que là-bas, à l'autre bout du circuit,
00:51:19 ce que je vous avais dit au début de ce reportage,
00:51:22 eh bien là-bas, à l'autre bout du circuit, c'est sec.
00:51:24 Et on voit le dépassement.
00:51:25 Enfin, oui, on a vu ce que Schumacher avait fait.
00:51:29 Et c'est une bagarre vraiment extraordinaire.
00:51:32 Et toujours Schumacher en pneus slicks, c'est-à-dire lisses,
00:51:37 et toujours Desmonille en pneus pluies.
00:51:40 C'est tout à fait curieux de retrouver deux pilotes de cette Takabi,
00:51:43 deux grands châssis et un très grand moteur, dans un duel pareil.
00:51:47 Dans un duel, oui, pratiquement à égalité de matériel,
00:51:51 mais avec un choix tactique différent.
00:51:55 Et là, il faudrait bien se garder de dire bravo, je dirais,
00:51:59 à la tactique de Benetton et de Schumacher aujourd'hui,
00:52:02 alors qu'on le dit très souvent, puisque depuis l'année dernière,
00:52:05 ils nous ont prouvé qu'ils étaient meilleurs en tactique.
00:52:07 Mais là, c'est vraiment, malgré tout, beaucoup de chance,
00:52:10 enfin, des circonstances favorables qui ont fait que Desmonille s'est arrêté,
00:52:14 comme beaucoup d'autres d'ailleurs, pour les pneus pluies.
00:52:16 Schumacher est resté en pneus secs sur le circuit.
00:52:19 Là, maintenant, il pleut moins et l'écart se fait d'une manière très importante.
00:52:23 S'il repleut, ce sera bien entendu de nouveaux avantages à Desmonille.
00:52:27 - Et c'est gris dans le fond. - C'est gris dans le fond,
00:52:29 mais là, il refait beau ici.
00:52:31 - Le risque pour Desmond, c'est qu'il roule en pneus pluies,
00:52:34 qu'une grande partie du circuit est sec, est sèche,
00:52:36 et que aux essais, ça lui est arrivé.
00:52:38 Alors que c'était beaucoup plus mouillé que ça,
00:52:40 et qu'il a bu les pneus pluies aux essais,
00:52:42 la gomme est plus tendre sur les pneus pluies,
00:52:44 et il risque donc un déchappage.
00:52:46 - La gomme n'est pas plus tendre sur les pneus pluies,
00:52:48 elle est plus dure, contrairement à ce qu'on pense.
00:52:50 - Ah bon ? - Mais le fait des stris, justement,
00:52:53 sur les pneus, quand c'est sec, vous savez,
00:52:55 le pneu est beaucoup moins rigide, il a beaucoup moins de tenue,
00:52:57 et donc... - Il chauffe plus.
00:52:59 - Il chauffe beaucoup plus.
00:53:01 Alors qu'on va ralentir une image,
00:53:03 mais là, il ne serait pas étonnant du tout qu'il les ait déjà "flingués",
00:53:07 parce qu'il mène rapidement, d'ailleurs,
00:53:09 et il écart sur un tour, il se voit rapidement...
00:53:12 - C'est le dépassement. - C'est le dépassement.
00:53:14 D'après lui, il est parti en travers dans un virage, sec.
00:53:16 - Là, il n'a plus d'adhérence, c'est sûr.
00:53:18 Il n'a plus d'adhérence, mais... - Il s'arrête, il va en mettre d'autres.
00:53:21 Alors on va voir s'il met des slicks.
00:53:23 - Là, c'est très embêtant pour Damon Hill,
00:53:27 parce qu'il ne peut maintenant être aidé
00:53:30 que par un orage violent.
00:53:32 - Il va peut-être remettre... Il va certainement remettre des slicks.
00:53:34 - Ou alors, il remet des slicks.
00:53:36 - Des slicks avec de l'essence, et puis tenter le...
00:53:38 - Des slicks, et il remet des slicks.
00:53:40 - Des slicks avec de l'essence, et aller jusqu'au bout.
00:53:42 - Troisième arrêt de Damon Hill par conséquent.
00:53:45 - C'était le 26e tour, c'est-à-dire un petit peu plus...
00:53:48 un petit peu après la mi-course.
00:53:50 Et là, Schumacher est très loin.
00:53:52 Il a dépassé le sommet de la côte, il est au début de la descente.
00:53:55 Donc il a au moins 2,5 km d'avance.
00:53:59 - Il est presque à une bonne moitié de circuit, pratiquement.
00:54:01 - En ce moment, il tourne en 2,7 minutes, Schumacher,
00:54:03 ce qui prouve quand même que la piste est loin d'être sèche.
00:54:06 - Oui, le temps au tour, je vous le rappelle,
00:54:09 le meilleur est celui de David Coulthard, au 6e tour.
00:54:13 Une 53' à 412.
00:54:16 Tour le plus rapide, donc, du jeune pilote de l'écurie,
00:54:22 Williams Renault.
00:54:23 Alors que donc, la cadence 2,07 pour Schumacher,
00:54:27 et même plus pour les autres protagonistes.
00:54:30 Regardez, Brundle, 3e avec sa Ligier Honda, 2,20.
00:54:34 Je vois également Panis qui tourne en 2,25.
00:54:37 Vous voyez que c'est très très long.
00:54:38 - Panis a dû s'arrêter, Jean, parce qu'il était en pneus de pluie,
00:54:41 et il s'est fait dépasser par Herbert.
00:54:43 C'est Brundle.
00:54:44 - La seule Macaren qui reste dans le stand Maclaren Mercedes.
00:54:50 Brundle, un arrêt de 7 secondes.
00:54:58 Brundle qui était en 8e position.
00:55:03 On se retrouve après quelques messages publicitaires,
00:55:05 ici à Francorchamps.
00:55:07 Retour à Francorchamps, dans le 29e tour du Grand Prix de Belgique,
00:55:14 qui en comporte 44, avec toujours Michael Schumacher
00:55:18 en tête de ce Grand Prix, devant Damon Hill.
00:55:21 Damon Hill qui a chaussé des pneus slick,
00:55:23 mais vous voyez, il se met à nouveau à pleuvoir.
00:55:27 Et le Safety Car est entré en piste,
00:55:31 alors qu'il y a un drapeau jaune,
00:55:33 et probablement quelque chose, j'espère,
00:55:36 qui n'est pas trop grave.
00:55:39 C'est, je crois...
00:55:42 - Ça doit être simplement pour signaler que la voiture...
00:55:45 - Du Safety Car est sortie, bien sûr,
00:55:48 mais c'est pour vérifier.
00:55:50 En principe, vous savez qu'on n'interrompt pas une course,
00:55:52 je vous l'ai dit.
00:55:53 C'est loin.
00:55:54 - C'est loin tout droit de Brundale, dans les Pins.
00:55:57 C'est savonneux, là.
00:55:59 L'état de la piste, on peut dire qu'il est savonné.
00:56:01 - Donc j'ai vu une saubeur devant le Safety Car.
00:56:05 - Ben oui, c'est Bouillon qui sortait des stands
00:56:08 et qui roule derrière.
00:56:10 Habituellement, un Safety Car part devant le premier,
00:56:12 et puis tout le monde se regroupe derrière,
00:56:15 mais là, c'est installé en plein milieu du peloton.
00:56:18 - Je n'en vois pas la raison,
00:56:19 parce que le circuit n'est pas impraticable.
00:56:22 C'est tout à fait curieux,
00:56:24 même si Schumacher et Hill ont pris le parti de mettre...
00:56:29 Schumacher de garder ses slicks,
00:56:31 de démonner dans Maître.
00:56:33 - Il fait signe, l'officiel qui est placé à côté du conducteur,
00:56:37 Bouillon, trop jeune en F1 pour savoir qu'il doit dépasser,
00:56:41 c'est Schumacher, c'est le leader, Schumacher.
00:56:43 - Il y a les lumières vertes,
00:56:44 les lumières vertes, donc les plots doivent doubler,
00:56:46 ils doivent se ranger après.
00:56:47 - Là, il a perdu une trentaine de secondes pour y avoir Bouillon.
00:56:49 - Le pauvre, il ne savait pas mettre.
00:56:51 - Là, la lumière verte dont parlait Alain,
00:56:53 la tête à queue de Katayama qui était quatrième.
00:56:57 - Plus qu'à tête à queue, voyez, le nez de la voiture est abîmé.
00:57:00 - Quatrième, Katayama.
00:57:01 - Quel dommage.
00:57:02 - Et il tape.
00:57:03 Est-ce le rouge ? Non.
00:57:05 - Non.
00:57:06 Incroyable d'avoir fait partir...
00:57:07 - Ah non, c'est le début de la descente.
00:57:09 - C'est le début de la descente.
00:57:10 - Il va taper à l'intérieur, il bloque la roue,
00:57:12 mais il va quand même taper.
00:57:13 - Juste avant ce grand virage, boum, à droite, à 180 degrés,
00:57:18 la cellule de sécurité à l'avant s'asserre.
00:57:22 - Il était en pneus slick et ça glisse.
00:57:24 - Alors, pourquoi l'intervention du Safti Car ?
00:57:27 Parce que les uns sont en pneus slick, les autres en pneus pluie.
00:57:31 Tout au long de ce circuit, je ne vois pas...
00:57:35 - Disons, on peut se poser la question, pourquoi maintenant
00:57:37 et pas tout à l'heure, et pas au début ?
00:57:39 - Pas tout à l'heure.
00:57:41 Donc, il va y avoir une subtile partie de manivelle
00:57:44 parce que, est-ce que les deux leaders vont s'arrêter
00:57:47 à mettre des pneus pluies ? On ne le sait pas.
00:57:49 Vous voyez que c'est très lent dans le Rallye Lyon,
00:57:50 c'est très mouillé.
00:57:52 C'est tout à fait curieux, cette intervention.
00:57:54 En tout cas, le classement, pour l'instant, n'a pas bougé.
00:57:56 On doit voir Schumacher qui va être collé derrière le Safti Car.
00:58:02 - Schumacher va être derrière le Safti Car,
00:58:03 ce qui ne veut pas dire que Damon Hill va être tout de suite
00:58:06 derrière Schumacher.
00:58:07 - Non, bien sûr.
00:58:08 - Non, parce qu'il y a 28 secondes d'écart entre les deux.
00:58:10 - Peut-être qu'il y aura des pilotes intervertis,
00:58:12 et donc, bien entendu, Damon doit, non pas trop se presser,
00:58:17 mais il doit combler le retard.
00:58:19 - Le troisième est Brundle.
00:58:21 Voilà, il a franchi la ligne de chronométrage.
00:58:23 Le quatrième sera Panis.
00:58:26 Le cinquième sera Mika Salo.
00:58:28 Le sixième sera Johnny Herbert.
00:58:30 Le septième, Rubens Barrichello.
00:58:32 Le neuvième, Marc Blundel.
00:58:34 Et le dixième, Hans-Harl Fransen.
00:58:36 - Et voilà ce que disait Alain.
00:58:38 Il intercale une Minardi derrière Schumacher.
00:58:43 - Tout à fait curieux.
00:58:44 Peut-être a-t-on craint de voir le temps monter.
00:58:48 - Retour au stand d'Olivier Panis,
00:58:49 qui est en pneus slick pour chausser des pluies.
00:58:52 Et ce sera peut-être vrai pour d'autres pilotes.
00:58:55 Rubens Barrichello en fait autant.
00:58:57 Et chez Williams, on est prêt à accueillir Damon Hill
00:59:00 avec des pneus pluies.
00:59:01 C'est vrai aussi chez Benetton.
00:59:02 Alors l'intervention du PSK va peut-être précipiter
00:59:07 certains changements de pneumatiques.
00:59:10 - Alors voilà Blundel et Fransen qui sont en bagarre
00:59:13 pour la huitième place et qui, eux, ont de l'expérience
00:59:16 et qui savaient qu'ils pouvaient dépasser le safety car,
00:59:19 qui s'est écarté d'ailleurs pour laisser passer.
00:59:21 Le safety car attend que Schumacher arrive,
00:59:24 mais Schumacher rentre au stand pour changer de pneus.
00:59:27 - Bien voilà. Schumacher après.
00:59:30 John Villaveltra, le manager de l'équipe Benetton,
00:59:33 lui fait signe.
00:59:34 Il rentre très lentement.
00:59:35 Il fait attention de pas bloquer ses roues
00:59:37 parce qu'avec les pneus lisses sur cette chaussée glissante,
00:59:40 un incident est vite arrivé.
00:59:41 Il chausse des pneus pluies, il prend leur temps chez Benetton.
00:59:44 Ils savent que le safety car est là-bas dehors pour eux.
00:59:48 - Huit secondes toutes rondes pour Michael Schumacher
00:59:52 qui repart avec ses pneus pluies.
00:59:53 - Et Damon Hill aussi, Pierre.
00:59:54 - Bien oui, le voilà.
00:59:55 On est prêt chez Williams avec les pneus à sculpture.
00:59:58 Et évidemment, la direction de course joue gros.
01:00:02 Quand vont-ils considérer que la piste est à nouveau pratiquable ?
01:00:08 S'ils attendent, eh bien, Damon Hill a des chances
01:00:11 de revenir assez près de Schumacher.
01:00:13 Sinon, bien Williams aura perdu son pari.
01:00:17 - La piste impraticable, elle était totalement praticable, la piste,
01:00:21 puisqu'on a bien vu que Schumacher a persisté
01:00:24 avec des pneus slicks
01:00:25 et que Damon Hill les a mis également après.
01:00:28 Alors là, franchement, il y a quelque chose qui nous échappe.
01:00:33 Schumacher dans le peloton puisqu'il est reparti après son arrêt pneu
01:00:39 pour chausser des pneus slicks.
01:00:40 Il reste 14 tours maintenant jusqu'au drapeau à damier.
01:00:44 - 14 tours.
01:00:45 Et donc la question est de savoir combien il y aura de voitures intercalées
01:00:48 entre Schumacher et Damon Hill.
01:00:49 Car là, ils vont repartir à pratiquement égalité de chance,
01:00:53 en tout cas en ce qui concerne leur voiture,
01:00:55 équipées toutes les deux de pneus pluies
01:00:57 alors que ce n'était pas le cas tout à l'heure.
01:00:59 Maintenant, il faut voir s'il y a beaucoup de voitures intercalées,
01:01:01 ce sera difficile à Damon Hill de doubler rapidement
01:01:04 et de rejoindre Schumacher.
01:01:08 - Notamment des voitures lentes.
01:01:10 - Toute la descente ici à Pouhon, vers Fagne et vers Stavelot est mouillée également.
01:01:15 Donc il n'y a plus guère que la montée vers les combes
01:01:18 où ça n'est pas trop mouillé.
01:01:20 Voici Schumacher qui rejoint...
01:01:23 - Alors la première voiture doit passer.
01:01:25 - Voilà.
01:01:26 - Mais pas les autres.
01:01:27 - Mais surtout pas Schumacher.
01:01:28 - Voilà.
01:01:29 - Et Nye est derrière lui.
01:01:30 - Et Nye est derrière lui.
01:01:31 - On ne savait pas quoi faire avec...
01:01:32 - Exactement.
01:01:33 Ce n'est pas toujours évident d'ailleurs
01:01:34 parce qu'on utilise très peu le Pescar en Formule 1
01:01:36 et on a peu d'expérience.
01:01:38 - Et puis cette dernière, c'était d'Iris.
01:01:40 - Voilà.
01:01:41 - On arrête le feu vert.
01:01:42 - On va arrêter le feu vert parce que sinon Schumacher va passer aussi.
01:01:44 Donc je crois que même dans l'intérieur du safty car,
01:01:47 les gens ne savent pas très bien comment tout ça fonctionne également.
01:01:51 C'est un peu compliqué.
01:01:52 - Donc là, on est dans le 31e tour
01:01:54 et Schumacher...
01:01:56 La course est neutralisée à partir de maintenant, on peut le dire.
01:01:59 - Mais c'est le tour qui compte.
01:02:01 Attention dans le classement.
01:02:02 - Ah oui ?
01:02:03 - Évidemment.
01:02:04 - Il faut attendre maintenant que toutes les voitures soient rangées derrière le Pescar.
01:02:08 Donc ça prendra certainement au moins un tour.
01:02:11 - Du temps, oui.
01:02:12 Et un tour ici à Spa-Francorchamps, je vous le rappelle, c'est 6,9 km.
01:02:17 - Je crois que c'est Damon qui arrive juste derrière.
01:02:19 Donc il n'aurait qu'une voiture intercalée.
01:02:23 J'ai l'impression.
01:02:24 Donc il n'y aurait qu'une voiture, une fortie intercalée, c'est-à-dire pratiquement personne.
01:02:29 - Un Schumacher, deux Hill, trois Blundell, quatre Herbert,
01:02:33 cinq Blundell, six Franzen, sept Panis.
01:02:36 C'est la physionomie du classement
01:02:39 pendant l'intervention de la voiture de sécurité.
01:02:43 - Donc on arrive au paradoxe suivant.
01:02:45 C'est que les deux leaders se retrouvent groupés,
01:02:48 un petit peu comme dans les courses de formule américaine Indianapolis.
01:02:51 Alors que l'un, Schumacher, s'est arrêté deux fois à son stand.
01:02:54 Et l'autre, Damon Hill, s'est arrêté quatre fois.
01:02:56 Et quatre fois même la dernière fois, il s'est arrêté 13 secondes contre 8 à Schumacher.
01:03:00 C'est-à-dire qu'il a perdu au moins deux fois plus de temps,
01:03:03 et sans doute plus, à son stand que Schumacher.
01:03:05 N'empêche que grâce à l'intervention,
01:03:08 est-ce qu'on peut la qualifier d'intempestive de la safety car,
01:03:12 comme on dit dans le langage britannique de la Formule 1,
01:03:15 eh bien les deux hommes se retrouvent ensemble ou presque.
01:03:18 - Jeunillard, Roland Brunserad qui vient d'arriver sur le petit...
01:03:22 - Nous le voyons. - Voilà. Avec son drapeau vert.
01:03:24 Ça signifie que l'intervention du safety car va bientôt être achevée.
01:03:29 Drapeau vert, la course va repartir normalement.
01:03:31 On va essayer de vous attraper, Brunserad, sur son chemin du retour,
01:03:35 pour qu'il nous fournisse une explication, mais je ne vous promets rien.
01:03:38 - Excellente idée néanmoins, alors que la pluie forcit un peu.
01:03:44 - Peut-être que les officiels ont eu peur quand même des changements très importants,
01:03:49 enfin des possibilités de changement de pneumatique très importantes,
01:03:53 surtout dans les stands, avec les arrêts au stand, on a vu l'incident et l'incendie.
01:03:56 - Ah, c'est peut-être ça qui a déclenché un petit peu...
01:03:58 - Peut-être, car il n'y avait pas vraiment de raison par rapport au début de course
01:04:01 de mettre le safety car, mais peut-être qu'ils ont eu peur de beaucoup trop de...
01:04:06 - C'est sec. - Ici, c'est presque sec.
01:04:08 Vers les cônes, c'est presque sec, mais c'est le seul endroit du circuit.
01:04:10 - On n'est pas encore au bout du Grand Prix,
01:04:12 et il se pourrait qu'on revoie encore une fois un changement de pneumatique, on ne sait pas.
01:04:17 - Alors, si on faisait le point, pendant que la course est neutralisée,
01:04:20 Schumacher et Ehrlich sont ensemble, Brundle va peut-être les rejoindre, il est 3e,
01:04:24 Herbert a regagné une place grâce à l'arrêt supplémentaire de Panis, il est 4e,
01:04:31 Herbert malgré ses deux têtes à queue en début de course,
01:04:34 puis vient Blundell avec la seule McLaren en course depuis que Hakinen a été éliminé,
01:04:38 et Frenzen, qui s'est arrêté deux fois et non pas une, contrairement à l'habitude de l'écurie-sobert,
01:04:44 qui est 6e devant Panis, Panis n'est plus que 7e maintenant,
01:04:47 à cause de trois arrêts au lieu de deux à... et même un seul à Martin Brundle.
01:04:54 - Et il reste 14 voitures en course sur les 24 qui ont pris le départ de ce Grand Prix de Belgique,
01:05:01 c'est Moreno qui ferme la marche, puisque le 15e est encore classé au pourcentage de la distance,
01:05:06 et qu'à Tayama, et vous vous souvenez que Tayama, on l'a vu sortir de la piste.
01:05:11 - Je ne sais pas si c'est Diniz ou Moreno avec la forti intercalée entre...
01:05:15 - C'est Moreno, c'est Moreno ! - Il a un peu gêné, heureusement c'est Moreno.
01:05:17 - Moreno a quand même pas mal d'expérience, mais intercalée entre Schumacher et Demonil,
01:05:21 de toute façon, je ne le vois pas résister longtemps, en tout cas au niveau du matériel, il n'y a pas photo,
01:05:28 mais même je crois qu'il laissera passer rapidement Demonil, car son coeur doit battre un petit peu en ce moment.
01:05:34 - Oui, il y a eu des situations record bolesques tout au long de ce Grand Prix de Belgique, tout au long des essais notamment,
01:05:40 et hier d'ailleurs, gentiment, on demandait à Yukio Katayama, quel effet ça lui faisait de prendre le départ à côté de Schumacher,
01:05:46 et il a dit qu'il ne se mêlerait absolument pas de cette histoire, qu'il allait essayer de prendre un départ tout à fait discret, et de se faire oublier.
01:05:54 - Alors Jean-Louis, l'intervention de la Safety Car, c'est bien à cause de la pluie, la sécurité, la direction de course plutôt,
01:06:01 a été informée d'une très forte averse à la hauteur du poste 3, c'est-à-dire au pied du Rédillon de l'eau rouge, dans la cuvette, un endroit très dangereux.
01:06:09 - C'est un port qui vient !
01:06:10 - Voilà, il y avait une rigole d'eau, et c'est la raison pour laquelle ils ont préféré lancer la Safety Car en piste.
01:06:15 - C'est relancé, voilà le drapeau vert, Demonil qui va attaquer Moreno, et voilà, Demonil qui se retrouve maintenant à portée de fusil.
01:06:25 - Oui, il est très très large.
01:06:26 - Mais c'est large chez Moreno, oui, bien sûr, il avait pas voulu laisser passer ceux derrière.
01:06:31 - 33ème tour maintenant, il en reste 11 avant la clôture de ce Grand Prix de Belgique.
01:06:40 - Il pleut beaucoup, Demonil a poursuite de Michael Schumacher, et on retrouve, après que ces deux hommes soient respectivement partis de la 8ème place pour Demonil,
01:06:51 de la 16ème pour Schumacher, on retrouve les deux hommes au commandement de la course.
01:06:56 Bien, ils ont eu de la chance, c'est vrai, mais tout de même, ils sont là, Johnny.
01:07:00 - Et Brandl est 3ème à 3,3 secondes sur la ligée, voilà, ça c'est panisse sans doute, non ?
01:07:06 - C'était chaud, il l'a récupéré.
01:07:08 - Il l'a récupéré, il est reparti à la sortie de l'épingle de la sousse.
01:07:11 - Et ça pleut.
01:07:12 - Dans la descente.
01:07:13 - Là c'est la portion du circuit où la piste est le moins mouillée.
01:07:18 Alors qu'on surveille ici naturellement par les vitres de notre cabine ce qui se passe, et ça pleut fort, c'est vrai.
01:07:25 Voilà, vue de l'intérieur.
01:07:31 - C'est quand on veut accélérer un tout petit peu tôt.
01:07:34 - Ça tourne toujours, ça tourne toujours, et les roues se bloquent, et ça repart.
01:07:39 - C'est le style de tête à queue qui ne serait pas arrivé avec l'antipatinage il y a deux ans.
01:07:44 - Bien sûr.
01:07:46 - Alors ça c'est un peloton où on va en découdre ferme puisqu'il s'étale de Herbert 4ème jusqu'à Pedro Lamy 10ème,
01:07:54 toutes ces voitures étant groupées en 6 secondes.
01:07:56 - C'est topé.
01:07:57 - Herbert, Blundel, Frenzen, Panis, Salo, Barrichello et Lamy, tous groupés en 6 secondes,
01:08:05 et donc tous pouvant se dire "je vais entrer dans les points".
01:08:08 - Jean-Williams, Renaud, on le surveille.
01:08:10 - Attention, ça c'est plus grave pour Demonil. Pénalité de 10 secondes, trop vite dans les stands.
01:08:17 - Pitlane spilling.
01:08:19 - Ici la vitesse est de 80 km/h, alors Demonil on va voir, voilà, il rentre l'observer tout de suite,
01:08:27 il est rentré dans les stands, alors donc Schumacher maintenant s'envole.
01:08:30 On est à la fin du 33ème tour du Grand Prix de Belgique, la pénalité arrêtée de Demonil, la voilà.
01:08:40 C'était 80 km/h, ici les stands sont assez étroits.
01:08:43 - Une pénalité qui va rassurer les supporters de Schumacher qui pouvaient déjà imaginer un track-nard
01:08:49 visant à réduire un peu les chances de Schumacher vis-à-vis de Demonil en faisant intervenir la safety car.
01:08:57 Et là Demonil est pénalisé par l'organisateur, c'est à son tour d'être pénalisé par un détail du règlement.
01:09:04 - Et ça arrive au plus mauvais moment pour lui, parce que pour récupérer la deuxième place,
01:09:10 ce sera aussi difficile, vu que le safety car a réuni tout le monde, et bien il va devoir batailler ferme pour doubler tout ça.
01:09:19 - Il va peut-être se retrouver avec le groupe pour le temps ramené par Blundell et Herbert qui n'est plus là.
01:09:24 D'ailleurs Blundell a dépassé Herbert et Frenzen aussi. C'est maintenant Blundell qui est quatrième.
01:09:29 - De toute façon, tout de même, les conditions sont très difficiles et le Grand Prix de Belgique, même pour Michael Schumacher, est loin d'être joué.
01:09:39 - Je crois que Demonil a réussi à partir devant le gros peloton, il est donc devancé par Brundell sur la Ligier.
01:09:44 Brundell qui doit être maintenant en deuxième position et qui sera l'objectif de Demonil.
01:09:49 - Dépasser Brundell, mais dépasser Schumacher, ça risque d'être un peu plus difficile.
01:09:53 - Voici Blundell qui commande le gros peloton, qui est quatrième devant Frenzen qu'on a perçu.
01:09:58 - Herbert qui était quatrième tout à l'heure et qui a perdu un peu de temps. Le voici Herbert.
01:10:01 - Oui, beau contre-braquage.
01:10:03 - Et puis Barry Kello sur la Jordan Peugeot, la seule en course après l'abandon de Irvine suite à un incendie dans son stand.
01:10:10 - Très très tangente tout de même la tenue de route de la Benetton-Renard.
01:10:17 - Il y a un peu de temps en arrière peut-être Jean-Louis.
01:10:19 - Oui.
01:10:20 - La voiture n'était pas mauvaise, j'ai pas eu un bon départ.
01:10:27 - J'ai eu des problèmes avec Johnny Herbert ensuite.
01:10:32 - C'est ce qui m'a fait souffrir les pneus et j'ai eu besoin de trois tours pour récupérer la situation.
01:10:45 - J'ai dû faire des tours plus rapides ensuite et j'aurais pu aller jusqu'à la fin de la course, j'étais bien placé.
01:10:51 - On a des difficultés maintenant à entendre Pierre, donc on revient à la course avec Michael Schumacher devant Damon Hill,
01:11:02 - 3 Brundle, 4 Blundell, 5 Wannsen, 6 Herbert.
01:11:07 - Un tout petit jeu très facile, c'est top tour et là c'est pas compliqué parce que l'amélioration du tour le plus rapide en course n'est pas prête d'avoir lieu.
01:11:16 - Top tour.
01:11:17 - 36.15, TF1 pour jouer.
01:11:29 - A dix tours de l'arrivée, Damon Hill se trouve avec 13 secondes de retard sur Martin Brunnell et la Ligier Honda en deuxième position.
01:11:39 - Donc même cela, finir deuxième derrière Schumacher risque d'être très difficile pour l'Anglais.
01:11:44 - En tout cas ce serait un excellent résultat pour les bleus de Manicour.
01:11:51 - Inespéré.
01:11:52 - Inespéré bien sûr alors qu'on suit ici l'un des hommes les plus convoités du peloton, l'Allemand Hans Harald Frenzen qui fait l'objet de beaucoup de demandes
01:12:07 - pour être transféré de chez Sauber à une écurie plus compétitive.
01:12:17 - Un garçon qui donne du fil à Jean-Christophe Bouillon qui fait ses débuts à ses côtés.
01:12:22 - C'était très difficile cette année pour Jean-Christophe d'aller dans une équipe en milieu de saison avec Frenzen comme équipier.
01:12:29 - Une équipe Usain dans une équipe qui a des moyens mais qui n'est pas non plus un vrai top team.
01:12:35 - Alors qu'on voit apparemment Damon, c'est Damon qui part en tête à gueule.
01:12:40 - Il fait un tête à gueule, oui.
01:12:43 - Il est un peu énervé, il ne perdra pas sa troisième place mais il perdra peut-être la possibilité d'être deuxième.
01:12:49 - Ce qui n'entique du championnat une très mauvaise opération pour lui mais il est quand même très malchanceux.
01:12:53 - Pour revenir à Bouillon, oui, dans une équipe qui n'est pas un vrai top team donc on peut aussi se demander s'il a la possibilité d'avoir vraiment tous les moyens techniques à sa disposition
01:13:03 - ou au moins égal à l'avoir l'égalité avec Frenzen.
01:13:09 - Ça on peut se poser la question mais Frenzen a toujours été très très véloce, très rapide.
01:13:13 - Tout le monde aime à répéter que quand il était chez Mercedes en sport prototype il était plus rapide même que Schumacher.
01:13:20 - Donc c'est vraiment une pointure. La Formule 1 ce n'est pas le sport prototype, il faut quand même le dire, mais c'est de toute façon un pilote d'avenir.
01:13:28 - Hans-Harald Frenzen qui est en cinquième position alors qu'on suit Johnny Herbert et Rubens Barrichello.
01:13:38 - Il ne sont plus que 4 dans le groupe loton à se disputer la 4ème place, Brundle, Frenzen, Herbert et Barrichello que l'on vient de voir.
01:13:45 - Oui mais ils sont 4 dans un écart très très faible.
01:13:49 - Et voici Brundle qui est deuxième, deuxième à 16 secondes de Schumacher donc sans aucun espoir de pouvoir surprendre l'allemand si celui-ci venait à commettre une faute aussi légère s'ottaile
01:13:59 - mais qui est en position de pouvoir résister à Demonil.
01:14:03 - Après le tête à queue de Demonil, Brundle dispose sur son compatriote d'une avance de 19 secondes alors que tout à l'heure elle était de 13 secondes.
01:14:11 - Schumacher, Brundle, 16 secondes entre les deux hommes mais rien n'est joué, rien n'est joué.
01:14:18 - Vous voyez que les conditions ne sont pas bonnes, ça glisse toujours copieusement même si les voitures sont équipées de pneus pluie et la partie sera rude mais tout peut arriver dans ces conditions même si le circuit de Francorchamps est probablement l'un des mieux adaptés, voire le mieux adapté qu'il soit à des conditions climatiques difficiles.
01:14:45 - Oui exactement, ce n'est pas un circuit où il y a beaucoup d'aquaplaning, il y a bien entendu des problèmes de visibilité comme partout quand vous êtes derrière une autre voiture mais là ce sont des conditions qui ne sont pas mauvaises dans la mesure où vous voyez il y a de l'eau un peu partout maintenant mais pas énormément et ça glisse c'est sûr mais ça glisse aussi parce qu'il y a peu d'eau à certains endroits, les pneus pluie n'ont pas la meilleure adhérence possible dans les endroits mi-sec, mi-mouillé comme on le voit à l'heure actuelle
01:15:12 et bien entendu ces voitures qui ont moins d'appui aux dynamiques, plus de l'anti-patinage comme il y a quelques temps, sont plus délicates à piloter.
01:15:21 - Pierre Vendlitte, vous êtes dans les stands, non pas encore, vous allez bientôt y venir pour nous donner quelques tuyaux sur la course de Schumacher et sur celle de Brundle, et bien tiens, juste après cet écran de publicité.
01:15:37 - Retour à Francorchamps alors que nous attendons Pierre Vendlitte qui va interviewer David Coulthard et que sur la piste ça se bat entre Barry Kellow et Herbert, qui vient de passer Johnny Herbert.
01:15:56 - Pierre Vendlitte, s'il vous plaît.
01:15:57 - Oui Jean-Louis, avec David Coulthard, David, big disappointment of course, you were leading the race.
01:16:02 - Grande déception David, c'est très décevant.
01:16:05 - Je me battais devant pour conserver la tête.
01:16:10 - Bien sûr vous étiez en train de viser votre première victoire, vous étiez en bonne forme pour le fait.
01:16:24 - Dès la qualification j'ai attaqué au maximum de ce que je pouvais faire, la voiture marchait très bien, nous avions des bons engages pour la course, tout allait très bien.
01:16:47 - Vous étiez très impressionnant dans les deux dernières courses, vous avez eu des problèmes à Monza et Rostoyle.
01:16:56 - Oui mais plutôt que des podiums je veux vraiment gagner.
01:17:01 - Bonne chance David.
01:17:03 - Barry Kellow qui creuse l'écart sur Johnny Herbert, qui vient de dépasser pour la 6ème place.
01:17:16 - C'est-à-dire que Barry Kellow se donne à fond à fond pour gagner pour l'instant un point au champion du monde.
01:17:18 - Barry Kellow qui on va le rappeler a été le très très grand malchanceux du Grand Prix de Hongrie, puisqu'il a perdu sa 3ème place, une 3ème place hautement méritée à 200 mètres de l'arrivée pour ne terminer que 7ème à Hongrie.
01:17:28 - Et oui mais pas de chance derrière lui il y avait un groupe de furieux, Berger, Herbert, Panis si je me souviens bien, Franzen et Panis, et qui ont trouvé la faille tout de suite et à 20 mètres de l'arrivée ils ont été couronnés avec des points alors que le pauvre Rubens n'avait plus que les yeux pour pleurer.
01:17:48 - Alors il n'y a plus que 12 secondes d'écart de Damon Hill sur Brundle, 12 secondes, il reste 5 tours, il reprend entre 2 et 3 secondes au tour, c'est peut-être faisable.
01:17:59 - 5 tours ça fait quand même 35 kilomètres, c'est faisable 35 et on peut voir ça d'ici l'arrivée ce qui nous donnerait un classement absolument inattendu pour ce Grand Prix de Belgique. C'est vrai que ça paraît drôle de dire un classement inattendu pour un Schumacher, deux Hill mais étant donné leur position sur la grille de départ ce serait vraiment fantastique.
01:18:21 - Après je le rappelle un duel qu'on va revoir très souvent, un duel avec des pneus différents qui a été vraiment le point crucial, le point chaud de ce Grand Prix et qui a duré, duel qui a duré plus de 3 tours.
01:18:37 - Schumacher qui avait l'avantage d'avoir effectué moins d'arrêts que Damon Hill, actuellement ils en sont à 2 arrêts pour Schumacher qui est en difficulté pour dépasser Diniz à qui il prend un tour supplémentaire, un deuxième tour d'ailleurs.
01:18:54 - Et qui s'est arrêté donc 2 fois actuellement Schumacher à son stand alors que Damon Hill s'est arrêté 5 fois mais Damon Hill avait eu la compensation de bénéficier de l'intervention de la Safety Car pour revenir sur Schumacher dont il a été de nouveau décollé à cause de la pénalité en durée pour vitesse excessive dans la ligne d'estampes.
01:19:14 - Nous sommes dans le 39ème tour de course, il en reste donc 6 et non pas 5 cher Johnny.
01:19:27 - Et plus que 9 secondes et demie à 6 tours de l'arrivée maintenant entre Rondel et Damon Hill.
01:19:33 - Mais là ça doit être tout à fait faisable, surtout que la piste sèche un peu et qu'il semble de plus en plus performant par rapport à la Ligier qui aura fait aussi bien Rondel que Panis une très belle course.
01:19:45 - Et un podium pour eux ici serait, vous l'avez dit, inespéré mais enfin ils ont super bien marché avec une voiture de plus en plus performante.
01:19:53 - Ce serait une récompense pour cette équipe qui en bave, il y a des problèmes de moteur, il faut se rappeler que hier le pauvre Olivier Panis a vu ses essais écourtés par un gros trou dans le bloc du moteur Luguenonda.
01:20:11 - Damon Hill à l'attaque.
01:20:15 - On entend le V10 Renault.
01:20:21 - Dans la descente, très difficile de mettre la puissance, on ne peut pas mettre à fond dans ces conditions.
01:20:29 - Et là on revient sur le deuxième homme de ce Grand Prix de Belgique, Martin Rondel.
01:20:38 - Dans la Ligier dispose d'un V10 elle aussi mais il s'agit d'un V10 japonais Honda préparé chez Mugen. Mugen est une firme appartenant au fils de Monsieur Honda.
01:20:50 - On ne sait pas trop si on doit appeler les moteurs Mugen ou Honda, un peu comme les moteurs des Sober, Ford ou Cosworth. C'est même les moteurs des McLaren qui sont fabriqués chez Hillmore mais qui portent la marque Mercedes.
01:21:08 - Peut-être qu'un jour Alain Prost chez Mercedes va nous faire des vrais moteurs Mercedes.
01:21:12 - Non ce sont des moteurs Mercedes.
01:21:16 - Deuxième Brundle, troisième Hill, l'écart se resserre.
01:21:23 - Ce serait dommage pour Brundle de perdre la deuxième place mais il faut bien comprendre que Damon Hill, lui, il joue le championnat du monde.
01:21:31 - Et il faut que vous ayez remarqué que Schumacher reprend une option sur ce titre, une option inespérée en partant de la 16ème place dans des conditions normales.
01:21:43 - Attention à la remise en vitesse à l'épingle de la source mais que Hill va perdre 4 points si il parvient à deuxième position.
01:21:54 - Ce sera dur car il lui reste encore 7 secondes à rattraper sur Brundle et on a encore 5 tours à couvrir.
01:22:02 - Il vient de tourner en 2'17 Damon Hill, Brundle en 2'20, 2'04 exactement l'avantage de Damon Hill.
01:22:10 - Ce sera tangent, si ça se règle ce sera dans les derniers hectomètres entre Damon Hill et Brundle pour la deuxième place derrière Schumacher.
01:22:20 - Ou sinon il perdra 6 points, c'est ce que je voulais dire et ce sera encore plus grave.
01:22:27 - Damon Hill qu'on a vu rouler sur la droite de la piste dans l'allée droite, c'est la partie où il y a le plus d'eau.
01:22:32 - Et c'est bien entendu pour refroidir les pneus pluie qui commencent à chauffer, on voit que tout le monde glisse un petit peu dans ces parties qui sont humides mais non plus trempées comme avant.
01:22:43 - Et les pneus bien entendu souffrent énormément.
01:22:46 - Donc il faut les refroidir dans les parties les plus mouillées du circuit et là apparemment il n'y en a que 2, c'est à dire devant les stands et tout de suite après les stands, c'est dans la descente et après dans l'allée droite.
01:22:57 - On a vu Tom Walkinshaw, le patron de l'équipe Ligier Honda, le bras droit de Flavio Boiator dans cette équipe.
01:23:07 - Qui surveille naturellement la progression de Brandl sur la Ligier Honda en 2ème position et évidemment celle de Hill sur sa Williams Renault en 3ème position.
01:23:20 - Schumacher lui, il est loin devant, loin.
01:23:25 - Reste maintenant 4 tours et il a 26 secondes d'avance.
01:23:33 - Il a eu à la fois de la chance Schumacher mais il a été extrêmement déterminé et puis il a eu les événements qui ont parlé pour lui.
01:23:42 - On peut dire que s'il gagne cette course ce sera autant avec la réussite si on veut enlever le mot chance et autant avec le talent car il a quand même conduit plusieurs tours en pneu slick et en pneu pour le sec sur une piste assez mouillée.
01:23:59 - On ne peut pas dire détrempé mais on est dans des conditions difficiles alors que là il a freiné un petit peu tard.
01:24:05 - Des points très au large.
01:24:06 - Il ne perdra pas beaucoup de temps.
01:24:09 - Schumacher a été aidé par les abandons, par les conditions un peu rocambolesques même à un certain moment, surtout au début.
01:24:17 - Mais il a quand même conduit d'une manière magnifique avec des pneus slick dans une piste hyper piégeuse.
01:24:26 - Et là il conduit très prudemment, Schumacher tourne en 2'18'6 alors que Demonil tourne plus vite que lui en 2'17'0 mais Brundle réagit devant Demonil.
01:24:35 - Il tourne à peu près à la cadence de Schumacher et son avance sur Demonil alors qu'il reste 4 tours à couvrir est encore de 5'8".
01:24:44 - Et Demonil à l'attaque qui survient, qui corrige un écart de Williams.
01:24:48 - Il y a une petite impression dans Demonil, il s'y marque Brundle et Hans-Ralf Van Zenk.
01:24:53 - 4'5".
01:24:54 - Difficile pour Demonil aussi qui veut récupérer 2 points de plus mais qui peut éventuellement en perdre 4 dans des conditions comme celle-ci, on a une pression supplémentaire.
01:25:06 - C'est dommage pour Demonil, c'est bien pour Schumacher.
01:25:12 - Incroyable tout de même que la Benetton-Renault soit devant mais Alain Prost vient de nous expliquer pourquoi.
01:25:21 - Logiquement et normalement si on a vu un Grand Prix et des essais et des qualifications dans des conditions normales, il faut dire que les Williams-Renault paraissaient les mieux placés sur ce fantastique circuit.
01:25:33 - Attaque de Van Zenk qui surprend Brundle, Brundle essaie de virer quand même, il est à l'extérieur sur le mouillé.
01:25:38 - Ça c'est l'endroit, c'est la menthe d'elle.
01:25:40 - Et là comme à un virage à droite succède un gauche et bien Van Zenk qui était à l'intérieur dans le premier s'y retrouve à l'extérieur dans le second et Brundle a repris l'avantage.
01:25:50 - C'était Senna et Mansell en 87 et si vous vous le rappelez ça s'était terminé par quelques orions dans le stand Lotus à l'époque parce que Mansell n'était pas content du tout après Senna.
01:26:03 - En cette époque Mansell était chez Williams et il était venu dans le stand Lotus pour prendre son adversaire au call-back et il avait fallu l'intervention d'un mécanicien.
01:26:11 - Alors nouvelle attaque de Van Zenk sur le mouillé, sur le mouillé, au freinage du bus stop, il passe devant.
01:26:16 - C'est la bonne, c'est la meilleure façon de passer ici on l'a vu tout à l'heure avec Schumacher en début de course absolument extraordinaire, venir vers l'extérieur pour être à l'intérieur et réaccélérer plus vite.
01:26:28 - On revoit la scène au ralenti, très belle scène parce que c'est quand même sous la pluie, ça glisse terriblement et voilà, dépassement et donc Van Zenk est quatrième désormais devant la McLaren Mercedes de Brune.
01:26:45 - Et plus que 3 secondes 3 on voit ici Brundle à droite, Cedemonil qui vient freiner sur la ligne normale, plus que 3 secondes 3 entre les deux hommes, 2 secondes 4 en haut de la côte.
01:26:56 - On est à la fin du... on est au début pardon, du 42ème tour.
01:27:01 - Grosse attaque de Cedemonil.
01:27:03 - Et oui il va aller la chercher, il va aller la chercher, attention il va tomber sur Brundle qui n'est pas un homme facile à dépasser, ça risque d'être extrêmement chaud dans ces deux derniers tours, près de 14 kilomètres.
01:27:20 - Il attaque et il contrôle à merveille cette Williams-Renault, est-ce que Brundle va pouvoir résister ?
01:27:30 - Et à la pression et bien sûr à la vitesse de la Williams, un duel britannique pour la deuxième place de ce Grand Prix de Belgique, attention devant il y a une Forti.
01:27:46 - Actuellement sur cette piste très difficile où certaines portions sont détrempées, d'autres sont à peine humides, le plus rapide Cedemonil il vient de tourner en 2 minutes 15 et avec Cedemonil très rapide aussi Barrichello qui vient de tourner en 2 minutes 16, c'est-à-dire plus vite que les deux hommes de tête Schumacher et Brundle, et Barrichello qui est quand même très loin à 7 secondes de Brundle pour essayer de le surprendre pour la 5ème place.
01:28:08 - Et ça, ça dit quelque chose parce que être roulé dans ces conditions ici sur le circuit de Francorchamps, et bien ce n'est pas une course de pacotille.
01:28:18 - C'est passé pour Brundle mais Cedemonil est gêné par Diniz, là c'est vraiment pas son jour.
01:28:24 - Brundle est passé juste, Diniz il reprend sa trajectoire, il a raison, il faut s'écarter, il l'a pas vu ? Oui il l'a vu.
01:28:32 - Pas de geste de la part de Cedemonil, pas de geste de colère, Brundle n'est pas trop loin.
01:28:42 - Ici c'est détrempé, il faut absolument les pneus pluies sur cette portion de route là, en revanche plus haut du côté de Stavelot c'est presque sec.
01:28:55 - Le rédillon.
01:28:57 - Et Cedemonil qui se met tout de suite sur la partie très mouillée de la route, ce que ne fait pas Brundle.
01:29:04 - Voilà, c'est ce qu'on a envie de faire, il faut absolument le faire le plus vite possible, ça a l'air de rien mais les pneus se refroidissent quand même beaucoup plus facilement.
01:29:15 - On les suit les deux hommes, à en vue, on pense à Brundle qui défend la place de Ligion d'Ain, on pense à Cedemonil qui voudrait bien prendre 6 points et non pas 4 par rapport à Schumacher qui va en obtenir 10.
01:29:33 - Contrôle, contrôle et sur contrôle de la Williams-Renault, très beau à voir Cedemonil, attention de ne pas outrepasser la limite.
01:29:42 - La Williams-Renault, toujours sur les talons alors que 27 secondes et 8 dixièmes c'est l'écart qui sépare Schumacher que l'on ne voit pas de Brundle ici devant Cedemonil, ça se rapproche.
01:30:01 - Là c'est la partie la plus sèche de tout le circuit, donc c'est à celui des deux qui a les pneus les moins surchauffés d'essayer de prendre un petit peu d'avance ou de combler un petit peu de retard sur l'autre.
01:30:13 - C'est la qualité de Cedemonil que j'aime beaucoup, c'est l'acharnement qui était la caractéristique de son père le grand Graham Hill, ah il ne lâche pas, c'est là où il a à mon humble avis beaucoup de charme Cedemonil, il en faut pour...
01:30:31 - Et là c'est de nouveau détrempé, Brundle s'est mis à l'intérieur, impossible pour Cedemonil de l'attaquer, on revoit ici avec Schumacher qui est tout seul en tête, on préfère pas voir les deux.
01:30:43 - Schumacher, Schumacher qui boucle.
01:30:46 - Voici alors Brundle, Cedemonil, Brundle va freiner à droite pour la source donc Cedemonil aura beaucoup de mal à lui, il se rabat.
01:30:53 - C'était... Cedemonil va être bien placé là mais ça ne suffira pas.
01:31:01 - Ça ne suffira pas, attention quand même il faut sortir fort du Réunion malgré la pluie.
01:31:05 - Au bout de l'île droite peut-être.
01:31:07 - Il y a eu des duels absolument extraordinaires dans ce Grand Prix de Belgique, on peut dire que Cedemonil a pratiquement participé à tout cela.
01:31:13 - Nous sommes dans le dernier tour messieurs.
01:31:14 - Oui, on l'a dit, dernier tour de Schumacher, il est devant là-bas à plus de 27 secondes d'avance, il monte à sa hauteur.
01:31:23 - Il passe, il passe, il est passé.
01:31:25 - Le moteur Renault fait le reste du travail.
01:31:29 - Brundle attaque à l'extérieur, je crois qu'il a loupé son virage du coup.
01:31:33 - Il est sorti un peu large.
01:31:34 - Allez troisième, pas mal déjà.
01:31:37 - Schumacher en tête dans les dernières centaines de mètres de ce Grand Prix de Belgique.
01:31:46 - Cedemonil qui est passé en deuxième position, le voici Michael Schumacher qui revient avec beaucoup de chance vers cette première place.
01:31:58 - Et ce sera, si les choses restent en l'état, sa 16ème victoire en Grand Prix de la saison.
01:32:05 - Il avait obtenu sa 15ème victoire lors d'un monumental Grand Prix d'Allemagne, il y a un mois maintenant.
01:32:14 - Schumacher donc qui va encore accroître son avance au championnat du monde, mais heureusement Cedemonil va limiter les dégâts en prenant la deuxième place.
01:32:26 - De 11 points de retard sur Schumacher, il va en compter 15, c'est quand même une très bonne opération pour Schumacher qui partait 16ème sur la grille de départ et qui gagne ici le Grand Prix de Belgique, le plus beau Grand Prix de l'année.
01:32:43 - Et puis un petit regret pour notre ami Jean Alési.
01:32:46 - Voilà, victoire de Michael Schumacher et de la Benetton Renault et chez Benetton on se congratule et on a raison, on ne pensait pas que ce Grand Prix se terminerait de la sorte par une 16ème victoire de Michael Schumacher.
01:33:03 - Schumacher qui a fait une erreur, Cedemonil en deuxième position, le voici, il est passé, Cedemonil qui limite les dégâts, 3ème Martin Brundle sur sa Ligion d'A, 4ème Frenzen.
01:33:17 - Vous y avez cru à cette victoire Flavio alors qu'il partait en 8ème ligne Michael ?
01:33:21 - On dit toujours que la course c'est le dimanche.
01:33:27 - La course c'est le dimanche et oui c'est comme ça, il faut aller jusqu'au bout. 4ème Frenzen, 5ème Brundle, 6ème Barichello, 7ème Herbert, 8ème Micasalo, 9ème Olivier Paniz, 10ème Pedro Lamy, 11ème Jean-Christophe Boullion, voici Herbert, voici Micasalo derrière lui, 12ème Takhi Inoue, 13ème Pedro Liniz, 14ème Roberto Moreno.
01:33:51 - Et le premier geste de Cedemonil pour féliciter son adversaire.
01:33:57 - Pour féliciter Schumacher, c'est un très beau geste. On se retrouve dans quelques instants pour le podium, le résumé de la course et l'analyse d'Alain Prost, très bel image des deux hommes qui se congratulent.
01:34:10 - Je ne suis pas sûr qu'ils ne font que se congratuler.
01:34:13 - Oui ils s'expliquent également.
01:34:14 - Je crois qu'ils doivent s'expliquer un peu sur la manœuvre de Schumacher peut-être certainement.
01:34:18 - Voilà ce que fait Cedemonil, non Martin Brundle, alors que Pasqua les fait partir directement vers le podium.
01:34:30 - Donc à tout à l'heure pour le podium, le résumé de la course, l'analyse d'Alain Prost et puis les classements du championnat du monde. A vous Paris.
01:34:43 Toute la Formule 1 avec Optane Delf, l'essence championne du monde.
01:35:07 Suivez le podium F1, l'esprit tranquille avec Autovision, contrôle technique automobile.
01:35:13 - Retour à Spa-Francorchamps, à l'arrivée de ce Grand Prix de Belgique particulièrement disputé, particulièrement mouvementé.
01:35:24 Jacques Laffitte avec une belle performance de Ligier, Martin Brundle à l'arrivée en deuxième position avec ce nouveau moteur Honda Evolution, c'est une grande satisfaction.
01:35:33 - Martin est troisième je vous signale.
01:35:35 - C'est aussi une très bonne satisfaction, c'est un podium c'est toujours important pour une équipe.
01:35:40 - Martin a fait une course remarquable parce qu'il ne s'est arrêté comme je l'avais vu qu'une fois et qu'il a des pneus certainement, des pneus pluies qui sont épouvantables.
01:35:46 - Il devait s'arrêter, il a décidé au dernier moment de faire encore un tour et il y a eu la voiture et donc bon ça nous a sauvé la vie.
01:35:52 - Mais je suis un peu déçu pour Olivier qui je crois que l'équipe était capable avec la stratégie de s'arrêter une seule fois au stand.
01:35:59 - Je crois que c'était la bonne stratégie aujourd'hui de partir avec beaucoup d'essence pour en cas de pluie, de sec, de pluie de pas avoir aussi à faire le plein d'essence.
01:36:05 - Vous êtes arrivé à justement à changer de pneus exactement au bon moment.
01:36:10 - Oui, c'est les aléas de la course et un peu de chance de temps en temps on en a besoin mais il faut dire que la voiture a toujours marché très bien.
01:36:16 - Et qu'on a vu que même par rapport au moteur Renault que le moteur Honda marchait très bien, on était devant Peugeot.
01:36:23 - Non, je crois qu'aujourd'hui pour Mugen Honda et pour Ligier c'est un beau jour et surtout pour Martin qui lui a fait une course formidable.
01:36:30 - Ok, merci beaucoup Jacques, bravo les Bleus, troisième donc Martin Brundle. Il était encore deuxième mais à un tour de l'arrivée il s'en défalut un peu.
01:36:37 - Oui mais ça va venir.
01:36:38 - Merci Jacques, on retourne à Paris pour revivre ce Grand Prix de Belgique en résumé avec Marc Minari avant d'assister au podium de ce Grand Prix, à tout de suite.
01:36:49 14h, le départ d'un Grand Prix fou, fou, fou avec les deux Ferrari en première ligne, Berger en pole position à gauche, Alési à droite qui part sur le mulet, la voiture de réserve.
01:36:57 Il est en quatrième ligne et Schumacher sur la huitième au départ.
01:37:01 Alési part bien, Herbert part mieux que Berger qui est troisième devant Akinen, Coulthard et Diamond Hill.
01:37:08 Johnny Herbert fait une première tentative sur Alési à l'amorce du Réunion, ça ne passe pas mais c'est au freinage des combes un petit peu plus loin après la ligne droite que l'anglais s'impose.
01:37:19 Fin de ce premier tour donc, Johnny Herbert sur sa Benetton précède Jean Alési, Gerhard Berger et Mika Akinen alors quatrième qui va abandonner après cet attaqueux.
01:37:36 Alors qu'en fin de ce tour, au même endroit, Alési repasse Herbert, il est en tête.
01:37:40 Mais Jean Alési n'ira pas beaucoup plus loin, quatrième tour, suspension cassée suite à une crevaison, c'est l'abandon.
01:37:46 Deuxième attaqueux pour Johnny Herbert au sixième tour, il a déjà laissé la tête à David Coulthard.
01:37:51 Ici plusieurs pilotes passent, notamment Michel Schumacher lancé dans une superbe remontée.
01:37:56 En tête donc se trouve David Coulthard, l'Ecossais, alors qu'au onzième passage, au freinage de la chicane de l'arrêt de bus, Schumacher double Irvine et se retrouve déjà quatrième.
01:38:07 Trois tours plus tard, boîte de vitesse cassée, Coulthard au ralenti, c'est l'abandon.
01:38:12 Le leader c'est Damon Hill qui s'arrête une première fois à son stand pour changer de pneus, dix secondes cinq.
01:38:19 Les deux ligiers Mugananda de Panis et Brandl pointeront au troisième et quatrième position au moment où la pluie se met à tomber.
01:38:27 Et Damon Hill, prudent, va vite chausser les pneus de pluie alors que Schumacher lui est resté en slick.
01:38:33 Les deux hommes vont alors s'expliquer pendant plusieurs tours, la piste est à ce moment là mixte, mouillée par endroits, sèche à d'autres.
01:38:39 L'explication va être sévère et finalement, Damon Hill va réussir à s'imposer.
01:38:48 Schumacher, cette fois-ci, a trop retardé son freinage.
01:38:51 Émotion par contre pour Eddie Irvine au moment de son ravitaillement, il était sixième et c'est l'incendie sur sa Jordan Peugeot.
01:39:00 Toujours avec cette piste humide, Schumacher a repassé Damon Hill au moment où la pluie redouble, safety car donc voiture de sécurité.
01:39:08 Panis, Hill et ici Schumacher rentrent au stand, la course est neutralisée trois tours, on se dit qu'elle est relancée car les écarts sont neutralisés.
01:39:15 Malheureusement, Hill écope d'une pénalité de dix secondes, il a été trop vite dans les stands, il fallait respecter le 80 km/h.
01:39:21 Du coup, c'est Martin Brundle après le cinquième arrêt de Hill qui se retrouve à la deuxième position.
01:39:26 Schumacher donc est donc en tête, superbe sixième victoire de l'Allemand, parti donc en huitième ligne, c'est la seizeme victoire de sa carrière.
01:39:35 Et le forcing de Hill en fin de course va payer, il repasse dans l'ultime tour Martin Brundle qui monte quand même sur le podium.
01:39:42 Hill limite donc les dégâts mais il a quand même laissé passer une belle occasion au classement, quatrième Frensen, cinquième Brundle, sixième Barrichello.
01:39:50 Schumacher lui rassure également son équipe Benetton-Renault après l'annonce de son transfert chez Ferrari pour 1996.
01:39:57 Retour à Spa-Francorchamps dans les stands, on retrouve Pierre Vendlet.
01:40:02 Oui merci Marc, ici à Francorchamps et bien c'est le public qui a envahi la piste, les supporters de Schumacher évidemment, ils sont nombreux ici.
01:40:10 Nous sommes à 50 kilomètres seulement de Kerpen, la ville allemande dont il est originaire, le champion du monde, vainqueur de ce Grand Prix.
01:40:17 A la surprise générale aujourd'hui on va le retrouver sur le podium de Francorchamps aux côtés de Damon Hill et de Martin Brundle, c'est à vous Jean-Louis.
01:40:25 Et bien le voici ce podium, alors que retentit l'hymne national allemand pour Michael Schumacher.
01:40:34 [Musique]
01:40:59 Brundle qui était satisfait, content mais en revanche Damon Hill n'a pas l'air très content et Schumacher lui, il exulte.
01:41:10 Ça aurait dû être le jour de Damon Hill, considérant sa place sur la grille mais il a de quoi être déçu.
01:41:20 L'hymne national anglais maintenant puisque l'écurie Benetton-Renault est inscrite au Royal Automobile Club de Grande-Bretagne.
01:41:30 [Musique]
01:41:37 Ça c'est avant le podium l'arrivée de Michael Schumacher dans cet espace Renault.
01:41:45 Pressé donc de montrer à ses supporters toute sa joie.
01:41:52 Un supporter qui ajoute une pancarte de Damon Hill.
01:41:59 Damon Hill désabusé, visiblement désabusé.
01:42:08 Et puis à ses côtés Flavio Priatore, le patron de l'écurie Benetton-Renault qui nous disait tout à l'heure que oui effectivement la course c'est le dimanche.
01:42:19 N'est-ce pas Alain ? C'est tout ce qu'on peut dire.
01:42:21 Oui, c'est tout ce qu'on peut dire mais c'est vrai que c'était une course très spéciale, un peu étrange considérant les conditions météo mais surtout tout ce qui s'est passé, les abandons de Alésie, Coulthard etc.
01:42:32 La pénalité de Damon qui ne doit pas s'en vouloir aujourd'hui.
01:42:38 C'est vrai qu'on doit bien se garder encore une fois de la tactique de Benetton qui a été d'être avec des pneus slick sur une piste humide.
01:42:47 Ça a payé mais ça aurait très bien pu se retourner contre eux.
01:42:51 Donc c'est restat uco pour la tactique mais enfin une course magnifique une fois de plus de Schumacher.
01:42:56 Je dirais même de tous les pilotes aujourd'hui car c'est des conditions pratiquement les pires que l'on peut trouver sur un circuit quand même assez périlleux.
01:43:03 On va peut-être voir les classements. Non, on revoit Bergère. Voilà les classements.
01:43:09 Le championnat du monde alors Schumacher a maintenant 15 points d'avance sur Damon Hill. Damon Hill deuxième.
01:43:15 Martin Brundle troisième.
01:43:17 Troisième du Grand Prix.
01:43:18 Voilà le classement du pilote.
01:43:19 Voilà le classement du championnat du monde. 15 points d'écart donc entre les deux premiers. Jean Alési malgré son abandon est toujours troisième mais avec 32 points.
01:43:26 Il compte 34 points de retard sur Schumacher. Autant dire que pour lui maintenant le seul objectif raisonnable c'est de viser la médaille de bronze de ce championnat du monde.
01:43:34 Quatrième Coulthard. Cinquième Herbert. Sixième Bergère qui aucun de ces quatre challengers n'a marqué de points aujourd'hui.
01:43:40 En revanche Frank Zenn septième 10 points encore ajouté. 3 points dans son escarcelle.
01:43:45 Huitième Barichello avec 8 points qui en a marqué un aujourd'hui et qui a rejoint Olivier Panisse malchanceux aujourd'hui.
01:43:51 Toujours huitième. Et chez les constructeurs Benetton qui compte 10 points d'avance sur Williams Renault.
01:43:58 Les deux équipes Renault ont creusé un écart quasi définitif sur Ferrari. La grande déception du jour.
01:44:04 Les Ferrari qui partaient en première ligne qui abandonnent l'une et l'autre et qui aujourd'hui comptent 27 points de retard au championnat du monde des constructeurs sur Benetton Renault.
01:44:13 L'IGA a dépassé Jordan. L'IGA est quatrième et Jordan cinquième à ce classement.
01:44:18 - Alain un dernier mot. On vous voit sur une McLaren Mercedes la semaine prochaine à Silverstone.
01:44:24 - Non je ne pense pas que vous allez me voir parce que ce sont si ça se passe des essais quand même relativement secrets et privés.
01:44:32 Donc peut-être un peu plus tard mais en tout cas pas pour l'instant.
01:44:35 - D'accord. Les rendez-vous de la Formule 1 sur TF1 demain soir. 4 Impics. Formule 1 Magazine.
01:44:40 Dimanche prochain Automoto et quant à nous et bien nous avons tous rendez-vous dans 15 jours au Grand Prix d'Italie le 10 septembre dans le Temple de la vitesse.
01:44:50 J'ai nommé l'autodrome de Monza. A vous Paris. Au revoir à tous.
01:44:55 Vous avez suivi le podium F1 l'esprit tranquille avec Autovision Contrôle Technique Automobile.
01:45:07 Sous-titrage Société Radio-Canada
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