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00:00 [bruits de la foule]
00:07 Alors ça s'appelle l'hôpital des nounours, c'est une opération de santé publique
00:11 où les enfants amènent leur doudou dans notre faculté de médecine dans le but de le soigner.
00:16 En fait les enfants arrivent avec leur doudou et ils sont affiliés à un étudiant en médecine
00:20 qu'on appelle nounoursologue.
00:22 Et avec cet étudiant en médecine, ils passent de stand en stand pour soigner leur doudou
00:26 et en fait chaque stand représente une filière de santé.
00:29 Donc par exemple on a la radiologie, les kinés, les orthophonistes,
00:33 enfin c'est vraiment un travail ensemble et ça reflète en fait comment on va travailler plus tard nous dans notre CHU,
00:39 donc c'est très enrichissant aussi pour nous.
00:41 C'est juste là-bas, on y va ? C'est tout là-bas là.
00:45 Aujourd'hui on est là pour sensibiliser les enfants à l'hôpital en général
00:51 mais quand ils vont aller chez le dentiste pour l'eau ici
00:54 et pour qu'ils n'aient pas peur quand ils vont y aller parce que souvent les enfants ont très peur du dentiste.
00:58 Et donc ça permet de leur montrer un peu tout ce qu'on va leur faire
01:03 et les bonnes pratiques à adopter pour aller le moins possible chez le dentiste.
01:07 Et maintenant, est-ce que tu veux essayer d'écouter mon cœur ?
01:12 Aujourd'hui il y a deux membres de l'association des étudiants sages-femmes de Caen
01:17 qui ont monté ce stand pour présenter en fait le métier de sages-femmes aux plus petits
01:21 et essayer de leur faire comprendre avec leur langage à eux ce que c'était ce métier
01:26 et ce que ça impliquait avec les nouveaux-nés.
01:29 On leur montre les différentes tailles de ventre quand la maman a un bébé dans le ventre.
01:34 Il y a eu aussi un stand avec une sorte d'échographie pour leur montrer
01:39 qu'on peut voir le bébé à l'intérieur du ventre de la maman panda.
01:43 Et on leur fait récupérer les bébés de maman panda qui sont souvent leurs doudous à eux
01:47 et ensuite on leur met des petits brassets de naissance, ils font les pesées, les mesures
01:51 et tout ce qui peut impliquer un peu le métier de sages-femmes.
01:54 En fait en passant par leur doudou, on essaye d'instaurer un cadre rassurant.
01:58 En fait le doudou c'est vraiment l'objet transitionnel entre le parent et l'enfant
02:02 et nous en fait en passant à travers cette petite peluche, on essaye de leur montrer
02:06 qu'on est là pour les soigner, pour les guérir et non pas pour leur faire mal.
02:09 Et pourquoi t'es là aujourd'hui ? Qu'est-ce qu'il a ton doudou ?
02:12 Il a la mycoviscidose.
02:15 Il a la mycoviscidose ? Et t'as fait quoi pour le soigner ?
02:18 Ah bah les pansements.
02:21 Les pansements ?
02:24 Une piqûre.
02:27 C'est ça qui est hyper intéressant pour nous parce que ça change vraiment de ce qu'on fait
02:30 et si jamais dans notre profession on croisera forcément des enfants.
02:33 Donc c'est quand même une première approche qui est super intéressante.
02:36 Moi ça m'apporte déjà du contact avec les enfants parce que j'ai jamais travaillé avec des enfants.
02:40 Et puis ça apporte de voir les soins différemment, savoir quelle approche on peut avoir.
02:45 C'est totalement différent des adultes.
02:47 C'est plus difficile parce qu'on essaye de ne pas être dans la négativité
02:50 en disant par exemple "ça va pas faire mal" parce qu'ils vont penser directement à la douleur.
02:54 En fait il faut qu'on emploie des mots plutôt différents pour ne pas les effrayer et qu'ils comprennent plus facilement.
03:00 C'est du concret parce que nous on est en études, on n'a pas encore de patients.
03:04 On est en plus dans les premières années.
03:06 Et donc ça nous permet d'avoir des...
03:09 Alors surtout moi personnellement je vais faire de la pédiatrie en dentaire.
03:12 Donc c'est très intéressant parce que ça me permet de voir à quel patient je vais avoir affaire,
03:16 de pouvoir me préparer moi personnellement.
03:19 Et puis d'apprendre un peu de pédagogie, de la manière de leur parler,
03:23 la manière de se mettre à leur hauteur pour qu'on puisse créer un lien
03:27 et qu'ils n'aient pas peur pour que ce soit facile après pour les soigner.
03:31 Après c'est sûr que si on ne fait pas le plâtre à la perfection,
03:35 ils ne vont pas forcément s'en rendre compte.
03:37 Donc ça c'est pratique parce que c'est vrai que c'est nos premiers plâtres.
03:40 On n'a pas eu l'occasion d'en faire avant.
03:42 Donc Doudou c'est un bon premier patient pour les plâtres.
03:46 Il est très malade, je n'ai rien du tout entendu.
03:50 Ça nous permet aussi, comme je le disais, de travailler tous ensemble.
03:54 Et nous, ça nous entraîne à communiquer avec tout le monde et on adore.
03:58 J'ai même appris sur le stand de mes autres futurs collègues.
04:01 J'ai appris les bandages, j'ai appris l'orthophonie, les jeux, les mémories, etc.
04:07 Même auprès des enfants on en apprend parce qu'ils en savent beaucoup parfois
04:11 sur ce qu'ils ont pu vivre, etc.
04:13 Les étudiants ont été incroyables.
04:16 J'ai été vraiment bluffée.
04:18 Pédagogue, patient, répondant à toutes leurs questions,
04:22 se mettant au niveau des enfants, adaptant le vocabulaire.
04:25 Donc vraiment ça a rassuré complètement les enfants.
04:27 Tout est fait vraiment pour les rassurer.
04:30 Si un jour malheureusement ils sont amenés à aller à l'hôpital,
04:34 si ça peut un petit peu les aider, on aura tout gagné.
04:39 - T'as vu ce que ça a fait ?
04:41 - Oui !
04:43 - C'est tout !
04:45 - Bonne chance à tous !
04:47 [BIP]