La Promesa Capitulo 366
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00:00 ...
00:06 -Pourquoi tu ne fais pas en sorte que ton amie soit en raison ?
00:09 Elle veut fêter le anniversaire de Manuel.
00:12 Elle ne comprend pas qu'il soit en guerre
00:14 et qu'on ne sait pas si il est vivant ou mort.
00:16 -Vous passez à 100 villes avec vos mauvais moyens.
00:20 Les animaux ne sont pas de votre compagnon.
00:23 -Je ne suis pas votre compagnon.
00:25 Je suis votre supérieure.
00:28 -La Marquise veut que tout soit propre et réductible.
00:31 -Comme amie de Javez, je devrais nous faciliter le travail.
00:35 -Tu me donneras des leçons de la responsabilité d'un amie de Javez.
00:39 -Pourquoi t'isoler ?
00:41 Laisse-nous t'aider.
00:43 Que nous aidions tous comme une famille.
00:45 -Vous savez ce que Cruz m'a fait.
00:48 Je lui ai juré de ne pas tomber sur la promesse
00:50 jusqu'à ce qu'elle réglisse ce qu'elle a fait et me demande pardon.
00:53 -Je ne supporte pas la couple.
00:56 Je me suis mis dans les 7 mâles quand je vois qu'elle la baisse ou la touche.
01:01 Je veux juste lui faire la tête.
01:02 -C'est ce qu'il veut, Lope.
01:04 Il veut que tu l'essayes pour pouvoir le faire.
01:07 Il t'a déjà retiré.
01:09 Ne lui donne pas le plaisir de te voir souffrir.
01:12 Oui, tu as raison.
01:14 -Je ne comprends pas pourquoi tu me parles de cette manière.
01:16 Je veux juste que nous soyons bien et que tu récupères ton fils.
01:21 -Comme vous m'avez récupéré.
01:23 Vous n'avez pas été une bonne mère.
01:24 Ne me venez pas à des leçons de la morale.
01:27 -Je le garde avec le premier.
01:29 -Je devrais me faire des soins aussi.
01:32 Mais tu le fais si bien.
01:34 -Je dois reconnaître que cette variété de bonsai
01:36 ne nécessite pas de soins.
01:39 Elle se développe très rapidement.
01:41 À une certaine âge,
01:43 on ne doit pas perdre le temps avec des attentes éternelles.
01:48 -Ca va avec des secondes ?
01:50 -Pas du tout.
01:51 -Amanuel n'aurait jamais pensé aller en guerre.
01:54 Si ce n'était pas pour la néfaste influence de Curro sur lui,
01:58 mon fils serait là,
02:00 dans sa maison, en sécurité.
02:02 -Si je dis que tu as fait de la mauvaise chose,
02:06 c'est parce que tu l'as fait.
02:08 Ce travail de mère te surpasse.
02:10 Si tu veux renoncer, je comprends.
02:13 Quand on commence à donner des ordres comme une mère de clés,
02:17 on perd l'habitude de travailler dur.
02:19 -Il faut emprunter Catalina dans un hôpital.
02:21 Et tu le feras.
02:23 J'ai permis de la remettre à la promesse,
02:25 malgré ton effort avec les marmélades.
02:28 Et j'ai mis au commandement.
02:29 Fais ce que tu veux pour la mettre dans un hôpital.
02:32 -Qu'est-ce que tu fais ici ? Comment as-tu l'air ?
02:36 -Je suis venu te rappeler quelque chose.
02:38 Tu as une mauvaise mémoire.
02:40 -Je sais de toutes mes deudes.
02:42 -Et tu as un temps pour les satisfaire.
02:44 -Oui, je vais tout payer. Tout.
02:47 -Fais ce que tu veux.
02:48 Si je dois revenir ici,
02:50 ce ne sera pas pour te faire un souvenir.
02:53 -Qu'est-ce que vous offrez, monsieur Baeza ?
02:56 -Une carte de la France.
02:59 -Qui écris-tu, Manuel ?
03:08 -Excusez-moi, madame. C'est pour le capitaine.
03:11 Messieurs...
03:18 -C'est de l'armée ?
03:21 -L'armée française.
03:23 -Qu'est-ce qui se passe ?
03:25 -Je suis venu vous parler.
03:27 -Vous avez le signe officiel.
03:29 "Mauvaise nouvelle".
03:30 Ces messages portent souvent de mauvaises nouvelles.
03:34 -De ceux qui sont tombés ?
03:35 Lisez-le, s'il vous plaît.
03:37 Je vais me rendre compte.
03:39 -Je suis rencontré avec Romulo.
03:47 Il y a des nouvelles de la France ?
03:49 Que dit Manuel Icurro ?
03:51 -Ce n'est pas une carte de Manuel.
03:53 C'est le signe officiel de l'armée.
03:55 Que dit-il, pour Dieu ?
04:01 -Je n'ai pas fini de le lire.
04:03 -Lorenzo !
04:04 -C'est écrit par un ancien ami, le commandant Bouton.
04:08 Il m'a demandé de rétablir la situation de Manuel Icurro.
04:12 Il a accès à toute l'information
04:14 qui arrive de l'avant.
04:16 -Et ?
04:17 -Je veux en savoir plus.
04:19 Comme bon Français, il est difficile de partir au grain.
04:22 -C'est pour dire...
04:24 -Qu'est-ce qu'il y a ?
04:25 -Dieu...
04:31 -Quoi ?
04:32 Quoi ?
04:40 ...
04:42 Musique douce
04:44 -Je ne sais pas si je peux te raconter les choses qui se sont passées
04:50 depuis que je t'ai vu.
04:52 -Les lumières qui ont dansé dans notre jardin.
04:55 Les rumeurs nouvelles entre le cœur et les murs.
05:00 -La promesse. Il y aura des particules d'amour en mouvement.
05:08 Il y aura des secrets qui ne sortiront jamais.
05:12 Ce sera si beau comme le vol d'un avion.
05:19 Dans la promesse, les paroles sont des tours sur le sol.
05:25 Même les fleurs danseront de leur manière.
05:29 Les équilibres entre la peur et la passion.
05:35 ...
05:45 ...
06:10 ...
06:15 -La bataille de Yves a été cruelle et impudente.
06:18 Les morts...
06:19 -Ce n'est pas nouveau.
06:20 On l'a lu dans la presse.
06:22 -Après avoir analysé le registre des cas,
06:26 Manuel et Curro...
06:27 ...
06:30 -Manuel, qu'est-ce ?
06:31 -Ils ne sont pas dans le combat.
06:33 -Oh !
06:34 ...
06:35 -Ils ne sont pas dans le combat.
06:38 -Manuel est vivant.
06:40 -Il est dans un jarreau d'eau froide.
06:42 Poultan dit aussi que,
06:44 grâce au nombre de morts,
06:46 il n'a pas pu compter une quarte des morts réels.
06:50 -Comment ?
06:51 ...
06:53 -Alors, ils peuvent être morts, mais personne ne le sait.
06:57 ...
07:00 -Ce commandant ne sait pas où est mon fils.
07:03 Il ne sait pas ce qui lui est arrivé.
07:06 -Il a une liste d'invités.
07:08 -Il serait mieux de rester silence.
07:11 -Il est mieux de ne pas savoir si ils sont vivants ou morts.
07:15 -C'est ça.
07:16 Je ne me tromperais pas,
07:18 mais ils peuvent être morts si ils ne sont pas enregistrés.
07:21 -Manuel est mort.
07:23 ...
07:25 -Curro, on ne peut pas perdre l'espoir.
07:28 -Ne me prends pas pour une idiote.
07:30 Cette carte le dit clairement.
07:32 ...
07:35 -La bataille a été une carnicerie.
07:37 Ils ont amassé les corps,
07:39 car ils n'ont pas d'endroit pour les sépulquer.
07:42 C'est une guerre si cruelle
07:44 que le commandant lui-même a peur de sa vie
07:47 et implore Laurent de le séparer de son fils et de sa femme
07:50 pour ne pas qu'il se casse.
07:52 Ne me prenez pas pour une idiote.
07:54 ...
08:07 -Que non, Simona. Je ne dis pas de tirer la nourriture.
08:10 Je propose que nous fassions ce que nous faisons.
08:13 Les restes sont pour le service. -Ce ne sont pas les restes.
08:17 C'est le banquet entier. -Mais non, madame Candela.
08:20 Ce ne sont pas les choses comme pour faire le service.
08:25 Nous devons préparer un nouveau menu avec ces œuvres.
08:30 -Vous pensez ? C'est inventif pour le garçon.
08:34 -Que pensez-vous si nous préparions avec le chien un pain de lave ?
08:38 -Bonne idée.
08:40 -Et la verdure ?
08:42 -C'est pour la nourriture.
08:44 Après avoir fait la nourriture, c'est le riz.
08:47 -Avec un kit, on ne va pas apprécier la texture.
08:50 -C'est un lince, je vois.
08:52 Et le soufflé ?
08:54 -Il a désinflaté. Il faut que l'oeuvre soit bien.
08:58 -On va le triturer et le mélanger avec les nattes de cacao.
09:01 C'est plus épais.
09:03 -Ce sera un menu de scandale.
09:06 -Mieux que celui de l'anniversaire.
09:09 -Allez, c'est parti.
09:11 ...
09:14 -C'est une pire peine, tant d'œuvres.
09:18 -Il faut savoir à quelle tête se trouve
09:20 ce qu'on fête sans le père.
09:22 La marquise n'a pas de balle.
09:25 -Je comprends la vieille.
09:27 Il ne doit pas être facile que M. Manuel soit dans ce monde
09:32 sans savoir si il est mort ou vivant.
09:34 -Il fait un convite sans avoir aimé la nourriture.
09:38 -C'est la seule façon que la femme a trouvé
09:41 de calmer un peu le mal qu'elle ressent.
09:44 -La marquise a encore un pas.
09:47 -Mais la tête de Mme Petra,
09:49 qui pressionne pour que tout soit parfait...
09:52 -Vous savez comment elle est.
09:54 Elle me cite dans son bureau pour me faire des problèmes.
09:57 -C'est pas bien.
09:59 -C'est peut-être parce que tu es allé à Moscou
10:02 et lui as dit la vérité.
10:04 Je me suis rendu compte qu'il n'a pas fait de mal.
10:07 -Non, Mme Simona.
10:09 Elle m'a recriminé pour ne pas préparer le déjeuner.
10:12 -Mettre tout en un, et le souffler, c'est à l'heure.
10:15 -Je voulais que le râpe-poulve fosse plus grand,
10:18 mais j'ai eu des cris.
10:20 -Tu as la vis de la tête de Mme Karnak.
10:24 -Mme Karnak a dormi.
10:27 J'ai rêvé, j'ai touché, et elle est revenue.
10:30 -Tant pis, Lopez.
10:32 Ce que tu nous as dit de Mme Petra,
10:34 c'est qu'on soit à l'aise.
10:36 -C'est pas nouveau.
10:39 -Elle s'habille à se faire le cou à la minime.
10:43 -Et si on ne le demande pas à la dame de la règle ?
10:46 Elle paye le pâton à chaque fois qu'il y a un petit chien.
10:50 -Je ne sais pas comment elle t'a pu t'en tenir.
10:52 Tu m'aurais laissé la première semaine qu'elle a commencé.
10:55 -Tu n'as pas un enfant à tenir.
10:57 -C'est ça, Lopez.
10:59 Maintenant que Mme Pia est au palais,
11:01 la marquise couvre les dépenses de Diéguito.
11:04 -C'est ce que ne fait pas une mère pour un retour.
11:09 ...
11:21 Il toque à la porte.
11:24 -Marche, je ne veux pas te voir.
11:27 -Mme Marquesa, je viens avec une tisane.
11:31 -Passe.
11:34 -Don Alonso m'a demandé
11:37 d'en prendre une tisane de Passiflora et d'en prendre une.
11:40 -Lève-toi.
11:43 -Il m'a aussi demandé
11:44 d'offrir un massage aux jambes.
11:47 -Tu ne m'as pas entendu ?
11:49 Je t'ai dit de prendre la tisane et de partir.
11:52 ...
12:06 -Attends.
12:08 Allez, donne-moi ce massage.
12:13 Mais fais gaffe, ne me fais pas mal.
12:16 -Si je te fais mal, tu dois me le dire.
12:20 -Je vais devoir le faire.
12:22 Je veux que tu me laisses pas mal.
12:25 -Je veux que tu saches que je peux te l'assurer,
12:29 mais pas pour toujours.
12:31 C'est la peine qui l'emporte.
12:33 -Et comment ne pas sentir la peine
12:36 quand mon fils peut être mort ?
12:38 Selon cette carte,
12:42 il peut être en train de se rouler.
12:49 -De quelle carte ?
12:51 -Une de la commandante française,
12:55 l'ami de Lorenzo.
12:56 -Et dans cette carte,
12:59 il dit que M. Manuel est mort ?
13:01 -Pas explicitement, mais...
13:05 -Alors pourquoi es-tu si pessimiste ?
13:10 -Parce que je ne suis pas une imbécile sans compréhension.
13:15 Selon cette carte,
13:18 la dernière bataille où est restée Manuel
13:21 a été une barbarie.
13:22 Ils n'ont même pas pu
13:33 identifier tous les corps.
13:35 -Miriam,
13:41 Doña Cruz,
13:46 je crois que je comprends
13:48 votre souffrance, mais...
13:49 il faut avoir de la fait,
13:52 et il faut penser que M. Manuel et M. Curro
13:55 vont revenir.
13:56 -M. Curro...
13:57 Ce ingrate malheureux...
14:00 Il vaut mieux qu'il ne revienne pas.
14:03 -Mme...
14:06 -Non.
14:08 C'est à cause de lui
14:10 que mon fils est en guerre.
14:11 Il l'a attiré.
14:14 Je ne vais pas permettre à personne
14:16 de se faire pitié de ce petit garçon.
14:18 Vous comprenez ?
14:20 -Mais maintenant, continuez.
14:26 Mais en silence.
14:28 J'ai déjà fait beaucoup de mal à ma famille.
14:32 Ils vont devoir supporter aussi.
14:34 ...
14:47 ...
14:57 -Mère,
14:58 le courrier est arrivé.
15:00 -Y a-t-il une carte de Curro ou de Manuel ?
15:02 -Non, ils ne se séparent pas.
15:04 Mais ils ont écrit vos frères.
15:07 -Waouh !
15:09 -Je pensais que tu aurais plus hâte de savoir
15:12 de eux, après tant de temps sans leur recevoir.
15:15 -Oui.
15:16 -Il semble que la guerre en Europe
15:19 affecte aussi le Canada.
15:21 -Comment ça ?
15:23 -Le Canada est toujours une colonie
15:25 de l'Empire britannique.
15:27 Il a des obligations avec la Mère Patrie.
15:30 -Ca veut dire qu'ils ont appelé
15:32 Philippe et Juan Carlos ?
15:33 -Non, merci Dieu, non.
15:34 Le service militaire est obligatoire.
15:37 Vos frères ont sauvé la paix.
15:39 -Qu'est-ce qu'ils disent dans la carte ?
15:42 -Qu'un de leurs amis s'est arrêté
15:44 et qu'il semble que l'armée canadienne
15:46 fait une grande travaille en guerre.
15:49 -Une grande travaille ?
15:51 -Oui, ils l'appellent les "durs à cuire".
15:55 -Les "durs à cuire" ?
15:57 -Je suppose que ça signifie "types durs".
16:00 -Très bon parole, oui.
16:03 Tu vas en guerre,
16:04 ils t'ont tué, mais tu es content
16:06 qu'ils te souviennent comme un type dur.
16:09 -Martina, si je te raconte tout ça...
16:11 -Je ne veux pas que tu me racontes
16:14 parce que je ne veux pas en parler.
16:16 -Tu es en souffrance.
16:18 On le fait tous,
16:20 à part Manuel et le travail, la guerre,
16:22 la manque de nouvelles.
16:24 Je sais que tu les manques,
16:25 mais je suis sûre qu'ils te manquent aussi.
16:28 -D'accord.
16:29 -Martina, s'il te plaît.
16:32 -Ne t'en fais pas.
16:33 Je suis bien.
16:35 -C'est pas bien de crier,
16:37 de tenir tout ce mal.
16:39 -Ce mal ne me sert pas à rien.
16:42 -Mais sortir les choses de l'intérieur
16:44 peut toujours t'aider.
16:46 -Je pense que l'unique chose qui peut m'aider,
16:49 c'est qu'ils reviennent et qu'ils soient en sécurité.
16:52 -Ne perdons pas l'espoir.
16:54 Je suis sûre qu'une carte les verra
16:56 et qu'ils reviendront chez eux.
16:58 -On ne le sait pas.
17:00 -Oui, tout a un début et un fin.
17:03 Cette guerre ne peut pas durer pour toujours.
17:06 Je suis sûre que plus tôt que plus tard,
17:08 elle arrivera.
17:10 Tu verras.
17:11 -Margarita, Martina.
17:13 -Courrier de France.
17:15 -Quant te reste ?
17:24 -C'est plus grand que le pot de ton bébé.
17:27 -Il tire une pierre et il fait le son.
17:29 -Hé !
17:31 -Vamos, prenda.
17:33 Que no tengo todo el día.
17:35 Gracias, primor.
17:40 -Ce n'est pas un bon endroit pour nettoyer.
17:42 -Pas du tout.
17:43 Il faut un bon repas pour ne pas faire de bruit.
17:46 -Ce qui me surprend, c'est la nécessité de le faire.
17:49 -Non, ni la manière de le demander.
17:52 -Si vous voulez des explications, vous savez à qui demander.
17:56 -Je préfère le faire avant de voir la dame.
17:58 -Bien sûr que non.
18:00 Si c'est le précipice, allons-y.
18:02 Ne lui demandes pas d'opinion.
18:05 -Je pensais que le roi Romoli
18:07 allait le contenir.
18:08 -Il a pris la réunion
18:10 et ne la para pas.
18:11 -Il a été en chasse depuis des années.
18:13 -Et il a réussi à la prendre.
18:16 -Tu ne nous dénonceras pas ?
18:21 -Vous vous en fichez pour travailler.
18:24 Vous critiquez la dame
18:25 pour faire les choses bien.
18:27 -On ne fait pas le même boulot.
18:29 -On n'a rien de périlleux.
18:32 -Vous l'auriez fait si vous vous en fichiez.
18:35 -Tu ne sais pas la mise à la mitade.
18:37 -Je suis là longtemps
18:39 pour savoir à quoi vous vous en fichez.
18:41 -On a toujours travaillé beaucoup
18:44 dans ce palais.
18:45 Mais pas autant pour dire les choses
18:47 avec respect et une sourire,
18:49 comme la dame Pia,
18:50 que pour la dame Petra.
18:52 -Vous vous en fichez ?
18:53 Pourquoi vous ne nous demandez pas ?
18:56 Et pourquoi vous voulez
18:57 une palmade après chaque tâche ?
18:59 -Ce serait bien.
19:00 Nous sommes libres,
19:02 on ne nous clave pas.
19:03 -Et qu'est-ce qui se passe ?
19:05 -A chaque mot que vous dites,
19:07 vous donnez plus de raison à la dame Petra
19:10 pour faire les choses comme elle les fait.
19:12 -Je suis avec Maria.
19:14 La tâche est plus libre
19:15 avec un "s'il vous plaît"
19:17 et un "merci" que des cris.
19:19 -Tu es tout mon cœur, mon amour.
19:21 Mais les chefs nous ont ici pour travailler,
19:23 pas pour être nos amis.
19:25 -C'est tout ?
19:26 -Oui.
19:30 Terminez de porter ça à la lavanderie.
19:34 S'il vous plaît.
19:35 Et nous, on porte les escaliers.
19:37 A la lavanderie.
19:38 ...
19:52 -C'était difficile, mais il a hâte de la maître.
19:56 -Oui. Il a tout le pire de la dame Petra.
19:59 -Et plus de propres haricots.
20:00 -Ah.
20:02 Qu'a t-il vu, Vera ?
20:03 -Je vais te dire quelque chose.
20:05 Elle a moins de visite que toi
20:07 quand tu es revenu de l'Afrique.
20:09 -Mais bon...
20:10 ...
20:16 -Je crois que ce enfer
20:18 finira tôt.
20:19 Priez pour moi, mon ami.
20:21 On se part en Gibbouton,
20:24 en commandant la première armée.
20:26 ...
20:29 -C'est terrible.
20:30 -Jusqu'où je peux lire, c'est une bonne nouvelle.
20:33 -Mais ce commandant ne peut pas
20:36 s'assurer qu'ils sont vifs.
20:37 -Il ne dit pas qu'ils sont morts.
20:39 Ni Manuel ni Curro ne sont dans le registre.
20:42 -Ce registre ne sert à rien.
20:44 -Je serais un peu plus reconnaissant.
20:47 Vous ne savez pas
20:48 comment c'est difficile de récupérer ça.
20:50 -Pardonnez-moi, Lorenzo,
20:52 mais avec toute cette angoisse,
20:54 on attendait plus.
20:55 -Je comprends.
20:56 Ce que personne ne comprend
20:59 dans ce palais, c'est que Manuel et Curro
21:01 sont en guerre.
21:02 -Ce n'est pas le moment.
21:04 -C'est ce que je veux le plus.
21:06 Je veux juste que tu ailles en paix.
21:08 En une guerre comme celle
21:10 qui se libère en Europe,
21:11 avoir des nouvelles
21:13 que Manuel et Curro ne sont pas morts
21:15 est un vrai miracle.
21:16 ...
21:26 ...
21:29 -Je te vois très enflasquée.
21:31 J'interromps ?
21:32 -Tu es notre invitée,
21:34 Maria Antonia.
21:35 Tu peux interrompre quand tu veux.
21:37 -Mais entre les normes d'un bon hôte,
21:39 il faut ne pas molester les hôtes.
21:42 -Je n'ai jamais lu ça
21:43 dans un protocole.
21:44 En plus, je dois me reposer.
21:46 Prendre seulement les comptes
21:48 de la promesse me fait
21:50 du mal.
21:51 -Qui s'en chargeait avant ça ?
21:53 Manuel ?
21:54 -Manuel ?
21:55 Non.
21:56 -Mais c'est pas possible.
21:58 -Non, non, non.
21:59 Les seuls chiffres
22:00 qui lui intéressaient
22:02 étaient ceux qu'il avait besoin
22:04 pour faire voler son avion.
22:06 Les comptes étaient
22:08 les choses de Catalina.
22:09 ...
22:12 En tout cas,
22:13 pourquoi la interruption ?
22:15 -Je voulais savoir
22:17 comment tu étais.
22:18 Tu sais,
22:19 après la carte de France.
22:21 ...
22:24 -Crouz t'a envoyée ?
22:25 -Non.
22:26 -Votre épouse dort.
22:28 Une dame lui a fait
22:29 une infusion de Passiflora et Pila.
22:31 Ça l'a assurée
22:32 et elle a réconcilié le rêve.
22:34 -Je suis très heureux
22:36 d'entendre ça.
22:37 ...
22:39 -C'est à toi ?
22:40 -Hm.
22:41 Anna a des mains d'or
22:43 et elle sait beaucoup
22:44 de herbes et de plantes.
22:46 -Je ne l'aurais jamais dit
22:48 d'une hôte.
22:49 -C'est une hôte
22:50 un peu particulière.
22:51 ...
22:53 Crouz ne l'a pas rejetée
22:54 et il l'a laissée.
22:56 -Pourquoi va-t-il faire ça ?
22:57 -C'est une histoire très longue.
23:00 Mais il y a une version
23:01 de la fille
23:02 depuis le jour
23:04 où il l'a rencontrée.
23:05 -Il a ses raisons.
23:06 ...
23:08 -Disons que Anna a tant
23:09 de prédisposition et de force
23:11 qu'elle est beaucoup,
23:13 comme de rébellion et de contestation.
23:15 -Ca explique tout.
23:17 ...
23:19 Et toi, comment vas-tu ?
23:21 -Moi ?
23:22 ...
23:26 Je ne sais pas.
23:28 ...
23:30 Je m'efforce
23:31 de ne pas mourir.
23:32 ...
23:34 Je sais que chaque jour
23:36 que je meurs,
23:37 mon fils ou mon soeur
23:38 pourraient avoir été tués
23:40 dans cette guerre.
23:41 ...
23:43 -Vous voyez,
23:44 mes mots peuvent vous faire
23:46 croire, mais ce que tu fais
23:48 n'est pas en vain.
23:49 Crouz se soutient
23:50 grâce à ta fierté.
23:51 ...
23:52 Et grâce à ta fierté,
23:54 que les deux reviendront
23:55 à la promesse.
23:56 ...
23:57 Si je peux faire quelque chose
23:59 pour que tu n'oublies pas
24:00 l'espoir, dis-le.
24:01 ...
24:02 -Tu as déjà assez de tâches
24:04 en te soignant de ma femme
24:06 au jour le jour.
24:07 -Bien, pour le viste,
24:08 soigner ma amie implique
24:09 aussi que soigner toi.
24:11 ...
24:12 -Je peux me soigner de moi-même.
24:14 -Je suis sûre de ça.
24:15 ...
24:16 Je suis aussi sûre
24:17 que tu as besoin d'un repos.
24:19 ...
24:20 -Qu'est-ce que tu penses
24:22 si on se passe un pas
24:23 et que tu oublies un peu
24:24 cette comptabilité ?
24:26 -Je ne sais pas.
24:27 -Je suis supposée être une invitée
24:29 et que tu ne peux pas me dire non.
24:31 ...
24:32 -Oui.
24:33 ...
24:37 Allons.
24:38 ...
24:55 ...
24:58 ...
25:05 ...
25:08 -Salvador !
25:09 Je t'avais cherché.
25:11 ...
25:12 -Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
25:14 -Comment s'est passée la nettoyage ?
25:16 -La... La...
25:17 Bien...
25:18 Très têtueuse, comme toujours.
25:20 ...
25:22 -Tu veux savoir comment s'est passé
25:25 une des personnes qui nettoyait, non ?
25:27 ...
25:28 -Oui.
25:29 -Quoi ?
25:30 Comment s'est passé ?
25:31 ...
25:33 -Je ne sais pas, Lopé.
25:34 On travaillait, on n'était pas
25:36 de chatos dans la taverne.
25:37 -Salvador, s'il te plaît.
25:39 -Qu'est-ce qui se passe ?
25:40 Que Santos est aussi idiot ?
25:42 -Non, ça, non.
25:43 Je veux savoir ce que faisait Vera.
25:45 -Pour rire, je le demande.
25:47 Ils sont des amoureux, Lopé.
25:49 -Oui, oui.
25:50 ...
25:51 -Regarde, tu dois arrêter ça.
25:53 Si tu continues comme ça,
25:55 tu vas te faire mal.
25:56 ...
25:57 -Salvador, tu m'as dit
25:59 que je devais lutter pour elle ?
26:01 -Je sais ce que je t'ai dit
26:02 et quand je t'ai dit ça.
26:04 -C'est des siècles.
26:05 Ils s'y sont bien.
26:06 Je sais ce que je t'ai dit.
26:08 -Ce n'est pas de ta faute.
26:10 -Mais toi non plus.
26:11 Ne te torture pas
26:12 en pensant à ce qui a pu et ce qui n'a pas pu.
26:15 Vera est adulte
26:16 pour savoir où elle est et pourquoi.
26:18 Tu dois oublier-la
26:19 car tu vas finir
26:21 dans ta propre tristesse.
26:22 -Je ne suis pas triste.
26:24 Je suis en colère
26:25 car je ne comprends rien.
26:27 -Il n'y a pas beaucoup à comprendre.
26:29 -Ah, non ?
26:30 Pourquoi elle est amiable ?
26:32 Pourquoi elle me traite
26:33 comme si je ne l'aimais pas ?
26:35 -Penses-y.
26:36 Si tu la traités comme ça,
26:38 ce serait pire.
26:39 -C'est plus facile à oublier.
26:41 -Tu dois faire
26:42 la différence.
26:43 -Je n'essaie pas, Salvador.
26:45 Mais je l'aime encore.
26:47 -Tu n'as pas entendu
26:48 que l'un clave
26:50 sort un autre clave
26:51 ou que la mora
26:53 sort une autre mora ?
26:54 -Oui.
26:55 Mais ce n'est pas vrai.
26:57 Une mora
26:58 sort avec un baril
26:59 plein de sang.
27:01 -C'est vrai.
27:02 Ne t'en fais pas.
27:03 Tu as bien compris.
27:05 -Je l'ai recouvert.
27:14 Il devait être digne de voir.
27:16 La finca des "Barons de Perlada"
27:18 est une jolie chose.
27:19 -Je n'ai pas lu l'article.
27:21 Mais des amis m'ont invité.
27:23 Ils parlent de merveilles.
27:25 -Il dit que c'est l'événement
27:27 de la saison.
27:28 -C'est un événement
27:29 de la saison.
27:31 Les marquises et les barons
27:32 sont des renommés.
27:34 Je ne peux pas croire
27:35 que les gens aient encore
27:37 l'intention de fêter.
27:38 Que devraient faire
27:40 nos jeunes crues ?
27:41 Aguer en solitaire
27:42 jusqu'à la fin de la guerre ?
27:44 -Jusqu'à la Casa Real
27:45 à Boga,
27:47 pour vivre la normalité
27:48 qui nous permet d'être neutres.
27:50 La reine Victoria Eugenia
27:52 était invitée à ce lieu,
27:54 mais elle ne pouvait pas y aller.
27:56 -Je l'ai lu,
27:57 il leur a envoyé
27:58 une couverture exquisieuse
28:00 de l'or.
28:01 -Banalités.
28:02 Tonteries insignifiantes.
28:04 Je sais ce que vous voulez
28:06 avec cette blague absurde,
28:08 mais je ne peux pas
28:09 me faire de la tête
28:11 à l'image d'Emmanuel,
28:12 mort, abandonné
28:14 dans n'importe quelle trinchière.
28:16 -Cruz, tu dois faire un effort
28:18 et penser à des choses plus simples.
28:20 -Tu ne te rends pas compte
28:22 du dommage que tu fais ?
28:24 -Pourquoi ?
28:25 Tu vas me nier le droit
28:27 de m'inquiéter de mon fils ?
28:29 Il pourrait être mort,
28:30 tandis que vous et mon mari
28:32 parlez de couverture.
28:33 ...
28:40 -Je ne savais pas
28:41 que vous étiez là.
28:42 Je suis allée nettoyer la chimérie.
28:44 -C'est pas une excuse.
28:46 Je me doute que vous aient été nettoyée.
28:48 -Je n'ai pas eu le temps.
28:50 -Je ne veux pas d'excuses.
28:52 -C'est suffisant.
28:53 Il s'est déjà pardonné.
28:55 -Ne vous en faites pas.
28:56 Je reviendrai.
28:58 -Je reviendrai
28:59 dans un autre moment.
29:00 ...
29:06 -Il n'y avait pas besoin
29:08 de la traiter ainsi.
29:09 -Cette femme pense
29:11 qu'elle peut aller où elle veut.
29:12 Elle ne comprend pas
29:14 qu'elle n'est plus l'âme de Javes.
29:16 -C'est difficile à comprendre.
29:18 Son comportement
29:19 comme l'âme de Javes
29:20 est intouchable.
29:21 -Je ne te conseille pas
29:23 de questionner mes décisions.
29:25 Je dis quelque chose
29:26 qui ne va pas avec ta vie.
29:28 -Si elle n'est pas contente,
29:29 elle sait ce qu'elle doit faire.
29:31 Elle sait où se trouve la porte.
29:33 Mais elle ne le fera pas.
29:35 Et pourquoi ?
29:36 Pour le traité que j'ai offert.
29:38 -Ce traité
29:39 pour lequel la relègue a été créée
29:41 pour l'ascender à Petra.
29:43 -Petra a mérité
29:44 une récompense
29:46 à sa fidélité
29:47 pendant tant d'années.
29:49 -Et Pia n'a pas mérité
29:50 une dégradation comme ça.
29:52 -Elle ne vit pas mal.
29:54 On lui a même offert
29:55 de s'occuper de son enfant.
29:57 Un enfant qui a survivu
29:59 au fruit du peine.
30:00 Elle sera ingrate.
30:02 Il faudrait la faire partir.
30:04 ...
30:13 -Bonne après-midi, madame.
30:22 -Hannah, c'est toi ?
30:24 -Tu attendais quelqu'un ?
30:25 -Non.
30:26 -Aujourd'hui, je suis venue
30:28 à la pantomime
30:29 de la fête de mon frère.
30:31 -Et je suis surpris
30:32 que personne ne m'a venue.
30:34 -Ne t'en fais pas,
30:35 on n'a pas célébré.
30:37 -Comment ?
30:38 -Dona Cruz a accusé
30:39 tout le monde d'être là
30:41 pour un engagement
30:43 et il s'est fait défoncer.
30:45 -Et j'y attendais.
30:46 C'était la seule façon
30:48 de célébrer mon frère.
30:49 Je lui ai donné un hommage,
30:51 mais sans espavir.
30:52 -Voilà.
30:55 -Laisse-le, Hannah.
30:56 Je le récupère.
30:57 -Fais-moi la clean-up
30:59 de temps en temps.
31:00 -Et merci,
31:03 car sans toi,
31:04 je me ferais engouillir.
31:06 -C'est mon travail, madame.
31:08 -Je ne sais pas si Cruz
31:09 serait d'accord.
31:10 Et merci aussi,
31:14 car tu es la seule
31:15 qui ne l'insiste pas
31:17 pour que je revienne
31:19 à l'Eglise.
31:20 -Je peux vous assurer
31:21 que si vous étiez en prison,
31:23 vous seriez la première
31:24 à la sortir de là.
31:26 -Mais vous êtes ici
31:27 par décision propre.
31:29 -C'est vrai,
31:30 mais on dirait que personne
31:32 ne comprend.
31:33 -C'est à eux.
31:34 Mais j'aimerais vous conseiller
31:36 de ne pas vous réconcilier.
31:38 -A quoi tu parles ?
31:40 -N'oubliez pas,
31:41 je ne devrais pas vous donner
31:43 des conseils que vous ne m'avez pas demandé.
31:46 -Je vous en prie.
31:47 -Parce que parfois,
31:48 mettre la terre en milieu
31:50 est le meilleur moyen
31:52 de se protéger, mais...
31:54 N'oubliez pas que votre endroit
31:56 est avec votre famille
31:57 et vous devrez
31:59 revenir avec eux.
32:00 ...
32:04 Enfin...
32:05 -Vous savez que les nouvelles
32:07 de la France sont arrivées ?
32:09 -Et qu'y a-t-il ?
32:10 Comment sont Manuel et Curro ?
32:12 -C'est une carte
32:13 que l'amie de Lorenzo a écrit.
32:15 La vérité, c'est qu'elle ne dit rien,
32:17 seulement que...
32:18 Bon, que les noms de son frère
32:20 et de son cousin
32:21 ne sont pas dans le registre
32:23 des cas de mort,
32:24 ni dans l'un d'entre eux.
32:26 Mais ça ne garantit pas
32:27 qu'ils restent vivants.
32:29 -Voilà.
32:30 Y a pas de certitude.
32:31 -C'est suffisant pour maintenir
32:33 la flamme de l'espoir, non ?
32:35 -Peut-être que tu as raison,
32:37 mais on a fait longtemps
32:39 de tout confier à l'espoir.
32:40 -Comme la faune de Ratoncito.
32:42 Tu la connais ?
32:44 -Non.
32:45 -Il parlait d'un ratoncito
32:46 qui s'appelait Fermin.
32:48 Fermin était très confortable
32:50 dans sa raterie,
32:51 mais après avoir récupéré des semelles,
32:53 il a eu une forte tempête dans le bois
32:56 et il n'a pas pu revenir chez lui.
32:58 Il a donc passé la nuit.
32:59 Mais malheureusement,
33:01 la tempête a s'est éteinte
33:02 et dans la douleur,
33:04 une lumière s'est apparue.
33:06 Une lumière qui s'appelait Luna.
33:08 Elle a illuminé le visage de Fermin
33:10 et lui a dit
33:11 "Ne t'en fais pas, Fermin.
33:13 L'espoir est le dernier à perdre."
33:15 Et qu'est-ce qu'il s'est passé
33:17 avec Fermin et Luna ?
33:19 -C'est la partie du rite que je sais le pire.
33:22 Ce que je sais, c'est qu'elle,
33:24 avec sa lumière, a illuminé
33:25 le visage de Fermin
33:27 pour qu'il puisse revenir chez lui.
33:29 Et, couleur incolore,
33:31 la fable a terminé.
33:32 -Oui, ça me fait mal
33:33 à raconter des rites.
33:35 -Le cas, c'est que cette morale
33:37 est toujours en mes mains.
33:39 L'espoir est une lumière
33:40 qui apparaît dans les moments plus sombres
33:43 et qui illumine toujours le visage.
33:45 -Il serait bien que, alors,
33:47 Luna guère Manuel Yacurro
33:49 jusqu'à la promesse.
33:51 -Elle le fera, mademoiselle.
33:54 Tôt ou tard, elle le fera.
33:56 -Oh !
34:09 Quelle beauté et belleurie
34:11 descend par l'escalinata !
34:13 Je souffre d'un bruit de fâchement
34:15 et d'amour qui m'attrape.
34:17 -Je savais que tu avais des rites.
34:19 -C'est improvisé.
34:21 -Un poème de Becker, c'est pas ça.
34:23 -Qu'on nous voie comme ça,
34:25 si "pamphilos" à notre âge...
34:26 -C'est ta faute.
34:28 Ce nouveau vêtement
34:29 te sent phénoménal.
34:30 -T'aimes ?
34:31 -J'aime.
34:33 -Il fallait un changement.
34:35 Un peu d'air frais,
34:36 car, récemment,
34:37 l'atmosphère dans la promesse
34:39 est devenue un peu dense.
34:41 -Des vents de guerre,
34:42 inrespirables.
34:43 -Pour ne pas parler
34:45 de la fête de noël d'hier.
34:47 -Il nous convient de ne pas en parler.
34:49 On va bientôt.
34:50 -Oui, je suis d'accord avec toi.
34:53 -Tu sais ce qu'il nous manque
34:55 pour que notre promesse
34:56 soit parfaite ?
34:58 Pour que nous finalisions
34:59 notre relation.
35:01 -Je ne crois pas que ce soit le moment,
35:03 Ayara.
35:05 En plus, les choses sont là.
35:07 -Ce n'est pas notre problème.
35:09 Il est temps
35:10 de lui donner une chance.
35:11 -C'est ce que je veux.
35:13 -Il est temps de lui donner
35:15 une chance.
35:16 -On lui donne une chance.
35:18 Mais on va bientôt
35:20 le faire.
35:21 -Je suis d'accord.
35:22 Mais plus tard...
35:23 -Ce problème,
35:24 on ne peut pas le sortir.
35:26 S'il te plaît.
35:27 -Qu'est-ce qu'il t'offre ?
35:32 -M. Pontejo t'attend.
35:34 Tu veux l'attendre
35:35 ou tu veux que je l'excuse ?
35:37 -Non.
35:39 C'est le sujet de l'argent.
35:40 Je devais parler
35:42 avec le directeur du banque.
35:43 Tu m'attends ?
35:45 -Bien sûr.
35:46 Pour toi,
35:47 ce que tu as besoin.
35:48 ...
36:00 -Les dépenses pour la réparation
36:03 sont inassumables,
36:04 pour le moment.
36:05 On en parlera l'année prochaine.
36:07 J'ai demandé au carpinter
36:09 de nous donner un budget
36:11 pour la réparation.
36:12 -Bien, merci, Romulo.
36:14 Et une chose.
36:15 Comment est-ce que tu crois
36:17 que c'est fiable,
36:18 un registre de baisses
36:20 en temps de guerre ?
36:21 -Je ne suis pas la personne
36:22 la plus adéquate
36:24 pour répondre à cette question.
36:26 Je comprends que ta curiosité
36:28 vient de la carte
36:29 de l'capitaine.
36:30 -C'est ça.
36:31 Je voudrais croire
36:32 que c'est suffisant
36:34 pour confirmer
36:35 qu'ils sont vifs.
36:36 -Je ne crois pas
36:37 que ce soit concluant.
36:39 -Il y a des possibilités
36:40 d'être vifs.
36:41 -Et comment ?
36:43 -C'est quelque chose
36:44 qui est recouvert
36:45 dans la littérature de guerre
36:47 depuis le temps de Julius César.
36:49 Il dit que la défaite
36:51 n'est pas produite
36:52 par une grande stratégie
36:53 de l'ennemi,
36:55 mais par une sensation de solitude
36:57 et de l'abandon
36:58 de ses soldats.
36:59 En ce cas,
37:00 Emmanuel et le Seigneur
37:02 courent les uns les uns.
37:03 Je sais qu'ils ne se laisseront pas
37:05 tomber.
37:07 Je suis convaincu
37:08 qu'ils ne se laisseront pas tomber.
37:10 -Il nous reste quelque chose
37:12 à dépêcher ?
37:13 -Oui, oui.
37:14 Les dépenses du mois.
37:15 -Quelque chose
37:17 qui vous préoccupe ?
37:18 -Je ne veux pas être indiscret,
37:20 mais les dépenses
37:21 de la seigneure marquèse
37:23 ont été simplement augmentées
37:24 ce mois.
37:26 -Je comprends.
37:27 Qu'est-ce d'autre ?
37:28 -Je vous en prie,
37:29 nous parlons de milliers,
37:31 de pesettes,
37:32 des dépenses de modistes,
37:34 de joliesries, des chaussures...
37:36 -Romulo, si c'est la manière
37:38 de récuperer l'absence de Manuel,
37:40 je ne vais pas m'opposer.
37:41 Au moins, pas pour le moment.
37:43 Si ces dépenses
37:45 augmentent sans sustainabilité,
37:47 faites-les-moi savoir.
37:48 -Bien sûr, monsieur.
37:50 ...
37:51 -Avec l'excuse
37:53 que des médecins
37:54 viennent vous donner
37:55 le rapport de votre épouse,
37:57 vous leur demandez
37:59 de faire un examen
38:00 sur Catalina.
38:01 Et quand ils le feront,
38:03 ils nous diront
38:04 qu'il faut aller à l'anomalie.
38:06 -Quelque chose d'autre ?
38:08 -Oui, monsieur.
38:09 Je suis un peu inquiété
38:10 par la petite Catalina.
38:12 -Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
38:14 -Non, rien.
38:15 Mais ne croyez pas
38:16 que le délire, le hangar,
38:18 dure trop longtemps.
38:19 -Ce n'est pas un délire
38:21 car c'est par volonté.
38:22 Et oui, c'est un insensé
38:24 depuis le premier jour.
38:25 Mais tant que je fais
38:27 que ça soit raisonnable,
38:29 mes arguments
38:30 se battent contre le mur.
38:32 ...
38:33 Vous avez une idée
38:34 pour l'aborder ?
38:36 -Je ne ferais rien
38:37 sans votre consentement.
38:39 -Vous l'avez depuis
38:40 le moment.
38:42 Si vous l'avez,
38:43 je serai éternellement
38:44 reconnaissant.
38:45 ...
38:48 ...
39:01 -Comment ça va, Candela ?
39:02 -C'est bien.
39:04 -C'est bien.
39:05 -C'est bien.
39:06 -C'est bien.
39:07 -C'est bien.
39:08 -C'est bien.
39:09 -C'est bien.
39:10 -C'est bien.
39:11 -C'est bien.
39:13 -C'est bien.
39:14 -C'est bien.
39:15 -C'est bien.
39:16 -C'est bien.
39:17 -C'est bien.
39:18 -C'est bien.
39:20 -C'est bien.
39:21 -C'est bien.
39:22 -C'est bien.
39:23 -C'est bien.
39:24 -C'est bien.
39:25 -C'est bien.
39:27 -C'est bien.
39:28 -C'est bien.
39:29 -C'est bien.
39:30 -C'est bien.
39:31 -C'est bien.
39:33 -C'est bien.
39:34 -C'est bien.
39:35 -C'est bien.
39:36 -C'est bien.
39:37 -C'est bien.
39:38 -C'est bien.
39:39 -C'est bien.
39:40 -C'est bien.
39:42 -C'est bien.
39:43 -C'est bien.
39:44 -C'est bien.
39:45 -C'est bien.
39:46 -C'est bien.
39:47 -C'est bien.
39:49 -C'est bien.
39:50 -C'est bien.
39:51 -C'est bien.
39:52 -C'est bien.
39:53 -C'est bien.
39:54 -C'est bien.
39:56 -C'est bien.
39:57 -C'est bien.
39:58 -C'est bien.
39:59 -C'est bien.
40:00 -C'est bien.
40:02 -C'est bien.
40:03 -C'est bien.
40:04 -C'est bien.
40:05 -C'est bien.
40:06 -C'est bien.
40:07 -C'est bien.
40:08 -C'est bien.
40:09 -C'est bien.
40:11 -C'est bien.
40:12 -C'est bien.
40:13 -C'est bien.
40:14 -C'est bien.
40:15 -C'est bien.
40:16 -C'est bien.
40:18 -C'est bien.
40:19 -C'est bien.
40:20 -C'est bien.
40:21 -C'est bien.
40:22 -C'est bien.
40:23 -C'est bien.
40:25 -C'est bien.
40:26 -C'est bien.
40:27 -C'est bien.
40:28 -C'est bien.
40:29 -C'est bien.
40:31 -C'est normal, je ne me confie pas.
40:33 -Mais Simona, tu as fait ce que tu as fait
40:36 pour le faire partir de son mal à la sangle.
40:39 -Je n'ai pas fait ça avec de mauvaise intention.
40:42 Je le jure.
40:43 -Pour ça, tu ne peux pas se baisser.
40:45 -C'est facile de dire, Candela.
40:48 Mais chaque fois que je vois qu'il change de pas
40:50 pour ne pas me croiser
40:52 ou que je me déplace devant les compagnons,
40:55 je me sens très triste.
40:58 -La mère ne devrait pas souffrir
41:00 en détruit de ses enfants.
41:02 -Il y a plus de raison qu'un saint.
41:04 -Je ne sais plus quoi faire.
41:08 Chaque chose que je fais
41:09 me déplace de plus en plus.
41:11 -Tu n'arrêtes pas d'essayer.
41:16 Un jour, elle va se rendre compte
41:18 de l'injustice qu'elle t'a fait
41:20 et elle va venir te demander pardon.
41:24 -Fais ta tarte.
41:27 -Je vais chercher les bonnes almonds.
41:30 -Qu'est-ce que tu fais ici, Romulo ?
41:48 -Je voulais venir te préparer la dîner
41:51 que la seigneure Martinez t'a préparé.
41:53 -Pourquoi n'est pas Hannah ?
41:55 -Je l'ai préféré m'en prendre.
41:58 J'aimerais parler avec vous.
42:01 -Je vous remercie pour la dîner, Romulo,
42:04 mais je n'ai pas envie de parler.
42:06 Bonne nuit.
42:07 -Mais, mademoiselle,
42:10 vous et moi avons la confiance suffisante
42:12 pour pouvoir nous dire les choses face à face.
42:15 Je vous demande de m'écouter.
42:17 -D'accord, je vous écoute.
42:23 -Mais seulement si vous ne me demandez pas de revenir au palais.
42:26 -C'est ce que je voulais dire.
42:30 -Très bien, vous l'avez dit.
42:32 Alors, allez-y. Je veux être seule.
42:35 -Madame, se cacher ici ne bénéficie pas à votre famille
42:39 et pas à vous.
42:40 Vous devez être au palais.
42:42 -Ce palais n'est plus ma maison.
42:44 -Mais vous ne voulez pas.
42:46 -C'est ce que je voulais entendre.
42:48 -Si votre père revient, il le recevra avec les bras ouverts.
42:52 -Cruz aussi, Romulo.
42:54 -Calle-toi, n'est-ce pas ?
42:57 -Car il sait que cette femme ne va pas se faire tordrer.
43:01 Elle se sent fière du mal qu'elle laisse derrière elle.
43:05 Si je reviens, je lui donnerai la raison.
43:07 -Vous voulez que je me humilie, comme tout le monde le fait ?
43:11 Pas cette fois, Romulo.
43:12 -Madame, vous pouvez penser que revenir, c'est une défaite,
43:16 mais...
43:17 Rendre, ce n'est pas un symptôme de faiblesse.
43:21 C'est un acte de générosité.
43:23 C'est éviter une confrontation stérile.
43:27 Si je le dis, ce n'est pas en pensant à la marquise.
43:33 C'est en pensant à votre père.
43:35 Votre père est tombé.
43:37 Sans son frère, sans vous,
43:40 la madame Leonor, loin de la promesse,
43:43 sans le monsieur Thomas.
43:45 Madame,
43:47 votre père est seul.
43:50 ...
43:57 -Je sais que vous pensez que je suis là pour le capriche,
44:00 mais ce n'est pas vrai.
44:02 Je ne peux pas repasser à cette maison
44:05 jusqu'à ce que Cruz reconnaisse sa faute.
44:08 Car à chaque fois que je la vois, je me rappellerai de ce qu'elle m'a fait.
44:12 Je ne pourrai jamais me libérer de ce rencor.
44:15 -Ce ne peut pas arriver.
44:18 Vous le savez, non ?
44:19 -Je l'assume.
44:21 -Alors, je vous demande de réfléchir.
44:27 -Ne vous insistez pas, Romulo.
44:29 Si j'ai quelque chose à dire, c'est le moment de réfléchir.
44:33 -Allez.
44:42 -Pardon.
44:45 -Vous voyez l'effet ?
44:52 -Oui, comme le jour et la nuit.
44:55 -C'est magique.
44:57 -Mais vous avez les mains plus magiques que le Christ de l'aspiration.
45:01 -C'est un peu rouge, mais ça va.
45:04 -N'est pas si grave, mais il n'y a pas de raison pour autant d'abuse.
45:09 -Il est mieux de calmer la voix.
45:11 -Ce n'est pas une des fois.
45:14 La Marie Mandrake l'a prise avec toute sa force.
45:17 Mais surtout avec vous.
45:20 -D. Pia a raison.
45:22 Il vaut mieux ne pas faire mal à la sangle.
45:25 -C'est bon. -Merci.
45:27 -Mais regardez.
45:29 On savait que c'était une ratée de deux pieds.
45:32 Mais allez, elle a un âme si noire.
45:36 Elle va se faire encocher toutes les vérités.
45:40 -Elle a raison, mais Péter est le maître des clés.
45:45 Ça ne va pas changer ce que nous disons.
45:48 -A moins qu'elle soit un désaogo.
45:51 Elle peut croire avoir plus de pouvoir que le pape de Rome.
45:54 Mais ce qui ne peut pas nous enlever,
45:57 c'est de partir à la porte fermée.
46:00 -Je pensais que,
46:04 avec le temps, elle arrêterait de nous demander des tâches si dures.
46:07 Et tout reviendrait à la normalité.
46:10 -Si à la Marie Mandrake, il n'en manque pas l'imagination.
46:14 -Ce n'est pas juste que vous ayez les douze-et-dix
46:16 en train de travailler comme des maîtres.
46:19 Mais au moins, nous pouvons l'aider.
46:21 -Si c'était pour la traga santo,
46:24 vous l'exprimeriez comme un limon.
46:26 -Et je me laisserais exprimer Candela.
46:29 -Pour son diakito.
46:30 -Oui. C'est la seule façon de m'assurer de son futur.
46:34 Donc, demandez ce que vous voulez, je le ferai.
46:36 Sans me faire chier.
46:38 -Hou !
46:40 Tu as les mains fatales. Donne-moi la bandeille.
46:43 Je vais te la ramener.
46:46 -C'est pas ça.
46:48 -Je vais te la ramener aussi.
46:50 Et vous, allez à la salle de bain.
46:52 -Mme Pia, il faut se reposer.
46:55 Demain, il est plus tôt que le soleil.
46:56 -Non.
46:57 Avant de me lever, je vais à Wuhan.
47:01 -Mais vous avez perdu la sessera.
47:04 Vous êtes maintenant dans le village.
47:07 -Mon fils, Candela.
47:08 Je ne le vois pas depuis des jours.
47:10 Et ça me fait plus mal que tout autre travail.
47:13 -Vous allez demain à la maison de la Véni.
47:15 -Je ne vais pas.
47:17 -Tenir les bras, c'est ce qui me soutient.
47:21 Voir ses sourires, ses yeux heureux,
47:24 quand il me voit arriver...
47:26 Je ne sais pas ce que je ferais sans lui.
47:28 -Je vais attendre que Mme Candela me soigne.
47:31 Je vais l'accompagner.
47:32 -C'est ça.
47:33 Il n'y a pas de chemin pour aller jusqu'ici,
47:36 en solitude,
47:37 peu importe la lune.
47:38 -Il n'y a pas besoin.
47:39 M. Pellicera m'a apporté.
47:41 Il doit m'être en attente.
47:45 -J'ai dit que mon fils me soutient,
47:47 et c'est vrai,
47:48 mais ce n'est pas tout.
47:51 Je vous soutiens aussi.
47:53 -Tout ce que vous avez de bon,
47:55 vous avez de malin.
47:56 La Marie Mandrake ne va pas arrêter
47:58 jusqu'à ce que vous le doubliez
48:00 et qu'elle ne le releviez pas.
48:02 -Merci, Mme Candela.
48:08 ...
48:17 Il toque à la porte.
48:18 -Adelante.
48:19 Gracias por venir.
48:24 Si je t'ai demandé de venir,
48:26 c'est parce que je voulais reprendre
48:28 la conversation qu'on a eue hier.
48:30 -Je le supposais,
48:31 mais je n'ai rien à ajouter.
48:34 Si vous avez des questions,
48:36 je vous répète que je peux parler
48:37 directement à Mme Marquesa.
48:39 -Attendez.
48:40 Sentez-vous.
48:41 Pour ma part,
48:48 tout n'est pas dit.
48:49 Je suis déjà beaucoup d'années
48:53 au service de La Promesse,
48:56 et je dois dire que si je suis toujours
48:58 remercié de quelque chose,
49:00 c'est parce que quelqu'un m'a fait voir
49:03 que je ne faisais pas mon travail bien.
49:05 -C'est ce que vous et M. Pellicer
49:07 voulaient dire hier.
49:09 -Oui, mais les formes
49:10 ne sont pas correctes.
49:12 Je ne veux pas que ça tape le message.
49:15 -On est d'accord.
49:17 M'élever la voix
49:19 et l'emprunter contre moi
49:21 a été un erreur.
49:22 Mais je n'y fais rien de mauvais.
49:25 -Vous avez été au service
49:28 depuis quelques mois.
49:30 Je vous assure que mon conseil
49:31 est valable.
49:33 -Qu'est-ce que vous voulez ?
49:35 -M'accuser de faire que,
49:36 les filles et les filles-dames
49:38 de cette maison
49:40 développent leur travail efficacement ?
49:42 Je n'espérais pas
49:43 une erreur bonne de vous,
49:45 mais une reprimande
49:46 me semble excessive.
49:47 -Je ne me moque pas du résultat,
49:50 mais du méthode.
49:51 -Si ça marche,
49:52 pourquoi vous le recrimez ?
49:54 -Car nous travaillons avec des personnes,
49:57 non pas des bêtes.
49:58 Elles ont leur dignité
50:01 et leur respect.
50:02 C'est pour ça que vous,
50:04 monsieur Péricer et moi,
50:05 devons nous protéger.
50:07 -Vous présupposez
50:08 que je ne le ferai pas.
50:10 Sachez que ces femmes,
50:11 personne ne les attache à cette maison.
50:14 Elles peuvent partir
50:15 quand elles le veulent.
50:17 Je suis convaincue
50:18 qu'il ne faudrait pas
50:19 trouver des femmes
50:21 qui n'ont pas peur
50:22 du travail dur.
50:23 -Vous savez que c'est difficile
50:25 de partir.
50:26 -C'est ce que c'est, non ?
50:28 Cette conversation est pour Pia.
50:30 -Non, c'est seulement une partie.
50:32 -J'ai reçu des complotités
50:34 d'autres doncelles.
50:35 -Je comprends la amitié
50:37 que vous avez avec Pia.
50:39 Mais je ne vais pas
50:40 vous faire faire
50:42 de favoris.
50:43 -Je ne vous demande
50:44 pas de favoris.
50:46 Mais arrêtez les humiliations
50:48 et les veillances
50:49 que vous vous mettez.
50:50 -C'est une donnée.
50:51 Elle fait ses propres tâches.
50:53 -De seule à seule et sans repos.
50:55 -Je répète.
50:57 Si Pia n'est pas d'accord,
50:58 elle peut partir.
51:00 Pour moi, c'est un problème.
51:02 -Vous savez que la seigneure Adarre
51:04 ne peut pas partir de la promesse.
51:06 Vous avez oublié que grâce à elle,
51:09 vous avez récupéré votre poste
51:11 de doncelle personnelle
51:12 de la seigneure Marquesa,
51:14 malgré tout ce qu'elle a fait.
51:16 -Les traités dont elle
51:18 et la seigneure Marquesa
51:19 ont été en contact
51:21 ne sont pas de mon intérêt.
51:22 -En ce cas,
51:23 c'est vrai.
51:25 Vous savez que la seigneure Adarre
51:27 perdrait la maintenance
51:28 de son fils si elle partait.
51:30 C'était le traité.
51:32 Vous récupérez votre poste
51:34 et la seigneure Marquesa
51:35 perdra le coût de son fils.
51:37 -C'est vrai.
51:38 Et encore une fois,
51:40 vous avez raison.
51:41 Comme vous l'avez expliqué,
51:43 c'est un problème de Pia.
51:45 Mais non.
51:46 ...
52:00 Les oiseaux croaient.
52:02 ...
52:14 ...
52:41 ...
52:44 -Qu'est-ce qui se passe ?
52:45 -Vous me dites
52:46 pourquoi vous avez le ventre
52:48 si serré, comme pour ne pas manger ?
52:50 ...
52:54 -La seigneure Marquesa.
52:56 -Qu'est-ce qu'elle a fait,
52:57 cette Pia ?
52:58 -Hier, j'ai eu le temps
53:00 de lui donner un massage
53:02 par ordre du marquès.
53:03 -Et vous avez été touchée
53:05 par une de ses escames ?
53:06 -Non.
53:07 Je me suis simplement rendue compte
53:09 de son souffrance
53:11 de ne pas connaître Manuel.
53:12 Et de ne pas savoir
53:14 de lui.
53:15 Il n'est même pas vivant.
53:17 -Comme d'autres que je connais.
53:19 ...
53:20 -Vous vous rendez compte
53:21 que votre coeur
53:23 et celui de la seigneure Marquesa
53:24 sont au même niveau ?
53:26 -Je ne crois pas que c'est pour autant.
53:28 -Rien ne se passerait.
53:30 ...
53:31 En plus, quand M. Manoë reviendra,
53:33 il se convertira en votre soeur.
53:35 ...
53:38 -C'est vrai.
53:39 J'ai dit quelque chose
53:41 que je ne devais pas.
53:42 -Non, non.
53:43 Si c'est comme ça,
53:45 il faut penser que...
53:46 Manuel reviendra,
53:47 que je travaille aussi,
53:49 et... et c'est tout.
53:50 Mais c'est vrai que la carte
53:52 que M. Lorenzo a reçue
53:53 était comme un jarreau
53:55 d'eau froide.
53:56 -Avec vos peines, je me souviens
53:58 de pourquoi je suis venue.
53:59 ...
54:01 -Au lieu de demander du porc,
54:03 on a acheté du poivre et du poisson.
54:05 -Mais les madames ne vont pas se moquer
54:07 car nous faisons des cuisines
54:09 pour les pauvres.
54:10 -Pourquoi vous voulez l'harina ?
54:12 -On a essayé de mélanger
54:14 le poivre avec le poivre
54:15 et on a réussi.
54:16 ...
54:19 -Mme Romea,
54:20 vous pensez que c'est la manière
54:22 de rentrer dans le palais ?
54:24 -Excusez-moi.
54:25 -Laissez-le respirer.
54:26 -Salvador, qu'est-ce qui se passe ?
54:28 -Viens, arrêtez !
54:29 -Vous avez vu un mort ?
54:31 -J'ai vu Grégorio.
54:32 -Impossible.
54:33 C'était entre les oies.
54:34 -Il était à la porte.
54:36 -C'est le mari de Mme Garret.
54:38 -Il a été envoyé à l'autre quartier.
54:40 -Qu'est-ce qui se passe ?
54:41 -Je vous assure,
54:42 Anna est bien.
54:44 -On doit la faire
54:45 comme il faut.
54:46 ...
54:53 -Pas loin de la promesse.
54:54 Mais non, il ne devrait pas être en prison.
54:57 -Il est dehors.
54:58 C'est pour ça qu'il faut être prudent.
55:00 -Ce désarmé est de retour.
55:02 -Connaissant Anna,
55:03 il est bien.
55:05 -Je sais que tu as été
55:06 deux mois derrière cette femme
55:08 sans pouvoir formaliser votre relation.
55:11 Tes mots ne suffisent plus.
55:13 -Ce n'est pas le cas pour toi.
55:14 Mais Margarita a plus de classe que toi.
55:17 Tu n'es pas le bon type pour me parler ainsi.
55:20 Je ne comprends pas
55:21 ce que tu penses.
55:22 -Je suis juste la meilleure amie de Cruz.
55:25 Mais être une invitée
55:26 ne veut pas que je me calme.
55:28 -Si tu te calmes,
55:29 tu ne le pratiques pas.
55:31 -On doit nous aider.
55:32 Parce qu'on est en même temps.
55:35 Et si on ne le fait pas,
55:36 personne ne le fera.
55:38 Tu comprends, non ?
55:40 -Qu'est-ce que tu nous as ?
55:44 -C'est une marmelade très différente
55:46 de la marmelade que les gens prennent.
55:49 -On va la goûter ?
55:50 -Oui.
55:51 -De où as-tu trouvé
56:01 cette méjonge ?
56:02 -C'est inédible.
56:03 Je suis revenu pour elle et mon fils.
56:06 Et avec eux, je m'en vais.
56:08 Ayré,
56:09 ne repasse pas cette fiche.
56:12 Ni toi, ni tous les lacailles
56:14 de cette maison
56:15 pourront me détenir.
56:17 -Qu'est-ce qui se passe ?
56:19 Les deux amoureux
56:20 ne peuvent pas se baiser ici ?
56:22 -Non, ici.
56:24 Imaginez que la dame Petra
56:25 nous voit faire des affaires.
56:27 -On va devoir chercher
56:29 un endroit plus tranquille
56:30 pour se baiser.
56:32 -Je vais te donner un conseil.
56:33 Si tu veux vraiment la voir,
56:35 tu dois être généreux
56:37 et t'en rien.
56:38 Elle est heureuse de moi.
56:40 -Je suis ici.
56:43 Pourquoi veux-tu
56:44 que nous nous voyions ?
56:46 -Parce que...
56:47 je ne peux pas faire ça
56:49 devant tout le monde.
56:50 -Quoi ?
56:51 -Je ne peux pas me baiser ici !
56:59 -Qu'est-ce que tu vas faire ?
57:01 -Tu vas partir seule
57:02 de la promesse
57:04 savant que la dame
57:05 est là.
57:06 Tu dois croiser
57:07 des portes
57:09 et risquer trop
57:10 avant de partir.
57:11 -Monsieur Weiz,
57:12 c'est ici.
57:13 -Qu'est-ce qui se passe ?
57:15 -Il s'est passé quelque chose.
57:17 Quelque chose de terrible.
57:20 Quelque chose de terrible.
57:22 ...
57:25 ♪ ♪ ♪