• il y a 6 mois
Les forces de l'ordre ont la mission de déblayer et sécuriser la route qui mène à l'aéroport international de La Tontouta, fermé jusqu'à dimanche au moins, conséquence des émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie pendant une quinzaine de jours, la plus grave crise sur cet archipel français du Pacifique sud depuis les années 1980, avec sept morts.

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Transcription
00:00 C'est un premier retour au terrain.
00:02 Son assignation levée, plus besoin de pointer au commissariat plusieurs fois par jour.
00:07 Alors pour Christian Théen, leader indépendantiste, le combat politique peut reprendre.
00:12 L'État a toujours foutu de la merde ici dans notre pays avec ce sujet de Coral-Cavalier.
00:16 Notre caméra est exceptionnellement autorisée pour montrer la reprise en main des barrages.
00:21 L'urgence aujourd'hui sur cette barricade de Ducos au nord,
00:25 galvaniser les troupes en désignant un coupable commun.
00:28 Si on est arrivé aujourd'hui là avec les morts, avec les deux gendarmes qui sont morts,
00:32 c'est de la responsabilité première de monsieur Darmanin.
00:35 C'est lui qui a laissant des canettes des gendarmes et de tous ceux qui sont partis hier.
00:40 Je ne veux pas que vous vous culpabilisez entre vous.
00:42 La responsabilité première là, c'est de monsieur Darmanin.
00:46 Qualifié de groupe mafieux par le ministre de l'Intérieur,
00:49 le leader de la CCAT a rencontré Emmanuel Macron,
00:52 acceptant le recours aux négociations, pas convaincu pour autant.
00:56 Est-ce que Macron vous a convaincu quand il est venu ici ?
00:59 Ben non, parce qu'on attendait beaucoup plus que ça.
01:03 C'est un combat qui vient de très très loin, depuis plus de 80 ans,
01:06 et il est temps de fermer la parenthèse coloniale de notre pays.
01:10 Et forcément, tout ce qui arrive, on est comme tout le monde désolé.
01:13 Ben malheureusement, c'est la rue qui prend le relais.
01:16 C'est ça qui est malheureusement arrivé.
01:18 Le président de la République a proposé, à un point d'étape d'ici un mois,
01:23 des laits rejetés ici par ses militants.
01:25 C'est nous-mêmes qui allons imposer notre calendrier.
01:27 Nous, on est partis sur plusieurs mois, trois mois de mobilisation.
01:30 C'est un minimum quand c'est mis, parce que c'est pour provenir.
01:34 Les forces de l'ordre ont bien démantelé des dizaines de barrages,
01:37 mais il en reste encore beaucoup, comme vous le voyez ici,
01:39 des barrages indépendantistes qui continuent de filtrer les voitures des habitants de Nouméa.

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