Le Syndicat des énergies renouvelables organise toute la journée aujourd'hui au Corum de Montpellier le 9ème colloque national sur le photovoltaïque.
Un évènement qui va rassembler toute la journée tous les acteurs de la filière.
Un évènement qui va rassembler toute la journée tous les acteurs de la filière.
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00:00 -Visager, où est-ce que vous avez installé des panneaux photovoltaïques chez vous ?
00:05 Alors là, il va y avoir toute une mise en scène.
00:07 Je donne les propositions, vous donnez les résultats, d'accord ?
00:09 -Alors, essayez de les donner dans l'ordre !
00:11 -Oh ben, je vais faire comme je peux.
00:12 Vous savez, moi, le texte, je l'ai appris, je l'ai appris comme je l'ai appris.
00:16 Alors, il y a "oui", "oui, oui, oui", mais ça coûte trop cher.
00:19 -Eh ben, c'est ce qui arrive en tête, bien joué, 41%.
00:22 -Alors, "oui, je l'ai fait".
00:24 -Ah, c'est pas ce que j'aurais dit, moi.
00:25 "Oui, je l'ai fait", 19% seulement.
00:28 -Oui, je vais le faire.
00:30 -Et là, ça commence à tomber sérieux, 8%.
00:32 -Ah, alors non, alors là, je n'y crois pas du tout.
00:36 -31%, vous êtes un sur trois.
00:38 -Alors, 0,4, 67, 58, 6000, vous allez pouvoir maintenant vous exprimer,
00:42 vous allez prendre la parole sur France Bureau et nous dire ce que vous en pensez.
00:45 Nous, nous sommes avec Jules Nyssen, qui est le président du syndicat des énergies renouvelables.
00:49 -Bonjour, Jules Nyssen.
00:50 -Bonjour.
00:50 -Merci d'être venu nous rejoindre ce matin à quelques heures, quelques minutes,
00:55 même peut-être, de l'ouverture du 9e colloque national sur le photovoltaïque,
01:00 qui va avoir lieu toute la journée aujourd'hui au Corum, à Montpellier.
01:03 Alors, on le dit, nos auditeurs et téléspectateurs,
01:05 c'est pas ouvert au public, c'est un colloque de professionnels,
01:08 mais tous les acteurs de la filière, qu'ils soient français ou étrangers,
01:11 vont être réunis aujourd'hui à Montpellier, donc c'est vraiment un rendez-vous important.
01:15 -Ah oui, c'est un rendez-vous très important,
01:17 il est aussi couvert par la presse, professionnel, mais aussi plus grand public.
01:21 Et il y a tous les acteurs, à la fois ceux qui développent des projets de panneaux solaires,
01:25 mais aussi ceux qui les fabriquent, ou en tout cas les projets de fabrication,
01:28 parce que je pense qu'on en reparlera tout à l'heure, c'est aussi un sujet,
01:30 pour essayer de faire en sorte que,
01:33 il n'y ait pas que les Chinois qui fabriquent des panneaux solaires,
01:34 mais qu'on puisse en faire en Europe et en France,
01:36 et puis pas loin d'ici, là de l'autre côté du Rhône,
01:38 il y a un grand projet d'usine à Fosse-sur-Mer.
01:40 -Parce qu'on n'en fait pas encore pour l'instant ?
01:41 -On en a fait beaucoup, il y a une vingtaine d'années, on maîtrisait ça très bien,
01:44 et puis après on s'est désintéressés de cette source d'énergie,
01:48 et donc les Chinois, eux non, ils se sont mis à en faire avec un marché gigantesque,
01:52 et aujourd'hui, au fond, ils dominent complètement le marché de la production des panneaux solaires,
01:58 et un des enjeux, derrière la volonté de déployer cette modalité de production d'électricité,
02:03 c'est aussi d'assurer la fabrication européenne des principaux composants de ces panneaux solaires.
02:07 -Bien sûr, alors avant de faire un peu un état des lieux de la filière avec vous,
02:11 d'abord un petit commentaire par rapport à notre sondage de ce matin.
02:15 42% de nos auditeurs et audinotes qui disent qu'ils aimeraient bien mais que ça coûte trop cher,
02:22 et 1 sur 3 qui disent qu'ils n'y croient pas, ça vous inspire quelle réflexion, Julien Nyssen ?
02:27 -C'est un sondage que vous avez fait auprès des particuliers,
02:31 je pense qu'il y a eu un grand élan d'équipement des gens après la crise en Ukraine
02:36 qui a fait exploser les prix de l'électricité, il y a eu une tentative d'essayer de s'assurer contre ça,
02:39 maintenant c'est vrai que par rapport au prix auquel on peut avoir accès à l'électricité quand on est un particulier,
02:45 l'installation de panneaux solaires ce n'est pas toujours immédiatement rentable,
02:48 c'est quand même un investissement qui coûte un peu d'argent,
02:50 il faut un certain temps pour le retrouver.
02:53 Alors après, ça n'est qu'une partie du déploiement des panneaux solaires,
02:56 il y en a qui se font aussi pour les entreprises,
02:58 et puis il y a des installations qui servent surtout à envoyer des électrons dans le réseau électrique globalement.
03:03 Mais c'est vrai que malgré les données de votre sondage,
03:06 la dynamique du solaire en France en 2023 a été portée par les équipements des particuliers,
03:12 ce qu'on appelle l'autoconsommation, et puis après par la solarisation de beaucoup de toitures,
03:16 c'est les deux segments qui ont été les plus dynamiques.
03:18 - Il y a quand même une bonne nouvelle dans notre sondage,
03:19 il y a quand même deux tiers des gens qui répondent à notre question,
03:22 qui sont quand même favorables aux photovoltaïques,
03:24 ils ne peuvent pas le faire pour des raisons financières pour certains d'entre eux,
03:27 mais globalement ils aimeraient bien quand même, ou ils y croient.
03:29 - Ils y croient, ils ont raison d'y croire parce que finalement c'est un peu l'énergie du siècle,
03:33 l'énergie solaire est facile d'accès, elle est assez équitable.
03:36 - Et surtout dans notre région.
03:38 - Et surtout dans notre région, mais par exemple,
03:40 la France est moins bien équipée en panneau solaire que la Hollande,
03:42 qui n'est pas quand même un pays, je ne peux rien dire,
03:45 contre nos amis hollandais, réputé pour son niveau d'ensoleillement,
03:47 donc ça fonctionne partout,
03:49 évidemment dans une région comme ici, ça a particulièrement de sens,
03:52 c'est facile à déployer, ça peut être assez bon marché, ça produit de l'électricité,
03:57 donc c'est une ressource énergétique qui est vraiment intéressante,
04:00 après le fait de savoir si on peut en mettre chez soi en tant que particulier,
04:03 ça peut répondre à beaucoup de facteurs, d'abord le fait de savoir si on a une maison individuelle ou pas,
04:06 il y a des choses qu'il faut prendre en considération.
04:09 - On a déjà des appels au standard, mais je vais demander à Michel et Geneviève de patienter encore 2-3 minutes,
04:13 parce que d'abord, 2-3 questions importantes,
04:16 2-3 chiffres, tiens, 2023, année record,
04:19 puisque l'énergie solaire devient la première source d'énergie renouvelable au monde,
04:23 pour la première fois l'année dernière,
04:25 plus de 345 gigawatts ont été installés dans le monde,
04:28 contre 200 en 2022 et 145 en 2021,
04:31 c'est vraiment une montée extrêmement rapide de la production d'énergie solaire dans le monde,
04:36 depuis un an, merci l'Ukraine on va dire ?
04:40 - C'est l'Ukraine, c'est les enjeux de la nécessité de respecter les engagements que les Etats ont pris dans le cadre de l'accord de Paris,
04:47 et puis surtout de sécuriser des approvisionnements énergétiques pas chers,
04:50 et le pays complètement leader dans cette dynamique,
04:53 en termes d'équipement, c'est la Chine,
04:55 qui a fait juste sur l'année dernière autant que ce qu'a fait l'Europe en 50 ans,
05:00 c'est quand même absolument énorme,
05:02 mais tous les pays sont concernés, l'Allemagne par exemple a multiplié par 4 son niveau d'installation l'année dernière,
05:08 je vais vous donner des chiffres juste pour qu'on fasse des comparaisons,
05:11 en Allemagne on a installé 14 gigawatts de panneaux solaires,
05:13 en 2023 en France on aura fait 3, 3,5, pourtant c'est une année record.
05:17 Alors la France n'échappe pas à cette dynamique ?
05:19 - Pourquoi ça va aussi peu rapidement en France ?
05:23 - Parce qu'on a des centrales nucléaires.
05:25 - C'est ça, 53 ou 56 réacteurs.
05:27 - Oui, 58 même je crois, mais on a fait le choix il y a très longtemps,
05:31 c'est le plan Messmer de développer un grand programme de réacteurs nucléaires,
05:35 avec l'époque où il y avait déjà eu des chocs pétroliers,
05:37 où on pensait qu'il fallait passer à l'après-pétrole,
05:39 et puis finalement l'histoire est un peu un éternel recommencement,
05:42 après les choses s'apaisent et puis on continue à utiliser du pétrole et des fossiles,
05:45 mais il y a une solution électrique.
05:46 - C'est pas que la faute du nucléaire, c'est peut-être aussi parce que politiquement,
05:49 bon il y a une volonté de faire les choses,
05:51 mais peut-être pas aussi rapide et aussi importante que d'autres de nos voisins européens
05:57 ou d'autres pays dans le monde le font.
05:59 Parce qu'il faut le dire, on ne crée pas toutes les conditions financières
06:01 pour que les gens, ne serait-ce que les particuliers, puissent se lancer quand même.
06:05 - Mais merci de faire cette réflexion, d'abord je n'ai pas dit que c'était la faute du nucléaire,
06:08 j'ai fait un constat qu'on disposait déjà d'une ressource d'électricité décarbonée abondante,
06:12 il faut trouver l'espace pour le reste.
06:14 Or, en fait l'enjeu aujourd'hui c'est quoi ?
06:16 C'est se débarrasser des énergies fossiles.
06:18 60% de notre consommation d'énergie d'électricité, c'est que 25.
06:21 Donc il faut beaucoup plus d'électricité, il faut que les gens consomment plus d'électricité.
06:25 Quand je dis les gens, c'est les particuliers ou les industriels,
06:28 ou les collectivités locales, mais c'est pas si évident que ça.
06:31 Aujourd'hui, passer à la mobilité électrique, c'est des dépenses.
06:36 Électricité et son chauffage, ça coûte de l'argent.
06:38 Et pour un industriel, bascule l'électricité aussi.
06:40 Donc il faut un accompagnement financier, et au fond c'est la première chose qu'on demande.
06:44 - Qui n'est pas assez substantiel aujourd'hui.
06:46 - Oui, qui n'est pas très clair, et on attend désespérément que le gouvernement propose au Parlement
06:50 de délibérer sur une loi de programmation énergie-climat.
06:53 Il est supposé le faire depuis l'été dernier, c'est toujours pas fait.
06:55 Et on a besoin de cette perspective, parce que sans ça on aura beaucoup de mal à y arriver.
07:01 Et ça nécessite un accompagnement.
07:02 Il y a eu un rapport qui a été fait par Jean Pisani, Ferry et Selma Mahfouz l'année dernière,
07:06 qui chiffre, c'est autour de 50 milliards d'euros par an de dépenses d'investissement
07:11 qu'il faut faire pour accompagner les gens dans la transition.
07:13 - Oui, mais là c'est ce que le ministre de l'économie nous demande d'économiser.
07:17 - Oui, dans la période, mais seulement là.
07:18 - Il y a un problème.
07:19 - La question c'est qu'est-ce que coûte le fait de ne rien faire.
07:21 Ça coûte en termes d'effets climatiques, premièrement, mais pas que.
07:25 Contrairement aux Etats-Unis, en Europe il n'y a pas de ressources fossiles.
07:28 Donc on est complètement dépendant pour notre approvisionnement énergétique de pays,
07:32 ou de situations géopolitiques qui nous échappent et qui peuvent faire faire le yo-yo au prix de l'énergie.
07:36 L'énergie renouvelable, en particulier l'électricité renouvelable, c'est produit sur le territoire,
07:40 ça coûte à installer, mais une fois que les installations sont là,
07:43 ça ne coûte plus rien à produire et donc ça fait une sécurité.
07:45 - Ce matin on vous demande si vous avez prévu d'installer des panneaux photovoltaïques chez vous.
07:49 Il y a Michel de Jacou qui était avec nous et qui les a depuis bien longtemps ces panneaux.
07:53 Il en est content visiblement. Bonjour Michel !
07:55 - Bonjour à tous, bonjour messieurs.
07:57 - Bonjour Michel.
07:58 - Bonjour.
07:59 - Vous êtes équipé quand Michel, vous ?
08:01 - En novembre 97.
08:04 - Oh là là, 97, ça fait donc 27 ans.
08:07 - Non, ça fera 20 ans en 2027.
08:10 - Ah oui, excusez-moi, j'ai eu un petit problème de calcul.
08:13 - Non, non, ça fera 30 ans en 2027.
08:15 - Non, ça fait bien 24 et 3.
08:17 - Le temps passe vite Michel, mais en fait non, ça fera 30 ans.
08:19 - C'est bien ce qu'il semblait.
08:21 - Oui, ça fait beaucoup, non ?
08:22 - Oui, ça fait beaucoup. En tout cas, vous êtes super content, paraît-il.
08:26 - Ah oui, oui, tout à fait.
08:28 Écoutez, on a eu la chance, si vous voulez, d'être les derniers servis par rapport à la subvention.
08:36 On a eu 50% de subvention.
08:38 Après, c'était fini.
08:40 L'année d'après, c'était fini.
08:42 Et j'ai dit 97, non ? Je crois que c'est 2007.
08:45 - Ah oui, c'est sûrement 2007 alors.
08:47 - Ah oui, parce qu'on avait 97 sur notre écran, c'est pour ça que je trouvais quand même que là...
08:50 - Oui, oui, non, non, c'est 2007.
08:52 - D'accord, ok.
08:53 - En 2027, ça sera fini.
08:55 - Et aujourd'hui, ça fonctionne toujours Michel, donc ?
08:57 - Ah bah oui, oui, il suffit une fois par an,
09:00 ou ça dépend, si t'as pas trop de sable qui vient du Sahara,
09:04 il faut nettoyer les panneaux solaires, quoi.
09:06 Une fois ou deux fois par an.
09:08 - Bon, si c'est que deux fois par an, ça va.
09:10 Bon, faut monter sur le toit, quand même.
09:12 - Oui, oui, c'est...
09:14 En plus, je vous dis, financièrement, c'est parfait.
09:19 - Parfait. Merci Michel de nous avoir appelés.
09:21 On va donner la parole aussi à Geneviève, je crois.
09:23 - Oui, Geneviève de Cazoule-les-Béziers. Bonjour Geneviève.
09:26 - Oui, bonjour à tous.
09:28 - Alors, vous, vous en êtes où ? Vous les avez les panneaux ou pas ?
09:31 - Alors, on a 20 panneaux solaires,
09:34 plus une batterie de 9 kilos.
09:38 La batterie, en fait, c'est pour récupérer l'électricité,
09:42 pour remplir la batterie la journée, quand on a le soleil,
09:45 et qui se décharge, on prend en fait l'électricité la nuit sur la batterie.
09:49 - Ah oui, d'accord. Vous ne réinjectez pas l'électricité que vous produisez dans le réseau,
09:55 vous en faites votre propre utilisation ?
09:57 - Alors, on réinjecte l'électricité quand la batterie est pleine,
10:00 automatiquement, on rejette l'électricité.
10:03 - D'accord, ok.
10:04 - Bon, est-ce que vous en êtes contente ?
10:06 - Ah bah écoutez, on l'a depuis 5 ans,
10:10 depuis mai 2019.
10:13 - Ah, donc depuis 30 ans !
10:15 - Ça fait bien 5 ans que je vous ai vendu d'accord.
10:18 - Non, ça fait que 5 ans,
10:20 et la première année, on nous a remboursé 380 euros,
10:26 et la deuxième année, on nous a rien fait payer,
10:29 du mois d'août jusqu'au mois de février.
10:32 - D'accord. Bon, en tout cas, financièrement, c'est une bonne opération que vous avez faite là.
10:36 - Une superbe opération, parce qu'en fait, on ne paye que le compteur avec une batterie.
10:40 - D'accord. Et Geneviève, je vais vous dire un truc, écoutez-moi bien Geneviève.
10:43 - 99 euros par mois.
10:44 - Vous épatez Jules Nyssen, notre invité,
10:46 qui n'en revenait pas de savoir que vous aviez 20 panneaux, une batterie,
10:49 il a levé le pouce, l'air de dire "bravo". C'est ça que vous en faites ?
10:53 - Oui, bravo, parce qu'en fait, bravo, après il faut pouvoir installer un équipement comme ça,
10:57 mais ça a un vrai intérêt, notre auditrice vient de l'évoquer,
11:00 parce qu'évidemment, un panneau solaire, ça ne produit pas la nuit, l'électricité,
11:03 donc la question de la flexibilité est vraiment quelque chose d'important.
11:07 Et donc, ce système de batterie là, il existe soit avec une batterie physique,
11:11 ce qui est le cas sans doute de notre auditeur,
11:13 mais il y a également des options aujourd'hui pour avoir des batteries virtuelles,
11:17 alors c'est un peu compliqué à expliquer, mais ça revient à la même chose,
11:19 c'est-à-dire qu'on stocke virtuellement un surplus de production,
11:22 pour le récupérer, le réinjecter à des moments où on a besoin d'électricité,
11:25 où il n'y a plus de soleil.
11:26 Et ça, c'est des solutions qui vont se développer pour les particuliers,
11:29 comme de manière plus générale, pour arriver à intégrer cette énergie
11:33 qui est évidemment produite de façon cyclique,
11:35 dans un système de consommation qui est continu.
11:38 Et c'est très prometteur, donc évidemment, des solutions comme ça,
11:41 c'est assez innovant et c'est très très utile.
11:43 - On n'a pas eu le temps de parler des collectivités et des communes aussi,
11:45 qui s'équipent de plus en plus, les fameuses ombrières, les parkings...
11:49 - Alors les collectivités, elles s'équipent beaucoup,
11:50 notamment parce que les écoles, les collèges et les lycées,
11:53 c'est des supports pour installer des panneaux solaires.
11:55 Et puis après, il y a une loi qui fait obligation de couvrir les parkings
11:58 de plus de 1 500 m² avec des panneaux solaires.
12:01 C'est une obligation, mais alors là, ça va être un des sujets
12:03 qu'on va débattre tout à l'heure avec les représentants des grandes surfaces.
12:06 Parce que ici, par exemple, si vous imaginez, entre Montpellier et la mer,
12:09 toute la grande zone commerciale, ces parkings, en fait,
12:12 c'est du foncier artificialisé, qui est devenu un peu la denrées rares.
12:16 Et les opérateurs de ces parkings n'ont pas forcément envie
12:19 de les geler avec des panneaux solaires pendant 15 ans,
12:22 quand en réalité, ils disposent d'un actif foncier qui a beaucoup plus de valeur
12:25 dans une opération de requalification urbaine.
12:27 Donc en ce moment, ils font beaucoup de viewing
12:29 pour essayer de trouver des exceptions à l'obligation de solarisation.
12:32 Et c'est un peu un sujet, parce que tout le monde est pour le solaire,
12:35 mais après, ça devient compliqué de trouver des endroits
12:37 où on peut l'installer d'une façon suffisamment massive
12:39 pour que ça produise de l'électricité.
12:40 - Oui, au solaire, ma connexion, ça ne me cause pas trop de tracas.
12:42 - Absolument.
12:43 - Allez, on va tous au coloc !
12:44 - Ah bah non, c'est pas ouvert !
12:45 - Ah bah on peut pas y aller, nous !
12:46 - Ah bah vous êtes les bienvenus !
12:47 - Ils sont envoyés, parce que moi j'avais des avis.
12:49 - Merci Julien Nyssen, je rappelle, vous êtes président du syndicat des énergies renouvelables.
12:53 Vous connaissez bien cette ville, vous avez été directeur général des services de la ville
12:56 pendant quelques années.
12:57 - Oui, à l'époque d'Hélène Mandrou et si elle écoute l'antenne,
12:59 je la salue avec beaucoup d'affection.
13:01 - Et bah voilà qui est fait !