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00:00– Générique de fin –
00:15– Sirene –
00:21Il est 10h ce matin du 26 mai 1944 lorsque les sirènes retentissent dans Saint-Etienne.
00:27Albert Cadot a alors 11 ans, des sirènes qui marquent le début de l'horreur.
00:3280 ans après, la blessure est encore bien présente.
00:36– Écoutez, j'ai senti, à un moment donné, j'ai senti passer
00:39comme un souffle de cette mort que j'ai vue autour de moi,
00:43partout, à l'hôpital, Clastardy, là, tous ces gens qui étaient allés,
00:48les deux personnes, je revois toujours ces deux cadavres là,
00:51parce que c'était des cadavres puisqu'ils sont arrivés morts à l'hôpital,
00:55ces deux cadavres sur lesquels on était plus ou moins assis pendant le trajet.
01:02J'ai senti ce petit souffle, à un moment donné, j'ai dit ça mais j'étais presque à nouveau.
01:08C'est des souvenirs, ça ne s'efface pas de la mémoire,
01:11on croit que ça s'est effacé parce qu'il s'est passé tellement de temps derrière,
01:14j'ai eu tellement de bonheur dans ma vie que finalement ça a épongé tout ça,
01:19mais parfois ça ressort de derrière, du subconscient un petit peu.
01:25Ce jour-là, en quelques minutes, 450 tonnes de bombes sont lâchées
01:29en trois vagues sur la ville de Saint-Etienne.
01:32La première vague produit tellement de fumée
01:34que les bombardiers lâchent leur chargement un peu partout.
01:37Une bombe frappe de plein fouet l'école Tardy.
01:40Les élèves et leurs maîtres qui s'étaient abrités dans la cave de l'école ne sont plus.
01:45Quelques minutes avant, la mère d'Albert Cadot vient le chercher, lui et son frère,
01:49mais une bombe vient s'écraser à proximité d'eux.
01:52Il est enseveli sous la terre et c'est son frère qui va le secourir.
01:56Ce récit, Albert Cadot le donne simplement aux enfants de l'établissement.
02:00J'ai essayé d'être leur égal parce que j'étais enfant
02:04et je voudrais qu'ils ressentent comme enfants cette horreur-là,
02:08pour que plus tard ça leur serve de leçon et qu'ils comprennent
02:12que la haine est une chose affreuse, qu'elle conduit à la mort,
02:16alors que c'est si bien de s'aimer que l'amour conduit à la vie,
02:20à une vie merveilleuse que j'ai connue.
02:23Le bilan pour la ville de Saint-Etienne est lourd.
02:25Près de 1 000 morts, 2 000 blessés, 20 000 sinistrés.
02:29Une ville meurtrie qui se doit de maintenir le souvenir.
02:32C'est important de se souvenir des conséquences,
02:36tout simplement des conflits et de la guerre.
02:39Mais 80 ans après, j'ai envie de dire malheureusement,
02:42c'est encore d'actualité, à nos portes, la haine,
02:45les discriminations, tous ces sentiments qui nous éloignent de l'autre,
02:50et bien amènent à la guerre.
02:52Toute la journée, des hommages ont été rendus dans différents lieux.
02:55Un traumatisme qui a marqué à jamais la ville de Saint-Etienne.
03:00Perchée sur les hauteurs de Loire-Forêt,
03:03Montarché dissimule une source d'eau particulièrement pure.
03:07Une des eaux les moins minéralisées d'Europe.
03:10La particularité de l'eau de Montarché,
03:11c'est qu'elle est protégée par un bassin versant de 50 hectares.
03:15C'est une vraie zone de protection où l'activité humaine est interdite,
03:19et où il y a des barrières qui nous empêchent de rentrer sur la zone.
03:22Nous, on est à 1100 m d'altitude, on a une zone de protection,
03:26on a une eau très faiblement minéralisée,
03:28donc elle correspond exactement à l'organisme humain,
03:31et depuis peu, en tout cas administrativement,
03:35pour l'alimentation des nourrissons.
03:38Cette eau a récemment obtenu un décret confirmant
03:40qu'elle est adaptée pour les nourrissons.
03:43Ça prouve sa qualité, d'autant plus qu'on embouteille en verre.
03:47Le verre est un matériau beaucoup plus inerte que le plastique,
03:51ça permet de ne pas libérer de microplastique dans l'eau.
03:55Pour convenir au bébé, l'eau ne doit pas obligatoirement provenir d'une source.
03:59Dans cette maternité, les aides puiricultrées se recommandent depuis un an,
04:03l'eau du robinet pour les biberons.
04:07Une maman qui décide de donner le biberon à la naissance,
04:12on va petit à petit voir avec elle ce qu'elle a prévu déjà comme biberon,
04:15ce qu'elle a prévu à la maison, et on va en parler avant son départ,
04:19et on va lui conseiller de prendre l'eau du robinet,
04:23qui peut être tout à fait conforme et qui est même recommandée
04:27pour la reconstitution des biberons.
04:30Pour s'assurer de la bonne consommation pour les bébés,
04:32l'Agence régionale de santé analyse une trentaine de données,
04:36plus précisément que pour les adultes.
04:38Par exemple, elle surveille la présence de pesticides
04:40qui doit être cinq fois inférieure.
04:43De façon globale, en France, la qualité de l'eau est plutôt très bonne.
04:48Après, c'est vrai qu'il peut y avoir des restrictions très locales
04:52liées à des contaminations ponctuelles.
04:54Donc c'est vraiment les communes distributrices d'eau
04:57ou alors les communautés d'agglomération qui sont responsables de la distribution
05:02qui seront capables de répondre de façon précise en termes de qualité de l'eau.
05:07Si l'eau du robinet est adaptée pour les nourrissons,
05:09certains parents font le choix d'utiliser de l'eau en bouteille,
05:12notamment pour s'adapter à la digestion de l'enfant.
05:17Malgré les apparences, les portes se ferment de plus en plus
05:20pour les futurs stagiaires de seconde, annoncés dès le mois de novembre,
05:23mais parus seulement en mars au bulletin officiel.
05:26La recherche de ce stage s'apparente plus à une galère qu'autre chose.
05:29Il y a beaucoup d'entreprises qui ne nous prennent pas.
05:32Et puis souvent, ils nous prennent une semaine.
05:34Du coup, ça nous fait faire deux conventions.
05:36Je pars en esthétique une semaine et après en kiné.
05:40J'ai essayé de trouver des stages.
05:41J'ai fait trois ou quatre entreprises,
05:44mais elles m'ont toutes dit qu'elles ne recherchaient pas de stagiaire,
05:47que ce n'était pas possible.
05:47C'est compliqué parce que j'ai cherché.
05:50Hier, j'avais un rendez-vous, mais je n'ai pas réussi, ça n'a pas marché.
05:54Du coup, là, je n'en ai pas.
05:55On termine normalement le 11 juin.
05:57Du coup, je pense qu'ils ne veulent pas nous laisser trois mois de vacances
06:00vu que les terminales font leur bac, etc.
06:03Et bien, ils nous ont rajouté un stage.
06:04Je pense que c'est pour ça.
06:05Il a donc fallu se reposer sur le réseau familial
06:07pour trouver un point de chute,
06:09quitte à revoir ses plans sur les métiers à découvrir.
06:12Des connaissances, parce que c'est compliqué sinon.
06:15Pour mon stage de troisième aussi, j'avais fait le stage avec ma sœur.
06:20Et là, du coup, je l'ai fait avec ma cousine.
06:22L'administratif, je vais gérer les papiers des chantiers, etc.
06:25J'aurais bien aimé faire un truc avec les avocats ou quoi,
06:27mais du coup, ils ne prennent pas.
06:29Du coup, je suis allée faire le stage avec ma maman dans une école primaire.
06:33Des difficultés qu'avait anticipée la communauté éducative,
06:37notamment les représentants des parents d'élèves.
06:39Pour la FCPE, il était évident que 500 000 élèves de seconde
06:42en recherche de stage en même temps allaient créer des embouteillages.
06:46Effectivement, on est dans une période où un certain nombre d'entreprises
06:48accueillent déjà des stagiaires à titre du lycée professionnel,
06:52ainsi que premières et secondes professionnelles, voire certains BTS.
06:55Donc, effectivement, toutes les entreprises n'ont pas la capacité
06:59ou même les ressources humaines pour accueillir dans de bonnes conditions
07:02ces élèves de seconde.
07:03Je sais qu'il y a des retours sur le lycée du Forêt.
07:05Effectivement, il y a pratiquement plus de la moitié des élèves de seconde
07:08qui n'ont pas trouvé.
07:09Et si vous n'avez toujours pas trouvé votre stage,
07:11vous pouvez vous connecter sur ingeneunesolutions.gouv.fr.
07:15Sachez aussi que le Service national universel, le SNU,
07:19pourra remplacer votre stage si vous ne trouvez pas d'entreprise.
07:23Vous avez peut-être aperçu ce mobilier sur les cours de Roland-Garros.
07:26Eh bien, sachez qu'ils proviennent de notre département,
07:29ici, à la tollerie foraisienne.
07:35C'est une grande fierté.
07:36C'est une fierté qu'on a appréciée d'autant plus qu'on a perçu,
07:40en fait, le retentissement de ce projet au fil du temps.
07:44Bien sûr, tout le monde connaît la FFT Roland-Garros.
07:47Et puis, au fil des étapes, on a,
07:49on a mouillé le maillot pour arriver à sortir les produits en temps et en heure,
07:53à arriver aussi au niveau de qualité attendue.
07:55L'entreprise a gagné le marché face à cinq autres
07:58pour fabriquer tout le mobilier sur les cours du tournoi international.
08:02Ils ont reçu les croquis d'un cabinet design qu'ils ont dû respecter,
08:06tout en suivant des contraintes très spécifiques.
08:09Le ramasseur de balles, quand le joueur s'installe pour se reposer,
08:13il peut être protégé par une ombrelle
08:16et ensuite, il déploie l'ombrelle, il la déploie et donc il protège le joueur.
08:21C'est la première fois que l'entreprise ligérienne travaille avec Roland-Garros.
08:25Le mobilier réalisé va être utilisé pendant les dix prochaines années.
08:28Je suis un joueur vraiment débutant, on va dire.
08:31Par contre, dans l'équipe, en effet, j'ai des gens qui jouent au tennis, en club,
08:34donc pour qui c'était vraiment très sympa de pouvoir travailler sur ce sujet.
08:40C'est la première fois que l'entreprise ligérienne travaille avec Roland-Garros.
08:44C'est très sympa de pouvoir travailler sur ce sujet
08:47et qui connaissait les modalités d'usage d'un mobilier classique,
08:51mais même quand on joue en club amateur,
08:54on ne connaît pas toute la cinématique et les rouages d'une grosse machine comme Roland-Garros.
09:00Alors, si vous avez la chance d'assister à un match des meilleurs joueurs de tennis au monde,
09:05vous pourrez jeter un oeil au mobilier ocre et vert, symbolique de Roland-Garros.
09:15C'est clairement une montée en gamme qui est prévue par l'association
09:19qui gère le centre nautique de Saint-Victor dans les trois ans à venir.
09:22Les deux bâtiments du centre nautique et l'école de voile vont être refaits
09:26pour un montant global estimé à 2,2 millions d'euros.
09:30Et en plus des sports nautiques, ce sont du VTT, de l'escalade et du paddle en extérieur qui seront proposés.
09:36C'est donc ce qu'on appelle un centre touristique multisport qui va voir le jour.
09:41Et si 32 000 personnes sont actuellement accueillies à l'année,
09:44l'objectif n'est pas non plus de faire exploser les compteurs,
09:47mais bel et bien d'étendre la saison plus longtemps sur l'année.
09:51L'idée, c'est de proposer des activités touristiques tout compris sur la base d'une semaine
09:57avec une journée, une activité différente par jour pour le touriste,
10:02sur une base évidemment de ce que l'on sait faire le mieux, c'est-à-dire les activités nautiques.
10:08Je pense que le nombre de touristes ne va pas exploser très clairement et puis ce n'est pas l'objectif.
10:14C'est vraiment maîtrisé concrètement.
10:19L'idée, c'est de développer le nombre sur l'année en fait.
10:24Étant une activité saisonnière, notre problématique première, c'est la saisonnalité.
10:29Et l'idée, c'est vraiment de proposer des activités qui vont allonger notre saison
10:33plus que faire une masse sur des périodes en tension comme les périodes estivales par exemple.
10:37Aujourd'hui, il y a une très forte demande à la fois sur le sport nature et sur le multi-activité.
10:44Il y a de moins en moins de personnes qui font du mono-activité je dirais
10:47et on essaye de surfer sur cette tendance-là et de proposer des activités les plus dynamiques possibles.
10:54Les activités nautiques se développent dans le dynamisme avec le wing et toutes les activités nouvelles.
11:00On essaye de surfer sur la vague, c'est le cas de le dire.
11:02Et notez que les touristes qui viendront à la semaine seront hébergés sur le site des Echandes à Unieux
11:07et transportés par bateau électrique d'un site à l'autre.
11:11Les dirigeants du club nautique promettent aussi des tarifs constants malgré la montée en gamme.
11:16Les travaux devraient se terminer fin 2026 à Saint-Victor.
11:22L'éco-citoyenneté peut commencer par une certaine vigilance en faisant ses courses.
11:26Ici, les enfants doivent choisir parmi plusieurs aliments celui qui génère le moins de déchets.
11:31J'ai pris une bouteille, une compote, un steak, un verre et des céréales.
11:36Pas si facile.
11:38La viande vous l'avez pris sur un balai, donc ça c'est pas bon.
11:42Il faut prendre ou du surgelé ou chez le boucher.
11:46Heureusement, on peut se tromper, l'important c'est d'entendre le message.
11:51Les bons gestes à avoir pour devenir ensuite de bons ambassadeurs à la maison.
11:55Oui, puisse retransmettre ce qu'ils ont appris là, ce qu'ils ont découvert.
12:00Nous on croit beaucoup au poids, les enfants savent des choses et c'est important aussi de les mettre en valeur.
12:11Et puis de leur donner un peu cette mission d'aller faire changer peut-être des habitudes à gauche et à droite.
12:17La nature est bien représentée dans ces ateliers.
12:20Les enfants sont invités à réaliser des oeuvres éphémères ou bien découvrir de nouvelles sensations.
12:25De l'air.
12:26Non mais là.
12:27Non, non, quoi comme air, c'est pour les dinosaures.
12:31Un peu plus loin, on se questionne sur le parcours d'un vêtement avant d'être vendu en France.
12:35Ici, un simple jean peut voyager 65 000 kilomètres et consommer 11 000 litres d'eau.
12:42Donc c'est pour faire prendre conscience aux enfants que les vêtements qu'on utilise, ce n'est pas anodin.
12:48Ça produit quelque chose sur la planète.
12:51Et puis, si on essayait de voir ce qu'on peut faire pour limiter ça, notamment essayer de réfléchir à la façon dont on achète les vêtements.
12:59Savoir où ils sont fabriqués déjà.
13:01En tout, 25 classes vont découvrir ces ateliers.
13:04Un outil pédagogique indispensable aujourd'hui pour forger les futurs citoyens.
13:10Aymen Mouefek, formé au club.
13:12Léo Petro, monistrole sur Loire.
13:15Dylan Chambaud, Etienne Green, Vosges.
13:18Pour ces Stéphanois, l'objectif de ces deux prochains matchs,
13:21c'est plus qu'un barrage, c'est être le sauveur du peuple vert, leur peuple de toujours.
13:26C'est dur de mettre des mots dessus.
13:28Forcément, ce serait extraordinaire.
13:30J'ai connu la montée d'il y a 20 ans avec des yeux d'enfant.
13:34Aujourd'hui, je suis acteur de cette potentielle montée.
13:39Forcément, ce serait magnifique.
13:41Et on a tous à coeur, qu'on soit de Sainté ou pas dans le vestiaire, on a tous à coeur de le faire.
13:47Ce sont souvent les chouchous du public.
13:49Et ils seront encore portés par un septième chaudron plein contre Metz.
13:52Mais pas de quoi avoir de pression particulière.
13:55Ouais, forcément, on m'en parle beaucoup.
13:57On m'en parle beaucoup.
13:57Mais non, je crois que j'arrive à faire abstraction un petit peu de tout ce qui se raconte un petit peu autour.
14:05Forcément, c'est très attendu par tout le monde dans le département, dans la ville.
14:10Ce qui est normal et on va tout faire pour répondre aux attentes de tout le monde.
14:14Le staff, de son côté, gère les émotions de chacun individuellement.
14:18Je pense qu'ils sont tous très concernés par le fait qu'ils portent un maillot qui a une histoire.
14:25Mais sur un match, je ne pense pas qu'il peut y avoir deux garçons qui soient nés à Saint-Étienne.
14:31Et ils réagissent différemment devant les émotions.
14:34C'est de l'humain, donc ça reste toujours un petit peu particulier.
14:37L'histoire de la montée, les Verts peuvent commencer à l'écrire ce soir,
14:41pour faire bondir parents et enfants comme eux, il y a 20 ans.
14:45Alors, vous voyez ici des archives des précédents Saphirs,
14:48à quelques heures du démarrage de l'édition 2024, ici à Roche-la-Molière.
14:52Et on part sur les mêmes bases.
14:54Une septième édition avec du street sur les murs, un peu d'expo,
14:58un parent complètement étranger au monde du street art.
15:02On n'a personne de Monty à l'Île-et-Vert, c'est la bonne semaine.
15:0512 artistes au total, un seul site, un seul lieu, ça c'est nouveau.
15:09Un format qui ne s'éparpille pas dans la ville.
15:12Et ça sera au sein de l'école que les presses vont être réalisées sur mur.
15:16Et aussi dans les salles, il y aura des installations, des artistes,
15:21donc des artistes, des nouveaux artistes qui vont être présents,
15:25donc des artistes de Londres.
15:27Cette année, c'est un peu une petite première là-dessus.
15:30Et des artistes qui étaient présents dans le HOD l'année dernière,
15:34qui sont présents dans le HOF, les Tokis, le couple d'artistes
15:41qui font des petites figurines cyclopes qui cartonnent sur Lyon.
15:46Après la réalisation de plus de 35 oeuvres sur les murs de Roche,
15:50la venue d'artistes internationaux, cette année le casting est hexagonal,
15:54avec Jacquet, venu à la première édition.
15:57Nos deux Stéphanois, l'émergence locale et la priorité faite aux femmes.
16:01Sinon, le but aussi de cette année, c'était de récupérer aussi des artistes un peu du coin.
16:06Hormis Yoldi et William qui sont alsaciennes et parisiennes,
16:11et Jacquet qui habite maintenant dans le sud.
16:15C'est ce qui est important aussi de souligner au niveau du Saphir,
16:18c'est qu'on donne vraiment carte blanche aux artistes.
16:21On connaît le style de l'artiste, on se doute que pour certains,
16:25ça va être des personnages, pour d'autres ça va peut-être être un ours.
16:29Mais il n'y a que eux qui savent à quoi va ressembler le mur une fois fini.
16:35Alors c'est un Saphir qui annonce aussi l'implantation de l'équipe sur le site de l'école Cousteau.
16:41Et là on va être dans un espèce de laboratoire d'essais, d'échanges d'artistes,
16:46d'artistes affirmés, confirmés et d'artistes en devenir.
16:51Donc c'est vrai que ça donne beaucoup de choses pour l'avenir, beaucoup d'ambition.
16:55On aimerait faire un institut de l'art urbain aussi sur la commune,
16:59mais on ne peut pas aujourd'hui, on n'a pas les moyens.
17:01Alors le Saphir qui se déroulera le 31 mai pour une soirée d'ouverture.
17:05Les lives auront lieu les samedis et dimanches 1er et 2 juin à l'école Cousteau.
17:09Un autre rendez-vous sur les murs par contre, des haïkus poétiques écrits par les scolaires
17:15et calligraphiés sur les murs.
17:17Et vous aviez aussi en avant-première, je le rappelle,
17:20le documentaire Banksy, le Bataclan et la jeune fille Tristanopsis.
17:31Pour pouvoir mettre un pied sur scène, il faut avoir des habits de circonstance,
17:35des tenues complètes avec des tabliers brodés uniques pour les femmes,
17:39rapportés du Portugal, allant jusqu'à plusieurs centaines d'euros.
17:43C'est la tenue que mettaient les hommes pour aller travailler au champ,
17:46qui est faite en lin.
17:48Donc pour la chaleur et pour aussi le froid, c'est des tissus relativement épais.
17:53Et ils ont toujours une fâche autour de la taille.
17:57Alors chez les femmes, c'est des tenues très, très colorées, comme vous pouvez le voir.
18:00Il y a un éventail de couleurs.
18:02Avec une jupe, les couleurs spécifiques, donc rouge, bleu, vert,
18:08les vraies couleurs du Portugal.
18:11Et dessous, comme vous pouvez le voir, elle vous montre les dames,
18:14il y a des jupons qui permettent de donner cette rondeur quand les dames tournent.
18:19La spécificité, c'est les tabliers qui sont des modèles uniques de par les broderies.
18:23Place à la fête, six groupes représentent différentes régions du Portugal
18:27avec leurs danses et leurs tenues propres.
18:30Mais il faut des instruments et dans le folklore, tout est bon pour faire du bruit.
18:34Alors l'instrument indispensable, c'est ce que nous on appelle le Concertin.
18:38Les musiciens qui jouent de cet instrument, ils l'apprennent à l'oreille.
18:42Il n'y a pas de partition, de solfège, c'est tout à l'oreille.
18:45Alors ça, c'est une fabrication artisanale faite par Agustin.
18:49Alors qui en soi n'est pas un instrument à proprement dit,
18:52mais en fait le folklore a cette particularité qu'on peut prendre n'importe quoi pour faire du bruit
18:58et produire des sons.
18:59Ce qu'on remonte à nos ancêtres, c'est qu'ils n'avaient peut-être pas les moyens pour avoir autre chose
19:05et que le folklore servait aussi, quand ils finissaient leur journée de travail,
19:10à faire la fête, à se retrouver en tour.
19:17Maintenant, il faut manger. En France, on appelle ça des grillades.
19:20Et au Portugal...
19:41Ça, je pense, c'est ce qui nous donne plus envie quand on part avec la famille.
19:45On fait un pique-nique, des choses comme ça.
19:48C'est pour se sentir plus à l'aise, je pense.
19:51Et si l'association et son festival sont à Saint-Galmier, ce n'est pas sans raison.
19:56Saint-Galmier, ils sont jumelés avec une commune portugaise, Rivière-de-Pierre,
20:01comme c'est le cas de Saint-Étienne avec Oéras,
20:05le cas aussi de Souris-le-Contard avec Souris-le-Crévasse.
20:08C'est-à-dire qu'il y a plusieurs villes ici dans la région
20:12qui sont proches d'une ville portugaise
20:16parce qu'il y a beaucoup de Portugais.