Julien faisait ses meilleures blagues au Barbès Comedy Club, sauf qu'il était attendu ailleurs...
Retrouvez la chronique de Julien Santini ici : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-julien-santini/la-chronique-de-julien-santini-du-lundi-03-juin-2024-7006148
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00:00Voici Julien Santini !
00:02Bonjour, bonjour, c'est à moi, bienvenue dans la huitième chronique de Julien Santini,
00:11la huitième chronique de Julien Santini ! Alors, merci pour ces premiers rires qui font du bien.
00:17Aujourd'hui, je vais vous raconter cette petite anecdote qui a fait que samedi, et
00:21c'est la première fois que ça m'arrive, je précise, oui c'est vrai, j'ai tout simplement
00:25oublié de me rendre à mon propre spectacle, au Palais des Glaces, Métro-République,
00:3119h30, le timing est important.
00:33Alors moi, je vivais ma meilleure vie à 19h28, à la Seine-Barbès Comédie Club, je faisais
00:37tout simplement mes meilleures blagues, j'étais on fire, je suis très objectif, parfois je
00:43suis à chier, et parfois je suis lucide.
00:45Là, ça y allait, vous êtes ensemble messieurs dames, vous êtes magnifiques individuellement,
00:50ou autant, je ne crois pas, à votre couple, les gens riaient ! Voilà, important de préciser
00:55que la scène se passait en sous-sol, ça a son importance, parce qu'en sous-sol,
01:00les appels ne passent pas.
01:01Et c'est une fois, revenu à la lumière du jour, que je reçois l'amour des spectateurs
01:04et les 18 appels de ma régisseuse, je me rappelle, du premier sentiment qui m'a animé,
01:12et ça n'était pas l'urgence, par exemple, de chercher une solution, non, c'était la
01:16colère, j'étais plein d'animosité et j'avais envie de rejeter la faute.
01:20Et c'est assez intéressant de voir que lorsque l'on est en tort, on accuse souvent les autres.
01:25Et vous, Nagui, depuis le début de ma chronique, dans votre langage non-verbal, je vous trouve
01:30très offensif.
01:31Pour une raison que j'ignore, est-ce que peut-être, démarrage des spéculations,
01:37je commence à vous faire de l'ombre, dès mon 8e papier, ce n'est pas à moi de me prononcer.
01:43Après, voilà, je sais que je fais mes matchs, encore une fois, l'entraîneur est obligé
01:45d'aligner les meilleurs sur le terrain et il a fait le job aujourd'hui.
01:48Donc, j'ai oublié de me rendre à mon propre spectacle, pour qui est-ce que je me prends ?
01:55Ça va donner quoi, plus tard ? Je vais oublier la prochaine fois de faire mon papier à France Inter,
02:00et on va se retrouver dans cette situation cocasse, de Leïla, au petit matin, 7h, qui me réveille,
02:05mon chéri, Julien, n'oublie pas que tu es toujours en phase de test à la radio, et que l'égyptien de petite taille
02:12t'as dans le collimateur.
02:14Cette dernière fois, je ne l'assume pas, c'est le rédac chef qui me l'a soufflé.
02:17Quel acte manqué ! Moi, j'aimerais bien que mon meilleur ami me l'analyse, celui-là, avec son phrasé
02:22dont il a le secret.
02:23Et vous savez, M. Santini, l'acte manqué n'a de signifique...
02:26Alors, moi, je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé, Sandrine et Bruno, quand je dis ça,
02:31c'est bien sûr une question rhétorique, je n'attends pas vraiment de réponses, sinon ça va casser le rythme.
02:38Mais je ne vais rien dire, parce que je tiens à ma 9ème chronique, mais attention, je vais péter un câble.
02:44Sandrine, avant de terminer, je voudrais vous dire que c'est une victoire personnelle de vous rencontrer
02:49à cette table et presque, oserais-je dire, de partager, d'être à la même place.
02:54Car normalement, lorsque je vous vois, je suis à celle de spectateur ou plutôt d'admirateur.
02:59Mais ce matin, je prends en otage l'auditeur.
03:02Que personne ne bouge !
03:04Non, ces derniers mots seront une déclaration.
03:09Je vous aime, Sandrine, ou plutôt, j'ai été très amoureux de vous, très très, depuis bien trop longtemps.
03:16Les patriotes d'Éric Rochand, en 1996, vous, dans un canapé, répondant à Yvan Attal,
03:21qui vous demandait si vous aviez des questions, et vous de lui répondre « aucune ».
03:25Pour ce prix-là, je deviens très intelligente.
03:27Votre personnage d'escorte s'appelait Marie-Claude, et c'est le prénom de ma mère dans la famille.
03:33Vous imaginez que là aussi, ce sera très intéressant, lorsque je raconterai à mon meilleur ami
03:42que la personne que j'aimais dans mon enfance s'appelle comme ma mère.
03:47Mais c'est à mon tour de vous laisser.
03:49Il faut me laisser partir, Sandrine.
03:51Moi aussi, le cinéma m'appelle, ou plutôt la petite Lucarne.
03:55J'ai un casting cet après-midi pour Meurtre, dans le Mercantour, et je jouerai le mort.
03:59Merci beaucoup.
04:04Il a été vraiment en retard au Bélgique ?
04:07Je l'ai été vraiment.
04:09Le 21 septembre en Matura, c'est ça ?
04:11À partir du 21 septembre en Matura, merci beaucoup.